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FRANÇAIS: LE
[Fecha]
TEXTE ET LA
SCÈNE
Actuel : la réalité visible des personnages. Les éléments qui ne sont pas dites
mais qui peuvent nous transmettre un message. Espace dramatique actuel dans
lequel les personnages parlent, évoluent et se rencontrent dans la réalité
visible de la scène.
Virtuel : un espace qui échappe au regard des spectateurs mais qui contient
encore un message. C’est une interprétation symbolique (la idea que se hace el
espectador).
On ne peut pas séparer le texte théâtral et la scène (fond et forme). Il y a un espace
dramatique (l’endroit où les personnages parlent: un théâtre, une place publique) et
un espace scénique (la scène avec un décor et les personnages).
Espace dramatique virtuel: lo tengo
Espace scénique: ce qui meuble la scène: la lumière, le estrade, les meubles, la
musique
b. LE TEMPS THÉÂTRAL
C’est le temps de la représentation théâtrale, la durée reçue par le spectateur.
C’est-à-dire, c’est le temps de la fiction. Le temps que je résume sur la scène, le temps
de l’histoire qui nous marque un moment précis de l’histoire, c’est la narration.
On a une tendance aussi à concentrer le temps.
c. LES LANGAGES DU THÉÂTRE
Il y a deux types de langage dans le théâtre : un langage visuel et un langage scénique.
Les textes, les bruits, la musique, les gestes, les éclairages, les lumières nous donnent
une information, un message, donc c’est aussi un langage. Ça nous communique
quelque chose.
2. LA COMMUNICATION AU THÉÂTRE
On a un texte écrit mais aussi le personnage, qui fera un discours réplique, c’est-à-dire,
il reproduit des dialogues ou des monologues.
Les DIDASCALIES sont des petites annotations qui nous montrent une information qui
sera représentée par les personnages ou présente dans la scène théâtrale qu’on ne dit
pas verbalement.
Elles nous montrent les noms des personnages ; la division des actes et des scènes ;
indications de temps, lieu, mise en scène ; et elles sont destinées au lecteur et au
metteur en scène qui dirige les acteurs.
Les didascalies aident au metteur en scène à montrer aux acteurs comment doivent-ils
faire la représentation.
Il y en a deux types de didascalies :
c. LE DRAME
C’est une succussion mouvementée des aventures. Je fais rebondir mon histoire. Je
suis dans une scène d’aventures.
C’est un mélange de jeux qui peuvent démarrer au comique mais où le pathétique va
s’installer.
L’aventure se termine mal, on ne trouve pas de solution.
RESUMÉE COURS 1
DRAMA= ACTION EN LATIN
Á chaque fois qu’il y a une représentation il y a quelque chose de différent, ça s’appelle
le temps réel.
Le temps théâtral fait coexister deux temporalités différentes:
Le temps de la représentation: durée vécue par le spectateur.
Le temps de la fiction: narrateur (buscar)
DIDASCALIES = informations au début d’un acte pour connaitre les lieux, les
personnages, etc.
Lo tengo
Pueden ser también intiales: liste de personnages, indications sur leur statut, précision
sur le lieu et montrent de l’action
LA DOUBLE ÉNONTIATION
Parler à la fois aux acteurs sur scène et au publique.
Le texte théâtral proprement dit exploite aussi, dans le cadre de la double énonciation,
la distance entre personnages et spectateurs :
- La dialogue : Série de plusieurs répliques que s’échangent les personnages.
- Le monologue : Longue réplique dite par un seul personnage. Le personnage
s’adresse directement au public ou ne s’adresse qu’à lui-même.
- La tirade : Longue réplique dite par un seul personnage. Le personnage
s’adresse à un confident, c’est comme une longue réponse.
LES GENRES DRAMATIQUES
Ce sont les genres de l’action, de la représentation.
LA TRAGÉDIE, il y a une fatalité, un dénouement triste, mort.
LA COMÉDIE, l’objectif c’est de faire rire.
LE DRAME, à la fin il y a peut-être une solution.
1. LA DRAMATURGIE MÉDIÉVALE
d. Les troupes
Ce sont des groupes de comédiens.
Au début du moyenne âge il n’y avait pas de troupes, il n’y avait que des amateurs. À la
fin de moyenne âge on pourra parler de professionnels.
-BASOCHE : C’est la façon de nommer le clergé ou les associations d’étudiants.
C’est la troupe qui représente le clergé.
- CONFRÉRIES : Ce sont des associations urbaines qui vont avoir une vocation
littéraire. Il y avait les jongleurs, la confrérie de la passion, des bourgeoises. Des
fraternités qui se déplacent et elles apparaissent au 13 e siècle et elles se
réunissent pour des fêtes religieuses (pacques, noël, …).
a. Les miracles
Les miracles se développent essentiellement à la fin du 13 e siècle et au 14e siècle. La
scène est très simple et il va y avoir très peu de didascalies : très brèves ou
inexistantes. Il s’agit d’un petit drame qui fait appel à l’intervention d’un saint ou de la
vierge. Une des plus célèbres représentations c’est « Le jeu de Saint Nicolas ».
Le schéma théologique du drame du miracle est très simple : l’évocation de la vie
quotidienne d’un pécheur qui se perd au milieu des tentations du monde et intervient
quelqu’un qui sauve cette personne-là. On se perd et on retrouve espoir parce
quelqu’un va nous sauver.
Le cadre est un cadre avec des dialogues qui sont entrecoupés par des prières de la
vierge pour demander de l’aide. Cette structure manque de variété, c’est toujours la
même manière de procéder.
Marie est toujours là pour sauver le pauvre, elle est miséricordieuse. Le théâtre est
créé pour exprimer les craintes. On va se rendre compte que les aspirations du
publique sont populaires et humbles et toujours en connotation avec la religion.
L’antihéros (celui qui va s’opposer à la moralité) représente les faiblesses de l’époque,
l’identification du spectateur. Petit à petit le théâtre médiéval va copier la fable.
b. Les mystères
Le premier mystère apparaît à la fin du 14 e siècle. Le mystère sera la représentation
d’épisodes entières de l’histoire religieuse. L’épisode aura une durée illimitée.
Les mystères de la passion, qui sont consacrés aux derniers épisodes de la vie du christ.
On peut remonter aussi à des épisodes de la création ou du péché originel, la tente du
salut, l’alliance entre dieu et les hommes.
Le sujet est l’histoire de la création de l’humanité, comment est arrivé l’homme sur
terre. Par contre, le miracle c’est une aventure individuelle d’un personnage.
Mouvement littéraire humaniste.
Le cadre va faire apparaître le burlesque avec les démons qui vont être plutôt
pittoresques. Ils vont être une caricature des péchés. On va reproduire un spectacle
urbain où les acteurs appartiennent à l’artisanat, à la bourgeoisie, etc., et on va
représenter les bien et les males de la société. Un cadre qui ne cache rien, c’est un
théâtre urbain et ouvert. Les spectateurs font aussi partie de ce cadre scénique, du
décor, de cette double énonciation dans le théâtre
a. La moralité
Ce théâtre comique médiéval va mettre sur scène la moralité qui apparaît aussi au 14 e
siècle. Il sera très populaire en France et en Angleterre. On va le mettre sur scène les
vices et les vertus contrastés, et on va insister sur la personnalité et les attitudes des
personnages parce qu’elles ont rire.
On va remplacer les allégories par les vertus et les vices.
Le temps de la représentation sera plus court. Une scène = un comportement, qui sera
beaucoup plus court que raconter toute une histoire.
L’espace scénique continuera à être pauvre.
Les effets spéciaux vont passer par un bâton, une bouteille, un décor super pauvre. Ça
va obliger le spectateur de l’époque à analyser parce qu’il n’y aura presque du décor
sinon le texte oral. Le spectateur va avoir un esprit beaucoup plus d’analyse.
Je vais mettre sur scène ce qui fait rire
b. La farce
C’est un point fort qui fait appelle au comique, c’est une blague. Ça correspond aux
friponneries, elle va parler des infidélités, des tromperies… parce qu’au moment ou je
me trompe ça fait rire. Quelqu’un qui tombe dans la farce ça fait rire, c’est du
comique.
C’est mettre sur scènes l’infidélité conjugale, des friponneries.
Très souvent la farce n’est pas le reflet de la réalité, c’est très souvent le reflet de
l’imagination aussi. La farce au niveau des dialogues, utilise un vocabulaire grossier,
vulgaire, parce qu’on se dispute. C’est un jeu du langage. La farce, comme c’est un
monde de mensonges, il y a un langage de disputes. La farce c’est la blague.
En règle générale le décor est simple. On a les villageois, qui sont les acteurs.
Pour parler du comique on va parler de la situation des gestes, situation de la parole,
etc.
Le schéma qui se répète c’est la femme, le mari, la main, la maîtrise (la amante).
On va petit à petit souligner la mauvaise foi de l’homme, les mauvaises choses que
l’homme va faire ressortir de soi.
b. LA TRAGÉDIE HUMANISTE
1E PERIODE : PREMIÈRES CRÉATIONS
La première partie se fait sur Théodore de Bèze, XVIe siècle des humanistes. Il est le
premier à écrire une tragédie en français : La tragédie biblique avec Abraham Sacrifiant
(1550). C’est le premier qui va donc fonder la tragédie biblique et c’est pour ça qu’on
va parler d’ancien et nouveau testament.
Vers 1585 et à partir de là cette tragédie biblique sera remplacée par la tragédie
chrétienne, qui sera le nouveau testament. Je vais vers un renouveau, vers une
renaissance.
Les pièces vont s’inscrire dans le sciage (moule) d’un théâtre qui va être scolaire, parce
qu’il va puiser dans les épisodes une histoire. Je ne suis pas dans l’invention, mais dans
l’histoire religieuse mais en supprimant les personnages religieux.
Après on a Étienne Jodelle. Il interviendra la deuxième moitié du XVIe siècle. Il va
mettre en œuvre les principes d’une esthétique qu’est nouvelle, et les principes c’est le
début de cette valeur humaniste. On verra ces principes avec Cléopâtre. Il s’inspire
surtout dans l’histoire et on va évoquer une chute spectaculaire parce qu’il faut que ça
soit moralisateur. On va aller du péjoratif vers le mélioratif, on va vers les résultats du
malheur.
Les premières créations vont mettre sur scène très souvent un amant, la mort qui est
annoncé…
L’action va vers une immense lamentation, on va être sûr un mur de lamentation parce
qu’on est sûr le déclin, et la beauté va résider dans une voix poétique. Quant au temps,
le temps de la représentation va être centré et précis, et c’est pareil pour le lieu.
2. LA TRAGI-COMÉDIE
On va détourner (éviter) la tragédie. La tragi-comédie va se caractériser par un
personnage romanesque qui va accorder une grande place à l’amour, un amour qui
finira toujours par triompher, une fin heureuse. Je ne parlerai plus de tragédie, mais de
tragi-comédie parce que je vais chanter l’amour, je vais vers une qualité qui va tendre
vers un autre genre, et je vais aller vers la réussite, donc la réussite va devenir
importante.
En 1580, pour le publique de la cour, Garnier va représenter la Bradamante. Dans cette
œuvre le but va être un but moral parce que le côté humaniste est dans le côté du
mystère et de la moralité, mais qui va finir dans une fin heureuse. La chute
catastrophique ne sera pas présente.
3. LA SCÈNE COMIQUE
a. LA COMÉDIE HUMANISTE
On est sous l’influence italienne. Elle a dans sa formation une part de l’Italie avec des
noms italiens qui seront traduits. On est dans une comédie littéraire avec des règles.
On sous l’influence de la comédie de l’intrigue. L’intrigue c’est une interrogation
personnelle. Ça va faire référence à la curiosité du spectateur et ça cesse dans l’éveil.
Ceci est donné par la comédie italienne.
C’est aussi une comédie de mœurs, â travers la curiosité on fait rire aussi parce qu’on
est ébahis et ça fait rire à l’époque.
La comédie humaniste c’est l’éveil, la curiosité de le spectateur, c’est une comédie
d’intrigue, c’est une comédie de mœurs.
b. COMÉDIES FARCESQUES
Étienne Jodelle : Eugène, porte à la scène sa première comédie farcesque, parce que la
farce va être présente tout au long du texte.
La comédie farcesque c’est une comédie latine, inspiration de la comédie italienne et
dans cette comédie une des caractéristiques principales c’est le nombre des
personnages sur scène.
Jacques Grévin avec La Trésorière
Robert Garnier
A) LA TRAGÉDIE CLASSIQUE
Elle s’inspire surtout d’Aristote. Aristote c’est le 4 e siècle avant crist. Selon ces
philosophes grecs « la tragédie est un genre noble, destiné à élever et instruire son
auditoire par le sérieux et la gravite du spectacle qui est donné à voir ». Je ne vais
plus dans le rire.
1. Les principes fondateurs
a. La terreur et la pitié.
Le spectateur doit sentir la terreur, et si je vois cette terreur je vais dire oh là-là la
pauvre. Le conflit va vers ce langage utilisé, parce qu’il y ait un conflit (soit verbal…).
Pour marquer le conflit les personnages vont marquer un conflit insurmontable. Une
opposition entre le devoir et le sentiment (c’est pour cela qu’on verra des conflits
entre parents et enfants). Il va falloir faire un choix même si le choix est déjà imposé, le
choix il est impossible.
b. Un conflit radical.
c. Le modèle de la tragédie.
La tragédie repose sur une répétition constante. On va se baser sur des personnages
exceptionnels, qui en règle générale occupent un rang important ou bien on fera appel
à des personnages de la mythologie (ils sont aussi des personnages importantes).
Certaines pièces vont s’intituler d’une façon qui nous renvoient dans la mythologie
On va prétendre à adopter un langage soutenu pour marquer la supériorité des
personnages qu’on va contraster après avec des patois. Ce positionnement se fait très
souvent pour souligner une moralité. Même si c’est masqué, le but est toujours de
montrer une société avec des acteurs de la société qui bien entendu vont jouer un rôle
qui soulignera une moralité. Mais le registre ne sera toujours soutenu, la langue va
être confronté à un langage qu’on va à appeler un langage de la population paysanne :
les patois.
On va aussi confronter les rangs sociaux, et en comparant on va souligner qui est le
monstre et qui est le gentil ; et pour faire ça l’issue de la pièce sera toujours la fatalité,
le théâtre du malheur. La conclusion sera toujours avec cette fatalité, qui sera exprimé
à travers la mort.
Corneille et Racine ont tenté de faire une fin sans montrer le cadavre, la
représentation de la mort mais sans montrer un corps tendu.
2. Les caractéristiques de la tragédie
3. Les formes de la fatalité.
Les formes qui vont être donnés sont : la force su destin, qui se base sur des lois (la loi
de naissance). La fatalité va être marquée par la force du destin ; l’origine ; la volonté
de dieu… Ce spectacle du malheur peut transformer ou se décliner, et on ira vers la
fatalité. Il y a ensuite la loi de la cité : le système politique du moment qui inflige ou
pas une fatalité sur quelqu’un. = fatalité politique.
C’est comme ça qu’on va représenter la raison de l’état et bien entendu ses ambitions.
Mais il s’agit surtout d’une loi politique.
Après la fatalité passe aussi par la loi du sentiment, qui à l’époque enchaîne les
personnages et les priver de liberté, parce qu’à cette époque je ne pouvais pas me
marier avec quelqu’un qui n’appartient pas à mon rang. Les sentiments étaient
emprisonnés.
Au 17e siècle on va dire les choses de façon masquée à cause de la censure
Très souvent chez Molière les personnages amoureux sont emprisonnés, et ils sont pris
dans le piège de la passion amoureuses. Le personnage meurt très souvent de cette
passion.
4. Règles et bienséances classiques
A partir de 1630 on va commencer à instaurer des règles. On veut qu’il y ait un ordre,
un rythme. Pour montrer le côté varie,
- Créer les coulisses, ce que le spectateur ne voit pas. Le comédien va pouvoir se
préparer. Revoir la gestuelle, savoir quand on rentre, on sorte, etc.
- On va se préoccuper par le respect, la cohérence, etc
GLOIRE ET DEVOIR SOCIAL : (venger quelqu’un pour défendre son rang social)
Les personnages cornéliens sont toujours d’une haute naissance et ils font
partie de la grande bourgeoisie et ils ont une conduite bien claire. Ils sont
desseins d’avoir un comportement précis. Chaque personnage va adopter
aussi un langage précis.
Les personnages cornéliens de haute naissance qui doivent s’entendre comme
desseins afin de justifier une conduite vont représenter la gloire et devoir
social.
La conduite est importante parce que c’est la place que le personnage occupe
dans la hiérarchie sociale.
GLOIRE ET DEVOIR MORAL : Le héros cornélien s’utilise pour montrer
l’illustration d’une grande vertu (les qualités de l’homme).
La volonté est la vertu suprême. C’est pour cela que normalement les héros
cornéliens sont fidèles aux exigences de la gloire.
Les volontés exprimées par les personnages cornéliens sont :
o VOLONTÉ-SOUFRANCE : Les personnages, avant d’agir vont exprimer
leur tristesse ou leur regret. Pour obtenir la gloire il faut être fidèle au
théâtre cornélien. Le personnage va exprimer ses sentiments de
souffrance mais qu’il y a toutefois de la volonté.
o VOLONTÉ TRIOMPHANTE : Ils vont oublier ce qu’il ressentent et ils vont
se projeter dans ses actes.
LA GLOIRE ET LA PASSION : Parfois le héros suit les intérêts d’une passion qui
peut franchir des interdits.
LA GLOIRE POUR LA GLOIRE : Le personnage qui a tout pris, coûte que coûte, il
vit pour la gloire. Les personnages vont adopter très souvent une attitude
funeste, à tout prix ils veulent la gloire.