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Citations Procédés Interprétations

«liberté», «franc» (2), Champ lexical de la liberté Le poète exprime tout au long de ce quatrain l’impression douloureuse d’avoir perdu sa liberté
«délivre» en vieillissant
«plu», «permettre», «faire Accumulation de verbes du pouvoir, du Le poète est à la merci de dieux tout-puissants qui décident ce qu’il fait = sa destinée lui file
que» bien vouloir entre les doigts, c’est cela la vieillesse
«jeune liberté» / «travaux» Oppositions Mettre en lumière le trouble du poète, il est confus, ne sait plus où il va car sa destinée ne lui
«ambition» / «ennuis» appartient plus
«me», «ma», «je», «j’» Marqueurs personnels et pronoms de la Le poème est centré sur les sentiments du poète qui se met en scène et met en scène un
première personne monde intérieur = poème intime
+ tonalités lyrique et tragique
«suivre» et «délivre» Paires de mots associés phonétiquement La liberté aurait pu s’inscrire dans une sorte de continuité avec une vie antérieure, mais depuis
« depuis» et «ennuis» par une rime suffisante ou riche = son arrivée en Italie, le poète ne rencontre que des tourments = tout son univers a basculé, il
association sémantique aussi est dépaysé
«vécusse», «susse» Subjonctif imparfait Le poète s’interroge sur son futur et sur ce que les dieux l’ont empêché de faire = regrets
= Temps de l’irréalisé, hypothèse temps de Donc dans ce poème deux formes de regrets cohabitent : celui de la terre natale et celui de ce
ce qui aurait pu avoir lieu que le héros tragique n’a pas pu faire
«sa», «les siens», «ma» Adjectifs possessifs Le poète parle de son monde, auquel il n’a pas accès, il a la nostalgie de sa patrie qu’il oppose
en avec là où il est
«saison», «susse», «c’est», Allitération sifflante = rapprochement Les mots mis en valeur sont les adjectifs possessifs et le subjonctif imparfait = le poète insiste
«sa», «maison», «siens», phonétique et mise en valeur de mots qui sur la nostalgie, le regret, ce qui est confirmé par le mot «maison»
«sans» ont également un lien sémantique
«je susse quel bien c’est de Opposition entre Le poète est amer, il critique la vie mondaine de la cour pontificale de Rome, comme le siège de
vivre en sa maison / de vivre - chez soi, le familier l’envie (un des péchés capitaux) et de la crainte ; il l’oppose avec sa terre natale familière + il
entre les siens sans crainte et - la crainte, l’envie met l’accent sur ce qui lui manque
sans envie» De vivre répété deux fois = anaphore = tonalité élégiaque et satirique
Sans répété deux fois = appuyer sur la
négation
«envie» Évocation d’un des sept péchés capitaux Peut-être la raison de la colère des dieux
«il ne leur a pas plu» Ellipse pour parler des dieux La figure du héros tragique : elle parle des dieux sans donner leur nom, avec les mots courts
+ «il» = pronom impersonnel elle cherche à passer vite sur ce sujet, elle présente la volonté des dieux comme un caprice, elle
+ mots brefs = rythme dynamique néglige les dieux et les critique = c’est l’autre erreur qu’il commet et qui va corroborer leur
+ langage courant colère
Le tout ajouté à une quasi anaphore de
cette formulation au début des strophes 2,
3 et 4
«bien», «sans crainte», «sans Mots et expressions relatifs au bonheur ≠ Les dieux privent le poète de son bonheur, qui était devenu son seul espoir, la seule chose qui le
envie» ≠ «ne», «susse» négation, subjonctif maintenait en vie = les dieux cherchent à faire mourir le poète à petit feu en le privant de tout
= tonalité tragique, aspect testamentaire
«hélas» Interjection signifiant le désespoir Tonalité élégiaque, plainte désespérée
«vieille saison» Métaphore de la nature et des saisons Le poète se rapporte à la nature : l’hiver est la vieille saison, la mort de la nature
comme les étapes de la vie Mais il y a une différence entre le poète et la nature : alors que les quatre saisons forment un
cycle, la vie, une fois terminée, ne recommence plus = tonalité tragique
«ma franchise [...] en prison Franchise = liberté / prison = enfermement Effet de métamorphose grâce aux «en» et «se changer»
se changer Métaphore de la nature : Fleur de mes ans Les deux derniers vers constituent la pointe du poème : ils le concluent violemment,
Et la fleur de mes ans [...] = printemps : naissance, jeunesse / hiver amèrement, en résumant tout ce qui a été dit = en même temps qu’il a perdu sa jeunesse il a
l’hiver de ma vie de ma vie = hiver : mort, vieillesse, fin de perdu sa liberté car il n’a plus le contrôle de ce qu’il fait, il est fataliste et amer car il comprend
vie que dorénavant sa vie ne sera qu’une marche vers la mort
= Oppositions et parallélismes car c’est la
même structure

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