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commentairecompose.fr/le-classicisme/
Le classicisme est un mouvement littéraire qui s’est développé sous le règne de Louis
XIV et dont les maîtres mots sont l’ordre, la clarté, et la mesure.
Or à partir de la seconde moitié du 17ème siècle, la France entre dans une période de
stabilité :
♦ Une stabilité politique et économique incarnée par Louis XIV, le « Roi-Soleil », qui
centralise le pouvoir et unifie le Royaume de France par la guerre et par les arts.
Le classicisme reflète cette nouvelle stabilité, cet ordre et cette mesure qui
prédomine sous le règne de Louis XIV.
Le classicisme est tout d’abord marqué par un souci de légiférer la création littéraire.
On voit l’émergence d’écrits théoriques qui fixent des règles à respecter en littérature
comme les règles du théâtre classique.
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Boileau, un théoricien du XVIIème siècle définit des règles poétiques dans Art
poétique.
Mais il faut comprendre que ces règles classiques ne sont pas fixées au hasard. Leur but
réside dans le souci d’imiter la Nature et les Anciens (c’est à dire les latins et les
grecs) et de se conformer à la raison.
B – L’imitation de la nature
Pour les auteurs classiques, une œuvre d’art réussie est une œuvre qui imite au mieux la
nature d’où :
♦ La règle de la vraisemblance (ce qui est raconté ou représenté doit être vraisemblable)
C – La soumission à la raison
La plupart des règles classiques reposent sur la nécessité de se soumettre à la raison,
c’est à dire à la mesure et à l’équilibre. D’où :
♦ La règle de bienséance (ne pas montrer ce qui pourrait choquer le bon goût)
♦ La volonté de plaire et instruire. L’œuvre littéraire doit plaire mais aussi être utile. Par
exemple, les comédies de Molière ont pour but de corriger les mœurs. Les fables de La
Fontaine sont plaisantes mais délivrent toujours un message. Les tragédies classiques
de Racine sont censées permettre la catharsis (la purgation des passions).
L’honnête homme au XVIIème siècle désigne l’homme élégant, mesuré, discret, qui a
intégré toutes les règles de civilité et de politesse. (L’honnête homme n’est donc pas
seulement un homme honnête ! )
Pour donner une impression de mesure et d’équilibre, les auteurs classiques ont
souvent recours à des figures de symétrie :
A – Le parallélisme
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B – Le chiasme (A–B–B–A)
Par exemple dans l’Avare, acte III, scène 1 de MOLIERE :
« “Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger”».
L’esprit classique s’exprime également dans les fables de La Fontaine, les maximes de
La Rochefoucauld ou les portraits dépeints dans Les caractères de La Bruyère (voir par
exemple la fiche de lecture Des Caractères).
Ces auteurs sont des moralistes, c’est à dire des peintres de l’âme humaine.
Cliquez ici pour en savoir plus sur ces auteurs classiques (et la façon dont leurs œuvres
sont représentatives du classicisme).
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