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INTRO :
La tradition de la fable est née avec Esope dans la Grèce antique, puis Phèdre, Latin
de la Rome antique, mais elle reste un genre mineur. C’est Jean de la Fontaine qui, au
17ème siècle, lui confère une place majeure en l’associant au genre poétique. A travers
chacune de ses fables, L.F , qui fréquente les Grands, réfléchit au pouvoir, à la Cour,
aux travers des hommes et aux rapports sociaux.
EXPLICATION :
Le cerf devient courtisan (même s’il ne vit pas à la cour mais au fond des bois)
Être courtisan est un état d’esprit
Ce mensonge va renverser la situation : « à peine…que » et « la chose »
désignent le récit du cerf, en montrent le pouvoir
« On se mit à crier » => pronom indéfini qui désigne le groupe anonyme,
toutes les voix s’élèvent « miracle, apothéose »
Dimension mystique « apparue » « Champs Elyséens » « Saints comme moi »
« miracle, apothéose »
La chute de l’histoire est menée sans détail : retournement total de la
situation « bien loin de » « cadeau » s’opposent à la mise à mort promise au
début : dénouement inattendu
CONCLUSION :
- Art de la fable :
*entremêle, comme dans tout apologue, narration et visée didactique : discours
(narration, déroulement d’une scénette, discours à deux reprises du fabuliste)
*introduit variété discours narrativisé, indirect, direct, pour rendre dynamique et
vivant l’apologue
- L.F se fait témoin, observateur de la Cour ; il apporte dans cette fable un visage
du courtisan efficace et habile ; il montre dans les fables différents types de
courtisans : celui qui malhabile, en fait trop « flatteur excessif » et échoue, et
celui qui sait mettre à propos silence ou mensonge, comme dans La Cour du Lion
- Écho chez L.B qui présente l’image du caméléon de la Cour « couleurs
changeantes » et s’interroge « qui peut définir la Cour ? »