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- le théâtre:

Définitions et perceptions

Selon le robert

Dans l antiquité une construction en plein air ,généralement


adossée a une colline creusée en hémicycle, réservée aux
spectacles amphithéâtre moderne construction ou salle
destinée aux spectacles se rattachent a l’art dramatique
(compagnie, troupe) le répertoire d’un théâtre
Théâtre de verdure : aménagement artistique d’un parc .
Au sens figuré le théâtre : le cadre, le lieu ou se passe un
évènement =scène, le théâtre du crime, le théâtre des
opérations (militaires).

Selon Larousse

le théâtre est une édifice destine à la représentation des pièces,


de spectacles dramatiques; le spectacle lui même c’est
également Enterprise de spectacles dramatiques (souvent avec
majuscule) : le théâtre français.
construcyion,généralement de petite taille ,ou l’on donne un
spectacle sans acteurs ( au moyen de marionettes,d’images ou
d’ombres) .
Et faire du théâtre est pratique de l’art dramatique qui est
considéré comme un genre artistique et littéraire.
C’est un ensemble des œuvres dramatiques d’un auteur ou
d’une époque (le théâtre de Molière)
En Afrique c’est une représentation théâtrale ;
C’est un lieu ou se produisent certains événements importants ;
au sens ;;;;;;;; cette région a été le théâtre de nombreuse
combats .
« le théâtre est un point d’optique. Tout ce qui existe dans le
monde, dans l’histoire, dans la vie, dans l’homme, tout doit et
peut s’y réfléchir mais sous la baguette magique de l’art ».
Victor Hugo, la préface de Cromwell

«  Le théâtre est un des arts les plus anciens ».

Eugène Lonesco, Notes et Contre-notes

« La vie est, en fait, moins réelle que l’art. Une vie n’est jamais,
ne peut pas être une création absolue… Au lieu que l’art est
une réalité en soi, hors du temps, des hasards, des obstacles,
sans autre fin que lui même. L’art venge la vie ».

Le théâtre est une forme vivante de littérature, mais qui se


prête également à défendre des idées, par ses dialogues qui
peuvent adopter une forme argumentative, et par sa double
énonciation.

Il a évolué depuis sa création dans l’antiquité, notamment avec


La Poétique d’Aristote. Ses règles ont varié au fil des époques,
des pièces antiques , en passant par le baroque, proprement
dit.
En remontant le temps, on constate que le théâtre est en effet
un art apprécié depuis les Grecs. Il a traversé les décennies
pour paervenir jusqu'à nous. Depuis l'Antiquité, le théâtre est
représenté par le biais d une mise en scène, jouée par des
acteurs.
Mais depuis la renaissance les pieces de theatre furent aussi
Publiees
En effet, le théâtre consiste à fabriquer, à reproduire, à
rapporter ou à créer des représentations de l’Homme, cela dit
qu’il est un moyen, un outil, permettant de dévoiler l’homme
sous ses multiples et diverses faces
On comprend ,donc, que le théâtre a comme objectif ultime de
montrer l’invisible, cela dit, de soulever une réalité/idéologie
propre à une société donnée.
Aristote met au clair cette relation étroite qui réside entre le
théâtre et la « réalité », en affirmant que le théâtre est d'abord
une « imitation » (mimesis) « des hommes en action ». Elle se
fait au moyen d'une action. L'esthétique classique reprendra
cette définition large de l’imitation en affirmant la double
nécessité de se soumettre au réel.
L’art théâtral est donc, la projection des comportements et des
mœurs de l’homme. Cet art de voir, propre au théâtre, est dans
cette capacité de l’homme d’être lui-même acteur et
spectateur de son être.
En somme, le théâtre relève de la littérature dramatique, il est
en fait un art intellectuel et difficile, partant du fait qu’il fait
appelle simultanément à l’œuvre d’art en tant que « matière
première », puis on assiste à une adaptation et enfin à la
représentation « mise en scène ».
Pour l’exprimer en des termes plus crus, il est un art fascinant
par la participation qu’il requiert, participation physique et
psychique du metteur en scène et du spectateur.
Partant du fait que le théâtre y compris les différentes
représentations, auxquelles les auteurs donnent naissance,
relèvent de la production artistique, cela dit qu’il fait
promouvoir une culture donnée.
« Si notre observation se porte sur la dimension sociale de
l'homme, celle à l'intérieur de laquelle il lui est permis de
communiquer avec l'homme, la culture devient alors la
condition essentielle de l'échange d'information. Elle est, de ce
fait, le lieu d'enracinement de l'homme social. »
Louis Francoeur, Théâtre, culture et sémiotique
D’après ce que nous venons d’avancer, on constate que le
théâtre est une œuvre d’art vivante, un jeu à travers lequel les
« artistes » révèle ce qui se passe dans les sociétés.
Il n’est jamais compris en dehors de la réalité.

- aperçu historique:

L’histoire du théâtre peut être retracée jusqu’à l’Antiquité


grecque, ou les tragédies et les comédies étaient jouées dans
des théâtres en plein air .
Le théâtre a évolué au fil des siècles, incluant l’influence
romaine, médiévales et celle de la renaissance, Au 19 siècle, le
théâtre européen a connu une grande évolution avec
l’apparition du théâtre classique français représenté par
Molière et Racine.
Au 20 siècle le théâtre a connu une expansion avec la
croissance des villes et l’augmentation du nombre de
spectateurs .le naturalisme et l’expressionisme sont devenu
deux mouvements importants de ce siècle.
Au 20 siècle le théâtre a été influencé par les avancées
technologiques et les nouvelles formes d’expression artistique,
telles que le théâtre d’avant garde et le théâtre électronique.
Aujourd’hui, le théâtre est encore un moyen puissant pour
transmettre des histoires, des idées ,des émotions ,il continue
de se développer et de s’adapter aux nouvelles technologiques
et reste un art vivant et évolutif .
L’histoire du théâtre est riche et complexe, reflétant les
changements sociaux, politiques et culturels au fil des siécles,le
théâtre reste un art important pour comprendre notre passé et
Notre présent .Et pour développer les questions et les
problèmes de notre société.
Le théâtre de l’absurde est un style de théâtre apparu au 20
siécle, à l’époques de la seconde guerre mondiale .
Il se caractérise par une rupture totale avec des genres plus
classiques tels que la tragédie, la comédie ou la tragi-comédie,
rupture qui se traduit par exemple par un manque total de
continuité dans les actions ou l’absence d’histoire .
A/ A la suite d’une période traumatisante :
Les deux guerres mondiales marquent violement les esprits
durant la première période du 20 siècle . Néanmoins les auteurs
continuent d’écrire ,d’inventer ,de créer avec une pensée
commune cependant ce que nous pouvons accomplir est
limité ,cela dépend des autres hommes qui sont capables des
meilleurs choses comme des pires l’origine de cette pensée
étant sans conteste le traumatisme ,lié à la chute de
l’humanisme la sortie de la deuxième guerre mondiale .
Apres la seconde guerre mondiale apparait un courant
existentialiste (mené en France par Sartre 1905-1980)
L’existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui
considère chaque individu comme un être unique, maitre de ses
actes ,de son destin et des valeurs qu’il décide d’adopter.
Ainsi Jean-Paul Sartre dit dans son ouvrage l’existentialisme est
un humanisme .référence
L’homme tel que le conçoit l’existentialisme .S’il n’est pas
définissable ,c’est qu’il n’est d’abord rien ,Il ne sera qu’existe il
sera tel qu’il se sera fait . Ainsi ,il n’y a pas de nature humaine ,
puisqu’il n’y pas de Dieu pour la concevoir.
En 1942 ,camus développe son assai « le mythe de Sisyphe »
reference
Essai de l’Absurde ,qui donnera son appellations à cette
doctrine de l’absurde apparenté à l’existentialisme .

Le théâtre de l’absurde
est un terme générique employé pour la première fois par la
critique Martin Esslin en 1962 pour classer les œuvres de
certains auteurs dramaturges des années 50 qui rompent avec les
concepts traditionnels du théatre occidental . Pour ce
faire ,Martin Esslin s’appuie sur les théories de l’absurde de
Sartre et Camus . les auteurs de l4absurde utilisent la forme
dramatique au service de ce constat d’un monde qui ne répond
ni aux besoins ni aux désirs de l’homme, un monde
« absurde »au sens existentialiste
B/de nouvelles remises en question :
la doctrine de l’absurde s’interroge sur le non-sens de la
vie :vaut-elle la peine d’être vécue si l’on considère que pour la
plupart des hommes . elle est réduite à une routine à des gestes
qui deviennent une habitude ?
Dés lors se pose la question du suicide :
« On continue à faire les gestes que l’existence commande ,pour
beaucoup de raisons dont la première est l’habitude ,mourir
volontairement suppose qu’on a reconnu ,même
instinctivement ,
Le caractère dérisoire de cette habitude . l’absence de toute
raison profonde de vivre, le caractère insensé de cette agitation
quotidienne et l’inutilité de la souffrance  »
Chapitre 1 :le Mythe de Sisyphe.1942
En effet le suicide s’impose à l’homme quand il se rend compte
de la banalité de son existence .Ce quotidien inusable ,ne lui
laissant aucune échappatoire envisageable ne le mènera qu’à la
mort .Comme c’est le cas du personnage principal du roman –un
roi sans divertissement-de Jean Giono reference,,, ???????
le personnage se suicide quand il se rend compte de cette
absence de sens à asa vie et que la seule chose qui puisse le
divertir ,le détourner de cela ,c’est le sang .

l’homme absurde

l’homme absurde « je trie de l’absurde, dit Camus trois


conséquences qui sont ma révolte, ma liberté ,ma passion .
par le seul jeu de ma conscience, je transforme en règle de vie ce
qui était invitation à la mort et je refuse le suicide  »
 ainsi se défit l’attitude de vivre ;c’est faire vivre l’absurde
 «  l’homme absurde  »le Mythe de Sisyphe
Le faire vivre :c’est avant tout regarder…l’une des seuls
positions philosophiques cohérentes ; c’est ainsi le révolte.
Continuer à vivre ;c’est ainsi que camus oppose l’homme qui se
suicide « qui consent à l’absurdité » au condamné à mort qui est
à la fois conscient de cette absurdité et qui se refuse à la mort,
comme son personnage dans l’Etranger :jusqu’à la rencontre de
l’absurde .il avait l’illusion d’être libre mais était esclave de
l’habitude ou des préjugés qui ne donnaient à sa vie qu’un
semblant de but et de valeurs .
La découverte de l’absurde lui permet offre une nouvelle vision
du monde :il est profondément libre à partir du moment ou il
connait lucidement sa condition sans espoir et sans lendemain .
Il se sent alors délié des règles communes et apprend à vivre
« sans appel »// :::::lors, à lui de multiplier les expériences
lucides « pour être face au monde le plus souvent possible »
Le Mythe de Sisyphe -1942- Camus reference

Ses caractéristiques :

A :le langage :

contrairement à une pièce traditionnelle , une pièce de théâtre


n’a pas d’intrigue au sens narratif du terme , les situations
n’évoluent pas traditionnellement pour la compréhension du
lecteur .la cohésion entre le langage et les idées et
nécessaire ,d’abord, le mot absurde vient du latin « absurdus »
qui signifie« dissonant »= »  qui sonne mal »
L’absurde s’oppose donc à la raison et au sens commun .
Le théâtre de l’absurde est caractérisé par une absence de
communication entre les personnages .le langage n’est plus un
moyen de communication mais exprime le vide ,l’incohérence
est représente la vie. La grammaire et le vocabulaire sont
malmenés ,désarticulés et laissent place à des produits
d’expression ,des lieux communs…

B /les personnages :

Souvent les personnages n’ont pas de profondeur psychologique


,d’identité . dans le théâtre de l’absurde on refus le réalisme .
Dépourvus de cette identité ,il peuvent se substituer les uns aux
autres et répéter les mêmes situations qu’au début de la
pièce ,par exemple à la fin de la cantatrice chauve 1950.
On se retrouve dans la même situation qu’au début de la
pièce ,mais avec les couples Smith et Martin inversés ,de même
dans Rhino céros 1959 de Lonesco .
Les personnages suite à une maladie se transforment en rhino
céros et ce tout au long de la pièce.

C / l’Action :

Contrairement au théâtre traditionnel occidental, il n’y a pas


d’unités de temps, de lieu ou d’action.
Le lieu et le temps peuvent être imprécis voir incohérents
Par exemple : dans la fin de la partie & de Beckett à la page 18
On peut dire :
Quelle heure est-il ?
La même heure que d’habitude.
Ou encore dans la cantatrice chauve de Lonesco ,les didascalies
indiquent :un autre moment de silence.
La pendule sonne trois fois .
Silence ,la pendule ne sonne aucune fois  »
Scène 1 En Attendant Godot
On sait que la scène se déroule dans une lande mais sans plus de
précisions .
L’action est tout à fait incontrôlable voir absente .
Les personnages ne font qu’attendre ce Godot et à la fin il ne
vient pas .
La scène se déroule sous un aspect tragique auquel se mêle le
comique .des tons différents peuvent ainsi cohabiter.
D’autant plus que nous avons vu que la parole n’est pas
l’élément principal , c’est surtout les gestes et attitudes des
personnages qui sont importants ,c’est un spectacle complet
incluant le mime ,le cirque, des événements visuels ,des jeux de
lumières et de son.

L’art en tant que thématique inhérente au Théâtre

" A quoi vise l’art, sinon à nous montrer, dans la nature et dans
l’esprit, hors de nous et en nous, des choses qui ne frappaient
pas explicitement nos sens et notre conscience ? Le poète et le
romancier qui expriment un état d’âme ne le créent certes pas
de toutes pièces ; ils ne seraient pas compris de nous si nous
n’observions pas en nous, jusqu’à un certain point, ce qu’ils
nous disent d’autrui ».
Bergson, La pensée et le mouvant

Le but de l'art consiste donc à rendre accessible à l'intuition


ce qui existe dans l'esprit humain, la vérité que l'homme abrite
dans son esprit, bien entendu.

 Il permet l'expression des individus. Il permet à chacun


d'entrer en communion d'esprit avec d'autres individus, d'avoir
l'impression de partager des moments, des sentiments et des
émotions avec eux, d'être empathique vis-à-vis de ce qu'ils
ressentent.
En effet, on lui reconnaît des capacités d’introspection.
D’autant plus, Il permet d’interroger les gens sur leurs valeurs,
leurs croyances
D’ailleurs, les Grecs de l’Antiquité avaient découvert sa capacité
de catharsis.
L’art de cette fonction rendre l’homme meilleur, tout comme
le théâtre, proprement dit.(expliquer)
Du coup, le théâtre est défini en tant qu’ art vivant, à travers
lequel, l’auteur/metteur en scène invite le lecteur/public à
penser la société. En fin de compte, l’homme n’est que le
produit de sa société.

Sauf que, Aristote rejette ce raisonnement. Selon lui, le théâtre


n’est ni de l’art ni de la Poétique.
On cite: «  Quant au spectacle qui exerce la plus grande
séduction, il est totalement étranger à l’art et n’a rien à voir
avec la poétique, car la tragédie réalise sa finalité même sans
concours et sans acteurs ».
Aristote, La Poétique

Pour S. Beckett, la tâche de l’artiste est de trouver une forme


qui accommode le gâchis et le désordre de la vie.  Il avance que
la condition humaine est tragicomique, à cause du fait que le
tragique peut s’identifier avec le comique.
Ce dernier impose le présent de la scène et rappelle que seul
l’art résiste à l’absurdité de l’existence en créant la vie, comme
il démontre explicitement dans En attendant Godot que nous
allons analyser là-dessous.

D’autre part, Mohamed Kaouti étant un voyageur dans les


corpus, les textes, les cultures, les langues et les belles
littératures du monde, prône de son côté le théâtre en tant qu’art,
dans son article, la transplantation, une vision marocaine de
l’adaptation au théâtre, en faisant allusion au grain chromatique,
une notion qui lui est propre, unissant art et culture.
En guise de conclusion de cette première partie, le théâtre est
conçu comme étant un art . Toute pièce théâtrale est une œuvre
d’art qui véhicule une culture/idéologie bien précise, afin de
décrire une réalité propre à une telle ou telle société, afin de
mettre au clair une situation que se soit culturelle, politique ou
idéologique.
C’est à la lumière de cette optique, que nous allons analyser les
œuvres de corpus, en établissant une étude comparatiste tout en
révélant les allusions culturelles ,qui sont d’une valeur cruciale,
inhérentes à chaque culture, à savoir la culture « occidentale » et
la culture « orientale ».

Etudes comparatiste
En attendant Godot ;Samuel Beckett et Sidna Kdar de
Mohamed Kaouti
« Le théâtre ne dériva pas d’un discours dramatique qui
serait extérieur aux choses et aux hommes, comme un
filet tendu des acrobates. Le discours est profondément
encastré dans la vie et ses difficultés ».
Qui parle ??????
J.Duvignaud et J.Lagoutte, Le théatre contemporain,
culture et contre-culture .

Le théâtre est en effet, un moyen, une expression de lutte, une


révolte si on ose dire, contre un système précis.
En attendant Godot est une pièce théâtrale de Samuel Beckett.
Elle est particulière en ce qu'elle n'indique aucune scène, ni ne
les décompte. Cela se rapporte à de « l'anti-théâtre », qui
cherche à remettre en cause les normes traditionnelles du genre.
« l’anti-théâtre », « théâtre de l’absurde », « théâtre de l’après
guerre », différentes appellations visant en effet à une même
finalité.
Ce genre de théâtre dont Beckett fait partie intégrante, vise à
bouleverser complètement le monde du théâtre en créant
carrément un anti-théâtre, dans la mesure où tout réalisme sera
évacué de ses pièces aux personnages anti-classiques,
déconstruits, baignant dans une atmosphère étrange où le temps
ne passe pas comme il devrait, et échangeant des propos
complètement creux.( qui parle ) ??????,le lieu
 Selon Albert Camus, le sentiment d'absurdité est dû à un
« divorce entre l'homme et sa vie ».analyser,,, ????
En effet ;le théâtre de l’absurde est un mouvement
théâtral qui s’est développé dans les années 1950 et 1960
en Europe .
Ce mouvement se caractérise par une représentation
théâtrale qui met en évidence l’absurdité et le non-sens de
la condition humaine . les pièces de théâtre de l’absurde
sont souvent minimalistes en termes de décor et
d’intrigue ,et les personnages sont souvent des
représentations archétypales de l’humanité plutôt que des
personnages individuels . expliquer
Les dialogues sont souvent découvrus et dépourvus de
logique ,et les actions des personnages sont souvent
absurdes et répétitives .
parmi les pièces les plus communs de théâtre de l’absurde
inclient ( ,,, ????) : «  la cantatrice chauve »
 d’Eugéne Lonesco, « En attendant Godot »  de samuel
Beckett et «  le roi se meurt »d’Eugéne Lonesco .
les thèmes communs de théâtre de l’absurde
sont ;l’aliénation ,l’absurdité de la vie moderne ,la
solitude et la vacuité de la condition humaine.
Les pièces de théâtre de l’absurde sont souvent caractérisé
par des situations non-sensiques , des dialogues dépourvus
de sensé des personnages sans véritable profondeur
psychologique .
Les pièces sont souvent vues comme des métaphores de
l’aliénation et de la désillusion de l’homme moderne dans
une société en mutation rapide .
En attendot Godot

Apparu en 1952 présentent des personnages qui attendent sans


fini quelque chose qui ne vient jamais .
En attendant Godot est une pièce théâtrale de Samuel Beckett .
Elle est particulière en ce qu’elle n’indique aucune scène ,ni ne
les décompte . cela se rapporte à de « l’anti-théâtre » ,qui
cherche a remettre en cause les normes traditionnelles du genre .
La pièce présente deux personnages principaux ,Vladimir et
Estragon ,qui attendent l’arrivée de Godot ,un personnage qui ne
sera jamais vu à scène .
Les deux personnages passent leur temps à discuter de sujets
variés ,tels que la religion ,la vie, la mort et le sens de
l’existence .
Ils rencontrent également deux autres personnages ;Pozzo et
Lucky ,ajoutent a la confusion et l’absurdité de la pièce .
Le thème principale de la pièce est l’attente :les personnages
attendent quelque chose qui ne vient par leur attente semble être
un symbole de l’existence humaine , a vrai dire les personnages
de En Attendant Godot font preuve de cette sensations
d’absurdité . En pénétrant l’œuvre ,on constate que plusieurs
faits constatent expliquer ???? de cela. On y reconnait que :

Chez Estragon, il y a la volonté de rompre avec les exigences de


la société pour retrouver le silence. Chez Vladimir, il y a au
contraire le vœu d'avancer et de continuer sa vie.
On peut cependant voir comme thème principal de la pièce
l'impuissance, celle de l'âme aussi bien que celle du corps. Les
deux vagabonds sont incapables de changer leur situation. Mais
ils tentent, tant bien que mal, de manière monotone, de se
mouvoir, entretenant l'espérance d'une vie future meilleure.
Godot et son attente perpétuelle les assurent
d'un renouvellement toujours à venir : On cite:
- « Rien à faire »
- « on n’ose même plus rire (…) seulement sourie. ( son
visage se fend dans un sourire maximum qui se fige, dure un
bon moment, puis subitement s’éteint) »
« (…) c’est-à-dire… l’obscurité… la fatigue… la
faiblesse… l’attente… j’avoue… » scene,,,, page ,????????,
« voilà l’homme tout entier, s’en prenant à sa chaussure alors
que c’est son pieds le coupable »
En effet, à travers les personnages Estragon et Vladimir,
Beckett met au clair l’absurdité existentielle qui envahit
l’époque de , (l’après guerre). La seconde guerre mondiale a
écrit le mot « fin » à la croyance en l’innocence des valeurs de
l’homme occidental. Ce que l’on appelle « homme », ne sait
plus sur quel pied danser ou penser.
Beckett nous montre deux survivants, Vladimir et Estragon,
pensant et dansant sur les cendres de l’humanité, entre rires
et larmes, espoirs et désespoirs, petites joies et petites peines
 (Le lieu logique avec ce qui procédé)« (…) estime que
l’œuvre d’art représente la « conscience possible » d’une
époque, que l’écrivain incarne dans sa création la
possibilité indéfinie de sentiments ou d’émotions contenue
dans un ensemble existentiel et dans la vie historique ne
représente qu’une partie ».
J. Devignaud, le theatre contemporain,
culture et contre culture (reference complet)
D’autant plus, Beckett souligne le fardeau épouvantable de
l’attente, une thématique autour laquelle tourne la pièce.
L'action n'existe pas : c'est attendre qui constitue l'acte central.
Tout se passe comme si l'attente était prisée pour elle-même,
alors que, dans la vraie vie, on attend quelque chose. Ici, ce n'est
pas le cas ; les deux personnages attendent pour attendre.
 On cite: « nous sommes au rendez-vous, un point c’est
tout. Nous ne sommes pas des saints, mais nous sommes
au rendez-vous. Combien de gens peuvent en dire
autant ? »
En somme, afin de mieux cerner le phénomène culturel de la
pièce, remplaçant la pièce dans son contexte historique, celui
post-Seconde Guerre mondiale, la pièce livre une image
radicale de la condition humaine.
La quantité invraisemblable de morts donne un sentiment de
futilité à toute chose, en même temps qu'elle draine un
pessimisme fatal sur la civilisation, ceci est bien souligné à
travers le personnage Estragon qui éprouve une sensation de
lâcheté, de lassitude.
En guise de conclusion de cette partie, on constate que, Samuel
Beckett est principalement dans la culture contemporaine. En
attendant Godot s’intègre à la culture théâtrale savante, mais
aussi à la culture de masse. La pièce interroge le phénomène
Godot à travers ses multiples inscriptions culturelles.
L’œuvre de Becket a en effet, ce caractère d’immortalité, cela
dit qu’elle demeure toujours d’actualité.
En effet, dès les années 1950, En attendant Godot est devenu
un phénomène culturel?????? aux dimensions multiples, comme
nous venons de souligner là-dessus. La pièce donc, est sortie de
l’avant-garde pour devenir un classique,????qui parle ….; au-
delà du théâtre elle fait l’objet de plusieurs appropriations dans
la culture populaire et dans la culture de masse .
Avant de se pencher vers une analyse profonde de la pièce,
rappelons le contexte historique et culturelle de l’époque
( notamment des années 50).
« Le théâtre ne dériva pas d’un discours dramatique qui serait
extérieur aux choses et aux hommes, comme un filet tendu des
acrobates. Le discours est profondément encastré dans la vie et
ses difficultés ».
J.Duvignaud et J.Lagoutte, Le théatre contemporain, culture et
contre-culture .
Le théâtre est donc témoin des mutations culturelles, propre à
une époque bien déterminée. Le théâtre est en effet, un moyen,
une expression de lutte, une révolte si on ose dire, contre un
système précis.
En attendant Godot est une pièce théâtrale de Samuel Beckett.
Elle est particulière en ce qu'elle n'indique aucune scène, ni ne
les décompte. Cela se rapporte à de « l'anti-théâtre », qui
cherche à remettre en cause les normes traditionnelles du genre.

« l’anti-théâtre », « théâtre de l’absurde », « théâtre de l’après


guerre », différentes appellations visant en effet à une même
finalité.
Ce genre de théâtre dont Beckett fait partie intégrante, vise à
bouleverser complètement le monde du théâtre en créant
carrément un anti-théâtre, dans la mesure où tout réalisme sera
évacué de ses pièces aux personnages anti-classiques,
déconstruits, baignant dans une atmosphère étrange où le temps
ne passe pas comme il devrait, et échangeant des propos
complètement creux.
Selon Albert Camus, le sentiment d'absurdité est dû à un «
divorce entre l'homme et sa vie ».
A vrai dire, les personnages de En Attendant Godoot font
preuve de cette sensation d’absurdité. En pénétrant l’œuvre, on
constate que plusieurs faits constatent de cela,

Passons maintenant à l’étude des appropriations culturelles de la


transplantation Sidna Kdar de Mohamed Kaouti, à la lumière de
la pièce originelle En attendant Godot.

II. Sidna Kdar, Mohamed Kaouti

Tout comme le théâtre, l’adaptation est en effet un art.


Sidna Kdar est une transplantation de En attendant Godot,
rédigé en arabe dialectal par Mohamed Kaouti, et publié en
2011.
En analysant l’œuvre, on constate qu’elle est imprégnée par la
culture marocaine.
Tout d’abord, l’intitulée est culturellement significative « Sidna
Kdar » signifie en fait, une nuit sacrée du Ramadan, symbolisant
l’attente, l’espoir et le salut.
A cet égard, on constate alors le lien étroit entre Godot et Sidna
kdar dans la mesure où Kaouti a su mettre en exergue la
thématique de l’attente et de l’espoir que Beckett a parcouru
dans sa pièce.

L’œuvre d’art de Kaouti raconte en effet l’histoire de deux


personnages Zait et Kourait qui semblent avoir un rendez-vous
avec Sidna Kdar, qui ne viendra jamais.
A la lumière de la pièce originale, on peut admettre que Kaouti
a réussi dans son adaptation à conserver les thématiques
avancées par Beckett.
Sauf qu’en lisant Sidna Kdar, on reconnait des indices culturels
propre à la tradition marocaine, bien entendu.
Au niveau de la transplantation, Kaouti recourt au Zajal et la
poésie populaire arabe.
 On cite:
- «  ‫عرفقه قنجار* ادرت سواجر من صلب واعره ضامر غدار لو عاش احقاب‬
‫يموت بالفقر هايم بين صوارم البتر ما نصحه سمسار ضاع في سوقه ما باع ما‬
‫ شرى‬... »
« ‫هذ البرودة ديال القردة شحال معقودة‬ »
-    ‫ آ صبي صبي صبي آرا وليدات في قبي‬.‫ دابا آوليدات الحطابة‬،‫ دابا‬،‫ دابا‬،‫دابا‬
‫آرى مك تجري و تطيح آرى آباك اداه الريح آرى السبيع في الغابة كيعيط آمي بابا‬
‫جاحو علي الحطابة أنا و خي نجار صغير عندي منشار كبير كبير كنشلخ به الخشب‬
‫آ قرقب قرقب يا بابا‬ »
‫الريان‬/   ‫ سطوب سطووب‬/‫هدك الكريب‬ »

D’après les citations ci-dessus, on constate la mise en exergue


de la culture marocaine, par Kaouti.
A mon sens, tout le génie de Kaouti réside dans ce lien qu’il a
établit;
Cela dit que, dans l’œuvre originale Beckett a mis le point sur la
culture des années 50. Quant à Kaouti, dans sa transplantation, il
a gardé la même approche, sauf que chacun traite les choses
selon son propre point de vue, sa propre culture.

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