Activité: Travaux encadrés Support didactique:« Le bourgeois gentilhomme»

I. Définition du théâtre: Le théâtre est un genre littéraire qui est destiné à être représenté sur
scène .C’est un texte sous forme de dialogue ou monologue joué par des acteurs acteurs(les
personnages) personnages) personnages) devant un public .Ce genre comprend différents sous
genres, genres, à savoir :la comédie, comédie, comédie, la tragédie, , le drame …

II. Définition de la comédie: La comédie est un genre dramatique qui suscite le rire, ,structuré
structuré en 3 ou 5 actes. Elle met en scène des personnages ordinaires (bourgeois, valets, , maîtres
…)dans des situations de la vie quotidienne (mariage, (mariage,(mariage, (mariage, amour,
vengeance …)Elle met en œuvre également les différents procédés et formes du comique :le,
quiproquo, le comique de mots, de gestes ou de caractères …

III. La biographie du dramaturge:

o Nom: Molière dont le vrai nom est Jean-Baptiste Poquelin.
o Nationalité: Français
o Activité: dramaturge et comédien français.
oNaissance:àParisen1622
décès: à Parisen1673
o Œuvres: «L’Etourdie»1653 «Don Juan»1665 «Le médecin malgré lui»1666 «Les femmes
savantes»1671
IV. Présentation de l’œuvre:
Titre:« Le bourgeois gentilhomme»
 Dramaturge: Molière
Genre: une comédie-ballet
Date de publication: 14 Octobre 1670
V. Les personnages de la comédie:
M.Jourdain: le personnage principal de la comédie. Il est vaniteux, naïf et capricieux.
Mme. Jourdain: l’épouse de M. Jourdain. Elle se moque des rêves de son mari.
Lucile : la fille de M. et Mme Jourdain, elle est amoureuse de Cléonte.
Nicole: la servante de M. et Mme Jourdain.
Cléonte: un jeune garçon amoureux de Lucile.
Covielle: le valet de Cléonte. Il est aussi son ami, son confident et son conseiller.
Le maitre de musique, le maitre de danse, le maitre d’arme, le maitre de philosophie,...
VI. Le résumé de la comédie:
M. Jourdain est un riche qui rêve d’être noble, c’est pourquoi il recrute des maîtres pour lui
apprendre manières des nobles .M. Jourdain est naïf et les maitres s ne veulent son argent. Sa
femme et sa servante se moquent de lui et de son rêve. M. Jourdain refuse de donner la main de sa
fille à Cléonte sous prétexte qu’il n’est pas noble mais finalement M. Jourdain a accepté ce mariage .

Activité: La double énonciation

Dans un texte théâtral, tout ce qui ne fait pas partie des didascalies est destiné à être prononcé sur
scène.
La situation d'énonciation au théâtre
 Toute parole est prononcée par quelqu'un à destination de quelqu'un d'autre. C'est ce que
l'on appelle la situation d'énonciation.
  Au théâtre, il y a une double énonciation car tout ce qui est dit par un personnage est
destiné à la fois :
o aux autres personnages présents sur scène ;
o au public, ce qui lui permet de suivre l'histoire
La distribution de la parole au théâtre
 Le dialogue : plusieurs personnages présents sur scène échangent des répliques.
o La stichomythie : les répliques sont brèves et s'enchaînent rapidement, ce qui rend la
scène plus dynamique, crée une accélération. Ce terme d'origine grecque désigne
initialement un échange de répliques d'un seul vers chacune.
→ Deux personnages se disputent.
o La tirade : un personnage prononce une longue réplique.
→ Un personnage défend son point de vue, raconte quelque chose d'important pour
faire avancer l'intrigue.
o L'aparté : un personnage prononce un texte « en secret » à un personnage choisi et
au public, ou seulement au public, tandis que les autres personnages ne l'entendent
pas. Il est signalé dans le texte par la didascalie « à part » ou « bas » en opposition à
« haut ».
→ Un personnage ment à un autre mais révèle au public la vérité.

 Le monologue : texte prononcé par un personnage seul sur scène. Le public a ainsi accès à
ses pensées.
Le monologue peut être :
o délibératif : un personnage doit prendre une décision et pèse le pour et le contre.
o explicatif : un personnage vient expliquer une action ou une situation.
o un monologue « confession » : un personnage dévoile ses sentiments ou ses projets
cachés.
Le récit dans la tirade ou le monologue : un personnage raconte un événement qui n'est pas
représenté sur scène.
→ Un messager vient raconter la mort de tel ou tel personnage.
1. BASILE – La calomnie, Monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus
honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs,
pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien : et
nous avons ici des gens d'une adresse !...

Beaumarchais Le Barbier de Séville, II, 8, 1775.

2. CHATTERTON. (Il est assis sur le pied de son lit et écrit sur ses genoux.) – Il est certain qu'elle ne m'aime pas.
– Et moi... je n'y veux plus penser. – Mes mains sont glacées, ma tête est brûlante. – Me voilà seul en face de
mon travail. – Il ne s'agit plus de sourire et d'être bon ! de saluer et de serrer la main ! toute cette comédie est
jouée : j'en commence une autre avec moi-même.

3. UN. – Un, deux, trois, hop !

DEUX. – Voilà, ça, c'est bien vous ! Vous dites « Hop ! » et puis vous ne sautez pas.
UN. – Mais comment donc ! Je n'ai pas sauté, parce que vous, vous n'avez pas sauté !
DEUX. – Comment je n'ai pas sauté ! Bien entendu, je n'ai pas sauté ! Je n'allais pas sauter tout seul !