Vous êtes sur la page 1sur 5

UNITÉ 5 : “LE SIÈCLE DE LUMIÈRES” À LA SCÈNE

Siècle de réflexion, de raisonnement.

On appelle aux philosophes les hommes éclairés (qui réfléchissent, qui pensent, qui sont
éclairés).

Naissance de l’encyclopédie française, la naissance de nous apprendre des choses pour arrêter
de vivre dans l’ignorance.

On va guillotiner dans la place publique le roi Louis XVI.

1789 Révolution Française, début d’un peuple qui prend le pouvoir, début de la démocratie.

C’est pour cela qu’on appelle ce siècle « le siècle de lumières.

1. LES PRINCIPALES THÉORIES FRANÇAISES DU


THÉATRE (II) : LE XVIIIÈ SIÈCLE
1. DÉSIR DE RENOUVELLEMENT
On ne va pas rompre avez le passé. Il va y avoir une position relativiste et on va finir à la fin
avec une position radicale.

La position relativiste sera la position de Voltaire. On ne veut pas rompre avec cette vision
d’Aristote (mythologie, siècle précèdent) mais on veut un peu la transformer, on va être
relativistes.

Mais il va y avoir une autre position radicale parce qu’on veut un renouvellement, une rupture
avec les règles, on va rompre avec la mythologie. Ça sera la position de Didodot et de
Beaumarché.

Le but de ce désir c’est de mettre en scène des personnages de la vie quotidienne pour parler
d’expériences quotidiennes, qui va conduire vers une réflexion. On ne va plus se baser sur la
mythologie mais la vie quotidienne, l’homme dans sa vie quotidienne ; parce que la vertu doit
se baser sur un système de valeurs capable d’être amélioré. Le théâtre ici doit être une
pédagogie de la vertu, parce que le but comme le prétend le siècle des lumières c’est
d’améliorer notre milieu social, nos valeurs.

Dans ce nouveau théâtre la vertu va faire appel a nos émotions en tant que spectateurs. Si le
peuple se révolte au 18e siècle c’est parce qu’il vise sur une amélioration du système. Le
théâtre c’est un message qui doit passer, donc celui qui le transmet doit être pédagogique.

On va rentrer dans une théorie de l’émotion, qui s’appuie sur deux catégories antithétiques La
proximité au théâtre c’est de se dire que les sentiments mis en scène sont le miroir fidèle de la
réalité, qu’est la plus familier pour le spectateur ; et va permettre une communication
immédiate et intense.

L’éloignement va refroidir, quelque chose qui n’est pas familier, penser quel effet ou résultat
la réalité pourra produire, mais le sentiment sera moins fort. C’est la réflexion du spectateur
sur les effets qui peuvent être produits à partir de cette réalité, le raisonnement, le résultat.
C’est un théâtre qui veut mettre en scène ce qui se passe, faire penser, réfléchir, mais pour
être près de l’spectateur je vais jouer avec le miroir de la réalité.

Le but c’est vaincre l’ignorance, comment ? en montrant la réalité d’une société.

La scène du drame accueille des représentants de tous les milieux, de tous les états de la
société, à la différence d’une tragédie classique qui, sous prétexte de magnificence,
n’admettait qu’une population de princes et de héros. La vocation du drame c’est de brosser le
portrait ressemblant de toute une société.

Dans la pratique, le drame se centre sur la cellule familiale bourgeoise. Le drame doit
représenter les malheurs qui menacent de la disloquer. La bourgeoisie a pris conscience de son
poids économique et de son importance politique face à une noblesse souvent déconsidérée,
et aspire à voir sur le théâtre une représentation du monde qui soit en accord avec cette prise
de conscience.

2. UNE PÉDAGOGIE DE LA VERTU


3. LA THÉORIE DE L’ÉMOTION THÉÂTRALE : PROXIMITÉ VS
L’ÉLOIGNEMENT.

2. LE SPECTACLE THÉÂTRAL DES LUMIÈRES


1. LES DIFFÉRENTS ESPACES THÉÂTRAUX
Il y a des scènes qui sont permanentes. On a trois théâtres permanents : la comédie française,
l’opéra et la comédie italienne. Ce sont les trois institutions qui dépendent su roi.

Les scènes permanentes vont pas suffire, donc il va y avoir un mouvement général et on va
multiplier les lieux de représentation. On va voir que les grandes villes de province vont aussi
se doter de salles et on va promouvoir le théâtre de foire, le théâtre de société. Ces deux
théâtres ne sont pas indépendants.

C’est un théâtre d’événements, c’est un théâtre de société qui va inviter la société à participer
au théâtre de foire, le spectateur peut faire le tour des scènes.

Les foires sont des événements qui nous permettent de découvrir ce qu’il y a à ma disposition
sur un certain thème

À Paris il y avait deux foires annuelles, celle de Saint-Germain en hiver et celle de Saint-Laurent
en été.

On va se rendre compte qu’il va y avoir un théâtre de rue qui va revenir. Dans la rue peut y
avoir aussi des théâtres couverts par un chapiteau, mais ça dépend de l’époque.

2. L’ÉDIFICE THÉÂTRAL
Le lieu se modifie petit à petit au cours des siècles. L’édifice théâtrale se modifie : la façade et
l’intérieur. Les choses vont changer, on va décorer, insérer mais on va revenir à la place
publique aussi. L’extérieur va devenir un projet d’urbanisme comme au moyenne âge. Le
théâtre va être encore important (comédie française, l’opéra, la comédie italienne) mais en
parallèle la place publique prendra aussi un intérêt.

Mais pourquoi ?
Pour obtenir une proximité avec le peuple, parce que sinon ce sont toujours les mêmes qui
vont au théâtre (la cour, la haute bourgeoisie, les aristocrates…).

3. LE TEXTE
1. LES CRÉATIONS DRAMATIQUES
Au 18e siècle une des opinions les plus répandues sur la tragédie est sa disparition. Mais le 18 e
siècle a aussi réalisé plusieurs tragédies. On veut un renouvellement dramatique, parce qu’on
se rend compte que c’est déjà beaucoup vu la tragédie et on se rend compte qu’il y a une crise
de genres. Le siècle de lumières qui se sent écrasé par le siècle de louis XIV et Voltaire sera
alors le premier conscient qu’il va falloir renouveler la tragédie. Il se dit on ne va pas
reproduire bêtement les façons de racine ou de corneille, on va faire les mêmes choses mais
avec la réflexion. Il va donc monter un spectacle des effets, pour que les effets produits par la
tragédie soient magiques et que le spectateur se concentre dans le pathétique et la
philosophie.

2. LE SPECTACULAIRE
Le spectaculaire va passer par des effets de foules (un effet qui est visuelle), et comme ça je
passer par un spectacle de langage, par cette foule qui va débarquer et un langage de foules (il
y a aussi un effet auditif).

« L’œil voit ce que l’oreille ne peut pas entendre »

Mais le spectaculaire n’est pas seulement une question de décor, mais c’est aussi le fait de
rendre visible les actions parce que le but c’est que le spectateur apprenne par les célèbres
récits, par ce spectacle du langage. On va avoir un théâtre qui va être plus énergique, plus
dynamique, plus actif, parce que le visuel va me permettre un intérêt particulier, autant qu’un
costume.

Le visuel va donner un intérêt particulier à chaque personnage grâce à son costume. Les
costumes vont devenir importants, parce qu’ils vont devenir quelque chose de visuel.

Le spectateur va avoir un intérêt aussi particulier, parce que quand on retourne à ce théâtre
extérieur du moyenne âge le spectateur va être depaissé par la tragédie, il va voir autre chose
qu’il ne connait pas, ce n’est pas que c’est nouveau, c’est con revient au moyenne âge.

3. LE PATHÉTIQUE
Le pathétique au 18è il tente à remplacer l’héroïque, c’est-à-dire qu’on va mettre en deuxième
plan les donnés politiques, ce qu’on va rechercher c’est surtout le profit des enjeux personnels
et sentimentaux, tout ce qui est problème personnel ou sentimentaux va prendre plus
d’importance que les problèmes politiques.

C’est surtout viser l’individu, le personnel, etc ; parce qu’on va vers le philosophique. Pour les
philosophes des lumières est un puissant moyen d’éducation. La tragédie par exemple devient
parfois une tribune pour lutter contre les préjugés parce que le destin est remplacé par des
conséquences qui peuvent être les conséquences funestes du fanatisme.

Le théâtre sera aussi considéré comme une tribune pour exalter des valeurs, des valeurs
politiques mais aussi individuels, donc le théâtre sera un lieu de représentation pathétique du
drame individuel, parce que la société en général passe en deuxième plan. Je me centre plus
sur l’individu pour donner un exemple des valeurs, vertus vices, et ainsi on pourra réfléchir sur
ce qui est mis en scène.

4. LE PHILOSOPHIQUE
4. LES CRÉATIONS COMIQUES
Il va y avoir un renouvellement comique. Au 18è siècle, il faut faire rire mais il faut toucher le
spectateur, et quand je touche le spectateur ça veut dire que je le séduis, et c’est là le
renouveau. Le modèle moliéresque va cesser. Je dois aussi émouvoir le spectateur. S’il y a des
metteurs en scène qui persistent à suivre le modèle de Molière, on va voir qu’ils vont être en
déclin.

Une des pièces qui aura un succès parce qu’elle va rentrer dans cette émotion c’est Mélanide
1741 de Nivelle de la Chaussée. Les scènes sont très émouvantes.

On va passer aussi à parler des comédies larmoyantes, où l’émotion peut faire pleurer.
L’artifice du sentiment est redoublé, le sentiment va prendre une place primordiale.

5. LE RENOUVELLEMENT COMIQUE
Le renouvellement va rentrer par le jeu avec l’illusion, donc la comédie au 18è consiste à
multiplier le jeu de l’illusion, à émouvoir et éblouir. Le but c’est de séduire. On va parler alors
de marivaudage, qui va être cette technique de séduction. Il faut savoir que Marivaux rêve
d’un monde vrai où les êtres vont communiquer sans erreurs ni tromperies.

Comment aller vers une expérience du sentiment ?

Marivaux dit : « le sentiment est lui seul capable de nous donner des nouvelles un peu sures de
nous »

Le sentiment est décrit aussi comme les surprises de l’amour.

Le marivaudage c’est la connaissance de soi, et pour Marivaux la connaissance de soi est


souvent troublé par les effets de la vanité et de la coquetterie, parce que finalement le jeu ne
se connaît pas totalement.

6. MARIVAUX ET LE MARIVAUDAGE SUR LA SCÈNE


7. BEAUMARCHAIS

Vous aimerez peut-être aussi