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Tragédie : Représente selon Aristote une action noble qui en suscitant pitié et crainte, opère
la purgation de ces passions (catharsis en grec). La tragédie montre un héros noble lut . La
fin de la tragédie est malheureuse et se termine le plus souvent par la mort d’un ou plusieurs
personnages tant contre une force destructrice (destin, providence…) qui lui est supérieure.
Tragi-comédie : Tragédie à fin heureuse, dont les personnages sont d’un rang élevé, et qui
traite de sujets romanesques en mêlant le sérieux et le comique.
Comédie : Genre qui existe depuis le théâtre grec antique. A pour but de faire des défauts et
des vices des hommes, en n’hésitant pas à les exagérer. Propose des personnages « types
», sans psychologie mais caractérisés par quelques traits. La comédie de mœurs de Molière
va enrichir ce canevas de base. La comédie a une fonction morale : elle a pour devise
Castigat ridendo mores « La comédie corrige les mœurs par le rire. ». Elle peut aussi avoir
une fonction de critique sociale. La comédie met en scène des personnages non nobles,
contrairement à la tragédie.
Drame : Conserve un ton tragique mais ne respecte pas les règles de la tragédie classique.
L’histoire se déroule à une époque récente et est centrée sur un héros passionné. Son
dénouement est généralement malheureux.
Drame romantique : genre qui refuse les règles du théâtre classique et mêle les registres
pour peindre la vie dans sa totalité.
Vaudeville : Basé sur une intrigue amoureuse, il se présente comme une suite de
rebondissements et de quiproquos. Il est une forme de théâtre de boulevard qui met en
scène le monde de la bourgeoisie.
Langage théâtral
Didascalie : indication scénique qui donne les informations nécessaires pour le lecteur : elles
permettent de connaître le nom des personnages, les divisions en actes et en scènes, les
précisions spatio-temporelles, les gestes et toutes les indications de mise en scène données
par l’auteur.
Aparté : un personnage prononce des propos, en présence d’autres personnages, que seul
le public entend, ce qui provoque un effet comique.
Monologue : une longue tirade dite par un personnage qui s’adresse à lui-même, seul sur
scène. Il permet au personnage de faire le point sur sa situation, sur la difficulté qu’il
éprouve pour communiquer ou pour exprimer des hésitations quant à une décision qu’il doit
prendre.
Stichomythie : répliques courtes qui peuvent parfois être violentes et qui forment un échange
rapide, rythmé.
« Deus ex machina » : expression latine qui désigne un événement dont l’intervention peu
vraisemblable résout
comme par miracle les problèmes que rencontre le personnage.
Théâtre dans le théâtre : lorsque dans une pièce, les personnages se mettent à jouer la
comédie, à interpréter un autre rôle.
Structure de la pièce
La scène d’exposition : Elle occupe le plus souvent la (ou les) premières scène(s). Elle a
pour rôle de donner toutes les informations nécessaires à la compréhension de la situation :
les lieux, l’époque, les personnages, leur classe sociale,
Le prologue : introduction servant à présenter des événements antérieurs à l’action dans
une œuvre théâtrale.
Le nœud dramatique : C’est le moment où les obstacles apparaissent. Il permet d’enchaîner
les péripéties et les coups de théâtre, ainsi
que des retournements de situation.
L’intrigue : Elle regroupe toutes les péripéties qui font progresser l’action ou la ralentissent.
Le dénouement : Il occupe la plupart du temps les dernières scènes. Il permet de résoudre
le nœud dramatique et marque la fin de l’action.
Mise en scène
L’interprétation du texte
Le metteur en scène, comme tout lecteur, a sa propre vision de la pièce (perception des
personnages, de leur psychologie…). Sa compréhension de la pièce conditionne la façon
dont il va construire sa mise en scène.
Les costumes
Ils ont une importance primordiale au même titre que le décor. Ils ont pour fonction
d’informer le spectateur sur : l’époque, le milieu social, le caractère des personnages.
Vraisemblance : les paroles et les évènements présentés ne doivent pas heurter la raison du
spectateur, et doivent respecter une certaine logique.
Trois unités : l’action doit se dérouler en un lieu unique, sur un jour. La pièce doit aussi
respecter l’unité de l’intrigue.
Fatalité : ce qui est inévitable, le destin, la destinée. Les personnages d’une tragédie sont
soumis à la fatalité, au destin.
Catharsis : purification éprouvée par les spectateurs lors d’une représentation théâtrale
(selon Aristote).
Le théâtre du XXe siècle renouvelle les formes, les thèmes et la mise en scène. Il ne se
préoccupe plus de la notion de genre, même dans les cas où les pièces antiques sont
réécrites (La machine infernale de Cocteau, réécriture du mythe d’Œdipe ; Antigone
d’Anouilh, réécriture de la pièce de Sophocle …). On trouve deux principaux courants :
Théâtre engagé, d’idées : diffuse les idées philosophiques, une idéologie politique ou sociale
(Sartre, Camus, Anouilh). Il faut noter que ces auteurs développent aussi une vision absurde
du monde et de l’homme, en lien avec une philosophie existentialiste.
Le schéma actantiel est imaginé en 1966 par Algirdas Julien Greimas. Ce modèle permet
de définir clairement les “actants” d’une histoire et leurs fonctions dans une histoire. Le
schéma actantiel est un principe d’analyse narratif à prendre avec des pincettes.