Correction français DIEPPOIS Antonin

SEQUENCE 2 2nde3

Q1 : Le réalisme est un mouvement littéraire du 19e siècle qui consiste à reproduire la réalité
sans modifier la vrai vie.
Q2 : Une satire est une critique sociale ironique. On peut dire que la nouvelle « la fille aux
yeux d’or » de Balzac contient une satire car le premier chapitre décris Paris en critiquant
ironiquement la ville et ses habitants, cette description de Paris est donc une Satire.
Q3 : On retrouve beaucoup du registre satirique dans les récits réalistes du XIXe siècles car
beaucoup d’auteurs profitent de leurs histoires pour critiquer la société de leur temps. Guy
de Maupassant aime à critiquer les comportement masculins et l’infidélité (La Dot, Le
Vengeur) mais aussi toutes sortes de crimes (La Petite Roque) ou d’injustices engendrant
dramatiques et/ou tragiques.
Q4 : Le registre satirique se remarque par une forte présence de vocabulaire péjoratif et la
récurrence de blâmes, il est souvent accompagné d’ironie car la critique est facilement
moqueuse et tourne en dérisions les défauts des hommes.
Q5 : L’œuvre de Balzac regroupant toutes ses productions écrites est La Comédie humaine.
Q6 : « La fille aux yeux d’or » fait partie de l’histoire globale l’« Histoire des Treize ». Le titre
fait référence au groupe de treize hommes représentés dans cette histoire, cette société
secrète fictive.
Q7 : Cette nouvelle est dédicacée au peintre romantique Eugène Delacroix.
Q8 : Le « mal du siècle » vient du climat tendu généré par les nombreuses révolutions : le
peuple se soulève car il n’arrive pas à obtenir la Liberté, la « démocratie ». Les attentes de
renouveau des révolutions ne sont pas satisfaites, puisque ces dernières provoquent des
retours en arrière : l’Empire et la Restauration après la Révolution de 1789. Le peuple souffre
et ses comportement se dégradent, il est « désillusionné ».
Q10 : Parmi les autres mouvements littéraire du 19e siècle on trouve : Le Naturalisme : Au
17° siècle, le terme « naturalisme » désigne l'imitation de la nature dans les arts. Emile Zola
(1840-1902, ci-contre) et les frères Goncourt adoptent ce terme en 1877 pour former un
mouvement littéraire qui approfondit le mouvement réaliste en lui ajoutant une dimension
scientifique et expérimentale. Emile Zola associe au naturalisme la démarche scientifique de
tester le personnage : Il place son personnage dans une expérience extrême qui va révéler sa
vraie nature. Le but est de confronter le personnage à une difficulté pour le mettre a
l'épreuve et observer ses réactions en montrant qu'elles sont liées à la fois à sa personnalité
(déterminisme) mais aussi à l’influence de la société. Le roman devient une sorte de «
laboratoire » où l'auteur étudie l’évolution de son personnage. L'œuvre naturaliste a pour
but de peindre l'existence humaine dans sa réalité crue, familiale et sociale, afin d'en révéler
le « déterminisme » (- La vie qu'on a est déterminée par notre naissance et influencée par
notre contexte familial/socio-culturel).Comme le réalisme, le naturalisme a recours au type
descriptif pour reproduire la réalité mais il donne l'impression d'un reportage : les écrivains
naturalistes font des enquêtes, se documentent, s'inspirent de faits réels journaux) et
emploient un vocabulaire « spécifique» pour que leurs écrits fassent « vrai » (crédibilité/
authenticité). Le naturalisme emploie souvent le discours direct qui permet de reproduire
plus fidèlement la façon de parler (patois, familiarités, erreurs de français...) et de révéler la
psychologie et le niveau social des personnages. Dans le même but, l'auteur naturaliste met
souvent en scène un narrateur qui adopte le point de vue omniscient - ou le point de vue
interne pour que le lecteur puisse connaître les pensées et les émotions du/des
personnage(s) dans le récit. L’auteur peut aussi transmettre les penses du personnage en
utilisant le discours indirect libre (le lecteur suit l’ évolution du personnage qui se parle à lui-
même dans le récit). Le naturalisme fait apparaître toutes les classes sociales pour les
confronter, mais privilégie les classes modestes et pauvres : les représentants du milieu
paysan (agriculteurs, fermiers...), ceux du milieu ouvrier (artisans, commerçants,
domestiques...), mais aussi les marginaux (prostituées, bandits. .) sont des personnages
souvent évoqués par les naturalistes. De même, on retrouve un certain nombre de thèmes
récurrents - comme la médecine, la marine, l'agriculture, l'amour (passionnel), le crime en
général, la folie, l'argent, la jalousie, la maladie et la mort qui sont sources de curiosité pour
les auteurs naturalistes qui aiment a les « étudier». La description du personnage est plus
scientifique l'auteur évoque le fonctionnement biologique du corps (pulsions, douleur,
maladie) et son influence sur l'esprit mais aussi la théorie de l'hérédité où les défauts
familiaux (alcoolisme, folie ...) sont transmis de génération en génération. Enfin, le
naturalisme étudie la société et son influence sur l'individu. On trouve donc souvent une
dimension satirique et moralisatrice, car le but est double: critiquer les comportements
sociaux et faire réfléchir le lecteur. L'objectif du naturalisme est de comprendre le
fonctionnement de la société pour conduire au progrès (social et politique). Le Romantisme :
Le romantisme est par définition un mouvement littéraire européen né de plusieurs
esthétiques qui deviendront communes : celle d'Angleterre où le mot « romantic » désigne
une situation dramatique, celle d'Allemagne ou le terme renvoie à l'histoire nationale (avec
Mme de Staël) et celle d'Italie avec le « romanticismo » dont le terme sera repris et
commente par Stendhal. En France, le romantisme naît du « mal du siècle» éprouve par les
générations post-révolutionnaires (révolutions de 1789 et de 1830) et est pense comme 1
homologue esthétique et littéraire de la Révolution française de 1789. Il s'agit pour I artiste
romantique de revendiquer une place dans la société en se donnant une fonction dans la
sphère intellectuelle et spirituelle mais aussi une mission (d'un point de vue religieux). Victor
Hugo (1802-1885) est le chef de file du mouvement romantique en France, notamment à
l'origine du « Cénacle romantique », réunion d'auteurs romantiques dans son Salon
littéraire. Mais cela ne signifie pas que l'auteur n'écrit que des textes romantiques. Hugo est
aussi influence par les autres mouvements et notamment le réalisme. Les caractéristiques de
l'esthétique romantique sont la revendication de la Liberté dans l'art (bannissant toute règle
et refusant notamment la distinction des genres impose par les « classiques »). On note la
prédominance de l'expression de la subjectivité avec le lyrisme notamment) liée aux thèmes
de l'amour, de la passion, de la souffrance (dolorisme) et de la mort, mais aussi la présence
du motif de la Nature souveraine (multiplications des descriptions), un goût pour la
mythologie, l'exotisme (notamment l'orientalisme) et le rêve. Le mouvement romantique
n'est pas datait d'une dimension religieuse qui valorise l'aspect mystique de la croyance
(principalement chrétienne en France à cette époque), rejoignant parfois la mode liée au
mouvement fantastique (XIX° siècle). Beaucoup d'allusions valorisant le christianisme (la foi,
Dieu...) se retrouvent dans les textes romantiques. Parler de « préromantiques » (auteurs
romantiques avant l'heure) est absurde puisque le mouvement naît des révolutions
successives. Mais l'écriture de Diderot et de Rousseau (sensibilisme) au XVIII° siècle annonce
l'arrivée progressive de la mode du romantisme. Le Fantastique : Le fantastique est
considéré dans la littérature tantôt comme un mouvement littéraire, tantôt comme un
registre pouvant caractériser n'importe quel genre (poésie, roman, théâtre) et donc
n'importe quel texte. Historiquement et même s'il apparaît déjà avec le roman gothique
anglais du XVIII- siècle, le fantastique est un mouvement littéraire du XIX° siècle, importé
d'Allemagne avec les contes d'E.T.A. Hotman notamment. En France, Guy de Maupassant,
Honoré de Balzac et Prosper Mérimée écrivent des nouvelles fantastiques, Théophile
Gautier, des contes fantastiques. Le fantastique consiste à introduire des éléments
surnaturels dans un contexte réel (définition de Todorov). Cette double dimension
(surnaturel/ réel) est au cœur du fantastique qui provoque le doute du personnage et/ou du
narrateur mais aussi celui du lecteur. Le fantastique nous maintient en effet constamment
dans une impossibilité de trancher entre la solution rationnelle et la solution surnaturelle.
Les éléments surnaturels sont injectés à l'intrigue de manière ponctuelle et sont insuffisants
pour faire basculer l'action dans un univers irréel (ce qui compromettrait le fantastique et le
transformerait en merveilleux). Souvent la résolution rationnelle invite le lecteur à penser
que le personnage/narrateur devient fou ou qu'il est en train de rêver : deux themes qui
permettent de conserver la superposition de la réalité et du surnaturel. Le fantastique joue
sur les croyances et les superstitions humaines et peut intégrer à la réalité des éléments
spirituels, mystiques (dialogue avec les esprits, exorcisme...). Il est souvent lié à la peur du
personnage principal et/ou du lecteur qui se trouve confronté au thème de l'étrange
(inexplicable). Quelques thèmes fantastiques : folie, rêve, vie après la mort, vie éternelle .
Quelques personnages fantastiques : fantôme (et synonymes : spectre, ectoplasme...), mort-
vivant, vampire, loup-garou, Diable...
Q11 :