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J'aime l’araignée»
Mon introduction
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Problématiques possibles
- Comment Victor Hugo fait-il l’éloge surprenant de l’araignée et de l’ortie dans ce poème
- Comment cette ode à l’araignée et à l’ortie enjoint-elle à l’acceptation des marginaux et des plus petits
(Autres possibilités) : ……………………………………………………………………………………
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Mouvements du texte :
1) Quatrains 1 à 4 : expression de l’amour du poète pour l’araignée et l’orti
2) Quatrains 5 à 7 : adresse du poète à ses semblable
Forme du poème :
=> Forme moderne
- 7 quatrains
par l’irrégularité des
- Alternance de décasyllabes (vers de 10 syllabes) et de
vers.
- C.L. de l’obscurité
- C.L. de la laideur (péjoratif)
- C.L. de la captivité
- Verbes de sentiments
- Anaphore tout au long du poème avec « Parce que » en début de ver
- La conjonction de subordination « parce que » introduit des propositions subordonnées
circonstancielles de cause
- A la n du poème, les conjonctions de subordination « pour peu que » introduisent des
propositions subordonnées circonstancielles de condition
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QUATRAIN 1 ______________________________________________________________
J'aime l'araignée et j'aime l’ortie
L’araignée et l’ortie sont deux choses généralement peu appréciées : elles sont fuies par les
humains (l’araignée car elle fait peur et peut piquer, l’ortie car elle est urticante). En clamant son
amour pour l’araignée et l’ortie, Victor Hugo se pose en anticonformiste, en marginal. Il clame son
amour pour les être mal-aimés, ici relatifs à la faune et à la ore
Pronom personnel « je » : le poète exprime ses sentiments personnels (lyrisme)
Prépondérance du négatif
Et que rien n'exauce et que tout châtie avec le groupe verbal
Encore une proposition subordonnée circonstancielle (PSR « tout châtie ».
QUATRAIN 2 ______________________________________________________________
Parce qu'elles sont maudites, chétives
PSC de cause
Apposition (juxtaposition) de deux adjectifs épithètes péjoratives : «maudites », « chétives »
Noter que cela s’ajoute à l’épithète « morne » ci-dessus.
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De leur guet-apens
Sens guré de guet-apens : le guet-apens de l’ortie et de l’araignée pourrait être la mauvaise image
que l’on en a, les stéréotypes qui perdurent à leur encontre. Ici, l’araignée et l’ortie ne sont plus
considérées comme des nuisibles mais comme des victimes
QUATRAIN 3 ______________________________________________________________
Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre
Mêmes remarques
« Oeuvre » : construction de l’araignée (toile) et de l’ortie (tapis de plantes). Référence probable de
l’auteur à sa propre oeuvre (son poème, son recueil). Comme beaucoup de poètes, il se sent en
marge des autres hommes
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.
fl
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Métaphore : l’ortie est comparée à une couleuvre car toutes les deux sont rampantes. Il faut noter
que la couleuvre, même si les serpents effraient le commun des mortels, et inoffensive : il en est de
même pour l’ortie
L'araignée un gueux
Métaphore : l’araignée est comparée à un gueux (= un pauvre) car tous deux sont mal considérés
et mal aimés
A travers ce vers, Victor Hugo rapproche le sort qui est fait de l’araignée et des orties à celui des
pauvres. Le poète montre de la compassion pour l’ortie, pour l’araignée mais aussi pour ses
contemporains
QUATRAIN 4 ______________________________________________________________
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes
Abîme : trou d’une grande profondeur. Nouvelle référence à l’obscurité et à la méconnaissance (les
profondeurs sont généralement peu explorées)
De la sombre nuit..
Hyperbole : une nuit est toujours sombre
Interprétation possible : La nuit pourrait désigner l’absence de connaissance
QUATRAIN 5______________________________________________________________
Passants, faites grâce à la plante obscure
Apostrophe : « passants » -> renvoie aux promeneurs mais aussi aux lecteurs de ce poème
« Faites grâce » = prenez en pitié
Conjugaison à l’impératif : conseil voire prière
« Plante obscure » : périphrase désignant l’ortie
Au pauvre animal
Périphrase désignant l’araignée
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Oh ! plaignez le mal
« Oh ! » : interjection exprimant l’émotion du poète
Nouvel usage du verbe « plaindre » à l’impératif : insistance du poète
Phrase exclamative : émotion du poète + prière appuyée
« le mal » : Est-ce ce qui fait effraie ?
QUATRAIN 6 ______________________________________________________________
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie
Mélancolie : État de tristesse vague accompagné de rêverie
= Tout a sa mélancolie, son côté sombre
De les écraser
QUATRAIN 7 ______________________________________________________________
Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe
PSR de conditio
« superbe » = orgueilleux (ici
fl
.
Murmurent : Amour
Personni cation : le verbe de parole « murmurer » est ordinairement réservé aux êtres humains
« Amour » : dernier mot du poème, cela le met en évidence. Le point d’exclamation sert également
à mettre en relief ce mot. Finalement, ce poème constitue un appel à l’amour
Ma conclusion
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