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P
Cours :
T
Contreventement des Bâtiments
EH
Troisième Année Génie Civil
A.U. : 2016/17
P
T
EH
P
1.1 Règles de conception sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.1 Simplicité géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.2 Continuité géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.3 Régularité en plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.4 Régularité en élévation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
T
1.1.5 Résistance à la torsion . . . . . . . . . . . .
1.1.6 Résistance à la exion . . . . . . . . . . . .
1.1.7 Diaphragmes rigides . . . . . . . . . . . . .
1.1.8 Surdimensionnement des éléments verticaux
1.1.9 Ancrage de la fondation . . . . . . . . . . .
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. 6
. 8
. 8
. 9
. 9
1.1.10 Fixation des éléments non structurels . . . . . . . . . . 10
EH
1.1.11 Amélioration du contact avec le sol . . . . . . . . . . . 11
1.2 Dénition de système de contreventement . . . . . . . . . . . . 11
P
T
EH
aaa
P
T
EH
P
T
Normalement, on peut choisir n'importe quelle géométrie d'un bâtiment
et lui attribuer la résistance susante pour reprendre les eorts sismiques
'convenablement'. Mais cela risque d'augmenter inutilement le coût du bâti-
ment et cela risque également de créer des 'surprises' à cause de l'amplica-
tion de certains phénomènes non pris en compte dans les calculs (habituelle-
EH
ment négligeables).
P
citées.
T
EH
Figure 1.1 Poutre excentrée par rapport au poteau
P
Figure 1.2 Régularité en élévation des bâtiments
P
T
Figure 1.4 Étage transparent en hauteur (Équateur 2016)
EH
Pour résister mieux à la torsion, on a intérêt à faire éloigner, le plus possible,
les éléments de contreventement vers l'extérieur de la structure (périphérie)
(gure 1.5).
P
T
EH
Figure 1.6 Résistance à la exion
Le rôle de diaphragme peut être assuré par un plancher (en BA, Mixte, . . .),
un réseau de poutres croisées, treillis spatial, . . .
P
Un cas d'eondrement de bâtiment dû à des poteaux faibles est présenté
dans la gure (1.7).
T
EH
Figure 1.7 Ruine à cause des poteaux faibles (Boumerdes 2003 - Algérie)
P
Figure 1.8 Ruine à cause du glissement (Kobé 1995 - Japan)
P
Figure 1.10 Chute d'élément non structural (Californie - 2014)
T
1.1.11 Amélioration du contact avec le sol
Les eorts sismiques horizontaux provoquent des tractions et des com-
pressions au niveau des fondations. Cela peut engendrer un dépassement
rapide des contraintes admissibles du béton ou du sol.
EH
La solution adéquate à adopter au niveau des fondations est d'augmenter
la surface de contact avec le sol. Un radier général reste la meilleure solution
dans ce sens tout au moins pour les zones très sismiques.
P
T
Figure 1.11 Types de voiles dans un système de contreventement
EH
P
2.1 Caractéristiques des voiles de contrevente-
ment
T
Les voiles de contreventement ont comme rôle de reprendre les actions
qui leurs sont appliquées par les diaphragmes (ou tout simplement les plan-
chers) et les transmettre vers leurs fondations tout en préservant la résistance
EH
globale du bâtiment (Protection contre la défaillance et en particulier contre
l'eondrement pour préserver les vies humaines).
P
T
Figure 2.1 Réactions d'un système isostatique à un eort sismique
R1 = F (2.3)
R2 e = R1 d = F d (2.4)
Fd
Ü R2 = (2.5)
e
P
Figure 2.2 Système isostatique sous forme de cage ou noyau
P
T
Figure 2.4 Distorsion d'une poutre cylindrique
EH
Le rectangle (AA0 B 0 B) initialement 'droit' se transforme en parallélo-
gramme (A1 A0 B 0 B1 ). Cette transformation correspond à une distorsion γ
(déformation angulaire) (gure 2.4).
On a géométriquement :
AA1 rdθ
γ ≈ tan γ = = (2.6)
AA0 dx
or d'après la loi de Hooke on a :
dθ
τ = Gγ = Gr (2.7)
dx
G étant le module de cisaillement (ou module de torsion) et dθ
dx
est la constante
de torsion qui est indépendante de l'élément choisi.
P
dθ
Ü Mt = GJ (2.9)
dx
J (ou Ip ) étant le moment d'inertie polaire de la section et GJ représente la
T
rigidité torsionnelle de la poutre.
Mt = V.GK (2.12)
P
Figure 2.6 Exemple de section symétrique et section non symétrique
T
Le centre de torsion est le barycentre des inerties des voiles de contreven-
tement appliquées en leurs centres de gravité.
Pour un voile i, on ne considère dans les calculs que sa plus grande inertie
donnée par :
ei L3i
Ii = (2.13)
12
Les coordonnées (x0 ; y0 ) du centre de torsion T dans le système d'axes
P
T
Figure 2.7 Repérage d'un bâtiment et ses voiles de contreventement
EH
(O, x, y) se calculent par :
Pn 2
Pn
i=1 xi Ii sin φi + i=1 yi Ii sin φi cos φi
x0 = Pn 2 (2.14)
i=1 Ii sin φi
Pn 2
Pn
yi Ii cos φi + i=1 xi Ii sin φi cos φi
y0 = i=1 Pn 2
(2.15)
i=1 Ii cos φi
Les axes T X et Ox font un angle φ0 donné par :
Pn
Ii sin 2φi
tan 2φ0 = Pni=1 (2.16)
i=1 Ii cos 2φi
Son orientation αi = φi − φ0 ;
Les coordonnées (Xi , Yi ) de son centre de gravité ;
La distance ri de son axe au centre de torsion T .
P
Figure 2.8 Positionnement du repère global et le centre de gravité d'un
T
voile
ei L3i
Ii = (2.18)
12
Le bâtiment est sollicité par une charge py (z) (gure 2.9).
On se propose de déterminer les eorts repris par les diérents voiles créés
par la charge py (z).
P
Figure 2.9 Exemple de bâtiment contreventé suivant la direction y
par :
T
L'eort tranchant généré à une hauteur z donnée (0 6 z 6 H ) est exprimé
Z
V (z) =
z
H
py (z) dz (2.19)
en fait, l'eort tranchant doit équilibrer toutes les actions horizontales appli-
EH
quées au bâtiment en dessus de z .
P
Figure 2.10 Flexion et distorsion d'un bâtiment
T
A une côte z donnée, l'équilibre est traduit par :
n
X
V (z) = Vi (z) (2.23)
EH
i=1
Xn
bV (z) = λi Vi (z) (2.24)
i=1
n n
d3 v X d3 θ X
Ü (EIi ) + (λi EIi ) = −V (z) (2.29)
dz 3 i=1 dz 3 i=1
En utilisant l'équation d'équilibre des moments (2.24) et en tenant compte
de l'expression de Vi (z) dans (2.27), on aura :
n n
d3 v d3 θ
X X
λi Vi (z) = − λi EIi + λi = bV (z) (2.30)
i=1 i=1
dz 3 dz 3
n n
d3 v X d3 θ X 2
Ü (λi EIi ) + 3 (λ EIi ) = −bV (z) (2.31)
dz i=1 i
P
dz 3 i=1
Si la résultante des eorts appliqués passe par le centre de exion, l'eet de
torsion est négligé. On a dans ce cas :
n
X
(λi EIi ) = 0 (2.32)
T α = Pi=1
i=1
D'après (2.32), on a : α = 0 et ri = λi .
n
d3 θ X 2
(2.37)
(2.36) Ü EIi ri = −aV (z) = −Mt (z)
dz 3 i=1
n
X
(2.32) Ü (ri EIi ) = 0 (2.38)
i=1
2 Exemple d'application :
On considère un bâtiment contreventé par trois refonds (voiles) parallèles
à l'axe y et de même épaisseur e (Figure 2.11).
P
T
EH
Figure 2.11 Exemple de bâtiment contreventé suivant la direction y
P
Figure 2.12 Séparation des eorts appliqués
d'après (2.38) :
T
Les eorts à répartir sont supposés horizontaux et on considère également
que l'axe y coincide avec le support du centre de exion, ce qui permet d'écrire
Xn
EIi ri = 0 (2.40)
EH
i=1
En considérant l'eet de exion seul, on a vi = v . En faisant la sommation
sur tous les voiles, l'équation (2.22) nous donne :
n
d3 v X
EIi = −V (z) (2.41)
dz 3 i=1
d3 vi −Vi,t
3
= (2.46)
dz EIi
Vi,t étant l'eort repris par le voile i sous l'eet de la torsion seule.
P
En regardant la gure (2.10) et en considérant l'eet de la torsion seul,
on aura :
vi = v 0 = λi θ = ri θ (2.47)
En combinant les équations (2.45) et (2.47), on trouve :
T d3 vi
dz 3
= ri
d3 θ
dz 3
ri
= − Pn 2
j=1 rj EIj
Mt (z)
d3 vi ri EIi
(2.48)
P
On appelle bi-moment B(z) le produit d'un moment par une longueur
donnée. Dans notre cas on peut le dénir avec :
Z H
B(z) = Mt (z) dz (2.55)
T z
D'après (2.43), on a :
EH
EIi
Vi (z) = Vi,f (z) = Pn V (z) (2.57)
j=1 EIj
Z H
y EI
Ü σi,f = − Pn i V (z) dz (2.58)
Ii z j=1 EIj
Z H
yE
= − Pn V (z) dz (2.59)
j=1 EIj z
yE
Ü σi,f = − Pn M (z) (2.60)
j=1 EIj
Puisque la torsion est reprise par la exion des voiles, ça veut dire que le
moment de torsion génère des contraintes normales. Comme pour le cas de
la exion en (2.56), on a :
Z H
y
σi,t =− Vi,t (z) dz (2.61)
Ii z
Z H
y r EI
(2.49) Ü σi,t = − Pn i 2i Mt (z) dz (2.62)
Iiz j=1 rj EIj
Z H
yri E
= − Pn 2 Mt (z) dz (2.63)
j=1 rj EIj z
yri E
Ü σi,t = − Pn 2 B(z) (2.64)
j=1 rj EIj
P
y yri
Ü σi = − Pn M (z) − Pn 2 B(z) (2.66)
j=1 Ij j=1 rj Ij
P
Pn
Pi=1 Vix (z) = 0
n
Viy (z) = Vy (2.69)
Pi=1 n
i=1 (Viy λix − Vix λiy ) = bVy
n
X d3
(2.72) et (2.70) Ü − (v − λiy θ)EIiy = 0
3 x
(2.73)
i=1
dz
n n
d3 vx X d3 θ X
Ü − EIiy + 3 λiy EIiy = 0 (2.74)
dz 3 i=1 dz i=1
La combinaison de la deuxième équation d'équilibre avec (2.68) donne :
n n
d3 viy
X X
Viy = − EIix = Vy (2.75)
i=1 i=1
dz 3
P
n
X d3
(2.75) et (2.71) Ü − (v + λix θ)EIix = Vy
3 y
(2.76)
i=1
dz
n n
d3 vy X d3 θ X
Ü − EIix − 3 λix EIix = Vy (2.77)
T dz 3 i=1 dz i=1
La combinaison de la troisième équation d'équilibre avec (2.67) et (2.68)
donne : n
d3 viy d3 vix
X
−EIix λix + EIiy λiy = bVy (2.78)
i=1
dz 3 dz 3
En tenant compte de (2.70) et (2.71), on obtient :
EH
n
d3 d3
X
−EIix λix 3 (vy + λix θ) + EIiy λiy 3 (vx − λiy θ) = bVy (2.79)
i=1
dz dz
n n n
d3 vy X d3 vx X d3 θ X
Ü − EIix λix + EIiy λiy − 3 EIix λ2ix
dz 3 i=1 dz 3 i=1 dz i=1
n
d3 θ X
− 3 EIiy λ2iy = bVy (2.80)
dz i=1
P
EIiy = 0
dz 3 i=1
d3 θ
− 3
n
X
EIix λ2ix +
n
X
EIiy λ2iy
!
= bVy (2.89)
dz i=1 i=1
EH
En tenant compte des changements de variables, cette dernière équation de-
vient :
n n
!
d3 θ X X
− 3 EIix (rix + α)2 + EIiy (riy + β)2 = bVy = Mt (z) (2.90)
dz i=1 i=1
d3 θ
EIw = −Mt (z) (2.93)
dz 3
Pr. M. RGUIG Cours de Contreventement des Bâtiments EHTP
2.9 Calcul du contreventement dans deux directions 32
d3 vix
Vix = −EIiy et vix = vx − λiy θ (2.94)
dz 3
d3 vix d3 vx d3 θ
Ü = − λ iy (2.95)
dz 3 dz 3 dz 3
3
d3 θ
d vx
Ü Vix = −EIiy − λiy 3 (2.96)
dz 3 dz
Puisqu'on a (voir 2.87) :
P
n
d3 vx X d3 vx
EIiy = 0 Ü =0 (2.97)
dz 3 i=1 dz 3
d3 vix d3 θ
(2.98)
On obtient en n de compte :
EIiy riy
Vix = − Mt (z) (2.102)
EIw
d3 viy d3 vy d3 θ
Ü = + λix (2.105)
dz 3 dz 3 dz 3
on a d'après (2.88) :
n
d3 vy X
EIix = −Vy (2.106)
dz 3 i=1
d3 vy Vy
Ü 3
= − Pn (2.107)
dz i=1 EIix
d3 viy Vy d3 θ
(2.105) Ü = − P n + λix (2.108)
dz 3 i=1 EIix dz 3
P
En tenant compte de (2.100), on trouve :
d3 viy Vy Mt (z)
= − Pn − λ ix (2.109)
dz 3 i=1 EIix EIw
T
En revenant à l'expression de l'eort tranchant (2.103) :
Viy = EIix Pn
= Pn
EIix
Vy
i=1 EIix
Vy +
+ λix
EIix λix
Mt (z)
EIw
Mt (z)
(2.110)
(2.111)
i=1 EIix EIw
EH
Comme λix = rix et ni=1 EIix = EIx , on obtient :
P
On constate que, malgré que l'eort extérieur appliqué est dirigé suivant
y (gure 2.13), le refond travaille également suivant la direction x et il équi-
libre une partie du moment de torsion.
2 Exemple d'application :
Soit un bâtiment comme schématisé dans la gure (2.15)
P
T Figure 2.15 aaaaa aaaa
/ Solution :
Coordonnées du centre de torsion :
EH
Refend 1 : x1 = 0, y1 = 0 et φ1 = π2 ,
Refend 2 : 3 parties,
Refend 3 : x3 = L, y3 = 0 et φ3 = π2 ,
Ii
Viy = P3 P (2.115)
j=1 Ij
Iiy riy
Vix = Mt (z) (2.116)
Iw
P
En considérant que e est la distance séparant le centre de torsion et le point
d'application de P , on aura :
Mt (z) = P e (2.117)
T
d'après (2.92), on a :
2
Iiw = Iix rix 2
+ Iiy riy (2.118)
si on néglige l'eet de torsion dû à la exion dans le repère d'étude (x, y), on
a : rix = xi et riy = yi . D'où d'après (2.102) :
Iiy yi P e
EH
Vix = P3 2 2
(2.119)
i=1 (Iix rix + Iiy riy )
Iix xi P e
Viy = P3 2 2
(2.120)
i=1 (Iix rix + Iiy riy )
P
On peut considérer que les portiques sont des cas particuliers des treillis.
T
Ainsi, les portiques sont constitués d'un ensemble d'éléments (poutres) gé-
néralement horizontaux et verticaux.
On peut distinguer les portiques spatiaux qui sont dénis dans un espace en
3D et le cas particulier des portiques en 2D qui sont contenus dans un plan
donné.
EH
L'étude mécanique des portiques (ossatures) est détaillée dans le cours
de 'Calcul des structures'. La méthode des rotations a été utilisée pour
étudier les dites structures. Les détails de cette méthode ne seront pas re-
pris dans ce cours (l'étudiant est sollicité à réviser le cours cité auparavant ! ! !)
Deux types de portiques peuvent être traités, les portiques rigides (ou
portiques à noeuds xes) et les portiques souples (ou portiques à noeuds mo-
biles).
P
T
Figure 3.2 Exemple de portique multi-étages
EH
3.1 Distribution des eorts horizontaux dans
un portique
D'une manière générale, un bâtiment peut être décomposé en plusieurs
portiques plans. Chacun de ces portiques peut être étudié seul dans son plan.
Les planchers sont considérés comme des diaphragmes. Ainsi, tous les
portiques dirigés dans le même sens subissent le même déplacement horizon-
tal.
introduisant des articulations aux endroits où les moments sont nuls. Ainsi,
on choisis d'une façon forfaitaire les mi-hauteurs des poteaux et les mi-portées
des poutres (gure 3.3). Pour les poteaux du RDC, les articulations sont in-
troduites à leurs bases. On aecte dans la suite les eorts tranchants aux
poteaux en fonction de leurs inerties. Les poteaux de rive étant aectés par
un coecient réducteur de 0,8.
P
T
Figure 3.3 Introduction d'articulations dans un portique et niveaux d'ef-
forts tranchants
EH
3.2 Moments dans les montants (Poteaux)
On vas traiter dans la suite le cas du portique présenté dans la gure (3.4) :
Pour le RDC (0 6 x 6 h) :
M (x) = V3 x + C1 (3.2)
on a :
M (0) = 0 Ü C1 = 0 (3.3)
Ü M (x) = V3 x (3.4)
P
T
Figure 3.4 Diagramme des moments échissants sur un portique simple
à x = h, on aura :
EH
M (h) = V3 h = (F1 + F2 + F3 )h (3.5)
M (x) = V2 x + C2 (3.6)
on a :
h h
M( ) = 0 Ü C2 = −V2 (3.7)
2 2
h
Ü M (x) = V2 (x − ) (3.8)
2
à x = 0 et x = h, on aura :
M (x) = V1 x + C3 (3.10)
on a :
h h
M( ) = 0 Ü C3 = −V1 (3.11)
2 2
h
Ü M (x) = V1 (x − ) (3.12)
2
à x = 0 et x = h, on aura :
P
Pour la poutre du haut du RDC, on a :
M (x) = A1 x + B1 (3.14)
On a :
T
l'équilibre du noeud gauche nous donne :
M (0) = V3 h − V2
h
2
= B1 (3.15)
l l
M =0 Ü A1 + B1 = 0 (3.16)
EH
2 2
2 h
Ü A1 = − V3 h − V2 (3.17)
l 2
2h V2 V2
Ü M (x) = − V3 − x + V3 − h (3.18)
l 2 2
V2 2
= h V3 − 1− x (3.19)
2 l
pour x = 0 et x = l, on aura :
F1 F2
M (0) = + + F3 h (3.20)
2 2
F1 F2
M (l) = −M (0) = − + + F3 h (3.21)
2 2
Pour la poutre du haut du 1er étage, on a :
M (x) = A2 x + B2 (3.22)
P
2h V2 V1 h h
Ü M (x) = − − x + V2 − V1 (3.26)
l 2 2 2 2
h 2
= (V2 − V1 ) 1 − x (3.27)
2 l
h 2
= F2 1 − x (3.28)
T 2
pour x = 0 et x = l, on aura :
l
M (0) = F2
h
2
(3.29)
EH
h
M (l) = −M (0) = −F2 (3.30)
2
Pour la poutre du haut du 2ème étage, on a :
M (x) = A3 x + B3 (3.31)
F1 h h
Ü M (x) = − x + F1 (3.35)
l 2
1 x
= F1 h − (3.36)
2 l
pour x = 0 et x = l, on aura :
h
M (0) = F1 (3.37)
2
h
M (l) = −M (0) = −F1 (3.38)
2
P
Les coordonnées du centre de torsion sont données par :
Pn
Ixi xi
(
x0 = Pi=1
n
Pni=1 Ixi
Iyi yi (3.39)
y0 = Pi=1
n
i=1 Iyi
T
Ixi et Ixi étant les inerties des poteaux par rapport aux axes x et y .
/ Solution 1 :
P
Figure 3.5 Schéma de l'exercice 1
Ü xG = 1,193 m (3.41)
P3
EH
Si yi 0,2.3,8.2,9 + 0,2.3.1,5 + 0,2.1,8.0,1
yG = Pi=1
3 = (3.42)
i=1 Si
0,2.3,8 + 0,2.3 + 0,2.1,8
Ü yG = 1,826 m (3.43)
donc le centre de gravité des voiles est déni par G(1,193 ; 1,826).
O
2. Le voile 1 est déni par :
x1 = 2,1
cos φ1 = 1
y1 = 2,9 Ü (3.44)
sin φ1 = 0
φ1 = 0
0,2.3,83
Ü I1 = = 0,915 (3.45)
O
12
Le voile 2 est déni par :
x2 = 0,1
cos φ2 = 0
y2 = 1,5 Ü (3.46)
sin φ2 = 1
φ2 = π2
0,2.33
Ü I2 = = 0,45 (3.47)
O
12
Le voile 3 est déni par :
x3 = 1,1
cos φ3 = 1
y3 = 0,1 Ü (3.48)
sin φ3 = 0
φ3 = 0
0,2.1,83
Ü I3 = = 0,0972 (3.49)
12
dans notre cas, pour les trois voiles on a : cos φi sin φi = 0.
O
P
Par rapport à l'axe x, on a seulement le voile 2 qui travaille. D'où :
P
xi Ii 0,1.0,45
x0 = P = = 0,1 m (3.50)
Ii 0,45
O O
Par rapport à l'axe y , on a les deux voiles 1 et 3 qui travaillent.
D'où :
y0 = P
T
P
yi Ii
Ii
=
2,9.0,915 + 0,1.0,0972
0,915 + 0,0972
= 2,63 m
rx = 1,193 − 0,1 = 1,093 m
(3.52)
ry = 2,63 − 1,826 = 0,804 m
Pn
I sin 2φi
tan 2φ0 = Pni=1 i (3.54)
i=1 Ii cos 2φi
I1 sin 2φ1 + I2 sin 2φ2 + I3 sin 2φ3
= (3.55)
I1 cos 2φ1 + I2 cos 2φ2 + I3 cos 2φ3
P
I1 sin 0 + I2 sin π + I3 sin 0
= (3.56)
I1 cos 0 + I2 cos π + I3 cos 0
= 0 (3.57)
Données :
1 2IxyG
α = arctan (3.58)
2 IxG − IyG
les inerties principales I1 et I2 sont données par :
/ Solution 2 :
P
Figure 3.7 Repère lié au centre de gravité du système de contreventement
1. Calcul des moments d'inertie des voiles dans le repère lié au centre de
gravité G de l'ensemble des voiles :
O
T
Voile 1 (théorème d'Huygens utilisé) :
O
Voile 2 :
O
Voile 3 :
P
IxG = IxG3 + (yG3 − yG )2 S3 (3.79)
1,8.0,23
= + 1,8.0,2(0,1 − 1,826)2 (3.80)
12
Ü
T IxG = 1,074 m4 (3.81)
3
X
IyG = IyG = 1,54 + 0,719 + 0,1003 = 2,359 m4 (3.89)
i=1
3
X
IxyG = IxyG = 0,74 + 0,214 + 0,0578 = 1,012 m4 (3.90)
i=1
P
−2.1,012 sin 0,759 cos 0,759 (3.99)
= 1,405 m4 (3.100)
2 Exercice 3 :
T
On considère un bâtiment composé d'un RDC et deux étages dont la vue
en plan est présentée dans la gure (3.8). La hauteur de tous les niveaux est
supposée égale à 3 m.
EH
Le contreventement est assuré par cinq voiles qui ont tous la même épais-
seur e = 20 cm. L'eort horizontal appliqué au bâtiment est F = 2000 kN
P
L'eort appliqué F provient d'une charge uniformément répartie sur
la hauteur du bâtiment.
/ Solution 3 :
xG = P
P
T
1. Coordonnées du centre de rigidité G des voiles dans le repère (O, x, y) :
xi S i
Si
0 + 3,5.0,2.7 + 9,5.0,2.4 + 15,5.0,2.7,5 + 7,5.0,2.8
(3.101)
= (3.102)
0,2.3,5 + 0,2.7 + 0,2.4 + 0,2.7,5 + 0,2.8
EH
= 7,958 m (3.103)
P
yi Si
yG = P (3.104)
Si
8,75.0,2.3,5 + 7.0,2.7 + 3,5.0,2.4 + 10,75.0,2.7,5 + 14,5.0,2.8
= (3.105)
0,2.3,5 + 0,2.7 + 0,2.4 + 0,2.7,5 + 0,2.8
= 9,675 m (3.106)
les centres de rigidité et de torsion sont donc dénis par les coordon-
nées : G(7,958 ; 9,675) et T (9,582 ; 13,278).
P
2. Distances horizontale et verticale entre le centre de rigidité G et le
centre de torsion T :
P
λ I
β = P yi i (3.120)
Ii
3 3 3 3 3
8,75 3,5.0,2 + 7 7.0,2 + 3,5 0,2.4 + 10,75 7,5.0,2 + 14,5 0,2.8
= 12
3,5.0,23
12 12
7.0,23
12
0,2.43
12
7,5.0,23 0,2.83
(3.121)
12
+ 12
+ 12
+ 12
+ 12
= 13,272 m (3.122)
Iiy riy
Vix = − Mt (z) (3.123)
Iw
Iix Iix rix
Viy = P Vy + Mt (z) (3.124)
Iix Iw
les coordonnées des voiles dans le repère lié au centre de torsion sont :
P
rix = xi − α = xi − 9,581
(3.125)
riy = yi − β = yi − 13,272
O
r1x = 0 − 9,581 = −9,581 m
Voile 1 (3.126)
TO rr
Voile 2
r1y = 8,75 − 13,272 = −4,522 m
2x
2y
= 3,5 − 9,581 = −6,081 m
= 7 − 13,272 = −6,272 m
(3.127)
Voile O
r = 9,5 − 9,581 = −0,081 m
3 3x
(3.128)
EH
r 3y = 3,5 − 13,272 = −9,772 m
Voile O
r = 15,5 − 9,581 = 5,919 m
4 4x
(3.129)
r 4y = 10,75 − 13,272 = −2,522 m
Voile O
r = 7,5 − 9,581 = −2,081 m
5 5x
(3.130)
r 5y = 14,5 − 13,272 = 1,228 m
la somme des inerties par rapport à x est :
5
X 0,2.3,53 0,2.73 4.0,23 0,2.7,53 8.0,23
Iix = + + + + (3.131)
i=1
12 12 12 12 12
= 13,471 m4 (3.132)
P
0,2.83
+ .1,2282 (3.134)
12
= 638,339 m6 (3.135)
P
= − 12 .(−4162) (3.150)
638,339
= −67,961 kN (3.151)
(3.154)
EH
I4y r4y
V4x = − Mt (z) (3.155)
Iw
7,5.0,23
.(−2,522)
= − 12 .(−4162) (3.156)
638,339
= −0,0822 kN (3.157)
P
5
X
Ü Vix = Vx = 0 OK (3.168)
i=1
5
X
Viy = 150,731+1075,39+0,397+772,558+0,864 = 1999,94 ≈ 2000
T
i=1
(3.169)
5
X
Ü Viy = Vy = 2000 OK (3.170)
i=1
2 Exercice 4 :
On considère un bâtiment contreventé par portique comme présenté dans
la gure (3.9). On considère que tous les poteaux ont une section carrée
(0,30 m × 0,30 m) et les poutres ont une section rectangulaire de (0,25 m ×
0,40 m).
P
Figure 3.9 Schéma de l'exercice 4
T
2. Tracer le diagramme des moments échissants le long des portiques ?
/ Solution 4 :
Tous les poteaux ont la même inertie et également toutes les poutres
ont la même inertie.
Pour les portiques de rive, l'eort repris est :
0,8I 0,8I
Fr = V = 1700 = 377,778 kN (3.173)
2.0,8I + 2I 2.0,8I + 2I
I I
Fi = V = 1700 = 472,222 kN (3.174)
2.0,8I + 2I 2.0,8I + 2I
Répartition des eorts dans un portique de rive :
Les eorts appliqués au niveau du plancher du RDC, 1er étage et 2ème
étage sont respectivement :
4
Fr1 = 378 = 72 kN (3.175)
4 + 7 + 10
P
7
Fr2 = 378 = 126 kN (3.176)
4 + 7 + 10
10
Fr3 = 378 = 180 kN (3.177)
4 + 7 + 10
Répartition des eorts dans un portique intermédiaire :
T
Les eorts appliqués au niveau du plancher du RDC, 1 étage et 2
étage sont respectivement :
Fi1 = 472
4
4 + 7 + 10
= 89,905 kN
er ème
(3.178)
EH
7
Fi2 = 472 = 157,333 kN (3.179)
4 + 7 + 10
10
Fi3 = 472 = 224,762 kN (3.180)
4 + 7 + 10
2. Tracer le diagramme des moments échissants le long des portiques ?
P
T Figure 3.10 aaaaa aaaa
EH