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Rabat- Takaddoum
Le Bourgeois Gentilhomme
de MOLIERE :
Préparé par :
Encadré par :
Le theatre comme tous les autres genres littéraires a une place de choix
dans le projet pédagogique nous trouvons en effet, le theatre dans les deux
niveaux du second cycle : Le Bourgeois gentilhomme en tronc commun et
Antigone en 1 ère année de baccalauréat.
Ainsi pour nous, en tant qu’élèves professeurs, nous avons opté pour l’étude
intégrale d’une pièce de theatre du fait que ce genre présente une spécificité qui
le différencie des autres genres à savoir une pièce de theatre est avant tout faite
pour être lue, jouée ,présentée d’où l’intérêt qu’elle peut susciter chez les élèves.
En effet ,Les leçons et les fiches que nous allons proposer permettront de
faire le point sur l’essentiel des connaissances du théâtre de Molière plus
précisément la comédie ballet selon les perspectives suivantes : une séquence
préliminaire qui portera sur le para texte de l’œuvre (la vie du dramaturge, son
époque et les caractéristiques de sa pièce, l’analyse de la page de garde et de la
quatrième des couvertures) et sur la différence entre les deux classes sociales
évoquées dans le titre de l’œuvre bourgeoisie et noblesse. Cette séquence va être
suivie de la première séquence qui s’intéressera à l’étude du langage et des
procèdes du théâtre tandis que la deuxième séquence va traiter l’ironie et ses
effets tout au long de la pièce afin d’achever ce projet avec une séquence bilan
qui va permettre à l’élève de découvrir la différence entre une pièce écrite et une
pièce jouée grâce à son visionnement sur cd pour en faire une fiche de lecture et
évaluer par la suite les acquis des élèves. En outre les productions écrites que
nous allons proposer dans ces séquences seront consacrées à la production des
dialogues, des monologues et des textes de Slam. La dimension orale, quant à
elle, est présente dans notre projet dans la mesure où l’élève sera en contact avec
une œuvre qui est jouée et présentée contrairement aux autres genres littéraires.
Les cours proposés dans cette séquence n’ont pour rôle que de familiariser les
élèves à la nature de l’œuvre étudiée et de les inciter à la lire d’une manière
avertie.
Activité : langue
Durée : 1h
Déroulement de la séance :
Crécher : Habiter
Baraque : maison
Méga : super
Piger : comprendre
Non car on doit soigner notre langage dans des situations professionnelles
ou officielles.
Ces phrases sont simples et comprises par tous parce qu’elles ne comportent
pas des termes recherchés ou spécialisés.
b. Chère jihane, que nous ayons désormais quelque retard, aussi hâtons-nous je
vous en prie.
Correction :
2.
a.J'ai un pote qui est fou J’ai un ami qui aime les J'ai un ami qui apprécie
films américains. particulièrement les
de films américains.
films américains.
Durée : 1h
théâtre classique.
Déroulement de la séance :
C’est une société noble qui se forge un idéal fondé essentiellement sur
la culture, l’exemple de « l’honnête homme », qui sait seulement vivre en
société, en goûter les plaisirs, distinguer le bien du mal, mais surtout
comprendre le beau du laid, le vrai du faux, non par érudition, mais par
bon sens, par affinement de l’esprit. Cette minorité se forme avec son
étiquette, ses traditions et ses goûts.
3. Quel est le courant littéraire qui a marqué ce siècle et quelles sont ses
caractéristiques ?
a.Le classicisme
Durée : 2h
Déroulement de la séance :
1.page de garde :
Noble : son nom se caractérise par une particule, exemple "de" "d' " ou encore
"de la", au moyen-âge le noble est rentier, il ne travaille pas et vit de l'argent
qu'il collecte à ses vassaux.
L’union entre ces deux classes opposées indique que le héros de la pièce est un
bourgeois qui va se battre pour avoir les manières des nobles.
2. Genre de l’œuvre :
L’œuvre est une pièce de théâtre car elle est divisée en actes et en scènes.
LE BOURGEOIS GENTILHOMME
COMÉDIE-BALLET
FAITE À CHAMBORD, POUR LE DIVERTISSEMENT DU ROI,
AU MOIS D’OCTOBRE 1670,
ET REPRÉSENTÉE EN PUBLIC,
À PARIS, POUR LA PREMIÈRE FOIS,
SUR LE THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL,
LE 23 NOVEMBRE DE LA MÊME ANNÉE1670
PAR LA TROUPE DU ROI
a.Biographie de Molière :
b. Résumé de la pièce :
Les maîtres ne sont pas les seuls qui exploitent M. Jourdain mais il y a
aussi le comte ruiné Dorante qui joue le rôle d’un ami intime du
bourgeois en introduisant chez lui la marquise Dorimène qu’il aime.
c. les personnages :
Personnages caractéristiques
Synthèse :
La page de garde et la quatrième des couvertures rassemblant
l’image, le titre, le résumé, la biographie…donnent des informations
sur le genre de l’œuvre tout en laissant le lecteur deviner l’histoire.
En effet, ces éléments du para texte permettent d’avoir une idée sur
l’époque de la pièce, sur l’importance des personnages ainsi que sur
leur statut social. Est-ce que ces éléments vous stimulent à lire la
pièce ?
Activité : langue
Durée : 1h
Déroulement de la séance :
Après cette séquence les élèves seront armés de plusieurs procédés qui vont les
aider à comprendre la pièce ainsi que la visée du dramaturge.
Activité : lecture
Durée : 1h
-cours dialogué
MAÎTRE DE MUSIQUE, MAÎTRE à DANSER, TROIS MUSICIENS, DEUX VIOLONS, QUATRE DANSEURS.
MAÎTRE DE MUSIQUE, parlant à ses musiciens: Venez, entrez dans cette salle, et vous reposez là, en attendant
qu'il vienne.
L'ÉLÈVE: Oui.
MAÎTRE DE MUSIQUE: Oui, c'est un air pour une sérénade, que je lui ai fait composer ici, en attendant que
notre homme fût éveillé.
MAÎTRE DE MUSIQUE: Vous l'allez entendre, avec le dialogue, quand il viendra. Il ne tardera guère.
MAÎTRE à DANSER: Nos occupations, à vous, et à moi, ne sont pas petites maintenant.
MAÎTRE DE MUSIQUE: Il est vrai. Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux; ce nous
est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se
mettre en tête; et votre danse et ma musique auraient à souhaiter que tout le monde lui ressemblât.
MAÎTRE à DANSER: Non pas entièrement; et je voudrais pour lui qu'il se connût mieux qu'il ne fait aux choses
que nous lui donnons.
MAÎTRE DE MUSIQUE: Il est vrai qu'il les connaît mal, mais il les paye bien; et c'est de quoi maintenant nos arts
ont plus besoin que de toute autre chose.
MAÎTRE à DANSER: Pour moi, je vous l'avoue, je me repais un peu de gloire; les applaudissements me touchent;
et je tiens que, dans tous les beaux arts, c'est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots, que
d'essuyer sur des compositions la barbarie d'un stupide. Il y a plaisir, ne m'en parlez point, à travailler pour des
personnes qui soient capables de sentir les délicatesses d'un art, qui sachent faire un doux accueil aux beautés
d'un ouvrage, et par de chatouillantes approbations vous régaler de votre travail. Oui, la récompense la plus
agréable qu'on puisse recevoir des choses que l'on fait, c'est de les voir connues, de les voir caressées d'un
applaudissement qui vous honore. Il n'y a rien, à mon avis, qui nous paye mieux que cela de toutes nos
fatigues; et ce sont des douceurs exquises que des louanges éclairées.
MAÎTRE DE MUSIQUE: J'en demeure d'accord, et je les goûte comme vous. Il n'y a rien assurément qui
chatouille davantage que les applaudissements que vous dites. Mais cet encens ne fait pas vivre; des louanges
toutes pures ne mettent point un homme à son aise: il y faut mêler du solide; et la meilleure façon de louer,
c'est de louer avec les mains. C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort et à
travers de toutes choses, et n'applaudit qu'à contre-sens; mais son argent redresse les jugements de son esprit;
il a du discernement dans sa bourse; ses louanges sont monnayées; et ce bourgeois ignorant nous vaut mieux,
comme vous voyez, que le grand seigneur éclairé qui nous a introduits ici.
MAÎTRE à DANSER: Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites; mais je trouve que vous appuyez un peu
trop sur l'argent; et l'intérêt est quelque chose de si bas, qu'il ne faut jamais qu'un honnête homme montre
pour lui de l'attachement.
MAÎTRE DE MUSIQUE: Vous recevez fort bien pourtant l'argent que notre homme vous donne.
MAÎTRE à DANSER: Assurément; mais je n'en fais pas tout mon bonheur, et je voudrais qu'avec son bien, il eût
encore quelque bon goût des choses.
MAÎTRE DE MUSIQUE: Je le voudrais aussi, et c'est à quoi nous travaillons tous deux autant que nous pouvons.
Mais, en tout cas, il nous donne moyen de nous faire connaître dans le monde; et il payera pour les autres ce
que les autres loueront pour lui.
Il s’agit du matin car le maître à musique a dit : «…en attendant que notre
homme fut éveillé »
Ils attendent monsieur Jourdain pour lui faire apprendre les différents arts.
7. De quoi parlent-ils ?
À peu près, parce qu’ils affirment tous les deux que la beauté de l’art est dans le
plaisir que sent l’artiste après les applaudissements du public et que l’argent a une
grande importance dans la vie. Or le maître à danser insiste sur la première
idée « les applaudissements me touchent, il n’y a rien à mon avis qui nous paie
mieux que cela de toutes nos fatigues. » Tandis que le maître à musique défend la
deuxième « mais cet encens ne fait pas vivre ; des louanges toutes pures ne
mettent point un homme à son aise ».
11. Le titre de la pièce le bourgeois gentilhomme est –il bien justifié dans cette
première scène ? Justifiez.
Le lecteur comprend, D’après les répliques de ces deux maîtres, que le bourgeois
gentilhomme est monsieur Jourdain, un bourgeois « bourgeois ignorant » qui
voudrait acheter le titre de noblesse« il est vrai qu’il les connaît mal, mais il les
paie bien »/« avec les visions de noblesse et de galanterie qu’il est allé se mettre
en tête ».
12. Est-ce-que cette scène a présenté tous les personnages de la pièce ?
Non car le lecteur n’a pas une idée complète ni sur monsieur Jourdain ni sur les
autres personnages de la pièce.
La scène d’exposition peut donc s’étaler sur plusieurs scènes dans la mesure
où le lecteur doit avoir une carte d’identité de tous les personnages de la
pièce afin qu’il puisse comprendre l’intrigue.
Synthèse de lecture :
Durée : 1h
-cours dialogué
Déroulement de la séance :
Scène II
(…)
MONSIEUR JOURDAIN. Mon tailleur m'a dit que les gens de qualité étaient
comme cela le matin.
MAÎTRE DE MUSIQUE. Cela vous sied à merveille.
MONSIEUR JOURDAIN. Laquais! Holà, mes deux laquais!
PREMIER LAQUAIS. Que voulez-vous, monsieur?
MONSIEUR JOURDAIN. Rien. C'est pour voir si vous m'entendez bien. (Aux
deux Maîtres.) Que dites-vous de mes livrées ?
MAÎTRE A DANSER. Elles sont magnifiques.
MONSIEUR JOURDAIN. (Il entrouvre sa robe et fait voir un haut-de-chausses
? étroit de velours rouge et une camisole de velours vert, dont
il est vêtu.) Voici encore un petit déshabillé pour faire le matin mes
exercices.
MAÎTRE DE MUSIQUE. Il est galant.
MONSIEUR JOURDAIN. Laquais!
PREMIER LAQUAIS. Monsieur.
MONSIEUR JOURDAIN. L'autre laquais!
SECOND LAQUAIS. Monsieur.
MONSIEUR JOURDAIN. Tenez ma robe. Me trouvez-vous bien comme cela?
MAÎTRE A DANSER. Fort bien. On ne peut pas mieux.
MONSIEUR JOURDAIN. Voyons un peu notre affaire.
MAÎTRE DE MUSIQUE. Je voudrais bien auparavant vous faire entendre un
air qu'il vient de composer pour la sérénade que vous m'avez demandée.
C'est un de mes écoliers, qui a pour ces sortes de choses un talent
admirable.
MONSIEUR JOURDAIN. Oui ; mais il ne fallait pas faire faire cela par un
écolier, et vous n'étiez pas trop bon vous-même pour cette besogne-là.
MAÎTRE DE MUSIQUE. Il ne faut pas, monsieur, que le nom d'écolier vous
abuse. Ces sortes d'écoliers en savent autant que les plus grands
maîtres, et l'air est aussi beau qu'il s'en puisse faim. Écoutez
seulement... .
MONSIEUR JOURDAIN. Donnez-moi ma robe pour mieux entendre...
Attendez, je crois que je serai mieux sans robe... Non ; redonnez-la-moi,
cela ira mieux.
MUSICIEN, chantant.
Je languis nuit et jour, et mon mal est extrême, Depuis qu'à vos rigueurs
vos beaux yeux m'ont soumis :
Si vous traitez ainsi, belle Iris, qui vous aime, Hélas! que pourriez-vous
faire à vos ennemis?
MONSIEUR JOURDAIN. Cette chanson me semble, un peu lugubre, elle
endort, et je voudrais que vous la pussiez un peu ragaillardir par-ci,
par-là.
MAÎTRE DE MUSIQUE. il faut, monsieur, que l'air soit accommodé aux
paroles.
MONSIEUR JOURDAIN. On m'en apprit un tout à fait joli, il y a quelque
temps. Attendez... La..., comment est-ce qu'il dit ?
MAÎTRE A DANSER. Par ma foi! je ne sais.
MONSIEUR JOURDAIN, il y a du mouton dedans.
MAÎTRE A DANSER. Du mouton ?
MONSIEUR JOURDAIN. Oui. Ah! Monsieur Jourdain chante.
Je croyais Janneton Aussi douce que belle, Je croyais Janneton Plus
douce qu'un mouton :
Hélas! hélas! elle est cent fois, Mille fois plus cruelle, Que n'est le tigre
aux bois.
N'est-il pas joli ?
MAÎTRE DE MUSIQUE. Le plus joli du monde.
MAÎTRE A DANSER. Et vous le chantez bien.
(…)
Mise en situation :
Apres la discussion des maîtres de leurs arts, Monsieur Jourdain entre sur
scène pour commencer son apprentissage de différents arts.
Hypothèses de lecture :
Est-ce que le portrait de Monsieur Jourdain ressemble à celui que les maitres
ont dressé ?
Axes de lecture :
l. le goût vestimentaire et artistique de Monsieur Jourdain
« Cette chanson me semble, un peu lugubre, elle endort, et je voudrais que vous
la puissiez un peu ragaillardir par-ci, par-là »
5. Que préfère-t-il ?
Monsieur Jourdain est un bourgeois assez ridicule qui croit infiniment à son
goût vestimentaire et artistique sans se rendre compte qu’ils sont mauvais.
Mais est ce que les maîtres l’aident à raffiner ses goûts ?
Chaque maître défend son art en avançant des arguments qui valorisent son
importance dans la vie. « Il n’y a rien qui soit si utile dans état que la musique »
« Il n’y a rien qui soit si nécessaire aux hommes que la danse »
« tous les désordres, toutes les guerres qu’on voit dans le monde, n’arrivent que
pour n’apprendre pas la musique. », « tous les malheurs des hommes, tous les
revers funestes dont les histoires sont remplies, les bévues des politiques et les
manquements des grands capitaines ,tout cela n’est venu que faute de savoir la
danse Monsieur Jourdain : comment cela ? »
Les arguments qu’avancent les deux maîtres afin de défendre leur art sont
incohérents et illogiques. Et malgré cela Monsieur Jourdain les croit avec
naïveté. Ainsi l’attitude hypocrite des ces deux maîtres envers le bourgeois
est justifiée par le fait qu’ils l’exploitent afin d’avoir son argent.
Synthèse :
Une pièce de théâtre commence par l’exposition .celle-ci peut s’étaler sur
une ou plusieurs scènes (deux scènes de l’acte l dans le cas de cette pièce de
théâtre : le Bourgeois Gentilhomme de Molière). La deuxième scène qu’on a
étudiée a complété les renseignements du lecteur sur le temps, l’espace, les
personnages (leurs traits de caractères, leurs relations….) et sur les faits
préparant l’action (le but de Monsieur Jourdain d’atteindre la caste de la
Noblesse)
Activité : langue
Durée : 1h
Molière.
Déroulement de la leçon :
Allons, monsieur, la révérence. votre corps droit. un peu penché sur la cuisse gauche. les jambes
point tant écartées. vos pieds sur une même ligne. votre poignet à l’opposite de votre hanche. la
pointe de votre épée vis-à-vis de votre épaule .le bras pas tout à fait si étendu. la main gauche à la
hauteur de l’œil. l’épaule gauche plus quartée. la tête droite. le regard assuré. avancez. le corps
ferme. touchez-moi l’épée de quatre, et achevez de même. une, deux. remettez-vous. Redoublez de
pied ferme. un saut en arrière. quand vous portez la botte, monsieur, il faut que l’épée parte la
première, et que le corps soit bien effacé. une, deux. allons, touchez-moi l’épée de tierce, et achevez
de même. avancez. le corps ferme. avancez. partez de là. une, deux. remettez-vous. redoublez. un
saut en arrière. en garde, monsieur, en garde .LE MAITRE D’ARMES lui pousse deux ou trois bottes
en lui disant : « en garde ».
MONSIEUR JOURDAIN
Euh ?
3. On vient d’étudier l’Acte I et ce corpus est tiré de l’acte II. Comment appelle-t-on
les moments de repos entre les actes ?
Entre actes
Des personnages.
6. Sont-ils réels ?
Non, ils sont des personnages fictifs car ils ne sont que le fruit de l’imagination de
Molière.
Le personnage : -Comme pour tout récit, les personnages d’une pièce de
théâtre sont des êtres fictifs. Ce sont des rôles destinés à être joués par des
acteurs.
Une réplique
La réplique du maître est plus longue (plusieurs phrases) que celle de monsieur
Jourdain (un seul mot).
12. Comment appelle-t-on la réplique d’un personnage qui parle seul sur scène ?
Un monologue.
MONSIEUR JOURDAIN
COVEILLE
Monsieur, je vous remercie (A part).si l’on peut voir un plus fou, je l’irai dire à
rome.
L’aparté : une réplique ou une partie d’une réplique qu’un personnage dit à
part soi (comme c’est le cas de la réplique de Coveille) ou à voix basse à l’un
des personnages mais que seul le public est censé entendre.
14. Comment appelle-t-on les événements qui perturbent la situation stable d’une
pièce de théâtre ?
Le nœud
Le coup de théâtre.
16. Quelle est l’appellation de la situation finale dans une pièce de théâtre ?
Le dénouement
II. Récapitulation :
lll. Réemploi
Durée : 1h
Capacités à viser : permettre à l’élève de rédiger un dialogue qui fait rire dans
lequel il va utiliser quelques composants du lexique théâtral.
Pré requis : les élèves sont initiés aux caractéristiques du dialogue théâtral.
Déroulement de la séance.
En mettant des robes propres aux bourgeois : « il entrouvre sa robe et fait voir
un haut de chausses étroit de velours rouge, et une camisole de velours vert, dont
il est vêtu »
5. Par quoi se caractérisent les habits des rappeurs ?
Ils mettent des habits du style hip hop : des vêtements très larges et des
espadrilles de basket ball.
L’opéra.
Le rap.
Rédaction du dialogue :
Le jeune : J’étais près de la scène où chante le rappeur que je kiffe. Il est fort.
N’est ce pas ?
Le jeune : Non, j’parle pas de ses muscles je voulais dire qu’il est hyper génial
en rap n’est ce pas mon pote?
Le bourgeois : Et s’il mettait une robe comme la mienne elle serait mieux par
rapport aux vêtements qu’il mets. Ne sont-ils pas de son grand frère ?
Le jeune : Mais non !!! il met du style hip hop mon bourgeois. C’est un style de
chant et de danse qui nécessite une apparence bien particulière dont les
vêtements doivent être larges. Il est apparu en…
Le jeune : Moi non ! Parmi les principes du rap, le chanteur appelé rappeur doit
mettre du hip hop qui impose des habits larges Voilà ! Tu piges maintenant ?
Hein ?
Le bourgeois : à ma connaissance les vêtements larges sont mal introduits dans
une société où règne le prestige d’être vêtu comme il faut.
Le jeune : Ah ! Pff !!! Oui oui je vois à vrai dire tu t’habilles comme une femme
avec une perruque, une robe, des bats…et tu me parles du prestige… Hey mec !
Prends soin de ta robe ! Je m’casse car je dois prendre des photos avec ce
génie. Peace !!! (il part en souriant).
Le bourgeois : (seul) je suis certain que ma robe est plus belle que ce style de…
de…hop hap ! (Il part).
Activité : activité orale
Durée : 1h
Déroulement de la séance :
[….]
[….]
Un sujet qui touche tout être humain en prouvant que l’amour est un
moment de bonheur bref et éphémère.
Durée : 1h
Support : Corpus
Déroulement de la séance :
1/
MAITRE DE PHILOSOPHIE
« Est ce la physique que vous voulez apprendre ? »
MONSIEUR JOURDAIN
2/
MAITRE DE MUSIQUE
Il ne faut pas, Monsieur, que le nom d’écolier vous abuse. Ces sortes d’écoliers
en savent autant que les plus grands maîtres, et l’air est aussi beau qu’il s’en
puisse faire. Écoutez seulement.
MONSIEUR JOURDAIN
Donnez-moi ma robe pour mieux entendre… Attendez, je crois que je serai
mieux sans robe… Non ; redonnez-la-moi, cela ira mieux.
(Scène II Acte I)
3/
GARÇON TAILLEUR
MONSIEUR JOURDAIN
« « Votre Grandeur ! » Oh, oh, oh ! Attendez, ne vous en aller pas. A moi
« Votre Grandeur !»
Ma foi, s’il va jusqu’à l’Altesse, il aura toute la bourse. Tenez, voilà pour Ma
Grandeur. »
4/ NICOLE
C) Tableau récapitulatif :
Types de Procédés
comique
Application :
MONSIEUR JOURDAIN: Eh
la. comment appelez-vous cela?
Votre prologue ou dialogue de
chansons et de danse.
Scène
II Acte I
Scène I Acte II
MONSIEUR JOURDAIN:
Monsieur le philosophe.
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE:
Infâmes! coquins! insolents!
MONSIEUR JOURDAIN:
Monsieur le philosophe. (…)
MONSIEUR JOURDAIN:
Monsieur le Philosophe,
Messieurs, Monsieur le
Philosophe, Messieurs,
Monsieur le Philosophe. Oh!
battez-vous tant qu'il vous
plaira: je n'y saurais que faire,
et je n'irai pas gâter ma robe
pour vous séparer. Je serais
bien fou de m'aller fourrer
parmi eux, pour recevoir
quelque coup qui me ferait
mal.
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE:
L'ouverture de la bouche fait
justement comme un petit
rond qui représente un o.
MONSIEUR JOURDAIN: O, o, o.
Vous avez raison, o. Ah! la
belle chose, que de savoir
quelque chose!
Scène IV Acte II
Activité: Lecture méthodique et langue intégrée
Durée : 1h
Déroulement de la séance :
Scène III
MONSIEUR JOURDAIN: Holà, Monsieur le philosophe, vous arrivez tout à propos avec votre
philosophie. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci.
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Qu'est-ce donc? qu'y a-t-il, Messieurs?
MONSIEUR JOURDAIN: Ils se sont mis en colère pour la préférence de leurs professions, jusqu'à se
dire des injures, et en vouloir venir aux mains.
MAÎTRE à DANSER: Comment, Monsieur, il vient nous dire des injures à tous deux, en méprisant la
danse que j'exerce, et la musique dont il fait profession?
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Un homme sage est au-dessus de toutes les injures qu'on lui peut dire, et
la grande réponse qu'on doit faire aux outrages, c'est la modération et la patience.
MAÎTRE D'ARMES: Ils ont tous deux l'audace de vouloir comparer leurs professions à la mienne.
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Faut-il que cela vous émeuve? Ce n'est pas de vaine gloire et de condition
que les hommes doivent disputer entre eux; et ce qui nous distingue parfaitement les uns des
autres, c'est la sagesse et la vertu.
MAÎTRE à DANSER: Je lui soutiens que la danse est une science à laquelle on ne peut faire assez
d'honneur.
MAÎTRE DE MUSIQUE: Et moi, que la musique en est une que tous les siècles ont révérée.
MAÎTRE D'ARMES: Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes est la plus
belle et la plus nécessaire de toutes les sciences.
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Et que sera donc la philosophie? Je vous trouve tous trois bien
impertinents de parler devant moi avec cette arrogance, et de donner impudemment le nom de
science à des choses que l'on ne doit pas même honorer du nom d'art, et qui ne peuvent être
comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur, et de baladin!
Mise en situation :
- Le maître de philosophie
Hypothèses de lecture
Comique de situation
Axes de lecture
Synthèse :
Durée : 1h
Capacités à viser : améliorer la capacité des élèves à donner leur point de vue
et à l’argumenter
Déroulement de la séance :
A) Présentation du sujet :
Chaque élève va donner son point de vue en le consolidant par des arguments.
Synthèse :
Les élèves vont comprendre que Les procédés du comique étudiés ne sont pas
utilisés par Molière d’une manière arbitraire, au contraire, ils sont là pour
caricaturer d’une manière ironique la société du XVIIème siècle.
Durée : 1h
Déroulement de la séance :
- Demander aux élèves de faire une lecture de la scène XII Acte III où chacun va lire la réplique
destinée à un personnage.
Scène XII
CLÉONTE: Monsieur, je n'ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je
médite il y a longtemps. Elle me touche assez pour m'en charger moi-même; et, sans autre
détour, je vous dirai que l'honneur d'être votre gendre est une faveur glorieuse que je vous
prie de m'accorder.
MONSIEUR JOURDAIN: Avant que de vous rendre réponse, Monsieur, je vous prie de me dire
si vous êtes gentilhomme.
CLÉONTE: Monsieur, la plupart des gens sur cette question n'hésitent pas beaucoup. On
tranche le mot aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l'usage aujourd'hui
semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l'avoue, j'ai les sentiments sur cette matière un
peu plus délicats: je trouve que toute imposture est indigne d'un honnête homme, et qu'il y a
de la lâcheté à déguiser ce que le Ciel nous a fait naître, à se parer aux yeux du monde d'un
titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu'on n'est pas. Je suis né de parents, sans doute,
qui ont tenu des charges honorables. Je me suis acquis dans les armes l'honneur de six ans
de services, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable.
Mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d'autres en ma place croiraient
pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme.
MONSIEUR JOURDAIN: Touchez là, Monsieur: ma fille n'est pas pour vous.
CLÉONTE: Comment?
MONSIEUR JOURDAIN: Vous n'êtes point gentilhomme, vous n'aurez pas ma fille.
MADAME JOURDAIN: Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhomme? Est-ce que nous
sommes, nous autres, de la côte de saint Louis? (…)
MADAME JOURDAIN: C'est une chose, moi, où je ne consentirai point. Les alliances avec plus
grand que soi sont sujettes toujours à de fâcheux inconvénients. Je ne veux point qu'un
gendre puisse à ma fille reprocher ses parents, et qu'elle ait des enfants qui aient honte de
m'appeler leur grand-maman. S'il fallait qu'elle me vînt visiter en équipage de grand-dame, et
qu'elle manquât par mégarde à saluer quelqu'un du quartier, on ne manquerait pas aussitôt
de dire cent sottises. "Voyez-vous, dirait-on, cette Madame la Marquise qui fait tant la
glorieuse? C'est la fille de Monsieur Jourdain, qui était trop heureuse, étant petite, de jouer à
la Madame avec nous. Elle n'a pas toujours été si relevée que la voilà, et ses deux grands-
pères vendaient du drap auprès de la porte Saint-Innocent. Ils ont amassé du bien à leurs
enfants, qu'ils payent maintenant peut-être bien cher en l'autre monde, et l'on ne devient
guère si riches à être honnêtes gens." Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un
homme, en un mot, qui m'ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire: "Mettez-vous là,
mon gendre, et dînez avec moi".
MONSIEUR JOURDAIN: Voilà bien les sentiments d'un petit esprit, de vouloir demeurer
toujours dans la bassesse. Ne me répliquez pas davantage: ma fille sera marquise en dépit de
tout le monde; et si vous me mettez en colère, je la ferai duchesse.
MADAME JOURDAIN: Cléonte, ne perdez point courage encore. Suivez-moi, ma fille, et venez
dire résolument à votre père, que si vous ne l'avez, vous ne voulez épouser personne.
A) Mise en situation
- Madame Jourdain n’est pas d’accord avec les nouvelles habitudes qu’a
adoptées son mari.
3) Caractéristique du passage
Type : discours
B.Axes de lectures
- Monsieur Jourdain veut que sa fille ait un titre de noblesse chose que
Cléonte ne peut pas lui offrir. Cependant Madame Jourdain est fière
d’appartenir à une famille bourgeoise et ne veut pas perdre sa famille à
cause des titres qui ne servent à rien qu’à couper les liens familiaux.
- Tableau récapitulatif :
Nombre Dix fois Huit fois Trois fois Aucune Aucune Une fois
d’intervention
Objectif s et Tout ce qui Elle défend les Il veut Elle aime Il veut Elle défend l’intérêt
intentions des l’intéresse intérêts de sa épouser Cléonte épouser de sa maîtresse car
personnages c’est d’être fille et veut que sa bien et veut Nicole après elle veut à son tour
une cette dernière aimée l’épouser le mariage de épouser la personne
personne de épouse Cléonte. Lucile son maître qu’elle aime
« qualité » et (Covielle)
avoir le titre C’est le bonheur
de sa famille qui
de noblesse
l’intéresse pour
elle chacun doit
vivre selon ses
moyens et les
titres de
noblesse ne la
préoccupent
pas.
C) Synthèse :
Durée : 1h
Déroulement de la séance
o Le snobisme : caractère de quelqu’un qui admire et s’efforce de suivre tout ce qui est
à la mode pour paraître distingué.
Maître d’armes
"Vous êtes de plaisantes gens, de vouloir
comparer vos sciences à la mienne !"
Scène II Acte II
Synthèse :
Molière fait la satire des vices et défauts humains qui sont communs
dans toutes les sociétés et les ères par le biais des tournures comiques qui
permettent de ridiculiser et de critiquer afin de créer des changements sur le
plan social, politique et surtout les mœurs et les attitudes basées sur le culte
du paraître. Dans cette pièce Monsieur Jourdain est un personnage
symbolique à travers lequel Molière concrétise les défauts et les
comportements de toute une société.
Activité : langue
Durée : 1h
Déroulement de la leçon :
-Demandez aux élèves de lire la scène suivante.
Scène XVI
MONSIEUR JOURDAIN, après avoir fait deux révérences, se trouvant trop près de Dorimène: Un peu plus loin, Madame.
DORIMÈNE: Comment?
MONSIEUR JOURDAIN: Madame, ce m'est une gloire bien grande de me voir assez fortuné pour être si heureux que d'avoir
le bonheur que vous ayez eu la bonté de m'accorder la grâce de me faire l'honneur de m'honorer de la faveur de votre
présence; et si j'avais aussi le mérite pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel. envieux de mon bien. m'eût
accordé... l'avantage de me voir digne... des...
DORANTE: Monsieur Jourdain, en voilà assez: Madame n'aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme
d'esprit. (Bas, à Dorimène.) C'est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières.
DORIMÈNE: Il n'est pas malaisé de s'en apercevoir.
MONSIEUR JOURDAIN: Je n'ai rien fait encore, Madame, pour mériter cette grâce.
DORANTE, bas, à M. Jourdain: Prenez bien garde au moins à ne lui point parler du diamant que vous lui avez donné.
MONSIEUR JOURDAIN: Ne pourrais-je pas seulement lui demander comment elle le trouve?
DORANTE: Comment? gardez-vous-en bien: cela serait vilain à vous; et pour agir en galant homme, il faut que vous fassiez
comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. Monsieur Jourdain, Madame, dit qu'il est ravi de vous voir chez lui.
Bourgeois Gentilhomme de Molière
5) Quelles sont les figures de style utilisées dans cette scène pour
exprimer l’ironie ?
Repérez l’effet produit à partir des figures utilisées dans les énoncés suivants :
Application :
Essayer de construire des situations de communication sur la base des
figures de style relevées exprimant l’ironie :
- Durant son absence un mois était une éternité :
Durée : 1h
Déroulement de la séance :
- Lecture de la scène par les élèves, chacun va lire la réplique destinée à un personnage.
Scène IV
MONSIEUR JOURDAIN: Fort bien, Monsieur, pour vous rendre mes petits services.
DORANTE: Vous avez tout à fait bon air avec cet habit, et nous n'avons point de jeunes gens à la cour
qui soient mieux faits que vous.
monde que j'estime le plus, et je parlais de vous encore ce matin dans la chambre du Roi.
MONSIEUR JOURDAIN: Vous me faites beaucoup d'honneur, Monsieur. (à Madame Jourdain.) Dans la
chambre du Roi!
DORANTE: Allons, mettez.
MONSIEUR JOURDAIN: Monsieur, je sais le respect que je vous dois.
DORANTE: Mon Dieu! mettez: point de cérémonie entre nous, je vous prie.
MONSIEUR JOURDAIN: Monsieur.
DORANTE: Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain: vous êtes mon ami.
MONSIEUR JOURDAIN: Monsieur, je suis votre serviteur.
DORANTE: Je ne me couvrirai point, si vous ne vous couvrez.
MONSIEUR JOURDAIN: J'aime mieux être incivil qu'importun.
DORANTE: Je suis votre débiteur, comme vous le savez.
MADAME JOURDAIN: Oui, nous ne le savons que trop.
DORANTE: Vous m'avez généreusement prêté de l'argent en plusieurs occasions, et m'avez obligé de
la meilleure grâce du monde, assurément.
MONSIEUR JOURDAIN: Monsieur, vous vous moquez.
DORANTE: Mais je sais rendre ce qu'on me prête, et reconnaître les plaisirs qu'on me fait.
MONSIEUR JOURDAIN: Je n'en doute point, Monsieur.
DORANTE: Je veux sortir d'affaire avec vous, et je viens ici pour faire nos comptes ensemble.
MONSIEUR JOURDAIN: Hé bien! vous voyez votre impertinence, ma femme.(…)
MONSIEUR JOURDAIN: Somme totale, quinze mille huit cents livres.
DORANTE: Somme totale est juste: quinze mille huit cents livres. Mettez encore deux cents pistoles
que vous m'allez donner, cela fera justement dix-huit mille francs, que je vous payerai au premier jour.
MADAME JOURDAIN: Hé bien! ne l'avais-je pas bien deviné?
I) Mise en situation
Après avoir fait tout son mieux pour avoir les manières des nobles
Monsieur Jourdain compte sur Dorante, un noble ruiné, pour l'introduire
auprès des gens de la haute société.
II) Axes de lecture
B) l'ironie
- Que fait Dorante durant toute la scène ? est ce qu'il parle avec
spontanéité en s'adressant à Monsieur Jourdain ?
B) L'ironie
1) Quel est le procédé utilisé par Molière pour critiquer la société de son
époque ?
- Les figures d'opposition, tel que l'antiphrase, qui est une figure qui
consiste à dire le contraire de ce qu'on pense: Monsieur Jourdain n'est
pas du tout élégant, il est tout à fait ridicule dans les vêtements qu'il
porte.
Synthèse :
Durée : 1h
Déroulement de la leçon :
Synthèse :
A) Rédaction du schéma actantiel dans le cas de Cléonte :
L’objet de la quête :
L’amour Lucile
Épouser sa bien aimée
Les adjuvants : ceux qui aident le sujet : Les opposants : ceux qui entravent
le sujet
Monsieur Jourdain
Madame Jourdain, Coveille,
Durée : 2h
-cours dialogué
siècle
Déroulement de la séance :
Scène I Acte IV
MONSIEUR JOURDAIN: Vous vous moquez, Madame, et je voudrais qu'il fût plus digne de vous être
offert.
DORANTE: Monsieur Jourdain a raison, Madame, de parler de la sorte, et il m'oblige de vous faire si
bien les honneurs de chez lui. Je demeure d'accord avec lui que le repas n'est pas digne de vous.
Comme c'est moi qui l'ai ordonné, et que je n'ai pas sur cette matière les lumières de nos amis, vous
n'avez pas ici un repas fort savant, et vous y trouverez des incongruités de bonne chère, et des
barbarismes de bon goût. Si Damis, notre ami, s'en était mêlé, tout serait dans les règles; il y aurait
partout de l'élégance et de l'érudition, et il ne manquerait pas de vous exagérer lui-même toutes les
pièces du repas qu'il vous donnerait, et de vous faire tomber d'accord de sa haute capacité dans la
science des bons morceaux, de vous parler d'un pain de rive, à biseau doré, relevé de croûte
partout, croquant tendrement sous la dent; d'un vin à sève veloutée, armé d'un vert qui n'est point
trop commandant; d'un carré de mouton gourmandé de persil; d'une longe de veau de rivière,
longue comme cela, blanche, délicate, et qui sous les dents est une vraie pâte d'amande; de perdrix
relevées d'un fumet surprenant; et pour son opéra, d'une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un
jeune gros dindon cantonné de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs, mariés avec la
chicorée. Mais pour moi, je vous avoue mon ignorance; et comme Monsieur Jourdain a fort bien dit,
je voudrais que le repas fût plus digne de vous être offert.
DORIMÈNE: Les mains sont médiocres, Monsieur Jourdain; mais vous voulez parler du diamant, qui
est fort beau.
MONSIEUR JOURDAIN: Moi, Madame! Dieu me garde d'en vouloir parler; ce ne serait pas agir en
galant homme, et le diamant est fort peu de chose.
DORANTE, après avoir fait signe à Monsieur Jourdain: Allons, qu'on donne du vin à Monsieur
Jourdain, et à ces Messieurs et à ces dames, qui nous feront la grâce de nous chanter un air à boire.
(…)
Scène II Acte IV
MADAME JOURDAIN: Ah, ah! je trouve ici bonne compagnie, et je vois bien qu'on ne m'y attendait
pas. C'est donc pour cette belle affaire-ci, Monsieur mon mari, que vous avez eu tant
d'empressement à m'envoyer dîner chez ma sœur? Je viens de voir un théâtre là-bas, et je vois ici un
banquet à faire noces. Voilà comme vous dépensez votre bien, et c'est ainsi que vous festinez les
dames en mon absence, et que vous leur donnez la musique et la comédie, tandis que vous
m'envoyez promener?
DORANTE: Que voulez-vous dire, Madame Jourdain? et quelles fantaisies sont les vôtres, de vous
aller mettre en tête que votre mari dépense son bien, et que c'est lui qui donne ce régale à
Madame? Apprenez que c'est moi, je vous prie; qu'il ne fait seulement que me prêter sa maison, et
que vous devriez un peu mieux regarder aux choses que vous dites.
MONSIEUR JOURDAIN: Oui, impertinente, c'est Monsieur le Comte qui donne tout ceci à Madame,
qui est une personne de qualité. Il me fait l'honneur de prendre ma maison, et de vouloir que je sois
avec lui.
MADAME JOURDAIN: Ce sont des chansons que cela: je sais ce que je sais.
MADAME JOURDAIN: Je n'ai que faire de lunettes, Monsieur, et je vois assez clair; il y a longtemps
que je sens les choses, et je ne suis pas une bête. Cela est fort vilain à vous, pour un grand seigneur,
de prêter la main comme vous faites aux sottises de mon mari. Et vous, Madame, pour une grande
Dame, cela n'est ni beau ni honnête à vous, de mettre de la dissension dans un ménage, et de
souffrir que mon mari soit amoureux de vous.
DORIMÈNE: Que veut donc dire tout ceci? Allez, Dorante, vous vous moquez, de m'exposer aux
sottes visions de cette extravagante.
MONSIEUR JOURDAIN: Madame! Monsieur le Comte, faites-lui excuses, et tâchez de la ramener. Ah!
Impertinente que vous êtes! Voilà de vos beaux faits; vous me venez faire des affronts devant tout le
monde, et vous chassez de chez moi des personnes de qualité.
Madame Jourdain.
-Il parle trop, il domine la discussion par rapport aux autres personnages.
- Il détourne la situation en sa faveur quand M.Jourdain et Dorimène parlaient
du diamant : Monsieur Jourdain a acheté le diamant pour Dorimène cependant
Dorante l’a offert à cette marquise en son nom : le quiproquo.
La naïveté de M.Jourdain est fort présente dans ces deux scènes car il
n’a pas pu découvrir la supercherie de Dorante.
Molière fait de son héros un bourgeois galant mais ridicule. Sa naïveté
et son ambition d’avoir le titre d’un noble à tout prix ont permis à
l’habileté de Dorante et à ses railleries de bien tourner la situation en
sa faveur.
Elle était en colère en voyant son mari en train de dîner avec Dorimène et
Dorante.
c. Relevez les propos qui montrent que Mme Jourdain est intelligente ?
« C’est donc pour cette belle affaire-ci, monsieur mon mari, que vous avez eu
tant d’empressement à m’envoyer dîner chez ma sœur ? »
« Voilà comme vous dépensez votre bien, et c’est ainsi que vous festinez les
dames en mon absence et que vous leur donnez la musique de la comédie,
tandis que vous m’envoyez promener » …
Mme Jourdain connaît d’avance les vrais buts de Dorante : « je n’ai que
faire de lunette, monsieur et je vois assez clair », « il y a longtemps que
je sens les choses », « je ne suis pas bête », « je me moque de leur
qualité».
C’est une femme intelligente, maligne qui a une forte personnalité et qui
sait défendre ses droits.
Durée : 1h
Déroulement de la séance :
l.Consigne :
ll.Rédaction du monologue :
Oh ! Dorante, mon cher ami ennemi ! Tu t’es moqué de moi tout le temps ! Tu
m’as trompé !tu m’as pris pour stupide ! Quelle droiture ! Quelle honnêteté ! Et
quelle vertu !
(Se mettant à genou et fixant ses yeux sur le public) ah grand dieu ! Il m’a donné de
faux conseils. Des directives ridicules. Grand seigneur ! J’étais victime de ses
tromperies !
Je lui ai prêté de l’argent. J’ai payé son marchand, son tailleur et son sellier. J’ai
acheté le diamant à Dorimène et il lui a offert comme étant son cadeau à lui, à lui, à
lui…infâme !perfide !coquin ! (Il se met à pleurer et imaginer ce que Dorante dit de
lui) monsieur Jourdain est naïf ! Monsieur Jourdain est stupide ! Monsieur Jourdain
est fou ! Monsieur Jourdain ne vaut rien! Je ne vaux rien ?! (Il s’adresse au public)
Est ce que vous me comprenez ?! (Debout) puis-je vivre dans un monde plein de
fourberies, d’hypocrisie et de perfidie ?!!! Oh non ! Non ! Non ! (Il sort)
Activité : activité orale
Durée : 1h
Déroulement de la séance
1. Après avoir passé quelques élèves pour jouer la scène XVI de l’Acte lll.
L’enseignant, muni d’un questionnaire, va choisir l’élève qui a bien joué son rôle
afin de le rejouer pour en dégager les caractéristiques du jeu de l’ironie sur scène.
2.Est ce que vous avez senti qu’il joue le rôle d’une personne hypocrite(Dorante) ?
Oui en respectant les indications scéniques et en faisant semblant d’aimer
M.Jourdain en lui parlant d’un ton ironique
Oui parce qu’il bougeait sur la scène. Il occupait tout l’espace scénique.
Certainement oui. Car il y avait une cohésion entre sa voix, son gestuel et son
texte.
Oui, C’est un bel art qui donne naissance à des personnes talentueuses.
Ainsi, il traite des sujets sociaux et il aide à maîtriser son trac, à travailler son
souffle, son débit, sa voix et son gestuel.
Activité : lecture méthodique
Durée : 1h
-cours dialogué
Déroulement de la séance
Scène III Acte IV
COVIELLE: Oui, vous étiez le plus bel enfant du monde, et toutes les dames vous prenaient
dans leurs bras pour vous baiser.
COVIELLE: Oui.
COVIELLE: Assurément.
COVIELLE: Comment?
MONSIEUR JOURDAIN: Il y a de sottes gens qui me veulent dire qu'il a été marchand.
COVIELLE: Lui marchand! C'est pure médisance, il ne l'a jamais été. Tout ce qu'il faisait,
c'est qu'il était fort obligeant, fort officieux; et comme il se connaissait fort bien en étoffes, il
en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de
l'argent.
MONSIEUR JOURDAIN: Je suis ravi de vous connaître, afin que vous rendiez ce
témoignage-là, que mon père était gentilhomme.(…)
COVIELLE: Ce qu'il y a d'avantageux pour vous, c'est qu'il est amoureux de votre fille.
COVIELLE: Le fils du Grand Turc votre gendre. Comme je le fus voir, et que j'entends
parfaitement sa langue, il s'entretint avec moi; et, après quelques autres discours, il me dit:
Acciam croc soler ouch alla moustaph gidelum amanahem varahini oussere carbulath, c'est-
à-dire: "N'as-tu point vu une jeune belle personne, qui est la fille de Monsieur Jourdain,
gentilhomme parisien?"
COVIELLE: Oui. Comme je lui eus répondu que je vous connaissais particulièrement, et que
j'avais vu votre fille: "Ah! me dit-il, marababa sahem"; c'est-à-dire "Ah! que je suis
amoureux d'elle!"
MONSIEUR JOURDAIN: Marababa sahem veut dire "Ah! que je suis amoureux d'elle" ?
MONSIEUR JOURDAIN: Tout ce qui m'embarrasse ici, c'est que ma fille est une opiniâtre,
qui s'est allée mettre dans la tête un certain Cléonte, et elle jure de n'épouser personne que
celui-là.
COVIELLE: Elle changera de sentiment quand elle verra le fils du Grand Turc; et puis il se
rencontre ici une aventure merveilleuse, c'est que le fils du Grand Turc ressemble à ce
Cléonte, à peu de chose près. Je viens de le voir, on me l'a montré; et l'amour qu'elle a pour
l'un, pourra passer aisément à l'autre, et. Je l'entends venir: le voilà.
l. Mise en situation :
1. Le stratagème de Coveille
2. Le désir d’apprentissage.
Il est déguisé en vieil homme envoyé par le fils du grand turc et ami du feu
monsieur le père du bourgeois.
« Vous étiez le plus bel enfant du monde et toutes les femmes vous
prenaient dans leurs bras pour vous baiser » : Coveille touche la sensibilité du
bourgeois.
Oui car l’amour ne peut pas passer facilement d’une personne à une
autre : ironie. Mais cela peut être vrai dans ce cas puisque Cléonte et le fils du
Grand Truc sont une même personne.
M.Jourdain répète chaque mot prononcé par Coveille qui soit disant
appartient à la langue turque. Ainsi, il est content en apprenant quelques
mots d’une nouvelle langue en croyant que cet apprentissage va lui
servir afin d’être un vrai noble : « par ma foi ! Vous faites bien de me le dire
car pour moi je n’aurais jamais cru que marababa sahem eut voulu dire ah !
je suis amoureux d’elle ! », « Voilà qui est meilleur » : cette prétendue
langue turque fait rire le lecteur et le spectateur : comique de mots.
Synthèse :
lV .Procèdes stylistiques :
« Il est amoureux de votre fille, ah ! Que je suis amoureux d’elle, ma
chère âme, son amour, sentiment, l’amour qu’elle a pour l’un. »
Hyperboles : « toutes les dames vous prenaient dans leurs bras pour
vous baiser » ; « je viens vous annoncer la meilleure nouvelle du monde » :
Coveille recourt à l’exagération afin de convaincre M.Jourdain.
Durée : 2h
-cours dialogué
Déroulement de la séance
Scène V Acte V
MONSIEUR JOURDAIN: Venez, ma fille, approchez-vous, et venez donner votre main à Monsieur, qui vous fait
l'honneur de vous demander en mariage.
LUCILE: Comment, mon père, comme vous voilà fait! est-ce une comédie que vous jouez?
MONSIEUR JOURDAIN: Non, non, ce n'est pas une comédie, c'est une affaire fort sérieuse, et la plus pleine
d'honneur pour vous qui se peut souhaiter. Voilà le mari que je vous donne.
MONSIEUR JOURDAIN: Oui, à vous: allons, touchez-lui dans la main, et rendez grâce au Ciel de votre bonheur.
MONSIEUR JOURDAIN: Ah! que de bruit! Allons, vous dis-je. Çà votre main.
LUCILE: Non, mon père, je vous l'ai dit, il n'est point de pouvoir qui me puisse obliger à prendre un autre mari que
Cléonte; et je me résoudrai plutôt à toutes les extrémités, que de. (Reconnaissant Cléonte.) il est vrai que vous êtes
mon père, je vous dois entière obéissance, et c'est à vous à disposer de moi selon vos volontés.
MONSIEUR JOURDAIN: Ah! je suis ravi de vous voir si promptement revenue dans votre devoir, et voilà qui me
plaît, d'avoir une fille obéissante.
Scène dernière
MADAME JOURDAIN: Comment donc? qu'est-ce que c'est que ceci? On dit que vous voulez donner votre fille en
mariage à un carême-prenant.
MONSIEUR JOURDAIN: Voulez-vous vous taire, impertinente? Vous venez toujours mêler vos extravagances à
toutes choses, et il n'y a pas moyen de vous apprendre à être raisonnable.
MADAME JOURDAIN: C'est vous qu'il n'y a pas moyen de rendre sage, et vous allez de folie en folie. Quel est votre
dessein, et que voulez-vous faire avec cet assemblage?
MONSIEUR JOURDAIN: Je veux marier notre fille avec le fils du Grand Turc.
MONSIEUR JOURDAIN: Oui, faites-lui faire vos compliments par le truchement que voilà.
MADAME JOURDAIN: Je n'ai que faire du truchement, et je lui dirai bien moi-même à son nez qu'il n'aura point ma
fille.
DORANTE: Comment, Madame Jourdain, vous vous opposez à un bonheur comme celui-là? Vous refusez Son
Altesse Turque pour gendre?
MADAME JOURDAIN: Mon Dieu, Monsieur, mêlez-vous de vos affaires.
MADAME JOURDAIN: Madame, je vous prie aussi de ne vous point embarrasser de ce qui ne vous touche pas.
(…)
LUCILE: Ma mère.
MADAME JOURDAIN: Oui: elle est à moi, aussi bien qu'à vous.
COVIELLE: Madame.
COVIELLE: Un mot.
COVIELLE, à M. Jourdain: Monsieur, si elle veut écouter une parole en particulier, je vous promets de la faire
consentir à ce que vous voulez.
COVIELLE: Ne faites que m'écouter; vous ferez après ce qu'il vous plaira.
COVIELLE, à part: Il y a une heure, Madame, que nous vous faisons signe. Ne voyez-vous pas bien que tout ceci
n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari, que nous l'abusons sous ce déguisement, et que c'est
Cléonte lui-même qui est le fils du Grand Turc?
(…)La comédie finit par un petit ballet qui avait été préparé par Cléonte.
l.mise en situation :
On va assister dans ces deux dernières scènes à deux mariages : celui de Cléonte
et Lucile et celui de Dorante et Dorimène.
Oui car elle va reconnaître que c’est Cléonte qui est déguisé en fils du Grand
turc.
Non, seul Monsieur Jourdain n’arrive pas à découvrir cette tromperie parce
qu’il est naïf et stupide.
2. Le bourgeois gentilhomme
Madame Jourdain sait bien que sa fille aime Cléonte mais elle finira par
accepter ce mariage en reconnaissant Cléonte : retournement de situation.
Non, c’est le seul personnage qui est resté trompé même dans les
dernières scènes. Chose voulue par Molière afin de renforcer la caricature d’un
bourgeois ridicule.
b.Peut-on parler d’un vrai gentilhomme ?
Synthèse :
Durée : 1h
- rédaction
Déroulement de la séance :
A) L’analyse
B) La synthèse
C) L’écriture
a. le comique de situation
b. le comique de gestes
c. le comique de mots
d. le comique de caractère
La comédie n’est pas un nouveau genre au XVIIème siècle car elle est
apparue en Grèce, à Rome, sur les tréteaux du moyen âge, comme sur
les scènes italiennes ou espagnoles. Parmi les figures emblématiques
de la comédie de ce siècle on peut citer avec assurance Molière qui,
grâce a son génie, a pu transformer ce genre en une arme efficace afin
de critiquer les mœurs et les vices de la société. En ayant la faveur du
Roi, il s’installe à paris où il passionne le public grâce à ses talents de
comédien et à l’originalité de ses œuvres.
Molière, un des auteurs les plus liés à leur temps et qui ont réussi à
l’exprimer dramatiquement. Un théâtre parfaitement enraciné dans la
réalité historique du 17ème siècle, a donné à travers son théâtre une
image fidele de son époque.il a vécu dans une période d’évolution
sociale :les nobles qui ont perdu ‘’ les vertus des vieux âges’’ gardent
des avantages considérables et cette classe en plein déclin, mais
toujours privilégiée exerce un puissant attrait sur les bourgeois es
banquiers, les marchands qui voient grandir leur puissance
économique ,ne visent pas encore à l’ascension de la bourgeoisie dans
son ensemble, mais cherchent à se rapprocher personnellement des
aristocrates par des mariages ou en imitant les mœurs de la noblesse.
Or, Molière qui n’était pas insensible à l’élégance, à l’esprit brillant des
courtisans voyait clairement aussi leur vanité foncière et leurs vices.
Dorante, en dépit de son aisance mondaine, se conduit comme un
vulgaire escroc, lui qui encourage les tendres sentiments de Monsieur
Jourdain pour Dorimène et l’incite à faire de riches présents à la jeune
femme. Voilà l’homme à qui l’honnête Jourdain voudrait ressembler !
L’ancien marchand qui continue à tenir soigneusement ses comptes ne
voit pas que Dorante se moque de lui tant les titres de noblesse
l’éblouissent.
La scène XVI de l’acte III est tellement attendue car on parle dés le
début de la pièce du personnage de la marquise Dorimène qui est pour
la première fois présentée sur cette scène avec Dorante et Monsieur
Jourdain, Hommes qui veulent lui plaire et conquérir son cœur.
Durée : 2 heures
Déroulement de la séance :
Oui, car on trouve dans la pièce jouée tous les personnages de l’œuvre
écrite.
2. est-ce qu’il peut y avoir des changements entre le texte intégral et les
répliques des personnages ?
Quand la pièce est jouée, elle nous présente avec fidélité les effets du
comique créés par Molière dans la mesure où les gestes des acteurs, leurs
voix, leurs regards, leurs tons ironiques, leurs attitudes sur scène…
transcrivent profondément les caractères complexes de la nature humaine
tels que le personnage de M. Jourdain, Dorante, Mme Jourdain, Cléonte….
Le lecteur est celui qui lit la pièce tandis que le spectateur assiste à la
pièce présentée et jouée sur scène. Or au niveau de la double énonciation,
qui est propre au théâtre, il n y a aucune différence entre le lecteur et le
spectateur parce que la double énonciation présente le dialogue des
personnages entre eux et à travers ces dialogues, Molière s’adresse au
lecteur et au spectateur.
6.Comment le ballet est-il représenté ?
Synthèse :
Durée : 2 heures
CLÉONTE, COVIELLE.
CLÉONTE: Quoi? traiter un amant de la sorte, et un amant le plus fidèle et le plus passionné de tous les
amants?
COVIELLE: C'est une chose épouvantable, que ce qu'on nous fait à tous deux.
CLÉONTE: Je fais voir pour une personne toute l'ardeur et toute la tendresse qu'on peut imaginer; je n'aime
rien au monde qu'elle, et je n'ai qu'elle dans l'esprit; elle fait tous mes soins, tous mes désirs, toute ma joie; je
ne parle que d'elle, je ne pense qu'à elle, je ne fais des songes que d'elle, je ne respire que par elle, mon cœur
vit tout en elle: et voilà de tant d'amitié la digne récompense! Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi
deux siècles effroyables: je la rencontre par hasard; mon cœur, à cette vue, se sent tout transporté, ma joie
éclate sur mon visage, je vole avec ravissement vers elle; et l'infidèle détourne de moi ses regards, et passe
brusquement, comme si de sa vie elle ne m'avait vu!
(…)
CLÉONTE: Tant de larmes que j'ai versées à ses genoux!
COVIELLE: Tant de seaux d'eau que j'ai tirés au puits pour elle!
(…)
(…)
COVIELLE: Elle, Monsieur! Voilà une belle mijaurée, une pimpe souée bien bâtie, pour vous donner tant
d'amour! Je ne lui vois rien que de très médiocre, et vous trouverez cent personnes qui seront plus dignes de
vous. Premièrement, elle a les yeux petits.
CLÉONTE: Cela est vrai, elle a les yeux petits; mais elle les a pleins de feux, les plus brillants, les plus perçants
du monde, les plus touchants qu'on puisse voir.
CLÉONTE: Oui; mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches; et cette bouche, en la voyant,
inspire des désirs, est la plus attrayante, la plus amoureuse du monde.
COVIELLE: Elle affecte une nonchalance dans son parler, et dans ses actions.
CLÉONTE: Il est vrai; mais elle a grâce à tout cela, et ses manières sont engageantes, ont je ne sais quel charme
à s'insinuer dans les cours.
(…)
COVIELLE: Puisque cela va comme cela, je vois bien que vous avez envie de l'aimer toujours.
CLÉONTE: Moi, j'aimerais mieux mourir; et je vais la haïr autant que je l'ai aimée.
CLÉONTE: C'est en quoi ma vengeance sera plus éclatante, en quoi je veux faire mieux voir la force de mon
cœur: à la haïr, à la quitter, toute belle, toute pleine d'attraits, toute aimable que je la trouve. La voici.
ll.Questions de compréhension et de langue:
Consigne d’écriture :
Rédigez un dialogue autour d’un quiproquo de telle sorte à obtenir un
effet comique.
1. Soigner l’orthographe ;
7. Utiliser la ponctuation.
Activité : Correction de l’évaluation
Durée : 1 heure
élèves.
-Lecture de l’extrait
Déroulement de la séance :
3) Cléonte et Coveille n’ont pas pu supporter la façon dont ils ont été
traités par leur maîtresse. Et ils décident de rompre leurs relations et de
mettre fin à leur histoire d’amour.
5) Cléonte utilise un niveau de langue soutenu qui reflète son statut social
noble contrairement à Coveille qui utilise le niveau de langue familier qui
reflète son statut de valet.
« CLÉONTE: C'est une perfidie digne des plus grands châtiments.
COVIELLE: C'est une trahison à mériter mille soufflets. »
Production écrite :
-Comique de mots
-Comique de situation
-Comique de gestes
-Comique de caractère
- Situation initial
-Elément perturbateur
-Les péripéties
-Le dénouement
Activité: fiche de lecture
Durée : 1h
Déroulement de la séance :
-Auteur : Molière
-Date de parution : 1670
-Œuvres principales :
Tartuffe, 1664
b.Thèmes abordés :
c.Résumé de l’œuvre :
- accepter les résumés des élèves car ils sont censés être capables de les
rédiger .