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Cours 3: Lire le théâtre

Le théâtre médiéval
Analyse : éviter le jeu, se mettre dans la peau d’un critique, mais on a pas besoin de dire qu’on a aimé ou non,
développer les points les plus importants (il ne faut pas parler de tous les points), qu’est-ce qui était visé par Pommera
dans son spectacle ? L’esthétique du plateau ? Penser au bord de scène. Qu’est-ce qui m’a marqué ?? développer la
mise en scène du corps (âge des actrices, sexe…) et l’effet produit (surprise, sidération)

Le théâtre latin permet de voir l’évolution entre le théâtre grec et à l’italienne. Ce qui est
intéressant c’est que la scène s’agrandit. Il n’y avait pas de théâtre (le bâtiment) au Moyen-Âge,
c’était pour cela que les pièces/spectacles pouvaient se jouer n’importe où dans la ville. La
réalisation d’un spectacle au Moyen-Âge touchait tout le monde (drapier…) + n’importe quelle
catégorie sociale. C’est seulement au 15 e siècle que la rupture entre acteurs et spectateurs s’opère.
Les Confrères de la Passion correspondent aux premiers acteurs en France. Il n’y a pas de frontière
entre l’espace de la vie et l’espace théâtrale. Le public est posté des 2 côtés d’une place et déambule
autour des acteurs. Le théâtre médiéval = décor à plat, en simultané, les bâtiments autour de la place
sont utilisés pour le décor et les spectateurs et les acteurs sont mêlés + les acteurs jouent en continue
sauf au moment des pauses banquet. Il n’y a pas de réalisme dans cette forme là de mise en scène, il
y a juste une juxtaposition de scènes, les acteurs se déplacent juste de maison en maison. L’action se
déroule devant les mansions mais il n’y a pas l’idée de donner l’illusion de réalité. Il va falloir
attendre la scène à l’italienne pour voir apparaître un changement avec la création d’une scène, d’un
décor avec des entrées et des sorties possibles. Le théâtre au Moyen-Âge relève d’une démarcher
éphémère. De plus il n’y avait pas de distinction de genres et de tons. Le but était juste d’attirer
l’attention des spectateurs. Les types de spectacles étaient soit :
- Farces = genre le plus connu et le plus apprécié, elle va puiser sa source dans des fables ou des
récits populaires, le fond = la satire des mœurs. Elles étaient intégrées à un spectacle sérieux soit
une moralité ou un mystère. Elles étaient introduites, farcies dans les spectacles sérieux pour
réveiller le spectateurs. (Dario Fo)
- Soties = elle met en cause la société mais plutôt dans ses institutions mêmes. Spectacle engagé qui
s’exprime par le biais du canular, il y a des sots qui vont révéler une certaine sagesse afin de
dénoncer hommes politiques et clergé en particulier. Ces sots ne sont jamais individualisés mais ils
sont reconnaissables à leur costumes, bonnet d’âne et robe grise. Leur symbole est la marotte =
sceptre garnie de grelots. Ils ont affaire à des personnages allégoriques.
- Moralités = à l’inverse de la sotie, elle a un caractère très didactique. Elle fait une leçon de morale
sans s’en cacher.
Les autres spectacles avec les mystères et les miracles mettaient en scène des trucs chelous comme
des saints qui ont ressuscité. Le décor était plus compliqué que dans les autres genres.
Le théâtre élisabéthain

C’est un théâtre ouvert. Il prolonge la conception médiévale du théâtre, même s’il donne au
lieu théâtrale, une forme. Il est né dans les auberges avec des troupes ambulantes → divertissement
et donc spectacles. La cours est à ciel ouvert et est entouré de galeries à étages. Les spectateurs aisés
s’installent dans les galeries couvertes et les plus pauvres assistent au spectacle debout →
hiérarchie. Il y a besoin de la lumière du jour. Ce théâtre joue avec le côté naturel. Il a une forme
circulaire, elliptique ou polygonal. Au début ils sont bâtis en bois → idée du chapiteau. C’est
seulement au 17e siècle qu’il y a un bâtiment construit. Il y a un avancement de la scène, limite au
milieu du public dans la fosse. Le bouffon est un héritage du théâtre médiéval.

Le théâtre espagnol et le siècle d’or

Il ressemble énormément au théâtre élisabéthain. Ils sont apparus en parallèle. Ce sont 2


formes qui précèdent le théâtre de la Renaissance. Les deux ne se préoccupent pas du réalisme. Les
comédiens sont ambulants, ils jouent dans des cours extérieures rectangulaires. Les spectateurs
pauvres sont debout et les plus riches dans les galeries.

Le théâtre à l’italienne

Pendant la Renaissance. Retour à l’Antique. On quitte le format circulaire pour le format


cubique car les gens commencent à s’intéresser à la question de la perspective. La complicité qu’il y
avait à l’Antiquité entre le public et les acteurs est rompue car le public est exclu de la scène.

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