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THÊÂTRE

FRANÇAIS: LE
[Fecha]

TEXTE ET LA
SCÈNE

zara ruano sanchez


[NOMBRE DE LA EMPRESA]
UNITÉ 1 : LE TEXTE THÉÂTRAL : GENRE ET SES DÉFIS (FONDEMENTS)

1. APROCHE AU TEXTE THÉÂTRAL


Le théâtre est un moyen de diffuser une culture et ce qui se passe dans une culture, de
façon orale et écrite. Il y a des choses, des thèmes qui se masquent au théâtre pour
éviter la censure.
Le théâtre est une imitation d’une action faite pour des personnages en action et non
par le moyen de la narration. Dans le théâtre antique, le spectacle était à la fois danse
+ musique + jeu, qui avait comme but provoquer une réaction chez le spectateur. Le
théâtre a un rôle initiatique et libérateur.
a. L’ESPACE SCÉNIQUE
Le théâtre ne se réduit pas su texte dit par les acteurs, est une partie du théâtre vivant
sur la scène. « Espace où se déroule la fiction représentée. »
Évolution de l’espace scénique :

 Actuel : la réalité visible des personnages. Les éléments qui ne sont pas dites
mais qui peuvent nous transmettre un message. Espace dramatique actuel dans
lequel les personnages parlent, évoluent et se rencontrent dans la réalité
visible de la scène.
 Virtuel : un espace qui échappe au regard des spectateurs mais qui contient
encore un message. C’est une interprétation symbolique (la idea que se hace el
espectador).
On ne peut pas séparer le texte théâtral et la scène (fond et forme). Il y a un espace
dramatique (l’endroit où les personnages parlent: un théâtre, une place publique) et
un espace scénique (la scène avec un décor et les personnages).
Espace dramatique virtuel: lo tengo
Espace scénique: ce qui meuble la scène: la lumière, le estrade, les meubles, la
musique

b. LE TEMPS THÉÂTRAL
C’est le temps de la représentation théâtrale, la durée reçue par le spectateur.
C’est-à-dire, c’est le temps de la fiction. Le temps que je résume sur la scène, le temps
de l’histoire qui nous marque un moment précis de l’histoire, c’est la narration.
On a une tendance aussi à concentrer le temps.
c. LES LANGAGES DU THÉÂTRE
Il y a deux types de langage dans le théâtre : un langage visuel et un langage scénique.
Les textes, les bruits, la musique, les gestes, les éclairages, les lumières nous donnent
une information, un message, donc c’est aussi un langage. Ça nous communique
quelque chose.
2. LA COMMUNICATION AU THÉÂTRE
On a un texte écrit mais aussi le personnage, qui fera un discours réplique, c’est-à-dire,
il reproduit des dialogues ou des monologues.
Les DIDASCALIES sont des petites annotations qui nous montrent une information qui
sera représentée par les personnages ou présente dans la scène théâtrale qu’on ne dit
pas verbalement.
Elles nous montrent les noms des personnages ; la division des actes et des scènes ;
indications de temps, lieu, mise en scène ; et elles sont destinées au lecteur et au
metteur en scène qui dirige les acteurs.
Les didascalies aident au metteur en scène à montrer aux acteurs comment doivent-ils
faire la représentation.
Il y en a deux types de didascalies :

 Externes : c’est une introduction au dialogue.


 Internes : elles sont contenues dans le discours et donnent des informations sur
le jeu des acteurs.
a. LE OU LES TEXTES DE LA PIÈCE
b. LA DOUBLE ÉNONTIATION
Dans le cadre de la double énonciation :
« Imitation, copie de la vie, de la société », l’acteur représente ce qu’il a vu. Selon
Aristote c’est une imitation d’une action. On jouait des thèmes importants autour de la
société, mais toujours masqués pour éviter la censure.
Réellement, les acteurs ont deux rôles.
Exploiter : tirer profit, un travail qui sert à beaucoup de choses.
Dialogue : échange entre deux personnages.
Monologue : Un personnage qui parle seul.
L’aparté : Faire connaître au public les pensées d’un personnage.
La narration c’est un discours énoncé par un personnage (le narrateur), mais qui ne
s’adresse qu’au publique.
La tirade : c’est une longue réplique dite par un seul personnage. Contrairement au
monologue, la tirade s’adresse réellement à un autre personnage (théâtre classique).
3. LES GENRES DRAMATIQUES
a. LA TRAGÉDIE
À partir des dramaturges de l’Antiquité grecque.
Elle réapparaît en France au XVIe siècle jusqu’à son épanouissement au XVIIe.
Grandeur des personnages, du style.
Elle revient au XXe siècle et il y aura des nouveaux termes.
b. LA COMÉDIE
La farce : caricature, plaisanterie. Le but de la comédie c’est d’en grossir une qualité ou
un défaut pour faire rire aux spectateurs.
On apprécie des jeux de mots, des divertissements, un langage grossier.
Les personnages le plus caractéristiques sont : l’avare, le fanfarreur, le rôle du valit, le
rôle du maître.
L’un des comédiens les plus importants, Molière, prend sa source de la comédie
italienne (Scapin).

c. LE DRAME
C’est une succussion mouvementée des aventures. Je fais rebondir mon histoire. Je
suis dans une scène d’aventures.
C’est un mélange de jeux qui peuvent démarrer au comique mais où le pathétique va
s’installer.
L’aventure se termine mal, on ne trouve pas de solution.

4. AUTRES MODALITÉS THÉÂTRALES


LA FARCE
LA COMMEDIA DELL’ARTE

RESUMÉE COURS 1
DRAMA= ACTION EN LATIN
Á chaque fois qu’il y a une représentation il y a quelque chose de différent, ça s’appelle
le temps réel.
Le temps théâtral fait coexister deux temporalités différentes:
Le temps de la représentation: durée vécue par le spectateur.
Le temps de la fiction: narrateur (buscar)
DIDASCALIES = informations au début d’un acte pour connaitre les lieux, les
personnages, etc.
Lo tengo
Pueden ser también intiales: liste de personnages, indications sur leur statut, précision
sur le lieu et montrent de l’action
LA DOUBLE ÉNONTIATION
Parler à la fois aux acteurs sur scène et au publique.
Le texte théâtral proprement dit exploite aussi, dans le cadre de la double énonciation,
la distance entre personnages et spectateurs :
- La dialogue : Série de plusieurs répliques que s’échangent les personnages.
- Le monologue : Longue réplique dite par un seul personnage. Le personnage
s’adresse directement au public ou ne s’adresse qu’à lui-même.
- La tirade : Longue réplique dite par un seul personnage. Le personnage
s’adresse à un confident, c’est comme une longue réponse.
LES GENRES DRAMATIQUES
Ce sont les genres de l’action, de la représentation.
LA TRAGÉDIE, il y a une fatalité, un dénouement triste, mort.
LA COMÉDIE, l’objectif c’est de faire rire.
LE DRAME, à la fin il y a peut-être une solution.

AUTRES GENRES DRAMATIQUES


- Le théâtre d’improvisation
- Le théâtre de rue

DES ARTS QUI COMPORTENT UNE DIMENSION THÉÀTRAL IMPORTANTE


- Le one-man show (ou one-woman-show): est un spectacle de théâtre où une
seule présente sur scène pendant toute la durée de la représentation. C’est un
spectacle de comédie, durant lequel un/une humoriste s’adresse au public en
relatant des histoires comiques.
- Le mime, le théâtre de mouvement et le théâtre : utilisent tous les trois la
grande force d’expression du corps. Pour faire exister un personnage les
acteurs pratiquant ces disciplines misent sur l’attitude, le geste, la posture, la
mimique ou la danse.
- La performance : apparue dans les années 1960, a été initiée par des artistes en
arts visuels. Alors que le théâtre est le lieu de la représentation, la performance
convie des spectateurs à voir s’accomplir une vraie action qui peut combiner
plusieurs arts : théâtre, danse et vidéo. Une pièce de théâtre se joue plusieurs
fois ; une performance est unique.
- Le cirque classique ou traditionnel : souvent itinérant et anime par un maitre de
piste, présente généralement ses spectacles dans une enceinte circulaire avec
des clowns, des acrobates, des animaux. Le cirque contemporain, qui délaisse
souvent les animaux et les paillettes du cirque classique, puise à différents
genres de théâtre et d’autres disciplines artistiques
- L’opéra- le théâtre musical- la comédie musicale : misent avant tout sur la
musique et le chant. L’Opéra, un art classique né au début du seizième siècle en
Italie, met en musique de grandes histoires, souvent issues de la dramaturgie
mondiale. C’est de la partition musicale que naissent le jeu des acteurs et
musiciens, les situations et les images dans le théâtre musical. La comédie
musicale.
LE PERSONNAGE
Le personnage de théâtre n’est qu’une illusion proposée au spectateur et au lecteur.
Être de papier fait des mots et des gestes écrits, il n’a pas véritablement de
sentiments, sinon ceux qu’on lui prête. Un personnage théâtral est rarement seul, il
intervient par rapport à autrui et n’existe que par la confrontation avec d’autres
personnages qui lui donnent sa signification. Très souvent les personnages procèdent
par couples (amoureux, père-mère/ fils-fille, maître-serviteur…).
UNITÉ 2 : PANORAMA THÉÂTRAL MÉDIÉVAL : LA SCÈNE SACRÉE ET
PROFANE

1. LA DRAMATURGIE MÉDIÉVALE

a. L’espace et les unités du théâtre médiéval


i. Le théâtre dans l’espace urbain.
On est en plein air, on est dans la rue et on peut être dans la rue, mais petit à petit on
va se rendre compte que pur concentrer aux spectateurs il faudra se déplacer à une
place, parce que c’est rond (plus facile de concentrer un point unique d’attention) et
elles ont une église.
Echafaud= structure en bois pour qu’il y ait une scène en hauteur. Petit à petit on se
rend compte que le décor qu’il y a est vide et à la fin du moyenne âge on installe déjà
un petit décor, la table et la chaise. L’échafaud est encore dans un espace ouvert.
On va privilégier la rue. L’espace. L’espace scénique sera toujours réel
Au niveau du temps il y aura un temps scénique ne sera pas géré comme aujourd’hui.
Le temps est indéfini. Il raconte l’histoire d’une façon linéale.
Le Moyenne Age va opter pour la simultanéité, parce que tout le monde fait partie de
l’espace dramatique et il choisit de faire apparaître sur les yeux du publique tout d’un
coup. (todo a la vez). C’est la cité entière qui fait partie de l’espace dramatique. Il
n’existe pas un lieu spécifique.
On va voir à la fin du Moyenne âge le théâtre va se représenter dans un lieu fermé
Il y a beaucoup de choses qui se passent au même temps et je confonds ce qui se
passe, je ne peux pas concentrer mon attention sur une seule action.
Les thèmes se répètent : mystère ou miracle. On représente la vie quotidienne où
presque tout le monde est croyant et attends un miracle. Théâtre religieux avec des
connotations religieuses.
Espace rural : les champs, les paysans, le travail artisanal, des animaux, l’élevage, petits
commerces.
Tout se confond parce que on ne sait pas gérer le temps. Le temps de la représentation
existe mais il est indéfini : l’horloge n’existe pas. Elle va exister à partir du XIX siècle -->
notion de la fuite du temps, etc.
L’espace scénique est déjà là. Les vêtements et les gestes, etc., c’est ce que je porte. Il
n’y aura que les lumières naturelles qu’il y a au moment de la représentation.
On a les amateurs qui jouent sur un échafaud qui invite le peuple à monter et jouer
aussi.
Échafaudage : construction qui te permet d’être en hauteur.
L’espace scénique n’est pas que l’échafaud, c’est toute la rue, parce que les personnes
qui ne sont pas sur échafaud peuvent aussi monter.
ARBRE : C’est un symbole vertical. Baudelaire : les correspondances (religieuses) pour
aller vers le ciel. Symbole de la vie, prolongation, demande, miracle.
Petit à petit on va se rendre compte que cet espace dramatique va se préciser, et les
amateurs vont être logiques et vont jouer les pièces près de l’église, dans la place de
l’église. Lieu dramatique plus concentré. Les places vont devenir des lieux de scène,
des espaces dramatiques, des lieux urbains importants, parce que dans toutes les
places il y aura une église.
On pourrait parler aussi du théâtre d’improvisation parce qu’on invite les amateurs à
grimper sur scène.
REPRÉSENTATION THÉÂTRE DANS UNE SALLE
Il y a du théâtre religieux mais aussi la farce, des sujets de moralité (la malice, le vice, la
confiance…). Les personnages changent.
Tréteau médiéval : une estrade avec des tréteaux (caballete) pour qu’il soit en hauteur.
Il faudra des rideaux pour cacher ce qui se passe avant d’arriver sur scène (les
coulisses).
On ajoute à la fin du moyenne âge des meubles au décor.
Découverte de la pomme de terre. Il y aura un équilibre de l’alimentation, réduction de
la famine.

ii. Les unités au théâtre médiéval


Le théâtre médiéval ne s’est jamais préoccupé des unités de temps. L’horloge est une
invention du 19e siècle, le temps est linaire et on ne se préoccupe absolument pas du
temps (les représentations peuvent durer jours et jours). On ne se préoccupe pas non
plus de l’action ou du lieu. Tout le monde est invité. Aujourd’hui on a une gestion qui
est beaucoup plus précise
UNITÉ : temps, action, lieu.

iii. Le principe de simultanéité


Le spectateur voit tout, l’intérieur et l’extérieur parce que tout est ouvert.
L’intérieur c’est l’échafaud et l’extérieur c’est le décor de la réalité. D’autre part, les
édifices correspondent au drame, l’action se transporte aussi à l’extérieur. S’il y a par
exemple une église dans la place c’est que cette église fera partie de mon espace
scénique avec une connotation religieuse.
C’est de la simultanéité parce que les deux espaces font partie de la scène au même
temps.

b. La mise en scène du théâtre médiéval.


Cette mise en scène s’appuie sur l’audio et le visuel parce que le décor était pauvre.
C’est pour ça que les médiévaux, les metteurs en scène s’appuient sur un ensemble de
conventions auditives et visuelles.
Pour le visuel il y a le décor extérieur. Ils s’appuient sur le symbole de l’arbre : figure le
paradis, cette connotation d’attendre le ciel, dieu.
Pour l’intérieur on a la table et un siège pour représenter une maison, la réunion, la
siège représente aussi un trône. Le metteur en scène fait tout pour que le spectateur
dialogue aussi avec les personnages.

c. Les effets spéciaux du théâtre médiéval


Les effets spéciaux aujourd’hui sont menés par des ingénieurs qui ont des études son
et lumière.
Au moyenne âge on utilisait le feu, les bruits, des animaux, des masques pour
personnifier le monde animal et montrer la moralité.
Il s’agit d’un théâtre religieux ou le but c’est de faire naître l’illusion, que les
spectateurs puissent croire en quelque chose : miracle et mystères. Les effets vont me
traduire l’idée de miracle et de mystère.

d. Les troupes
Ce sont des groupes de comédiens.
Au début du moyenne âge il n’y avait pas de troupes, il n’y avait que des amateurs. À la
fin de moyenne âge on pourra parler de professionnels.
-BASOCHE : C’est la façon de nommer le clergé ou les associations d’étudiants.
C’est la troupe qui représente le clergé.
- CONFRÉRIES : Ce sont des associations urbaines qui vont avoir une vocation
littéraire. Il y avait les jongleurs, la confrérie de la passion, des bourgeoises. Des
fraternités qui se déplacent et elles apparaissent au 13 e siècle et elles se
réunissent pour des fêtes religieuses (pacques, noël, …).

2. LE THÉÂTRE RELIGIEUX MÉDIÉVAL


C’est un théâtre religieux. Il y aura ces deux points importants. Les premières
pièces de théâtre sont basées sur les cérémonies du culte. On raconte les
évangiles, on annonce la naissance du Crist, ses calvaires, sa mort. En ce cas-là,
l’espace fermé était l’église et le metteur en scène n’avait rien à faire parce qu’il en
profitait du décor de l’église. Mais en règle générale c’était dans une place
publique.
Le théâtre était en latin (ça coule de source).
Petit à petit la mise en scène va devenir de plus en plus importante. Les lieux
religieux ont plus d’impact, ils imposent un culte. (Le parvis est l’entrée de l’église,
et au début les représentations se réalisait là.
On commence à jouer des pièces dans les églises sur tout pour la fête de noël.
À la fin du moyenne âge apparaît dans le théâtre religieux des touches grotesques,
le comique, des épisodes drôles, pour faire peur et faire rire. Si on représente
l’enfer on va mettre sur scène le diable et ses compagnons. Le grotesque passait
aussi sur des disputes pour faire rire aussi, et on va se rendre compte que ces
disputes vont être comiques.
Ce genre de théâtre va devenir petit à petit un théâtre comique.

a. Les miracles
Les miracles se développent essentiellement à la fin du 13 e siècle et au 14e siècle. La
scène est très simple et il va y avoir très peu de didascalies : très brèves ou
inexistantes. Il s’agit d’un petit drame qui fait appel à l’intervention d’un saint ou de la
vierge. Une des plus célèbres représentations c’est « Le jeu de Saint Nicolas ».
Le schéma théologique du drame du miracle est très simple : l’évocation de la vie
quotidienne d’un pécheur qui se perd au milieu des tentations du monde et intervient
quelqu’un qui sauve cette personne-là. On se perd et on retrouve espoir parce
quelqu’un va nous sauver.
Le cadre est un cadre avec des dialogues qui sont entrecoupés par des prières de la
vierge pour demander de l’aide. Cette structure manque de variété, c’est toujours la
même manière de procéder.
Marie est toujours là pour sauver le pauvre, elle est miséricordieuse. Le théâtre est
créé pour exprimer les craintes. On va se rendre compte que les aspirations du
publique sont populaires et humbles et toujours en connotation avec la religion.
L’antihéros (celui qui va s’opposer à la moralité) représente les faiblesses de l’époque,
l’identification du spectateur. Petit à petit le théâtre médiéval va copier la fable.

b. Les mystères
Le premier mystère apparaît à la fin du 14 e siècle. Le mystère sera la représentation
d’épisodes entières de l’histoire religieuse. L’épisode aura une durée illimitée.
Les mystères de la passion, qui sont consacrés aux derniers épisodes de la vie du christ.
On peut remonter aussi à des épisodes de la création ou du péché originel, la tente du
salut, l’alliance entre dieu et les hommes.
Le sujet est l’histoire de la création de l’humanité, comment est arrivé l’homme sur
terre. Par contre, le miracle c’est une aventure individuelle d’un personnage.
Mouvement littéraire humaniste.
Le cadre va faire apparaître le burlesque avec les démons qui vont être plutôt
pittoresques. Ils vont être une caricature des péchés. On va reproduire un spectacle
urbain où les acteurs appartiennent à l’artisanat, à la bourgeoisie, etc., et on va
représenter les bien et les males de la société. Un cadre qui ne cache rien, c’est un
théâtre urbain et ouvert. Les spectateurs font aussi partie de ce cadre scénique, du
décor, de cette double énonciation dans le théâtre

3. LE THÉÂTRE COMIQUE MÉDIÉVAL

a. La moralité
Ce théâtre comique médiéval va mettre sur scène la moralité qui apparaît aussi au 14 e
siècle. Il sera très populaire en France et en Angleterre. On va le mettre sur scène les
vices et les vertus contrastés, et on va insister sur la personnalité et les attitudes des
personnages parce qu’elles ont rire.
On va remplacer les allégories par les vertus et les vices.
Le temps de la représentation sera plus court. Une scène = un comportement, qui sera
beaucoup plus court que raconter toute une histoire.
L’espace scénique continuera à être pauvre.
Les effets spéciaux vont passer par un bâton, une bouteille, un décor super pauvre. Ça
va obliger le spectateur de l’époque à analyser parce qu’il n’y aura presque du décor
sinon le texte oral. Le spectateur va avoir un esprit beaucoup plus d’analyse.
Je vais mettre sur scène ce qui fait rire

b. La farce
C’est un point fort qui fait appelle au comique, c’est une blague. Ça correspond aux
friponneries, elle va parler des infidélités, des tromperies… parce qu’au moment ou je
me trompe ça fait rire. Quelqu’un qui tombe dans la farce ça fait rire, c’est du
comique.
C’est mettre sur scènes l’infidélité conjugale, des friponneries.
Très souvent la farce n’est pas le reflet de la réalité, c’est très souvent le reflet de
l’imagination aussi. La farce au niveau des dialogues, utilise un vocabulaire grossier,
vulgaire, parce qu’on se dispute. C’est un jeu du langage. La farce, comme c’est un
monde de mensonges, il y a un langage de disputes. La farce c’est la blague.
En règle générale le décor est simple. On a les villageois, qui sont les acteurs.
Pour parler du comique on va parler de la situation des gestes, situation de la parole,
etc.
Le schéma qui se répète c’est la femme, le mari, la main, la maîtrise (la amante).
On va petit à petit souligner la mauvaise foi de l’homme, les mauvaises choses que
l’homme va faire ressortir de soi.

c. La sotie = une bêtise


La sotie c’est la volonté de moraliser pour sensibiliser le publique. En règle générale je
mets un sot sur scène. Il porte très souvent un bonnet avec deux oreilles qui font appel
à l’Anne. Le sot était fou. Le fou il a le droit de tout dire et il crie les préoccupations du
peuple. A l’époque on va faire voir à la société petit à petit la folie, et cette folie elle va
impliquer les préoccupations de la société.
THÈME N.3 : LE THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE
1. LA SCÈNE TRAGIQUE.

a. HÉRITAGE MÉDIÉVAL : MYSTÈRES ET MORALITÉS


Le renouveau théâtral n’interviendra que dans la seconde moitié du XVIe siècle
MYSTÈRES :
Au XVIe siècle, les mystères sont bien vivants quoique sure le déclin. On va souligner le
déclin pour favoriser l’apprentissage. On va mettre en place une lection de moral. On
reprend le théâtre médiéval en lui donnant une touche supplémentaire, pour inviter le
spectateur à ne pas voir uniquement la figure religieuse mais pour se centrer dans les
valeurs transmises.
MORALITÉS

b. LA TRAGÉDIE HUMANISTE
1E PERIODE : PREMIÈRES CRÉATIONS
La première partie se fait sur Théodore de Bèze, XVIe siècle des humanistes. Il est le
premier à écrire une tragédie en français : La tragédie biblique avec Abraham Sacrifiant
(1550). C’est le premier qui va donc fonder la tragédie biblique et c’est pour ça qu’on
va parler d’ancien et nouveau testament.
Vers 1585 et à partir de là cette tragédie biblique sera remplacée par la tragédie
chrétienne, qui sera le nouveau testament. Je vais vers un renouveau, vers une
renaissance.
Les pièces vont s’inscrire dans le sciage (moule) d’un théâtre qui va être scolaire, parce
qu’il va puiser dans les épisodes une histoire. Je ne suis pas dans l’invention, mais dans
l’histoire religieuse mais en supprimant les personnages religieux.
Après on a Étienne Jodelle. Il interviendra la deuxième moitié du XVIe siècle. Il va
mettre en œuvre les principes d’une esthétique qu’est nouvelle, et les principes c’est le
début de cette valeur humaniste. On verra ces principes avec Cléopâtre. Il s’inspire
surtout dans l’histoire et on va évoquer une chute spectaculaire parce qu’il faut que ça
soit moralisateur. On va aller du péjoratif vers le mélioratif, on va vers les résultats du
malheur.
Les premières créations vont mettre sur scène très souvent un amant, la mort qui est
annoncé…
L’action va vers une immense lamentation, on va être sûr un mur de lamentation parce
qu’on est sûr le déclin, et la beauté va résider dans une voix poétique. Quant au temps,
le temps de la représentation va être centré et précis, et c’est pareil pour le lieu.

2E PÉRIODE : PREMIÈRES INNOVATIONS


On veut rompre avec les modèles antiques. Il va y avoir une naissance de trois œuvres :
La soltane
César
Saul le furieux
La tragédie humaniste veut innover le drame, on innove en matière de dramaturgie.
Au niveau de l’action on va observer que le sujet va devenir beaucoup plus moderne,
l’antiquité va se revisiter et on va lui donner plus de mouvement et rapidité (l’histoire
très souvent est lente et répétitive). C’est pour cela que le temps de la représentation
sera aussi plus rapide.
LA SOLTANE- GABRIEL BOUNA : avec cette œuvre il va apporter une nouveauté, « la
tragédie orientale », je vais vers qqch de plus moderne. Je ne vais pas parler
uniquement de ce qu’il y a, mais de ce qu’il y a chez les autres.
CÉSAR- JACQUES GRÉVIN : il va plutôt vers tragédie romaine, ce 2nde période vas vers
une progression dramatique plus nette.
SAUL LE FURIEX- JEAN DE LA TAILLE : Ce Xvi siècle il commence par des créations où on
supprime l’élément religieux mais parles toujours d’éléments religieux, mais on va le
dynamiser et la progression dramatique va être plus nette. Dès le début on saura où on
va parce qu’on m’annonce déjà le résultat, le spectateur sera « in media res ». Le cadre
spatio-temporel est net.

3E PÉRIODE : CRÉATIONS FIN DE SIÈCLE


Cette période va commencer à partir du 1568 et se termine en 1604. Ici se succède une
génération influence par la tradition antique, mais la caractéristique essentielle va être
la tendance à la démesure, à l’irrégularité. Je prends mes idées de l’antiquité mais je
vais apporter une touche d’irrégularité, je ne suis plus dans le côté net.
Un des représentants de cette partie c’est Robert Garnier. Il veut rompre avec les
normes qui sont déjà tout faites. « Antigone », ce la publication qui aura un très grand
succès.
La première caractéristique que l’on va trouver dans ses œuvres c’est une empreinte
d’histoire, ce cadre qui est relié avec les guerres civiles. Il faut savoir que Garnier est
catholique, mais comme les auteurs de théâtre protestants, il représente une scène de
drame qui peut sembler comme des miroirs des évènements douloureux (une crise
d’espoir en dieux, crise de guerre…). Mis je suis toutefois dans cette démesure.
Petit à petit, on va voir que la scène tragique va aller vers la tragi-comédie. L’histoire
est un éternel retour en arrière, et on va intégrer à la tragédie-comédie le chant, la
musique (retour en arrière), les chants coraux… qui vont me mener vers une structure.
Structure de la tragédie :
PROLOGUE : premier acte, j’annonce ce qui va se passer. Dans toutes les pièces les
actes se succèdent pour aller vers un dénouement.
NŒUD, PÉRIPECIE
CATHASTROPHE : dernier acte. Dénouement.
Chez Garnier : pour passer d’une scène à l’autre en règle générale je change de
personnages. La différence de Garnier avec les autres c’est qu’l arrive à introduire une
leçon d’espoir, même si on veut rompre avec certains éléments, il ne se content pas
d’imiter, il veut délivrer un enseignement sur les événements de son époque, il s’agit
aussi d’un enseignement. Il veut qu’à partir de ce spectacle de malheurs le spectateur
puiss comprendre que les malheurs qu’il connaît son ceux qui sont représentées sur
scène, et que ces malheurs qu’il voit par rapport à son temps et à son époque il ne faut
pas les cacher. Son objectif c’est de comprendre les malheurs de l’histoire qui est en
marche où se succèdent les guerres civiles. On verra qu’au XVII siècle on verra qu’à
partir de ce point-ci on essayera de faire rire.

2. LA TRAGI-COMÉDIE
On va détourner (éviter) la tragédie. La tragi-comédie va se caractériser par un
personnage romanesque qui va accorder une grande place à l’amour, un amour qui
finira toujours par triompher, une fin heureuse. Je ne parlerai plus de tragédie, mais de
tragi-comédie parce que je vais chanter l’amour, je vais vers une qualité qui va tendre
vers un autre genre, et je vais aller vers la réussite, donc la réussite va devenir
importante.
En 1580, pour le publique de la cour, Garnier va représenter la Bradamante. Dans cette
œuvre le but va être un but moral parce que le côté humaniste est dans le côté du
mystère et de la moralité, mais qui va finir dans une fin heureuse. La chute
catastrophique ne sera pas présente.

3. LA SCÈNE COMIQUE
a. LA COMÉDIE HUMANISTE
On est sous l’influence italienne. Elle a dans sa formation une part de l’Italie avec des
noms italiens qui seront traduits. On est dans une comédie littéraire avec des règles.
On sous l’influence de la comédie de l’intrigue. L’intrigue c’est une interrogation
personnelle. Ça va faire référence à la curiosité du spectateur et ça cesse dans l’éveil.
Ceci est donné par la comédie italienne.
C’est aussi une comédie de mœurs, â travers la curiosité on fait rire aussi parce qu’on
est ébahis et ça fait rire à l’époque.
La comédie humaniste c’est l’éveil, la curiosité de le spectateur, c’est une comédie
d’intrigue, c’est une comédie de mœurs.

b. COMÉDIES FARCESQUES
Étienne Jodelle : Eugène, porte à la scène sa première comédie farcesque, parce que la
farce va être présente tout au long du texte.
La comédie farcesque c’est une comédie latine, inspiration de la comédie italienne et
dans cette comédie une des caractéristiques principales c’est le nombre des
personnages sur scène.
Jacques Grévin avec La Trésorière
Robert Garnier

c. COMÉDIES FIN DE SIÈCLE


C’est un siècle de guerres civiles continues, donc on voit que le 16 e siècle est un siècle
sombre parce que la destruction égale à meurtres, destruction… l’assombrissement de
la fin du 16e siècle. La comédie va s’orienter vers un divertissement pur, pour dire aux
gens divertissez-vous aussi.
C’est un théâtre pour s’évader de la situation sombre qui mènent les guerres civiles et
la misère des temps difficiles.
On s’oriente vers des hommes qui sont lettrés pour les éclairer encore plus, parce que
derrière ce divertissement il y aura aussi une réflexion. Cette courante littéraire
humaniste joue beaucoup avec l’élégance de la langue, et celui qui a seulement le
langage populaire, vulgaire trouvera cette comédie compliquée, parce qu’on essayera
de faire le langage beau et compliqué face à l’horreur et les images laides du moment.
Nouveauté sur l’attention portée à la langue, et on va préférer l’octosyllabe à la prose,
des vers qui ont huit pieds.
Pierre de Larivey est celui qui va travailler le divertissement et on va déjà rentrer dans
les tromperies. Les Tromperies, La Constance, La Fidèle, Les Esprits.
Il implante les thèmes à la comédie italienne. Il va travailler la beauté de la langue, son
originalité c’est de donner cet effet à travers la beauté de la langue, la façon de dire les
choses. Il va transposer les noms de personnes et les noms de lieux, ça va devenir
élégante, ça va faire rire et ça va plaire.
Il traduira les proverbes italiens. Il aime forger des mots, construire des mots et il va
provoquer comme ça le rire. Il va mélanger des mots latins et des mots français.
Le publique va devenir de plus en plus restreint.
C’est un représentatif des nouveautés de la fin du 16 e siècle, il va enrichir les types
traditionnels
UNITÉ 4 : LE THÉÂTRE
1E PARTIE : THÉORIE THÉÂTRALE
LES PRINCIPALES THÉORIES FRANÇAISES DU THÉÂTRE (I) : LA DRAMATURGIE
CLASSIQUE (1630-1715)
A) LA COMÉDIE
Influences de la comédie classique française du XVIIe siècle : les comédies
classiques, la farce et la commedia dell’arte.
La dramaturgie classique s’installe à partir de 1635. Elle se divise en deux : en
comédie et tragédie. Ce théâtre classique va naitre autour de 1635 et c’est
l’impression de Richelieu (il va tout faire pour que ce théâtre classique puisse nous
émouvoir). Le théâtre va devenir un vecteur d’instruction, parce qu’il nous montre
très souvent une société car on va refléter des mœurs tout en faisant rire. Il va se
sentir instruit.
À cette époque on va se rendre compte que la comédie va échapper aux critiques
de religieux et des moralistes parce qu’elle va détourner les hommes de leur
occupation sérieuse. Le but est de faire rire mais à travers le rire il y a une
instruction, un raisonnement, mais on ne parlera directement du sérieux pour
éviter la censure. Le but c’est d’instruire le spectateur.
Le théâtre va peu à peu acquérir des lettres de noblesse et l’un des plus
représentatifs de ces lettres de noblesse sera Molière. Quand je pense au 17 e siècle
je pense à Molière. Il est le précurseur de l’invention, de cette langue qui se forge.
C’est pour cela que quand on parle du français on parle de « la langue de
Molière ». Il a extrait de la commedia dell’arte tout ce qui l’intéressait.
Influences de la comédie classique française du XVIIe siècle : les comédies
classiques, la farce et la commedia dell’arte.
On va se rendre compte que la comédie va s’appeler comédie d’intrigue, qui
exploite un comique de situations, avec des stratagèmes (mettre en place un plan
d’action pour agir), des ruses (astucias). Très souvent on va voir que c’est très
militaire parce qu’il y en a beaucoup d’action.
Elle va développer le comique des situations.
La comédie de caractère. On va montrer le coté ridicule de l’être humain. On verra
le misanthrope, le menteur … Ce côte ridicule qui représente un vice ou un
caractère de l’être humain. Il va ridiculiser ce type de personnages.
L’avare, Le menteur, Le misanthrope, Le ridicule, Les fourberies … Molière
Comédie des mœurs, d’habitudes. Représente le comportement de la société, les
comportements sociaux. Avec Molière, les comédies vont être proches du
spectateur parce que ce sont les personnages vont représenter la société (le
paysan, le médecin…). Le spectateur va à partir de là être familier à ce théâtre
parce que c’est ce qu’il voit autour de lui.
Molière reprend le théâtre classique. Les humanistes préféraient les vers. Molière
va faire pareil mais il va utiliser le langage familier afin d’obtenir plus de
spectateurs, parce que le publique va être un publique de lettrés. Il va utiliser aussi
le patois, le langage d’une petite location, la langue orale, la langue de la rue. Il va
contraster la langue.
Molière va avoir le privilège de jouer pour la cour.
Le 17e siècle va être un point de gravité. Les costumes sont très importants, le lieu
est très important et le langage est très important.
Grâce au roi Louis 14, on aura « les pensions du roi ». Il va payer des acteurs, il va
créer des théâtres, etc.
La comédie classique est héritière de la comédie latine. Il faut souligner la farce,
née au moyenne âge. Elle est aussi cette comédie classique, et elle est une
comédie répétitive, parce que on va l’hériter avec les siècles. La farce va influencer
l’écriture théâtrale du 17e siècle. On va noter un comique des mots (grâce à la
farce), un comique des gestes et un comique de situations.
La comédie à cette époque c’est l’influence de la comédie classique parce que je
persiste à répéter et à reprendre pour entrer dans un comique de mots et un
comique des gestes à travers de ce genre théâtral qui est la farce.

A) LA TRAGÉDIE CLASSIQUE
Elle s’inspire surtout d’Aristote. Aristote c’est le 4 e siècle avant crist. Selon ces
philosophes grecs « la tragédie est un genre noble, destiné à élever et instruire son
auditoire par le sérieux et la gravite du spectacle qui est donné à voir ». Je ne vais
plus dans le rire.
1. Les principes fondateurs
a. La terreur et la pitié.
Le spectateur doit sentir la terreur, et si je vois cette terreur je vais dire oh là-là la
pauvre. Le conflit va vers ce langage utilisé, parce qu’il y ait un conflit (soit verbal…).
Pour marquer le conflit les personnages vont marquer un conflit insurmontable. Une
opposition entre le devoir et le sentiment (c’est pour cela qu’on verra des conflits
entre parents et enfants). Il va falloir faire un choix même si le choix est déjà imposé, le
choix il est impossible.
b. Un conflit radical.

c. Le modèle de la tragédie.
La tragédie repose sur une répétition constante. On va se baser sur des personnages
exceptionnels, qui en règle générale occupent un rang important ou bien on fera appel
à des personnages de la mythologie (ils sont aussi des personnages importantes).
Certaines pièces vont s’intituler d’une façon qui nous renvoient dans la mythologie
On va prétendre à adopter un langage soutenu pour marquer la supériorité des
personnages qu’on va contraster après avec des patois. Ce positionnement se fait très
souvent pour souligner une moralité. Même si c’est masqué, le but est toujours de
montrer une société avec des acteurs de la société qui bien entendu vont jouer un rôle
qui soulignera une moralité. Mais le registre ne sera toujours soutenu, la langue va
être confronté à un langage qu’on va à appeler un langage de la population paysanne :
les patois.
On va aussi confronter les rangs sociaux, et en comparant on va souligner qui est le
monstre et qui est le gentil ; et pour faire ça l’issue de la pièce sera toujours la fatalité,
le théâtre du malheur. La conclusion sera toujours avec cette fatalité, qui sera exprimé
à travers la mort.
Corneille et Racine ont tenté de faire une fin sans montrer le cadavre, la
représentation de la mort mais sans montrer un corps tendu.
2. Les caractéristiques de la tragédie
3. Les formes de la fatalité.
Les formes qui vont être donnés sont : la force su destin, qui se base sur des lois (la loi
de naissance). La fatalité va être marquée par la force du destin ; l’origine ; la volonté
de dieu… Ce spectacle du malheur peut transformer ou se décliner, et on ira vers la
fatalité. Il y a ensuite la loi de la cité : le système politique du moment qui inflige ou
pas une fatalité sur quelqu’un. = fatalité politique.
C’est comme ça qu’on va représenter la raison de l’état et bien entendu ses ambitions.
Mais il s’agit surtout d’une loi politique.
Après la fatalité passe aussi par la loi du sentiment, qui à l’époque enchaîne les
personnages et les priver de liberté, parce qu’à cette époque je ne pouvais pas me
marier avec quelqu’un qui n’appartient pas à mon rang. Les sentiments étaient
emprisonnés.
Au 17e siècle on va dire les choses de façon masquée à cause de la censure
Très souvent chez Molière les personnages amoureux sont emprisonnés, et ils sont pris
dans le piège de la passion amoureuses. Le personnage meurt très souvent de cette
passion.
4. Règles et bienséances classiques
A partir de 1630 on va commencer à instaurer des règles. On veut qu’il y ait un ordre,
un rythme. Pour montrer le côté varie,
- Créer les coulisses, ce que le spectateur ne voit pas. Le comédien va pouvoir se
préparer. Revoir la gestuelle, savoir quand on rentre, on sorte, etc.
- On va se préoccuper par le respect, la cohérence, etc

a. Les règles au service de la vraisemblance


Il y aura trois unités pour situer le spectateur et lui donner un cadre spatiotemporel.
- Unité d’action : il y aura un temps d’action. Ça va être une intrigue afin d’être
logique, de situer mes personnages pour que le message puisse arriver chez le
spectateur. L’action doit se dérouler dans un lieu unique, et là c’est le lieu où
vont se croiser les personnages. Très souvent on aura l’antichambre d’un palais
comme décor, lieu unique. C’est cette unité de lieu qui va me permettre de me
situer dans cette vraisemblance. Et « À l’unité de lieu réponds l’unité de temps.
La pièce ne doit pas dépasser 24 heures. Si la vraie histoire dure 24 heures le
temps de la représentation sera plus ou moins vraisemblable. L’unité de temps
et l’unité de lieu doit être qqch qui représente le vraie, c’est pour ça que le lieu
est unique et que l’histoire ne doit pas excéder 24h.
- Unité de temps :
- Unité de lieu
https://fr.essays.club/Litt%C3%A9rature/Litt%C3%A9rature/La-r%C3%A8gle-des-trois-
unit%C3%A9s-Le-malade-imagine-14714.html

5. Les convenances et les bienséances


Le but c’était de ne pas choquer le publique. Quand on parle de convenances et
bienséances c’est plutôt confus, parce que le but ce n’était pas de juger des valeurs.
Evolution de la morale, le but ce de ne pas mettre en scène des situations violentes,
agressives, on évite la violence physique sur scène. On va éviter de faire couler le sang.
On ne va pas faire mourir sur scène et c’est pour ça que corneille et racine sont
précurseurs de cette idée, ils ne vont pas montrer le cadavre.
Sur scène on ne mange pas et on ne boit pas, on va juste montrer le côté érotique de
l’homme.
a. Ne pas choquer le public.
2e PARTIE : LA SCÈNE
La scène théâtrale au XVIIe siècle.
1. Le théâtre français du XVIIe siècle
a. Principales caractéristiques du spectacle théâtral du XVIIe siècle.
i. Les lieux de spectacle.
Il y aura le publique noble, les grands bourgeois (vont se situer dans les loges), les
petits bourgeois (gradins) et le publique populaire. Le public populaire va être dans le
bas, près de la scène, dans la salle centrale. Ce n’est pas forcément le meilleur endroit.
Le spectacle à l’époque c’était copieux parce que la représentation pourrait durer
beaucoup de temps (3 ou 4h) parce qu’il pourrait avoir une comédie en 3 actes et une
tragédie ou une autre comédie pareille, ou bien une grande comédie en 5 actes. C’est
pour ça que le temps de la représentation était si long. Ça commençait à 14h et ça
finissait le soir. Le spectateur a une soif de théâtre, il est demandeur.
Le publique était un publique agité et bruyant, parce qu’ils riaient et ils n’arrêtaient
pas de parler et commenter la scène.
ii. Spectacle et public
iii. Décors et costumes.
Les costumes étaient très importants, surtout les costumes concernant la tragédie. Les
costumes de la comédie étaient moins exigeants parce que souvent étaient des
habilles de l’époque. Ils pouvaient aussi faire référence à l’antiquité aussi
Dans cette mise en scène, la mise en scène va évoluer parce qu’on va les élaborer plus
et on va ajouter danse, musique et chant. On va également assister à des spectacles
grandioses, parce qu’il y aura des monstres, des fantômes, des effets spéciaux (à partir
de jeux d’artifices, des jeux d’eau, et de la lumière des bougies (la chandelle), du
maquillage très souvent très clair pour lui donner au comédien de la lumière).
iv. Le public et le répertoire.
Le public devient de plus en plus exigeant, don le répertoire va être de plus en plus
baste. On a un publique (le théâtre se joue premièrement à Paris) qui est parisien et
qui demande que le répertoire de pièces soit nombreux. C’est pour cela que les
comédiens ont dû écrire beaucoup de pièces, parce que la court les demandait. Les
gens de la cour c’étaient des gens à la mode, parce qu’ils assistaient au théâtre, et le
théâtre était à la mode. Le théâtre spectacle évolue au théâtre du ballet (crée par
Molière) a inséré petit à petit chant, musique et danse parce qu’il connaissait les gouts
du publique et il a pensé qu’il fallait élaborer plus les pièces.
À la fin du 17e siècle le publique populaire se renforce parce qu’ils vont pouvoir
s’instruire et s’amuser. Ils vont être plus sensibles. Ils vont préfèrera la comédie à la
tragédie, parce qu’ils vont préférer le rire, donc les comédies vont augmenter et
finalement elles vont prédominer. Le genre comique va monter à cause de la demande
du publique populaire. On aura un excès du farcesque. Ce genre théâtral est le genre
comique.
CORNEILLE
Il va connaitre dès le début, un succès énorme avec Mélite 1629. Il transporte dans
cette pièce un thème pastorale en comédie bourgeoise et c’est comme ça qu’il va faire
rire, mais d’une façon naturelle. Puis petit à petit il va continuer avec les comédies. On
va voir que comme il veur s’imposer on commence par des comédies, et après il écrira
d’autres pièces. En 1635 il écrira sa première tragédie, en 1637 il va associer les deux
avec Le Cid.
Il montre des personnages ivres de liberté, personnage typiquement cornélien.
Corneille veut être à la fois dans le réalisme et la fantaisie. Son époque aimerait être
libre mais la liberté n’existe pas.
Corneille recherche la fantaisie et le réalisme parce qu’il prétend installer la vérité dans
un genre théâtral, et c’est pour ça que ses pièces se situent dans un cadre réel et
contemporain de son époque. Il veut viser la vérité, et la vérité c’est qu’on est
prissioners, qui va plutôt vers la tragédie. Il essaie d’adopter pour chacun de ses
personnages la fidelité du langage, parce que c’est comme ça que je vais me situer
dans la pièce. Ça peut être un langage elegant, le patois peut s’installer aussi, ça
dépends des personnages et de la pièce. La verité c’est la réalité et la fidélité. Donc il
va être fidèle aussi dans le décor : si on parle des forêts et des tonnerres, il y aura une
musicalité pour nous parler de cette situation réelle, avec des bruits, pas avec une
narration. Il va le faire entendre et ne pas le faire dire. Le spectacle doit annoncer, et
ce qu’on veut c’est un spectacle grandieux avec des effets spéciaux (lumière, feau,
l’eau, maquillage très claire) comme la musique, la dance et le chant.
Il y a un melange de tons, parce qu’au meme temps que corneille se sent dans le cadre
de la comédie, il melange le malheur avec le bonheur, et ça se reflète très bien dans la
tragédie.
On est vers une évolution duquelle racine va s’impreigner. On va beaucoup plus vers la
tragédie. C’est pour cela qu’on parle du théâtre tragique de Racine.
Corneille a resalté un idéal, l’importance de l’être humain. Il va faire exalter la liberté
qui va être le fondement de la gloire. Pour Corneille la dignité de l’homme consiste
dans sa liberté, et c’est comme ça qu’il y a une ligne de conduite qui va être conforme
à chaque personnage, selon sa classe sociale, aura une ligne de conduite, un plan
d’action.
Il va adopter en connaissance de cause une ligne de conduite parce qu’il va travailler
ses fondements par la liberté.
Pour lui il faut travailler la dignité de l’homme.
Il va adopter les visages de la gloire parce qu’il va refléter une obligation sociale, une
nécessité morale, et cette nécessité morale va consister dans la satisfaction d’une
passion criminelle.
Il y a des codes dans ce théâtre du 17ème siècle.

 GLOIRE ET DEVOIR SOCIAL : (venger quelqu’un pour défendre son rang social)
Les personnages cornéliens sont toujours d’une haute naissance et ils font
partie de la grande bourgeoisie et ils ont une conduite bien claire. Ils sont
desseins d’avoir un comportement précis. Chaque personnage va adopter
aussi un langage précis.
Les personnages cornéliens de haute naissance qui doivent s’entendre comme
desseins afin de justifier une conduite vont représenter la gloire et devoir
social.
La conduite est importante parce que c’est la place que le personnage occupe
dans la hiérarchie sociale.
 GLOIRE ET DEVOIR MORAL : Le héros cornélien s’utilise pour montrer
l’illustration d’une grande vertu (les qualités de l’homme).
La volonté est la vertu suprême. C’est pour cela que normalement les héros
cornéliens sont fidèles aux exigences de la gloire.
Les volontés exprimées par les personnages cornéliens sont :
o VOLONTÉ-SOUFRANCE : Les personnages, avant d’agir vont exprimer
leur tristesse ou leur regret. Pour obtenir la gloire il faut être fidèle au
théâtre cornélien. Le personnage va exprimer ses sentiments de
souffrance mais qu’il y a toutefois de la volonté.
o VOLONTÉ TRIOMPHANTE : Ils vont oublier ce qu’il ressentent et ils vont
se projeter dans ses actes.
 LA GLOIRE ET LA PASSION : Parfois le héros suit les intérêts d’une passion qui
peut franchir des interdits.
 LA GLOIRE POUR LA GLOIRE : Le personnage qui a tout pris, coûte que coûte, il
vit pour la gloire. Les personnages vont adopter très souvent une attitude
funeste, à tout prix ils veulent la gloire.

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