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Rappel du calendrier
20/09 : Mettre en scène : histoire et perspectives
27/09 : Avec ou sans le texte
04/10 : Evolutions du jeu
11/10 : Processus de création et écritures scéniques
18/10 : Scénographies : l’espace scénique et le réel
✓25/10 : PARTIEL : Devoir sur table n°1 (de 14h à 15h) : contrôle de
connaissances
08/11 : Approches du spectateur
15/11 : La lumière
22/11 : Son et vidéo
29/11 : Entre théâtre et performance
✓13/12 : PARTIEL : Devoir sur table n°2 (de 14h à 15h30) : réflexion
moodle: https://moodle.unistra.fr/course/view.php?id=2779
PLAN DU COURS
Mettre en scène : histoire et perspectives
I. La mise en scène avant la mise en scène moderne
1. L'organisation de la représentation
2. Les relevés de mise en scène
3. Aller vers une représentation cohérente
La mise en scène apparaît au XIXème siècle. Avant il était appelé “régisseur” Il s’occupe de
la partie mise en scène (décors, accessoires, lumières, bruitage, musique, règle les
mouvements des figurants et s’occupe des entrée/sorties des acteurs) On a des traces
grâce à “cahier de régis” (c’est la ou il notait tout ce dont il avait besoin)
Pour d’aubignac : c'est le spectateur qui doit tout imaginer, les acteurs racontent juste un
histoire, que les spectateurs doivent s’imaginer
Résumer:
Dès Moyen age, volonté de créer un savoir faire dans la réalisation matérielle du spectacle,
pour accélérer rythme représentation
La régie est faite par plusieurs personne, qui font déjà autre chose (en mode double métier)
Apparition avec le temps de la pyrotechnie, meilleur son etc
A partir du XVIIème, de plus en plus de didascalie, et plus précise
Diderot: créer une scène muette en mettant qu des didascalie
André Antoine (1858-1943) a la base employé du gaz, et fait du théâtre amateur, et va ouvrir
un théâtre en mars 1987 (le théâtre libre, et après Antoine)
- comédien
- responsable de théatre
- critique
- a fait des films qui mêle cinéma et théâtre (il connaît les contraintes économique et
administrative
- du côté du mouvement naturalisme du début (Emile Zola) ⇒ transcrire et analyser le réel,
ambition scientifique, et lié avec les découvertes scientifiques du XIXème siècle
- Il veut défendre le jeu des acteurs, l'interprétation singulière de la pièce, il ets
pas intéressé par la vision historique et héritage du théâtre, mais il veut
mettre sa vision singulière. Ce qui est important pour lui, c’est montrer son
interprétation de la pièce, quitte à sortir un peu du texte originel.
Causerie sur la mise en scène, André Antoine, 1903: “Quand, pour la première fois, j'ai eu à
mettre un ouvrage en scène, j'ai clairement perçu que la besogne se divisait en deux parties
distinctes : l'une, toute matérielle, c'est-à-dire la constitution du décor servant de milieu à
l'action, le dessin et le groupement des personnages l’autre immatérielle, c'est-à-dire
l'interprétation et le mouvement du dialogue. »
Au début du 18eme, bcp de scène peintes, en 2D et André antoine veut un décor en 3D,
pour apporter du réel à la scène
antoine va chercher à se concentrer sur la discussion mais aussi sur leurs façon de se
mouvoir
Un acteur va chercher à incarner son personnage de façon plus prononcée avec lui dans le
but de se confondre avec le personnage. Élément très naturaliste de mettre tout autant en
avant le corps que la voix (on sort de la tradition théâtrale)
posture de rupture avec mise en scène qui va permettre de regarder autrement une pièce et
de produire un esprit critique aux spectateur
Au début, régie qui se concentre sur la mise en scène pendant plusieurs siècles.
INtéressement ont permis de remettre en question les esthétiques, les figures qui dominent
et les processus de création, avec une recomposition des rôles
Séance 2 27/09/2023:
Le Travail Dramaturgique :
La dramaturgie est une technique qui sert à la construction d'une pièce de théâtre, mais elle
a évolué pour englober le travail d'un dramaturge qui collabore avec la troupe, le metteur en
scène et les autres membres de l'équipe artistique. Les rôles d'un dramaturge varient en
fonction de la personnalité, de l'expérience et des relations au sein de l'équipe. En France,
les dramaturges jouent un rôle plus consultatif, tandis qu'en Allemagne, ils sont souvent
impliqués dans la proposition de pièces.
Dramaturgie "Matériau" :
La dramaturgie matériau consiste à travailler avec des éléments variés pour créer une pièce.
Elle diffère de la dramaturgie de texte, qui se concentre sur l'analyse et la compréhension du
texte brut. La dramaturgie matériau implique un travail de composition et de montage, où le
dramaturge crée une œuvre à partir de divers médias et sources.
Séance 3 04/10/2023:
Acteur/actrice (latin → agere: agir, faire) désigne celui qui remplit le rôle d’un personnage.
Période contemporaine: tendance à réserver ces termes au cinéma et à employer de
préférence, pour le théâtre, comédien, comédienne.
Comédien, comédienne : désigne celui qui joue la comédie, qui en fait son métier et a
acquis un savoir-faire. Au XVIIème, péjoratif, dans le sens de menteur.
Le Performer agit en son nom propre et ne joue pas, ne représente pas un rôle. Il montre ce
qu’il est en train de faire, sans créer un espace fictionnel ou un corps double (le sien et celui
des personnages). Ce que Richard Schechner appelle « showing doing ».
Distinction faite par Louis Jouvet, (1887-1951) comédien, metteur en scène, directeur de
théâtre et professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique.
3) Acteur, actrice occidentale / acteur, actrice orientale L’acteur, l’actrice occidental(e) est un
homme ou une femme qui construit une partition vocale et gestuelle qui permet au
spectateur de percevoir la transformation du corps du comédien en corps du personnage.
L’actrice, l’acteur oriental(e) est un homme ou une femme à qui est transmis très tôt (7 ou 8
ans) un ensemble de techniques et de codes de jeu transmis de générations en générations.
I. RAPPEL HISTORIQUE SUR LE JEU DE L’ACTEUR DE L’ANTIQUITÉ À NOS
JOURS (ESTHÉTIQUE ET SITUATION SOCIALE DE L’ACTEUR)
« L’action (de l’acteur) consiste dans l’usage de la voix, comment il faut s’en servir pour
chaque passion, c’est-à-dire quand il faut prendre la forte, la faible et la moyenne, et
comment employer les intonations, à savoir l'aigu, le grave et la moyenne, et à quels
rythmes il faut avoir recours pour chaque sentiment. Il y a en effet trois points sur lesquels
porte l’attention des interprètes, le volume de la voix, l’intonation, le rythme. » Aristote,
Poétique
- Un interprète qui porte le texte, se met à son service (chez Jacques Copeau ou
Stanislas Nordey par exemple)
- Un artiste qui improvise, qui joue sur la spontanéité (comme dans la Commedia
dell’Arte, théâtre d’impro)
- Un disciple qui s’inscrit dans une école de jeu (Lecoq, Stanislavski, Grotowski ,
Anatoli Vassiliev)
- Un athlète affectif ? (si on reprend la définition d’Artaud)
- Un révolutionnaire, un contestataire, un militant ?(Meyerhold, Piscator, Brecht)
- Un interprète capable de varier ses manières de jouer (selon différentes écoles
comme chez Antoine Vitez) et de mobiliser différentes techniques
La question de l’activité, des actions de l’acteur en scène : « Tout ce qui se passe sur scène
doit avoir un but, même si vous restez simplement assis, il doit y avoir une raison, un but
précis, et pas seulement celui d’être en vie devant des spectateurs. On n’a pas le droit de
rester assis sans raison sur scène. » Constantin Stanislavski, La Formation de l’acteur.
« Lorsque vous êtes sur scène, vous devez toujours être en train de faire quelque chose.
L’activité, le mouvement sont à la base de l’art de l’acteur. (…) L’immobilité apparente d’une
personne assise sur la scène n’implique pas la passivité, vous pouvez rester assis sans faire
un mouvement, et être malgré cela en pleine action. Il arrive même souvent que l’immobilité
physique soit la conséquence directe d’une grande intensité de pensée et c’est cette activité
intérieure qui est la plus importante du point de vue artistique. L’essence de l’art ne réside
pas dans ses formes extérieures, mais dans son contenu spirituel. (…) Lorsque vous êtes
sur la scène, soyez toujours en action, que ce soit physiquement ou spirituellement. »
Constantin Stanislavski, La Formation de l’acteur, p. 54 à 56.
- Les « séquences et objectifs » Exemple pour les objectifs sur Brand d’Ibsen. In La
Formation de l’acteur p. 144 à 154, Petite Bibliothèque Payot, 2001, Paris. « Votre jeu doit
être vrai et avoir un but. Vous pouvez acquérir cela en vous exerçant à choisir des objectifs
vivants. (…)
Tout acteur doit apprendre à reconnaître leur qualité, à éviter ce qui est inutile et à choisir
des objectifs qui soient essentiellement justes. – Comment les reconnaître ? demandai-je.
1. rester dans les limites de la scène ; être dirigés vers les autres acteurs, et non vers
les spectateurs.
2. Être personnels, et cependant conformes au caractère de votre personnage.
3. Être créateurs ou artistiques, car leur fonction doit être d’atteindre le but de notre art :
créer un personnage vivant et l’exprimer sous une forme artistique.
4. Être réel, vivant et humain, et non pas mort, conventionnels ni théâtraux.
5. Être vrais, de sorte que vous-même, vos partenaires et le public puissent y croire.
6. Être capable de vous séduire et de vous émouvoir.
7. Être bien définis et adaptés au rôle que vous interprétez. Ne tolérez aucune
imprécision. On doit pouvoir en distinguer le fil dans la trame de votre rôle.
8. Avoir une valeur et un contenu intérieur qui correspondent à la vérité profonde de
votre rôle. Ne pas rester en surface.
9. Être actif, afin de stimuler votre jeu. Je vous mets en garde contre les dangers d’une
forme d’objectif purement moteur qui prévaut au théâtre et ne mène qu’à un jeu
mécanique. (…)
Un autre aspect important de l’objectif, c’est qu’il doit, tout en restant vraisemblable, pouvoir
exercer sur l’acteur une certaine attraction et lui donner le désir de l’accomplir. Cette
fascination est un défi à son sens créateur. (…) - Mais est-ce qu’un objectif physique peut
être… intéressant ? demanda Nicholas avec un sourire timide. - Intéressant pour qui ?
demanda le Directeur. - Pour le public. - Oubliez le public. Pensez à vous, dit-il. Si vous vous
intéressez à ce que vous faites, le public vous suivra. »
Gestus: le travail gestuel de l’acteur ⇒ ensemble de geste qui va compagné les répliques et qui va
compléter le jeu
« Mère Courage va jusqu’à la civière comme quelqu’un qui veut protéger son dos d’un coup.
(…) Elle considère son fils mort très précisément, comme si elle voulait tirer de ce spectacle
la dureté et l’amertume qui lui seront nécessaires pour continuer son chemin. (…) Elle
revient à son point de départ, sa démarche est lourde, elle marche lentement, la tête encore
plus basse. Le sergent redemande : « Tu le connais ? », et Hélène Weigel secoue la tête,
comme si elle était un taureau attaché. » Brecht, Theaterarbeit, p.319.
« Le metteur en scène, dans de nombreux cas, et c'est une tendance qui semble devoir
s'accentuer, « écrit » un spectacle en faisant sa mise en scène. Il s'agit de dégager une
nouvelle écriture plus spécifiquement théâtrale, puisqu'elle tient compte de tous les facteurs
matériels qui conditionnent la représentation (lumière, décor, costumes, comédiens...). Elle
se fait alors dans l'immédiat de la mise en place et supprime le rôle a priori de l'auteur, isolé
des réalités matérielles dramaturgiques. » Jean-Luc Lagarce, Théâtre et pouvoir en
Occident, Besançon, Les Solitaires intempestifs, 2000, p.148
“Le théâtre n'est pas quelque chose qu'il faut reconnaître. « moi je vais au théâtre pour
reconnaître Shakespeare mes études ce que j'ai fait » : ce n'est pas comme ça. C'est un
voyage dans l'inconnu, vers l'inconnu. » Romeo et Claudia Castellucci, les Pèlerins de la
matière, théorie et praxis du théâtre, 2001, p.118
“Le théâtre doit offrir à chaque spectateur la possibilité de rêver, d'imaginer et de fantasmer
à partir de ce qui est présent sur le plateau. Le spectateur doit composer son propre
spectacle, c'est sa responsabilité entière. Il ne faut pas la lui retirer. C'est la constellation de
tous ces rêves, de tous ces fantasmes qui font la force du théâtre. Dans l'époque actuelle,
nous devons repartir de ce rôle de spectateur pour reconstruire politiquement le théâtre. »
Romeo Castellucci, entretien avec Jean-Louis Perrier, Festival d'Avignon, 2007.
- Exautions historiques
1789 mise en scène Ariane Mnouchkine (1970)
L' Regard d'/ sotir mise en scène de Bob Wilson (1971)
La Classe morte de Tadeusz Kantor (1975)
Bob wilson: Le regard su sourd: spectacle sans parole (4h) de l’ordre du rêve, veut pousser
au max le théâtre en improvisant
Le chagrin:
tout un travail par montage d'élément scénique: on demande au spectateur un travail de
finalement donner du sens à l'oeuvre
Séance 5 18/10/2023
contact: aurelie.coulon@unistra.fr
Moodle: https://moodle.unistra.fr/pluginfile.php/286757/mod_resource/content/7/S1-Sc
%C3%A9nographie-2023.pdf
Scénographies : l’espace scénique et le réel
Plan du cours :
• La notion d’espace
• Qu’est-ce qu’être scénographe ?
I. Les espaces scéniques historiques
II. L’espace et la scénographie modernes
III. La scénographie aujourd’hui
Conclusion
L’espace dramatique : espace tel qu’il s’organise dans le texte, dans la fiction
L’espace scénique : l’espace tel qu’il s’organise sur le plateau de théâtre (= la scène)
Le lieu théâtral (architecture) : le bâtiment théâtral, et la manière dont il organise les
relations entre la scène et la salle
l’espace “géographique”: la manière dont l’espace scénique et/ou le bâtiment théâtral
s’intègre à son environnement
Étymologie
scénographie > latin scenografia, lui-même dérivé du grec skènographia (Ve siècle avant J-
C).
Composition du mot :
- graphein : dessiner, peindre
- skènè : la scène
chaque époques à développer des architectures et décors qui leurs sont propres, vision
différentes du théâtre + différents matériaux
antiquité grec:
mur de la skéné = délimitation entre le divin et ce que l’on pouvait en représenter au théâtre
théâtre antique romain:
Ve au XVe siècle:
La scénographie du Mystère de la Passion et la résurrection de notre Sauveur Jésus-Christ
joué à Valenciennes (France) en 1547. Dessin d'époque de H. Cailleau.
Les « mansions » représentent de manière non réaliste les différents lieux de l’action : le
paradis, Nazareth, Jérusalem, le palais, etc.
suggérer les différents lieux de l’action => comme si on avait des petites scènes
indépendantes
le théâtre élisabéthain:
premiere scène = scène en epon
l’enjeu = avoir une bonne diversité de placements pour les comédien.ne.s + faire travailler
l’imagination des spectateur.ice (pas de grands décors)
-> époque Shakespear
théâtre à l’italienne:
-> tournant dans la scénographie du théâtre occidental
-> se développe en Italie à la Renaissance => créer l’illusion avec l’usage de la perspective
(toile peinte, décors construit…)
-> on ne peut bien profité depuis des places précises => différences de classes
-> renaissance les artistes vont lire et relire des traités de l’Antiquité et redécouvre donc la
perspective
-> apparition des scènes symbolisme => on ne peut que passer par la suggestion, à la
symbolisation
Adolphe Appia, critique le naturalisme, défendre une autre vision de l’élaboration de l’espace
scénique, pour lui est impossible de mettre un corps humain devant une toile peinte => il
faut mettre en valeur l’acteur et non pas la peinture
bauhaus = élabore le projet pour le metteur en scène Piscador => fusionne différents grand
modèle historiques + il est mobile
penser l’espace avec 2 grands principes:
CUBE : réalisme, orientation frontale, architecture fixe
SPHÈRE : pas de décor, pas de limites (la scène pourrait englober tout le public), espace
malléable
-> peuvent encore être utiliser aujourd’hui
Artaud, le théâtre et son double, cf diapo moodle
-> comment développer davantage les scènes immersives ?
-> le spectateur serait immerger
-> pense en avance sur son temps
-> mettre en avant l’acteur et l’actrice
Picador, expérimentation de la modernité
-> projection sur scène => premier croisement entre cinéma et théâtre sur scène
-> utiliser le décor comme accès pour des acrobaties (comme si le décor était un agrès)
1960 = la scénographie devient un interprète du drame => traité de scénographie (1943) =>
affirme la discipline en tant que tel
« Le mot décor est périmé. » (Denis Bablet, Revue d’esthétique n°XIII, 1960
1967 : Quadriennale de scénographie et d’architecture scénique (Prague)
1968 : Organisation internationale des scénographes, techniciens et architectes de théâtre
1969 : Association française des scénographes et techniciens du théâtre
duo entre metteur en scène et scénographe:
> Patrice Chéreau et Richard Peduzzi
> Claude Régy et Daniel Jeanneteau
Séance 6: test
Séance 7: 08/11/2023
parterre = orchestre
spectateur les plus pauvres = 2ème balcon
=> hiérarchisation sociale signifié par les places au théâtre massification des publics =
1848= disparition du régime monarchique => plus le même théâtre
=> régime démocratique => bouleversements politiques et autres => théâtre devient un loisir
populaire = massifications du public le théâtre c un luxe en faite
fin du monopole des théâtres (plus de troupes sont autorisé a jouer) + fin d’un répertoire
désigner par troupes (ne limite plus la programmation)
17e = quelques centaines de places vendue
1817 = 2 millions places / an
1903 = 4 ou 5 millions places / an
Séance 8: 15/11/2023
I. L’éclairage au théâtre
A. Point historique
Gravure : Bibliothèque historique de la ville de Paris
L’Hôtel de Bourgogne vers 1634-1635 (gravure d’Abraham Bosse)
Séance 9: 22/11/2023
A. Point Historique
- Dissociation corps/ voix : 1894, La Gardienne de Henri de Régnier, mise en scène par
Aurélien Lugné-Poe.
- Avant-gardes des années 1920-30 : Ex : Hugo Ball, dadaïste allemand, 1916 : Jeu de
crèche simultané. Dialogue presque entièrement phonétique.
Ex: «L’Etoile: Zcke zcke ptsch, zcke zcke zcke zcke ptsch ! zcke zck ptsch!
ptschptschpstchptsch. Zcke zcke zcke ptsch ptsch. La Caravane des Trois rois : Pouhrrrr
pourrrh (les chevaux s’ébrouent, les chameaux s’avancent pesamment)
Les trois Rois : rabata, rabata, bim bam, rabta rabata, bim bam ba, rabata rabata rabta,
rabata bim bam, bim bam bim bam. […] »
- « L’inarticulé » : importance de la voix du cri, du souffle chez Antonin Artaud (cf. Pour en
finir avec le jugement de Dieu, émission radiophonique, 1947).
- Le mélange des langues (importance des sonorités plus que du sens). Exemple : My
Revolution is better than yours de Sanja Mitrović (2018).
B. Le son aujourd’hui : enjeux esthétiques
Séance 10 29/11/2023