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MTH160

MATHEMATIQUES GENERALES

DJIBIBE Moussa Zakari


Faculté Des Sciences
Université de Lomé
zakari.djibibe@gmail.com
i
ar
ak
aZ
Table des matières

ss
ou
1 Suites de réels
M 2
1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
E
1.1.1 Suite monotone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
IB

1.1.2 Suite Bornée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2


1.2 Limite d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
IB

1.2.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 Opérations sur les suites convergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

i
ar
1.3 Existence de limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
DJ

1.3.1 Convergence des suites monotones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

ak
1.3.2 Suites extraites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.3 Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 Suites Particulières . . . . . . . . . . . . . . . .
1.4.1 Suites arithmétiques et géométriques .
1.4.2 Suites récurrentes linéaires d’ordre 2 .
aZ .
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6
6
7
ss
1.5 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
ou
M
E
IB
IB

i
ar
DJ

ak
aZ
ss
ou
M
E
IB
IB
DJ

1
i
ar
ak
aZ
Chapitre 1

ss
ou
Suites de réels M
E
1.1 Généralités
IB

Définition 1.1
IB

i
Une suite numérique est une application u de N, privé éventuellement d’un nombre fini d’élé-

ar
DJ

ments, dans R.

ak
On note u n , à la place de u(n), le terme général, et (u n ) la suite.
Une suite est souvent donnée par son terme général, ou par une relation de récurrence per-
mettant de calculer u n de proche en proche.
aZ
ss
1.1.1 Suite monotone
ou

— Une suite (u n ) est stationnaire si, et seulement si : ∀ n ∈ N u n+1 = u n .


— Une suite (u n ) est croissante si, et seulement si : ∀ n ∈ N u n+1 − u n ≥ 0.
M

— Une suite (u n ) est décroissante si, et seulement si : ∀ n ∈ N u n+1 − u n ≤ 0.


E

1.1.2 Suite Bornée


IB

— Une suite (u n ) est majorée s’il existe M tel que : ∀ n ∈ N u n ≤ M.


IB

— Une suite (u n ) est majorée s’il existe m tel que : ∀ n ∈ N m ≤ u n .


— Une suite (u n ) est bornée si elle est à la fois majorée et minorée, c’est-à-dire s’il existe M tel que

i
| u n | ≤ M, quel que soit ∀ n ∈ N.
ar
DJ

ak
Exemple (Exercice d’application)
p
n
1) Soit u n = 3 + cos n. Quelles sont les bonnes réponses ?
aZ

a) La suite (u n ) est bornée.


b) La suite (u n ) est croissante.
ss

2) Soit (u n )n≥2 définie par :


ou

n
Y
µ
π

un = cos
k =2 2k
M

a) Montrer que la suite (u n ) est minorée par 0.


b) Mpntrer que la suite (u n ) est décroissante.
E
IB
IB
DJ

2
© Chapitre 1. Suites de réels 1.2. Limite d’une suite

i
ar
1.2 Limite d’une suite

ak
1.2.1 Définitions

aZ
Définition 1.2 ( lim u n = ℓ)
n→+∞

Tout intervalle ouvert contenant ℓ, contient tous les termes de la suite à partir d’un certain

ss
rang. On dit que la suite est convergente vers ℓ.

ou
M
Définition 1.3 ( lim u n = +∞)
n→+∞
E
Tout intervalle du type [A, +∞[, contient tous les termes de la suite à partir d’un certain
rang.
IB
IB

Définition 1.4 ( lim u n = −∞)

i
n→+∞

ar
DJ

Tout intervalle du type ] − ∞, − A], contient tous les termes de la suite à partir d’un certain

ak
rang.

1.2.2 Opérations sur les suites convergentes


aZ
ss
• Combinaison linéaire
ou

λ et µ étant des réels, si (u n ) converge vers ℓ1 , et si (vn ) converge vers ℓ2 , alors la suite (λ u n + µvn )
converge vers λℓ1 + µℓ2 .
M

• Produit
E

Si (u n ) converge vers ℓ1 , et si (vn ) converge vers ℓ2 , alors la suite (u n vn ) converge vers ℓ1 ℓ2 .


IB

Si (u n ) converge vers 0, et si (vn ) est bornée, alors la suite (u n vn ) converge vers 0.


IB

• Quotient µ ¶
un ℓ1
Si (u n ) converge vers ℓ1 , et si (vn ) converge vers ℓ2 6= 0, alors la suite converge vers .
i
ar
DJ

vn ℓ2
ak
• Image d’une suite convergente
Soit f définie sur un intervalle I et a un point de I.
aZ

f a pour limite ℓ au point x0 si, et seulement si, pour toute suite (xn ) convergeant vers x0 , la suite
f (xn ) converge vers ℓ, finie ou non.
ss

Pour démontrer qu’une fonction f n’a pas de limite lorsque x tend vers x0 , il suffit donc de fournir
un exemple de suite (xn ) qui tend vers x0 et telle que ( f (xn )) soit divergente.
ou

• Relation d’ordre
M

— Si (u n ) converge vers ℓ1 , et si (vn ) converge vers ℓ2 , et si on a u n ≤ vn pour tout n, alors ℓ1 ≤ ℓ2 .


E

— Théorème d’encadrement (ou théorème des gendarmes)


IB

Si (u n ) et (vn ) sont des suites convergentes qui ont même limite ℓ et si u n ≤ wn ≤ vn pour tout
n, alors la suite (wn ) est convergente et converge vers ℓ.
IB
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


3
© Chapitre 1. Suites de réels 1.3. Existence de limites

i
ar
Exemple (Exercice d’application)
1

ak
1) Posons u 2 = 1 − et pour tout entier n ≥ 3,
22

aZ
µ ¶µ ¶ µ ¶
1 1 1
un = 1 − 2 1 − 2 · · · 1 − 2
2 3 n

ss
a) Calculer u n
1

ou
b) En déduire que l’on a lim u n = .
n→+∞ 2
p 4n − 1
2) Soient u n = n2 + 4n − 1 − n et vn = p
M . Quelles sont les bonnes réponses
n2 + 4n − 1 + n
a) lim u n = +∞ et lim vn = 0.
n→+∞ n→+∞
E
b) lim u n == 0 et lim vn = 2.
IB

n→+∞ n→+∞
c) lim u n = 2 et lim vn = 2.
n→+∞ n→+∞
IB

d)lim u n = +∞ et lim vn = 0.
n→+∞ n→+∞

i
1 n
µ ¶ µ ¶
1

ar
DJ

3) Soient u n = n ln 1 + et vn = 1 + . Quelles sont les bonnes réponses ?


n n

ak
a) lim u n = +∞ et lim vn = 1.
n→+∞ n→+∞
b) lim u n = 0 et lim vn = 1.
c)
d)
n→+∞ n→+∞
lim u n = 1 et lim vn = 1.
n→+∞ n→+∞
lim u n = 1 et lim vn = e.
aZ
ss
n→+∞ n→+∞
2
n +1 2n + 1
ou

4) Soient u n = 2
et vn = 2 . Quelles sont les bonnes réponses ?
2n − 1 n −1
1
M

a) lim u n = et lim vn = 0.
n→+∞ 2 n→+∞
b) lim u n = 2 et lim vn = 0.
n→+∞ n→+∞
E

1
c) lim u n = et lim vn = 2.
IB

n→+∞ 2 n→+∞
d) lim u n = 2 et lim vn = +∞.
n→+∞ n→+∞
IB

µ 2
p

p n +1

i
5) Soient u n = n + 1 − n et vn = cos 2 π . Quelles sont les bonnes réponses ? ar
n −1
DJ

a) lim u n = 1 et lim vn = −1.


n→+∞ n→+∞
ak
b) lim u n = 0 et lim vn = −1.
n→+∞ n→+∞
aZ

c) lim u n = 1 et lim vn = 1
n→+∞ n→+∞
d) lim u n = 0 et lim vn n’existe pas.
n→+∞ n→+∞
ss
ou

1.3 Existence de limites


M

1.3.1 Convergence des suites monotones


E

— Toute suite croissante et majorée est convergente.


— Toute suite croissante et non majorée tend vers +∞.
IB

— Toute suite décroissante et minorée est convergente.


IB

Attention : Si (u n ) est croissante et si u n ≤ M pour tout n, vous pouvez seulement affirmer que (u n )
converge vers ℓ, avec ℓ ≤ M.
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


4
© Chapitre 1. Suites de réels 1.3. Existence de limites

i
ar
1.3.2 Suites extraites

ak
Définition 1.5

Une suite (vn ) est dite extraite d’une suite (u n ) si elle est définie par vn = u h(n) où h est une

aZ
application strictement croissante de N dans N. On dit aussi que (vn ) est une sous-suite de
(u n ).

ss
ou
Proposition 1.1
M
Si (u n ) est une suite convergente dont la limite est égale à ℓ, alors toute suite extraite est
aussi convergente et converge vers ℓ.
E
Cette propriété entraîne que si deux suites extraites de (u n ) ont des limites distinctes, alors
(u n ) est divergente.
IB

Mais si deux suites extraites ont la même limite ℓ, on ne peut rien dire, sauf si les valeurs
des suites extraites recouvrent tous les un. Dans ce cas, (u n ) converge vers ℓ.
IB

i
ar
DJ

1.3.3 Suites adjacentes

ak
Définition 1.6

Les suites (u n ) et (vn ) sont adjacentes si : aZ


ss
• (u n ) est croissante ;
• (vn ) est décroissante ;
ou

• lim (vn − u n ) = 0.
n→+∞
M

Si deux suites sont adjacentes, elles convergent et ont la même limite.


E

Proposition 1.2
IB

Si (u n ) croissante, (vn ) décroissante et u n ≤ vn pour tout n, alors elles convergent vers ℓ1 et


IB

ℓ2 . Il reste à montrer que ℓ1 = ℓ2 pour qu’elles soient adjacentes.

i
ar
DJ

Exemple (Exercice d’application)


ak
1) Soient a 0 et b 0 deux réels fixés. On définit par récurrence les suites (a n ) et (b n ) par a n+1 =
2a n + b n a n + 2b n
aZ

, bn = .
3 3
a) Montrer que ces deux suites adjacentes.
a0 + b0
ss

b) En calculant vn = a n + b n , montrer que lim a n = lim b n = .


n→+∞ n→+∞ 2
ou

2) Soient a et b deux réels strictement positifs. Etudiez la convergence de la suite de terme général
p
u n = n − (n + a)(n + b).
M

3) Soient a et b deux réels


p strictement positifs, avec a > b. Etudiez la convergence de la suite de
n
terme général u n = a n + b n .
n
E

e−kx , étudier la convergence de la suite de


P
4) En considérant la fonction f n définie par f n (x) =
k =0
IB

n
P −k
terme général : u n = ke .
k =1
IB

n
P n
5) Eudiez la convergence de la suite de terme général u n = .
p =1 n2 + p
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


5
© Chapitre 1. Suites de réels 1.4. Suites Particulières

i
ar
1.4 Suites Particulières

ak
1.4.1 Suites arithmétiques et géométriques

aZ
• Suites aritmétiques
Une suite (u n ) est arithmétique de raison r si : u n+1 = u n + r.

ss
Pour montrer que (u n ) est arithmétique, il faut montrer que la différence u n+1 − u n est constante,
c’est-à-dire qu’elle ne dépend pas de n.

ou
Le terme général :
M u n = u 0 + nr = u n0 + (n − n 0 )r.
La somme des n premiers termes :
E
−1
nX u 0 + u n −1 2u 0 + (n − 1)r
u k = u 0 + u 1 + · · · + u n −1 = n × = n× .
IB

k =0 2 2
La somme des n − p + 1 premiers termes :
IB

n u p + un 2u p + (n − p)r

i
X
u k = u p + u p+1 + · · · + u p = (n − p + 1) × = (n − p + 1) × .

ar
DJ

k= p 2 2

ak
• Suites géométriques
Une suite (u n ) est géométrique de raison q 6= 0 si :
∀n ∈ N
aZ
u n+1 = qu n .

Pour montrer qu’une suite (u n ) est géométrique, il faut montrer que le quotient
u n +1
constant,
ss
un
c’est-à-dire qu’il ne dépend pas de n.
ou

Le terme général :
u n = u 0 q n = u p q n− p
M

La somme des n premiers termes :


E

1 − qn


 u 0 , si q 6= 1
IB

−1
nX 1− q


u k = u 0 + u 1 + · · · + u n −1 =
k =0


IB


nu o , si q=1

La somme des n − p + 1 premiers termes :


i
ar
DJ

1 − q n − p +1

u p , si q 6= 1

ak

n
X  1− q
u k = u p + u p +1 + · · · + u p =
k= p

aZ



(n − p + 1)u p , si q=1

La suite (u n ) converge vers 0 si | q| < 1. Elle est stationnaire si q = 1. Elle diverge dans les autres
ss

cas.
Remarque
ou

Soit x un réel et n un entier naturel



M



0, | x| < 1






E


1, x=1



n
IB

lim x =
n→+∞ 



+∞, x>1
IB








6 ∃,

x ≤ −1
DJ

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6
© Chapitre 1. Suites de réels 1.5. Travaux dirigés

i
ar
1.4.2 Suites récurrentes linéaires d’ordre 2

ak
• Généralités
Une telle suite est déterminée par une relation du type :

aZ
∀n ∈ N au n+2 + bu n+1 + cu n = 0 (1.1)

ss
(où a 6= 0, b, c sont des constantes réeelles), et la connaissance des deux premiers termes u 0 et u 1 .
Pour déterminer l’ensemble des suites réelles qui vérifient la relation (1.1), on considère l’équation

ou
caractéristique

M ar 2 + br + c = 0 (1.2)

• Forme générale des solutions


E
IB

1) Si ∆ > 0, (1.2) a deux racines distinctes r 1 et r 2 . Toutes suite vérifiant (1.1) est alors de type
IB

u n = λ1 r n1 + λ2 r n2 .

i
ar
DJ

Les constantes λ1 et λ2 s’expriment ensuite en fonction de u 0 etu 1 .

ak
b
2) Si∆ = 0, (1.2) a une racine double r 0 = . Toute suite vérifiant (1.1) est alors ï£ijde type :
2a

aZ
u n = (λ1 n + λ2 )r n0 .
ss
Les constantes λ1 et λ2 s’expriment ensuite en fonction de u 0 et u 1 .
ou

3) Si ∆ < 0, (1.2) a deux racines complexes conjuguées r 1 = α + i β et r 2 = α − i β, que l’on écrit


sous forme trigonométrique r 1 = ρ e iθ et r 2 = ρ e iθ .
M

Toute suite vérifiant (1.1) est alors de type :


E

u n = ρ n (λ1 cos nθ + λ2 sin nθ) = λρ n cos(nθ − ϕ).


IB

Les constantes (λ1 et λ2 , ou A et ϕ), s’expriment ensuite en fonction de u 0 et u 1 .


IB

1.5 Travaux dirigés


i
ar
DJ

Exercice 1.1
ak
an − bn na2n − b2n
1) Soient a et b deux réels tels que a > b > 0. On pose u n = et v = . Quelles sont
aZ

n
an + bn a2 n + b 2 n
les bonnes réponses ?
a) Les suites (u n ) et (vn ) sont divergentes.
ss

b) lim u n = 1 et (vn ) est divergente.


n→+∞
ou

c) lim u n = 1 et lim vn = +∞.


n→+∞ n→+∞
d) lim u n = 0 et lim vn = +∞.
M

n→+∞ n→+∞
2 n +1 − 3 n +1 n2n − 3n
2) Soient u n = et v n = .
E

2n + 3n n2n + 3n
a) lim u n = −3 et lim vn = 1.
IB

n→+∞ n→+∞
b) lim u n = +∞ et lim vn = +∞.
n→+∞ n→+∞
IB

c) lim u n = −3 et lim vn = +∞.


n→+∞ n→+∞
d) lim u n = −∞ et lim vn = 1.
DJ

n→+∞ n→+∞

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


7
© Chapitre 1. Suites de réels 1.5. Travaux dirigés

i
1 n (−1)n n

ar
µ ¶ µ ¶
3) Soient u n = 1 − et vn = 1 + . Quelles sont les bonnes réponses ?
n n

ak
a) lim u n = e−1.
n→+∞
lim vn = e−1.

aZ
b)
n→+∞
c) La suite (u n ) est divergente.

ss
d) La suite (vn ) est divergente.

ou
Exercice 1.2
Une population est passée de 320000 en 2000 à 332000 en 2007. Estimez la population en 2005 dans
M
chacune des trois hypothèses suivantes :
1) l’accroissement annuel de la population est constant sur la période 2000 − 2007 ;
E
2) le taux d’accroissement annuel est constant sur cette période ;
IB

3) l’accroissement annuel est constant et égal à 1500 sur la période 2000 − 2003 et le taux d’accrois-
sement annuel est constant sur la période 2003 − 2007.
IB

i
ar
Exercice 1.3
DJ

1) La suite (u n ) de réels définie par :

ak
∀n ∈ N u n +2 = u n +1 + u n et u 0 = u 1 = 1.

Calculez u n puis lim u n .


n→+∞
aZ
ss
2) Calculer les limites des suites données par les termes généraux suivants :

n − (−1)n
ou

n3
a) ; e) ;
3 +µsin¶n n + (−1)n
M

1
b) cos ; 3n − 2n
n f) ;
2
c) e−n cos(n3 ) ; 3n + 2n
E

sin n p p
IB

d) ; g) n + 1 − n.
n
IB

Exercice 1.4

i
ar
DJ

1) Montrer qu’on a pour tout réel x ≥ 0 les inégalités suivantes


ak
x2
x− ≤ ln(1 + x) ≤ x.
2
aZ

1 n
µ ¶
En déduire la limite de la suite dont le terme général est : 1 + .
n
ss

2n + 3n
2) Pour quels réels a non nuls la suite u n = a-t-elle une limite finie ?
ou

an

3) Soit a ∈ R. Pour quelles valeurs de a la suite de terme général


M

u n = 1 + a + a2 + a3 + · · · + a n ,
E

converge
IB
IB

Exercice 1.5
On met dans un enclos un couple de lapins nouveau-nés et on suppose que la vie chez les lapins est
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


8
© Chapitre 1. Suites de réels 1.5. Travaux dirigés

i
ar
régie par les lois suivantes :
— Les lapins vivent tous en couple fidèle et inséparable,

ak
— Les lapins sont immortels.
— A partir du deuxième anniversaire de chaque couple, ce dernier donne naissance tous les ans

aZ
à un couple de lapins.
Soit u n le nombre de couples de lapins dans l’enclos après n années. Etablir la relation

ss
u n +1 = u n + u n −1 .

ou
Montrer que le terme général de la suite (u n ) peut s’écrire
M à p !n à p !n
1+ 5 1− 5
un = a +
2 2
E
avec a et b des réels à déterminer.
IB

Exercice 1.6
IB


x0 = 4

i


ar
DJ


Soit la suite (xn )n∈N définie par

 2x2n − 3
x n +1 =

ak


xn + 2
1) Montrer que : ∀ n ∈ N xn > 3.

2) Montrer que : ∀ n ∈ N
3
xn+1 − 3 > (xn − 3) .
µ ¶n
3
2
aZ
ss
3) Montrer que : ∀ n ∈ N xn ≥ + 3.
2
ou

4) La suite (xn )n∈N est-elle convergente ?


M

Exercice 1.7
On considère une (u n )n∈N telle que :
E


 u 0 = 1, u1 = 1
IB



IB



 ∀ n ≥ 1, u n+1 = u n + 2u n−1

i
ar
DJ

Démontrer que :
1) ∀ n ∈ N, u n ∈ N,
ak
2n − (−1)n
2) ∀ n ∈ N, un = .
3
aZ

Exercice 1.8
ss

an − bn
Etudier la suite u n = , a et b étant donnés dans R∗+ .
an + bn
ou

Exercice 1.9
M

On considère la suite (u n )n∈N définie par :


µ ¶
1 a
E

u 0 > 0, u n +1 = un + ,
2 un
IB

p
un − a
IB

et on note (u n )n∈N la suite définie par : vn = p .


un + a
1) Montrer que, pour tout entier n, vn+1 = v2n .
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


9
© Chapitre 1. Suites de réels 1.5. Travaux dirigés

i
ar
2) Calculer vn en fonction de v0 et montrer que |v0 | < 1. En déduire que vn converge vers 0.
p
3) Exprimer u n en fonction de vn et montrer que lim u n = a.

ak
n→+∞
4) Calculer les trois premiers termes de la suite, pour u 0 = 1 et a = 2.

aZ
Exercice 1.10
Soit (u n ) la suite définie par :

ss
r
1
u 1 = 1, u n +1 = u2n +

ou
2n
1) Montrer que (u n ) est croissante.
M
2) Montrer que pour tout n ≥ 1 on a : u n+1 ≤ u n +
1
2n
. En déduire un majorant.
3) Montrer que la suite (u n ) converge.
E
4) Trouver sa limite
IB

Exercice 1.11
IB

2a n + b n

i
Soient a 0 et b 0 deux réels fixés. On définit par récurrence les suites (a n ) et (b n ) par a n+1 =

ar
DJ

3
a n + 2b n
et b n+1 = .

ak
3
1) Montrer que ces deux suites sont adjacentes.

aZ
2) En calculant a n + b n , montrer qu’elles convergent vers
a0 + b0
2
.
ss
Exercice 1.12
ou

1) Déterminer (u n ) telle que


a) u 0 = 1, u 1 = 3, u n+2 = 4u n+1 − 4u n .
M

b) u 0 = 1, u 1 = i, u n+2 = 4u n+1 − 5u n .
2) Déterminer les suites convergentes qui vérifient u n+2 = 7u n+1 − 3u n .
E

3) Déterminer les suites bornées qui vérifient u n+2 = 3u n+1 − 2u n .


IB

(
u n +1 = u n + vn
4) Déterminer les suites (u n ) et (vn ) qui vérifient u 0 = 2, v0 = −2 et
IB

v n +1 = 3u n − vn

i
ar
DJ

ak
aZ
ss
ou
M
E
IB
IB
DJ

DJIBIBE M OUSSA Z AKARI, UL, FDS


10

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