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Un portrait cruel des aveugles, M1 

:
1) Une invitation à la contemplation <- impératif présent répété « contemple-les/vois »
impératif à valeur d’ordre : comme si le poète se forçait à la faire. Mise en valeur par la place
en début de poème/ de vers : signifier « regarder avec alternance+ médiations » : comme
l’invitation à observer 1 tableau
2) Un portrait cruel : emploi de termes péjoratifs « affreux, ridicules, terribles »/ parallélisme de
construction « vraiment affreux/ vaguement ridicules/ terribles/ aveugles qui provoquent
horreur et fascination. L’adjectif « affreux » est renforcé par l’allitération en r
3) Des marionnettes saccadées : comparaisons péjoratives « pareils aux mannequins »->
déshumanisation des aveugles, dimensions saccadés soulignée :
- Par le rythme haché de la strophe avec la semi ponctuation ;
- L’emploi original des rimes embrassés =/ : formes insolites met en valeur le portrait
insolite des personnages.
4) Le regard des aveugles : champs lexical de du regard « contemple, dardant, globes
ténébreux, leurs yeux, voit »-> le poète s’attache sur leurs yeux et révèlent encore le ridicule
de ces aveugles. Antithèse « dardant » et « globes ténébreux » montre la variété (absence de
sens) de cette action : aveugles représenter que par leurs yeux déficients.
5) Attitude paradoxale : antithèse « restent levés au ciel / pencher tête appesantie »->
opposition pathétique entre mouvement ascendant et descendant. Les aveugles figés vers le
haut : devenus des statues= déshumanisation.

Bilan du M1
Portrait scandaleux, immoral d’infirmes fascisants et horrible, déshumanisés ; un regard qui semble
sans compassion.

6) Des voyageurs fantastiques : périphrase désignant la mort « le noir illimité »/« ce frère du
silence éternel »-> originalité formelle : début du tercet poursuit le portrait des aveugles.
Phrase méditative qui suggère : 1) la solitude des aveugles qui vivent littéralement dans le
noir ; 2) sur un plan symbolique, leur vie fantomatique : restent rivés à un mouvement
horizontal de l’espace entre la vie et la mort.
7) Allégorie de la condition : les aveugles-> pronom personnel « nous » mis en valeur pas sa
place à la césure, invite un rapprochement entre les aveugles, le poète et les citations.
8) Une ville boueuse : champ lexical du bruit/ gradation « tu chantes, tu ris et beugles »- cité
assimilé à paris. Décrite par la cacophonie : fort contraste avec la déficience des aveugles :
peuple comparé au bétail qui beugle ;
- Rime plate= aveugles perdus dans le fourmillement= registre pathétique ;
- Enjambement «  éprise de plaisir jusqu’à l’atrocité » -> cité, communauté des humains
marquée par l’antithèse : dénonce l’atrocité, la vulgarité de l’existence.
9) Portrait bizarre du poète :
- Le verbe d’action (me traine) portrait négatif, réel souffrance, rapprochement avec les
infirmes.
- Comparatif de supériorité, hébéter, affirmation d’une solitude et d’un souffrance
radicale, position supérieure du poète face aux aveugles
La négation se combine avec les 4 types de phrases :
- interrogative, exclamative, déclarative, injonctive)
Toute proposition est soit négative soit affirmative

Pour bien employer et interpréter, la négation, il faut distinguer :


- négation au niveau du mot, négation lexicale
- La négation au niveau de la proposition

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