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Le théâtre français au XVIIème siècle/volet 3

Intro :

I) L’avènement du théâtre classique


Comme nous l’avons vu avec les précédents exposés, le théâtre est un genre littéraire
né dans l’Antiquité. Le théâtre est à son origine d’origine sacrée. Au cours du Moyen
Age et de la Renaissance (XIIIème siècle) le théâtre se joue sur la place du village ou
de la ville. Les spectateurs sont des « bourgeois ». A la suite de la Renaissance
s’installe le mouvement baroque qui se finit en laissant une vision incertaine de
l’Homme. En théâtre on suscite les émotions, le mouvement, l’illusion, l’instabilité.
Dès le début du XVIIème siècle, des auteurs s’opposent aux excès et aux fantaisies de
la littérature baroque et dictent ainsi des règles d’écriture et de composition afin de
rester dans les limites de la raison : le théâtre classique commence à s’installer.
En 1630 le théâtre est enfin reconnu comme un art officiel par Richelieu. En 1661,
Louis XIV débute l’exercice de son pouvoir : la période classique est installée. Louis
XIV est un roi mécène : il soutient les artistes et s’intéresse aux arts. Il veut utiliser les
arts dont particulièrement la littérature pour apporter du prestige à son règne ainsi il
incite les artistes à créer des œuvres qui célèbre le pouvoir en place. Il encourage la
formation de troupes de théâtre et met en compétition les dramaturges. A cette époque
le système de mécénat se met en place (riches aristocrates aident artistes à développer
leur art). De nombreuses pièces sont crées dans la Cour du Roi. Le métier de comédien
est méprisé par l’Eglise qui considèrent qu’ils doivent être excommuniés. Dans le
classicisme les écrivains grecs et romains sont pris pour modèles et sont imités (Avare
de Molière inspiré de La Marmite de Plaute) : on recherche de la mesure, de
l’équilibre et de la symétrie. C’est alors que le théâtre doit respecter des règles définies
: la vraisemblance, la bienséance et la règle des trois unités. Les dramaturges doivent
plaire, par l’élégance du vocabulaire et instruire en faisant passer un message moral.
Durant ce siècle dominé par le classicisme on distingue principalement deux genres :
la tragédie et la comédie.

II) De nouvelles formes théâtrales à leurs apogées, trouvant leurs origines


dans l’Antiquité
1) La tragédie classique : Racine
La tragédie est le genre noble par excellence. Elle est née dans l'Antiquité . La tragédie
évolue au fil du temps en passant par la tragédie humaniste, la tragédie élisabéthaine,
jusqu’à la tragédie classique. C’est au XVIIe que ce genre est à son apogée. Délaissée
au Moyen Age, la tragédie réapparait avec la Sophonisbe de Trissino (italien) qui est le
1er à respecter la règle des 3 unités. En France la tragédie classique, qui s’inspire des
mythes grecs, se doit de respecter la règle des trois unités ainsi que les règles de
bienséance et de vraisemblance. La tragédie classique est en vers, elle met en scène
des personnages de rangs élevés. La pièce se finit très souvent par la mort d’un ou de
plusieurs personnages. Une tragédie classique est généralement divisée en 5 actes . La
tragédie inspire terreur et pitié face au destin de héros. Comme dans le théâtre antique,
la tragédie a une fin morale. la tragédie incite les spectateurs à ne pas imiter les héros
tragiques. Le théâtre rendrait ainsi les hommes meilleurs.
Parmi les grands dramaturges et modèle de la tragédie classique nous avons Racine.
Jean Racine est né le 22 décembre et mort le 21 avril 1699 à Paris, c’est un dramaturge
et poète français. Ces pièces sont écrites en alexandrin et en 5 actes, elles ont des sujet
historiques et mythiques. Racine est un auteur respectant la règle des 3 unités . Racine
réalise des pièces aux actions simples et claires, les péripéties de ses pièces
proviennent des passions des personnages. Les héros de ses tragédies sont condamnés
par la fatalité, leur destin ne peut les mener qu'à la mort. Parmi ses œuvres les plus
connues nous retrouvons : Andromaque, Britannicus, Bérénice ou même encore
Phèdre.
Pierre Corneille est lui aussi un des plus grands dramaturges de la tragédie classique.
Né le 6 juin 1606 et mort le 1 er octobre 1684, Corneille est un dramaturge et poète
français du XVIIème siècle. Il commença par écrire des comédies puis des tragi-
comédies et il finit sa carrière avec la tragédie. Parmi ses tragédies les plus connues on
retrouve : Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Héraclius et Nicomède.
2) Les comédies de mœurs et de caractère : Molière

III) Des institutions favorisant l’évolution et la diffusion du savoir, de l’art


et de la langue française au travers du théâtre

1) Le poids de l’Académie française

2) Le roi louis XIV, Versailles une influence majeure

Conclusion :
Durant la période du classicisme au XVIIème siècle le théâtre français a connu un renouveau
avec l’émergence du théâtre classique. Il s'illustre par des dramaturges très réputés
comme Pierre Corneille, Jean Racine et Molière. Le théâtre est dominé par l'esthétique du
classicisme qui impose aux dramaturges de « plaire et instruire ». Ils doivent « plaire » par le
vers et l'élégance du vocabulaire, et « instruire » à travers la délivrance d'un message moral.
La tragédie et la comédie seront les deux principaux nouveaux genres théâtraux avec leurs
caractéristiques et leurs genres bien définis. L’Académie va réglementer le théâtre afin de
veiller à ce que la langue française soit pure. Mais des lieux de prestige comme Versailles ou
encore des personnes ayant du pouvoir comme Louis XIV vont permettre la diffusion des arts
et du théâtre en France.
Le terme « théâtre » vient du grec theatron et signifie « le lieu où l'on regarde ». Ainsi
le théâtre est un espace de spectacle.
Au Vème et VIème siècle avant J.C., les tragédies et comédies grecques avaient une
origine religieuse, liée au culte de Dionysos. A Athènes aussi le théâtre avait une
dimension religieuse : les représentations sont liées au culte de Bacchus. Le théâtre est
donc à son origine liée au sacré. Les représentations théâtrales ont lieu lors de fêtes
organisées par l'État, des Jeux… Le théâtre est un « spectacle total » : il y a du chant,
de la danse, de la musique…
On distingue deux « genres » : les mystères et les farces. Au milieu du XVIème siècle,
le genre théâtral le plus prestigieux (mystères) est interdit. En effet, l'Église estime
désormais que la foi doit être l'affaire des savants, et non des acteurs. Malgré quelques
résistances, Ainsi le théâtre se fait de plus en plus discret.
à Athènes au Ve siècle av. J.-C (fêtes de Dionysos)
: l’exposition de la situation et des personnages, l’apparition de l’élément perturbateur,
la recherche de solution, l’action se noud plus aucune chance d’échapper au destin,
action se dénoue avec une mort
Elle doit permettre aux spectateurs de s'améliorer moralement en montrant les
conséquences des passions,
mais il se permet d’ajouter des éléments non vraisemblables comme le « monstre »
dans sa pièce Phèdre

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