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Les pièces de théatre sont la plus part du temps rythmée par des comiques pour y ajouter des

illusions de tromperie ou laisser le spectateur dans sa réflexion. Bruno Serrand est un auteur du 21 è
siecle, qui a publié en 2013 la comédie dramatique « SMS bien raisonnable ». Elle se déroule en 3
Actes. Celle-ci met en scène plusieurs personnages qui relie le mensonge au drame. Nous allons
étudier la scène 4 de l’acte 1 qui met en scène 2 femmes : Philomène et Béatrice ?

Comment l’auteur à t-il réussie à rendre cette scène si particulière ?

Le début d’un quiproquo

- Des personnages qui sont différents

En effet dans cette scène on peut y voir deux personnages tout deux venu d’un milieu de vie
différent. D’un côté Béatrice une femme d’une assez haute classe sociale et de l’autre Philomène
engagé sous les ordres de Béatrice. On remarque cette différence tout le long de la scène avec leur
manière tous deux de s’exprimer. Béatrice, utilise un langage plutôt courant voir soutenue. (l 36) »
ma chère » ainsi elle montre sa culture (l40) « Ulysse l’a bien fait en attendant le chant des sirènes ».
En parallèle de Philomène qui elle utilise plutôt un langage courant mais parfois elle s’exprime avec
un langage familier. (l46) « ben je ne vois pas comment j’aurais pu faire ça d’ailleurs ». On remarque
donc bien cette différence sociale avec cette supériorité de Béatrice.

Béatrice un personnage egocentrique s

Tout d’abord on peut voir que Béatrice centre la discussion sur elle-même. Elle se place directement
au centre du sujet en utilisant le pronom personnel à plusieurs répétitions « je » « j’exagère » « je
vous assure ». Elle veut que l’on comprenne sa douleur et pour elle le fait de dire « je » montre que
même si son mari la trompe des gens lui porte encore de l’importance. C’est un des effets de la
tromperie elle se sent mal. Elle a besoin de l’attention et jusqu’au bout elle va être fixer sur la
tromperie de son marie et ne va pas forcément expliquer clairement et écouté Philomène ce qui va
créer le quiproquo.

La colere de Béatrice
On peut assister à un énervement de la part de Béatrice car en effet il y a un quiproquo qui se passe
entre elle est Philomène. Alors que Béatrice parle à Philomène que son homme la trompe, elle lui
explique sans vraiment le lui dire le mot « tromperie » mais seulement en lui faisant comprendre.
Mais Philomène qui eut pris le manteau de fourrure de Béatrice pense qu’elle est fâchée car elle ne
lui en à pas parler. Donc dans cette situation l’une parle d’une tromperie et l’autre d’un manteau en
fourrure. Ce qui amène à des réponses complètement différentes quand l’une pause une question.
Dés le début Béatrice commence avec une gradation avec un superlatif qui va exprimer sa colère.
(L7) « trop bonne, et que comme elle est trop bonne, trop confiante, on en a profité »Elle se dit trop
gentille. Elle va même utiliser des thermes hyperboliques (L74) « Mais je fais un cauchemar » elle ne
comprend pas la situation ce qui l’énerve encore plus.

La révélation du quiproquo
L’incompréhension de Philomène

Philomène est perdu, elle ne comprend pas la réaction de Béatrice car pour elle on parle du manteau
en fourrure qu’elle le lui a pris .. On le voit avec les points de suspensions. (L 37) « Ah bon… » Elle est
étonnée car elle ne pensait pas faire quelque chose de mal. (15) « JE VOUS ASSURE, MADAME DOIT
GARDER SON CALME. » Philomène ne veut en aucun cas lui faire du mal elle respecte Béatrice s. Elle
va même faire une longue tirade pour justifier son acte de soi-disant vol de manteau mais ceci porte
a confusion pour Béatrice car elle déclare « Mais moi aussi je l’aime et peut-être plus que Made » ce
qui pourrait faire allusion à son mari.

Le dénouement du quiproquo

Tout au long du texte les deux femmes s’embrouillent c’est à la fin lorsque Béatrice va dire (L95) « ça
ne saute pas qu’aux yeux, mais plutôt dans tous les coins de cette maison. » que Philomène va
comprendre alors que DEPUIS LE Début Béatrice pense que Philomène couche avec son mari. Et donc
Philomène va lui rapporter que ce n’est pas du tout ce qu’elle pense et qu’il ne s’agit pas de son
mari . Ce sera alors la chute de l’histoire (L121) « DE…de votre manteau en fourrure ! ou Philomène
gêner avec les points de suspensions et la répétition de « de » explique bien qu’elle parlait du
manteau en fourrure et non de son mari.

Pour conclure Le lecteur peut être deçus et surtout ne s’attend pas à cet fin qui reste simple sans
impacts importants. Bruno Serrand c’est inspiré de la réalité, c’est ce qui rend la pièce ordinaire et
qui montre bien qu’il faut toujours bien comprendre de quoi l’on parle. Serrand a aborder le theme
de la tromperie qui est un thème fort présent a notre époque et qui amène souvent à des
quiproquos.

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