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Les « …………………………. » sont des pièces ……………………….. (non religieuses) qui apparaissent
au XIII°s. Ce sont des pièces écrites pour faire rire le public des villes. Elles mettent en scène des
personnages de la vie quotidienne : bourgeois, marchands, maris cocus, femmes aux mœurs légères.
Elles critiquent les ………………… de l’époque.
Les « farces » sont des pièces profanes (non religieuses) qui apparaissent au XIII°s. Ce sont des pièces
écrites pour faire rire le public des villes. Elles mettent en scène des personnages de la vie quotidienne :
bourgeois, marchands, maris cocus, femmes aux mœurs légères. Elles critiquent les mœurs de
l’époque.
Verticale
2. Grande division d’une pièce qui correspond à un moment de l’action présentée.
3. chaque prise de parole, chaque énoncé dit par un personnage aux autres.
5. partie du texte théâtral constituée par tout ce qui n’est pas dit par les acteurs.
12. pièce de théâtre qui montre aux spectateurs les aspects ridicules d’une
personne ou d’une société pour amuser mais aussi pour faire réfléchir.
13. subdivision de l’acte, quand un personnage entre et sort.
A retenir: Le nom « théâtre » qui vient du grec theatron qui signifie "regarder, contempler"
D'après son étymologie, ce mot signifie donc " lieu où l'on regarde ".
Le mot est polysémique, c’est-dire qu’il a plusieurs sens. Il désigne le lieu destiné aux représentations
d'œuvres théâtrales, l’art dramatique considéré comme un genre (« faire du théâtre »), l’ensemble des
écrits pour le théâtre ("le théâtre de Molière »); le lieu où se produisent certains faits ("le théâtre des
événements")
A retenir: Le nom « théâtre » qui vient du grec theatron qui signifie "……………………,
……………………"
D'après son ……………………, ce mot signifie donc " lieu où l'on …………………… ".
Le mot est ……………………, c’est-dire qu’il a plusieurs ……………………. Il désigne le
…………………… destiné aux représentations d'œuvres théâtrales, l’art …………………… considéré
comme un genre (« faire du théâtre »), l’ensemble des …………………… pour le théâtre ("le théâtre de
Molière »); le lieu où se …………………… certains faits ("le théâtre des événements")
Phrase n°1: Ecrit pour être représenté, plutôt que pour être lu, le théâtre suppose des acteurs,
des costumes, des décors, un public. La présence du public au théâtre implique une situation
d'énonciation particulière : lorsqu’un personnage s'adresse à un autre personnage sur la scène, il
s’adresse également au public. C’est le principe de la double énonciation.
Séance n°2:Première rencontre avec la pièce
A) Un drôle de titre
Nature et genre :
Sens donné par le
dictionnaire :
Origine du mot :
Synonymes :
B) La didascalie initiale
Phrase n°2: Le titre et l’analyse de la didascalie initiale nous a permis de construire nos
premières hypothèses de lecture: Le mot « Fourberies » nous indique que nous allons assister à
de nombreuse ruses du personnage principal, Scapin. La didascalie initiale met principalement
en avant les relations entre parents- enfants et amoureux.
Séance n° 3 Les pères contre les fils
Objectif : Comprendre la situation des personnages et découvrir les caractéristiques de la scène
d’exposition + le passé simple ( conjugaison et valeur)
Support : Scène 2 de l’acte I
Résumé de la scène 1:Octave, qui s’est marié sans pour autant obtenir le
consentement de son père, est mis au courant, par le biais de Sylvestre, que ce
dernier est revenu et veut le marier à la fille de Géronte. Il commence à craindre le
pire et à avoir peur de perdre sa promise qui est devenue sa femme.
À retenir: Les scènes d’exposition: Lorsque le rideau se lève, l’histoire est déjà commencée. Le
spectateur se trouve directement plongé au cœur de l’intrigue, comme s’il surprenait une conversation.
Or le public a besoin de certains éléments pour comprendre la situation présente. Ces informations lui
seront fournies par les premières scènes, appelées scènes d’exposition : elles exposent, précisent la
situation, présentent les personnages, les problèmes qu’ils rencontrent.
À retenir: Les scènes d’exposition: Lorsque le rideau
se lève, l’histoire est déjà ……………………. Le
spectateur se trouve directement plongé au cœur de
l’……………………, comme s’il surprenait une
……………………. Or le public a besoin de certains
éléments pour …………………… la situation présente.
Ces informations lui seront fournies par les
…………………… scènes, appelées scènes
d’exposition : elles ……………………, précisent la
……………………, présentent les ……………………,
les …………………… qu’ils rencontrent.
Objectifs: Comprendre les enchainement argumentatifs des répliques, identifier les procédés
comiques
Scapin a accepté d’aider Octave et Hyacinte dans leur entreprise amoureuse mais également Léandre,
qui s’est épris d’une jeune égyptienne, Zerbinette, contre les projets de son père Géronte. Zerbinette est
prisonnière de Bohémiens qui l’ont recueillie et elle n’aura sa liberté qu’à condition de pâyer une rançon.
Léandre demande son aide à Scapin. Le valet décide alors de tromper le père de Léandre pour lui
soutirer de l’argent.
SCAPIN.- Oui, Monsieur ; et de plus, il ne m’a donné pour cela que deux heures.
SCAPIN.- C’est à vous, Monsieur, d’aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez
avec tant de tendresse.
GÉRONTE.- Va-t’en, Scapin, va-t’en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui.
GÉRONTE.- Il faut, Scapin, il faut que tu fasses ici, l’action d’un serviteur fidèle.
GÉRONTE.- Que tu ailles dire à ce Turc, qu’il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place, jusqu’à ce que
j’aie amassé la somme qu’il demande.
SCAPIN.- Eh, Monsieur, songez-vous à ce que vous dites ? et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens,
que d’aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ?
SCAPIN.- Il ne devinait pas ce malheur. Songez, Monsieur, qu’il ne m’a donné que deux heures.
SCAPIN.- Oui, Monsieur, il sait que c’est mille cinq cents livres.
GÉRONTE.- Croit-il, le traître, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d’un cheval ?
SCAPIN.- Il est vrai ; mais quoi ! on ne prévoyait pas les choses. De grâce, Monsieur, dépêchez.
SCAPIN.- Bon.
GÉRONTE.- Tu l’ouvriras.
GÉRONTE.- Tu trouveras une grosse clef du côté gauche, qui est celle de mon grenier.
SCAPIN.- Oui.
GÉRONTE.- Tu iras prendre toutes les hardes qui sont dans cette grande manne, et tu les vendras aux fripiers,
pour aller racheter mon fils.
SCAPIN, en lui rendant la clef.- Eh, Monsieur, rêvez-vous ? Je n’aurais pas cent francs de tout ce que vous
dites ; et de plus, vous savez le peu de temps qu’on m’a donné.
SCAPIN.- Oh que de paroles perdues ! Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous
courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu’à
l’heure que je parle on t’emmène esclave en Alger. Mais le Ciel me sera témoin que j’ai fait pour toi tout ce que j’ai
pu ; et que si tu manques à être racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un père.
SCAPIN.- Oui.
GÉRONTE.- Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne
croyais pas qu’elle dût m’être si tôt ravie.(Il lui présente sa bourse, qu’il ne laisse pourtant pas aller ; et dans ses
transports il fait aller son bras de côté et d’autre, et Scapin le sien pour avoir la bourse.) Tiens. Va-t’en racheter
mon fils.
SCAPIN.- Oui.
GÉRONTE.- Un infâme.
SCAPIN.- Oui.
GÉRONTE.- Qu’il me tire cinq cents écus contre toute sorte de droit.
SCAPIN.- Oui.
SCAPIN.- Oui.
GÉRONTE.- Quoi ?
GÉRONTE.- Que diable allait-il faire dans cette galère ? Ah maudite galère ! Traître de Turc à tous les diables !
SCAPIN.- Il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache ; mais il n’est pas quitte envers moi, et je veux
qu’il me paye en une autre monnaie, l’imposture qu’il m’a faite auprès de son fils.
A) Un père avare
1) Quelles est la première réaction de Géronte lorsqu’il apprend par Scapin la mésaventure de son fils?
La première réaction de Géronte en apprenant la mésaventure de son fils ne concerne pas, paradoxalement, le
sort de son enfant. Elle porte sur la somme qui lui est réclamée en rançon : « Comment diantre ! cinq cents
écus ? », ligne 20.
On peut d’abord être étonné de cette réaction (un des ressorts du théâtre comique est de jouer sur la surprise du
spectateur), ensuite s’en indigner car il s’agit d’un comportement égoïste qui témoigne d’une avarice prononcée
chez le personnage et enfin en rire.
3) Relevez une réplique de Géronte qui montre qu’il ne pense qu’à lui-même.
« Ah le pendard de Turc, m’assassiner de la façon ! », ligne 23. L’utilisation de la première personne montre que le
vieillard ramène tout à sa personne.
4) Relevez une réplique de Géronte qui montre qu’il n’a aucune considération pour Scapin.
« Que tu ailles dire à ce Turc, qu’il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place, jusqu’à ce que j’aie amassé
la somme qu’il demande », lignes 38-40. Cette proposition révèle à quel point le personnage est dénué de
scrupules envers le valet.
b. Observez bien la place de cette réplique, dans quelle situation se trouve Géronte à chaque fois qu’il la
prononce?
C’est ce qu’il répond à chaque fois qu’il se sent pris au piège par la situation et qu’il n’a plus de solution de repli à
proposer. La phrase exprime à la fois son agacement et son impuissance.
L’effet est évidemment comique car le texte joue sur la répétition et sur l’effet stérile de la réplique, qui ne permet
pas de régler le problème que rencontre le personnage. Elle continue de mettre en lumière les défauts du
personnage et provoque ainsi également un comique de caractère.
Scapin ne livre pas ces informations de but en blanc au vieillard. Il fait progressivement monter la tension
dramatique. Il frustre l’attente de son interlocuteur en lui annonçant une « disgrâce la plus étrange du monde »,
2) Quels arguments Sapin oppose-t-il à Géronte à chaque fois que celui-ci trouve une façon de ne pas payer la
leçon?
3) « Oh que de paroles perdues ! Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez
risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu’à l’heure
que je parle on t’emmène esclave en Alger. Mais le Ciel me sera témoin que j’ai fait pour toi tout ce que j’ai
pu ; et que si tu manques à être racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un père. ». A qui Scapin
s’adresse-t-il successivement? Quel effet recherche-t-il sur Géronte?
4) Relevez les expressions qu’utilise Scapin pour insister sur l’urgence de la situation. Quel est son but?
LE COMIQUE DE MOTS
LE COMIQUE DE GESTES
LE COMIQUE DE SITUATION
LE COMIQUE DE CARACTERE
LE COMIQUE DE ……………………
LE COMIQUE DE ……………………
C'est l'ensemble des …………………… de scènes qui provoquent le rire : coups, gifles, bastonnades, chutes...
LE COMIQUE DE ……………………
LE COMIQUE DE ……………………
Il est fondé sur la …………………… des personnages qui prêtent à rire (les avares, les jaloux, les cocus...).
Phrase n°4 Dans la scène 7 de l’acte II, le père apparaît comme une personne facile à duper, puisque Géronte
s’en remet entièrement au récit de Scapin. En proie à la panique, il ne parvient à prendre aucune décision et se
laisse contredire ou guider par le valet. Ainsi, la pièce brosse un portrait peu flatteur du père et dessine une
intrigue dans laquelle on souhaite clairement que le spectateur prenne position pour les fils et les valets.
A cause de Géronte, Scapin a dû avouer à Léandre quelques mauvais tours qu’il lui avait joués.
Décidé à se venger, Scapin invente un frère à Haycinte et fait croire à Géronte que celui-ci,
accompagné d’hommes armés, le cherche pour le tuer. Il convainc le vieillard dupe de se cacher
dans un grand sac.
SCAPIN.— Cachez-vous. Voici un spadassin qui vous cherche. (En contrefaisant sa voix.)
«Quoi? Jé n'aurai pas l'abantage dé tuer cé Geronte, et quelqu'un par charité né m'enseignera
pas où il est?» (À Géronte avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas. (Reprenant son ton contrefait.)
«Cadédis, jé lé trouberai, sé cachât-il au centre dé la terre.» (À Géronte avec son ton naturel.) Ne
vous montrez pas. (Tout le langage gascon est supposé de celui qu'il contrefait, et le reste de
lui.) «Oh, l'homme au sac!» Monsieur. «Jé té vaille un louis, et m'enseigne où put être Géronte.»
Vous cherchez le seigneur Géronte? «Oui, mordi! Jé lé cherche.» Et pour quelle affaire,
Monsieur? «Pour quelle affaire?» Oui. «Jé beux, cadédis, lé faire mourir sous les coups de
vaton.» Oh! Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est
pas un homme à être traité de la sorte. «Qui, cé fat dé Geronte, cé maraut, cé velître?» Le
seigneur Géronte, Monsieur, n'est ni fat, ni maraud, ni belître, et vous devriez, s'il vous plaît,
parler d'autre façon. «Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur?» Je défends, comme je
dois, un homme d'honneur qu'on offense. «Est-ce que tu es des amis dé cé Geronte?» Oui,
Monsieur, j'en suis. «Ah! Cadédis, tu es de ses amis, à la vonne hure.» (Il donne plusieurs coups
de bâton sur le sac.) «Tiens. Boilà cé que jé té vaille pour lui.» Ah, ah, ah! Ah, Monsieur! Ah, ah,
Monsieur! Tout beau. Ah, doucement, ah, ah, ah! «Va, porte-lui cela de ma part. Adiusias.» Ah!
diable soit le Gascon! Ah!
En se plaignant et remuant le dos, comme s'il avait reçu les coups de bâton.
GÉRONTE, mettant la tête hors du sac.— Ah, Scapin, je n'en puis plus.
SCAPIN.— Ah, Monsieur, je suis tout moulu, et les épaules me font un mal épouvantable.
GÉRONTE.— Comment, c'est sur les miennes qu'il a frappé.
GÉRONTE.— Que veux-tu dire? J'ai bien senti les coups, et les sens bien encore.
SCAPIN.— Non, vous dis-je, ce n'est que le bout du bâton qui a été jusque sur vos épaules.
GÉRONTE.— Tu devais donc te retirer un peu plus loin, pour m'épargner...
SCAPIN lui remet la tête dans le sac.— Prenez garde. En voici un autre qui a la mine d'un
étranger. (Cet endroit est de même celui du Gascon, pour le changement de langage, et le jeu
de théâtre.) «Parti! Moi courir comme une Basque, et moi ne pouvre point troufair de tout le jour
sti tiable de Gironte?» Cachez-vous bien. «Dites-moi un peu fous, monsir l'homme, s'il ve plaist,
fous savoir point où l'est sti Gironte que moi cherchair?» Non, Monsieur, je ne sais point où est
Géronte. «Dites-moi-le vous frenchemente, moi li fouloir pas grande chose à lui. L'est
seulemente pour li donnair un petite régale sur le dos d'un douzaine de coups de bastonne, et
de trois ou quatre petites coups d'épée au trafers de son poitrine.» Je vous assure, Monsieur,
que je ne sais pas où il est. «Il me semble que j'y foi remuair quelque chose dans sti sac.»
Pardonnez-moi, Monsieur. «Li est assurément quelque histoire là tetans.» Point du tout,
Monsieur. «Moi l'avoir enfie de tonner ain coup d'épée dans ste sac.» Ah! Monsieur, gardez-
vous-en bien. «Montre-le-moi un peu fous ce que c'estre là.» Tout beau, Monsieur. «Quement,
tout beau?» Vous n'avez que faire de vouloir voir ce que je porte. «Et moi, je le fouloir foir, moi.»
Vous ne le verrez point. «Ahi que de badinemente!» Ce sont hardes qui m'appartiennent.
«Montre-moi fous, te dis-je.» Je n'en ferai rien. «Toi ne faire rien?» Non. «Moi pailler de ste
bastonne dessus les épaules de toi.» Je me moque de cela. «Ah! toi faire le trole.» Ahi, ahi, ahi;
ah, Monsieur, ah, ah, ah, ah. «Jusqu'au refoir: l'estre là un petit leçon pour li apprendre à toi à
parlair insolentemente.» Ah! peste soit du baragouineux. Ah!
SCAPIN, lui remettant sa tête dans le sac.— Prenez garde, voici une demi-douzaine de soldats
tout ensemble. (Il contrefait plusieurs personnes ensemble.) «Allons, tâchons à trouver ce
Géronte, cherchons partout. N'épargnons point nos pas. Courons toute la ville. N'oublions
aucun lieu. Visitons tout. Furetons de tous les côtés. Par où irons-nous? Tournons par là. Non,
par Ici. À gauche. À droit. Nenni. Si fait.» Cachez-vous bien. «Ah, camarades, voici son valet.
Allons, coquin, il faut que tu nous enseignes où est ton maître.» Eh, Messieurs, ne me maltraitez
point. «Allons, dis-nous où il est. Parle. Hâte-toi. Expédions. Dépêche vite. Tôt.» Eh, Messieurs,
doucement. (Géronte met doucement la tête hors du sac, et aperçoit la fourberie de Scapin.) «Si
tu ne nous fais trouver ton maître tout à l'heure, nous allons faire pleuvoir sur toi une ondée de
coups de bâton.» J'aime mieux souffrir toute chose que de vous découvrir mon maître. «Nous
allons t'assommer.» Faites tout ce qu'il vous plaira. «Tu as envie d'être battu.» Je ne trahirai
point mon maître. «Ah! tu en veux tâter?» Oh!
Scapin joue tout d’abord le rôle du valet dévoué, cherchant à défendre les intérêts de son
maître. Il endosse ensuite le rôle d’un soldat gascon, puis celui d’un autre soldat à l’accent
étranger. Pour finir, il multiplie les voix en imitant « une demi-douzaine de soldats tout ensemble
2) Comment Scapin s’y prend-il pour incarner les différents personnages? Quel talent cela
révèle-t-il chez ce personnage?
Pour incarner tous ces personnages, Scapin « contrefai[t] sa voix » dès la première ligne. Il
change sa voix et prend des accents différents pour que Géronte ne le reconnaisse pas. Cela
révèle un grand talent de comédien car Scapin ne se contente pas d’imiter ou d’incarner
d’autres personnages, il ne cesse d’alterner entre les différents rôles à une rapidité
extraordinaire.
Scapin cesse de jouer la comédie à la fin de la scène, quand il est découvert par Géronte. Pris
en flagrant délit de tromperie et de violence, il prend la fuite.
2) Retrouvez, dans cette scène, des exemples de comique de geste, de mot et de situation.
On retrouve le comique de situation puisque Géronte est leurré par Scapin et qu’il en vient à se
cacher de façon grotesque dans un sac.
Le comique de mots est bien évidemment présent grâce au jeu des accents et aux insultes
proférées par Scapin lorsqu’il incarne les différents spadassins.
Enfin, le comique de gestes s’accomplit par la bastonnade.
On peut signaler que le comique de caractère peut aussi être évoqué : en effet, l’at-titude de
Géronte qui se cache et laisse Scapin prendre les coups pour lui (à ce qu’il croit) révèle sa
couardise et son profond égoïsme.
Le but de cette scène est clairement de faire rire le spectateur. C’est une vengeance personnelle
de la part de Scapin qui ne sert à aucune des intrigues amoureuses des jeunes gens. Elle n’a
pas d’objectif dramatique mais elle permet un moment de théâtre pur où le personnage de
Scapin se révèle dans toute sa puissance scénique.
Sujet d’écriture: Rédigez le monologue de Géronte alors qu’il se trouve dans le sac
BILAN
Les Fourberies de Scapin est une pièce de théâtre, écrite par Molière, qui est un auteur dramatique du XVIIème
siècle, et qui a vécu en même temps que Jean de La Fontaine et Louis XIV.
Cette pièce est une comédie, car elle cherche
avant tout à faire rire le public. Elle est très
Phrase n°6:La scène « des coups de battons » ne semble pas servir l’intrigue. Le public s’amuse du
châtiment qui vient frapper le maître antipathique et lâche.Il s’agit bien d’une scène de farce, mais elle
est aussi subversive: L’inférieur est en position de supériorité, l’autorité est inversée.
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