Vous êtes sur la page 1sur 8

UNITÉ 4 

: LE THÉÂTRE

1E PARTIE : THÉORIE THÉÂTRALE


LES PRINCIPALES THÉORIES FRANÇAISES DU THÉÂTRE (I) : LA
DRAMATURGIE CLASSIQUE (1630-1715)
LA COMÉDIE
Influences de la comédie classique française du XVIIe siècle : les comédies
classiques, la farce et la commedia dell’arte.
La dramaturgie classique s’installe à partir de 1635. Elle se divise en deux : en
comédie et tragédie. Ce théâtre classique va naitre autour de 1635 et c’est
l’impression de Richelieu (il va tout faire pour que ce théâtre classique puisse nous
émouvoir). Le théâtre va devenir un vecteur d’instruction, parce qu’il nous montre
très souvent une société car on va refléter des mœurs tout en faisant rire. Il va se
sentir instruit.
À cette époque on va se rendre compte que la comédie va échapper aux critiques
de religieux et des moralistes parce qu’elle va détourner les hommes de leur
occupation sérieuse. Le but est de faire rire mais à travers le rire il y a une
instruction, un raisonnement, mais on ne parlera directement du sérieux pour
éviter la censure. Le but c’est d’instruire le spectateur.
Le théâtre va peu à peu acquérir des lettres de noblesse et l’un des plus
représentatifs de ces lettres de noblesse sera Molière. Quand je pense au 17 e siècle
je pense à Molière. Il est le précurseur de l’invention, de cette langue qui se forge.
C’est pour cela que quand on parle du français on parle de « la langue de
Molière ». Il a extrait de la commedia dell’arte tout ce qui l’intéressait.
Influences de la comédie classique française du XVIIe siècle : les comédies
classiques, la farce et la commedia dell’arte.
On va se rendre compte que la comédie va s’appeler comédie d’intrigue, qui
exploite un comique de situations, avec des stratagèmes (mettre en place un plan
d’action pour agir), des ruses (astucias). Très souvent on va voir que c’est très
militaire parce qu’il y en a beaucoup d’action.
Elle va développer le comique des situations.
La comédie de caractère. On va montrer le coté ridicule de l’être humain. On verra
le misanthrope, le menteur … Ce côte ridicule qui représente un vice ou un
caractère de l’être humain. Il va ridiculiser ce type de personnages.
L’avare, Le menteur, Le misanthrope, Le ridicule, Les fourberies … Molière
Comédie des mœurs, d’habitudes. Représente le comportement de la société, les
comportements sociaux. Avec Molière, les comédies vont être proches du
spectateur parce que ce sont les personnages vont représenter la société (le
paysan, le médecin…). Le spectateur va à partir de là être familier à ce théâtre
parce que c’est ce qu’il voit autour de lui.
Molière reprend le théâtre classique. Les humanistes préféraient les vers. Molière
va faire pareil mais il va utiliser le langage familier afin d’obtenir plus de
spectateurs, parce que le publique va être un publique de lettrés. Il va utiliser aussi
le patois, le langage d’une petite location, la langue orale, la langue de la rue. Il va
contraster la langue.
Molière va avoir le privilège de jouer pour la cour.
Le 17e siècle va être un point de gravité. Les costumes sont très importants, le lieu
est très important et le langage est très important.
Grâce au roi Louis 14, on aura « les pensions du roi ». Il va payer des acteurs, il va
créer des théâtres, etc.
La comédie classique est héritière de la comédie latine. Il faut souligner la farce,
née au moyenne âge. Elle est aussi cette comédie classique, et elle est une
comédie répétitive, parce que on va l’hériter avec les siècles. La farce va influencer
l’écriture théâtrale du 17e siècle. On va noter un comique des mots (grâce à la
farce), un comique des gestes et un comique de situations.
La comédie à cette époque c’est l’influence de la comédie classique parce que je
persiste à répéter et à reprendre pour entrer dans un comique de mots et un
comique des gestes à travers de ce genre théâtral qui est la farce.

LA TRAGÉDIE CLASSIQUE
Elle s’inspire surtout d’Aristote. Aristote c’est le 4 e siècle avant crist. Selon ces
philosophes grecs « la tragédie est un genre noble, destiné à élever et instruire son
auditoire par le sérieux et la gravite du spectacle qui est donné à voir ». Je ne vais
plus dans le rire.
1. Les principes fondateurs
a. La terreur et la pitié.
Le spectateur doit sentir la terreur, et si je vois cette terreur je vais dire oh là-là la
pauvre. Le conflit va vers ce langage utilisé, parce qu’il y ait un conflit (soit verbal…).
Pour marquer le conflit les personnages vont marquer un conflit insurmontable. Une
opposition entre le devoir et le sentiment (c’est pour cela qu’on verra des conflits
entre parents et enfants). Il va falloir faire un choix même si le choix est déjà imposé, le
choix il est impossible.

b. Un conflit radical.
c. Le modèle de la tragédie.
La tragédie repose sur une répétition constante. On va se baser sur des personnages
exceptionnels, qui en règle générale occupent un rang important ou bien on fera appel
à des personnages de la mythologie (ils sont aussi des personnages importantes).
Certaines pièces vont s’intituler d’une façon qui nous renvoient dans la mythologie
On va prétendre à adopter un langage soutenu pour marquer la supériorité des
personnages qu’on va contraster après avec des patois. Ce positionnement se fait très
souvent pour souligner une moralité. Même si c’est masqué, le but est toujours de
montrer une société avec des acteurs de la société qui bien entendu vont jouer un rôle
qui soulignera une moralité. Mais le registre ne sera toujours soutenu, la langue va
être confronté à un langage qu’on va à appeler un langage de la population paysanne :
les patois.
On va aussi confronter les rangs sociaux, et en comparant on va souligner qui est le
monstre et qui est le gentil ; et pour faire ça l’issue de la pièce sera toujours la fatalité,
le théâtre du malheur. La conclusion sera toujours avec cette fatalité, qui sera exprimé
à travers la mort.
Corneille et Racine ont tenté de faire une fin sans montrer le cadavre, la
représentation de la mort mais sans montrer un corps tendu.
2. Les caractéristiques de la tragédie
3. Les formes de la fatalité.
Les formes qui vont être donnés sont : la force su destin, qui se base sur des lois (la loi
de naissance). La fatalité va être marquée par la force du destin ; l’origine ; la volonté
de dieu… Ce spectacle du malheur peut transformer ou se décliner, et on ira vers la
fatalité. Il y a ensuite la loi de la cité : le système politique du moment qui inflige ou
pas une fatalité sur quelqu’un. = fatalité politique.
C’est comme ça qu’on va représenter la raison de l’état et bien entendu ses ambitions.
Mais il s’agit surtout d’une loi politique.
Après la fatalité passe aussi par la loi du sentiment, qui à l’époque enchaîne les
personnages et les priver de liberté, parce qu’à cette époque je ne pouvais pas me
marier avec quelqu’un qui n’appartient pas à mon rang. Les sentiments étaient
emprisonnés.
Au 17e siècle on va dire les choses de façon masquée à cause de la censure
Très souvent chez Molière les personnages amoureux sont emprisonnés, et ils sont pris
dans le piège de la passion amoureuses. Le personnage meurt très souvent de cette
passion.
4. Règles et bienséances classiques
A partir de 1630 on va commencer à instaurer des règles. On veut qu’il y ait un ordre,
un rythme. Pour montrer le côté varie,
- Créer les coulisses, ce que le spectateur ne voit pas. Le comédien va pouvoir se
préparer. Revoir la gestuelle, savoir quand on rentre, on sorte, etc.
- On va se préoccuper par le respect, la cohérence, etc.

a. Les règles au service de la vraisemblance


Il y aura trois unités pour situer le spectateur et lui donner un cadre spatiotemporel.
- Unité d’action : il y aura un temps d’action. Ça va être une intrigue afin d’être
logique, de situer mes personnages pour que le message puisse arriver chez le
spectateur. L’action doit se dérouler dans un lieu unique, et là c’est le lieu où
vont se croiser les personnages. Très souvent on aura l’antichambre d’un palais
comme décor, lieu unique. C’est cette unité de lieu qui va me permettre de me
situer dans cette vraisemblance. Et « À l’unité de lieu réponds l’unité de temps.
La pièce ne doit pas dépasser 24 heures. Si la vraie histoire dure 24 heures le
temps de la représentation sera plus ou moins vraisemblable. L’unité de temps
et l’unité de lieu doit être qqch qui représente le vraie, c’est pour ça que le lieu
est unique et que l’histoire ne doit pas excéder 24h.
- Unité de temps :
- Unité de lieu
https://fr.essays.club/Litt%C3%A9rature/Litt%C3%A9rature/La-r%C3%A8gle-des-trois-
unit%C3%A9s-Le-malade-imagine-14714.html

5. Les convenances et les bienséances


Le but c’était de ne pas choquer le publique. Quand on parle de convenances et
bienséances c’est plutôt confus, parce que le but ce n’était pas de juger des valeurs.
Evolution de la morale, le but ce de ne pas mettre en scène des situations violentes,
agressives, on évite la violence physique sur scène. On va éviter de faire couler le sang.
On ne va pas faire mourir sur scène et c’est pour ça que corneille et racine sont
précurseurs de cette idée, ils ne vont pas montrer le cadavre.
Sur scène on ne mange pas et on ne boit pas, on va juste montrer le côté érotique de
l’homme.
a. Ne pas choquer le public.

2e PARTIE : LA SCÈNE
La scène théâtrale au XVIIe siècle.
Le théâtre français du XVIIe siècle
a. Principales caractéristiques du spectacle théâtral du XVIIe siècle.
i. Les lieux de spectacle.
Il y aura le publique noble, les grands bourgeois (vont se situer dans les loges), les
petits bourgeois (gradins) et le publique populaire. Le public populaire va être dans le
bas, près de la scène, dans la salle centrale. Ce n’est pas forcément le meilleur endroit.
Le spectacle à l’époque c’était copieux parce que la représentation pourrait durer
beaucoup de temps (3 ou 4h) parce qu’il pourrait avoir une comédie en 3 actes et une
tragédie ou une autre comédie pareille, ou bien une grande comédie en 5 actes. C’est
pour ça que le temps de la représentation était si long. Ça commençait à 14h et ça
finissait le soir. Le spectateur a une soif de théâtre, il est demandeur.
Le publique était un publique agité et bruyant, parce qu’ils riaient et ils n’arrêtaient
pas de parler et commenter la scène.
ii. Spectacle et public
iii. Décors et costumes.
Les costumes étaient très importants, surtout les costumes concernant la tragédie. Les
costumes de la comédie étaient moins exigeants parce que souvent étaient des
habilles de l’époque. Ils pouvaient aussi faire référence à l’antiquité aussi
Dans cette mise en scène, la mise en scène va évoluer parce qu’on va les élaborer plus
et on va ajouter danse, musique et chant. On va également assister à des spectacles
grandioses, parce qu’il y aura des monstres, des fantômes, des effets spéciaux (à partir
de jeux d’artifices, des jeux d’eau, et de la lumière des bougies (la chandelle), du
maquillage très souvent très clair pour lui donner au comédien de la lumière).
iv. Le public et le répertoire.
Le public devient de plus en plus exigeant, don le répertoire va être de plus en plus
baste. On a un publique (le théâtre se joue premièrement à Paris) qui est parisien et
qui demande que le répertoire de pièces soit nombreux. C’est pour cela que les
comédiens ont dû écrire beaucoup de pièces, parce que la cour les demandait. Les
gens de la cour c’étaient des gens à la mode, parce qu’ils assistaient au théâtre, et le
théâtre était à la mode. Le théâtre spectacle évolue au théâtre du ballet (crée par
Molière) a inséré petit à petit chant, musique et danse parce qu’il connaissait les gouts
du publique et il a pensé qu’il fallait élaborer plus les pièces.
À la fin du 17e siècle le publique populaire se renforce parce qu’ils vont pouvoir
s’instruire et s’amuser. Ils vont être plus sensibles. Ils vont préfèrera la comédie à la
tragédie, parce qu’ils vont préférer le rire, donc les comédies vont augmenter et
finalement elles vont prédominer. Le genre comique va monter à cause de la demande
du publique populaire. On aura un excès du farcesque. Ce genre théâtral est le genre
comique.
CORNEILLE
Il va connaitre dès le début, un succès énorme avec Mélite 1629. Il transporte dans
cette pièce un thème pastorale en comédie bourgeoise et c’est comme ça qu’il va faire
rire, mais d’une façon naturelle. Puis petit à petit il va continuer avec les comédies. On
va voir que comme il veut s’imposer on commence par des comédies, et après il écrira
d’autres pièces. En 1635 il écrira sa première tragédie, en 1637 il va associer les deux
avec Le Cid.
Il montre des personnages ivres de liberté, personnage typiquement cornélien.
Corneille veut être à la fois dans le réalisme et la fantaisie. Son époque aimerait être
libre mais la liberté n’existe pas.
Corneille recherche la fantaisie et le réalisme parce qu’il prétend installer la vérité dans
un genre théâtral, et c’est pour ça que ses pièces se situent dans un cadre réel et
contemporain de son époque. Il veut viser la vérité, et la vérité c’est qu’on est
prisonniers, qui va plutôt vers la tragédie. Il essaie d’adopter pour chacun de ses
personnages la fidélité du langage, parce que c’est comme ça que je vais me situer
dans la pièce. Ça peut être un langage élégant, le patois peut s’installer aussi, ça
dépend des personnages et de la pièce. La vérité c’est la réalité et la fidélité. Donc il va
être fidèle aussi dans le décor : si on parle des forêts et des tonnerres, il y aura une
musicalité pour nous parler de cette situation réelle, avec des bruits, pas avec une
narration. Il va le faire entendre et ne pas le faire dire. Le spectacle doit annoncer, et
ce qu’on veut c’est un spectacle grandiose avec des effets spéciaux (lumière, feu, l’eau,
maquillage très claire) comme la musique, la dance et le chant.
Il y a un mélange de tons, parce qu’au même temps que corneille se sent dans le cadre
de la comédie, il mélange le malheur avec le bonheur, et ça se reflète très bien dans la
tragédie.
On est vers une évolution dont racine va s’imprégner. On va beaucoup plus vers la
tragédie. C’est pour cela qu’on parle du théâtre tragique de Racine
Corneille a resalté un idéal, l’importance de l’être humain. Il va faire exalter la liberté,
qui va être le fondement de la gloire. Pour Corneille la dignité de l’homme consiste
dans sa liberté, et c’est comme ça qu’il y a une ligne de conduite qui va être conforme
à chaque personnage, selon sa classe sociale, aura une ligne de conduite, un plan
d’action.
Il va adopter en connaissance de cause une ligne de conduite parce qu’il va travailler
ses fondements par la liberté. Pour lui i faut travailler ses fondements par la liberté.
Il va adopter les visages de la gloire parce qu’il va refléter une obligation sociale, une
nécessité morale, et cette nécessité morale va consister dans la satisfaction d’une
passion criminelle.
Il y a des codes dans ce théâtre du 17è :
GLOIRE ET DEVOIR SOCIAL (venger qqn pour défendre son rang social)
Les personnages cornéliens sont toujours d’une haute naissance et ils font partie de la
grande bourgeoisie et ils ont une conduite bien claire. Ils sont desseins d’avoir un
comportement précis.
Chaque personnage va adopter aussi un langage précis.
Les personnages cornéliens de haute naissance qui doivent s’entendre comme
desseins de afin de justifier une conduite vont représenter la gloire et devoir sociale.
La conduite est importante parce que c’est la place que le personnage occupe dans la
hiérarchie sociale.
GLOIRE ET DEVOIR MORALE
Le héros cornélien s’utilise pour monter l’illustration d’une grande vertu (les qualités
de l’homme).
La volonté est la vertu suprême. C’est pour ça que normalement les héros cornéliens
sont fidèles aux exigences de la gloire.
Les volontés exprimées par les personnages cornéliens sont : volonté-souffrance  les
personnages, avant d’agir vont exprimer leur tristesse ou leur regret. Pour obtenir la
gloire il faut être fidèle au théâtre cornélien. Le personnage va exprimer ses
sentiments de souffrance mais
LA GLOIRE ET LA PASSION
Parfois le héros suit les intérêts d’une passion qui peuvent franchir des interdits.
LA GLOIRE POUR LA GLOIRE
C’est-à-dire, le personnage qui a tout pris, coûte que coûte, il vit pour la gloire. Les
personnages vont adopter très souvent une attitude funeste

Vous aimerez peut-être aussi