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Demain dès l’aube :

Victor Hugo :
Né 1802, il a traversé tt le 19e siècle, chef du romantisme, s’illustre dans tt les genres
littéraires (roman, théâtre, poésie), H engagé dans sa carrière littéraire et ds son rôle d’H
plq = cela lui vaudra exil a 19 ans.
Les Contemplations :
Recueil de 11k vers, 2 parties : « Autrefois » et « Aujourd’hui », date charnière 1843 = jour
de décès de sa fille L, jour du décès = que 3 pts de suspension ds le livre car V n’a pas pu
écrire terrassé par la douleur
Extrait :
Poème 27: 7 quatrains -> alternance décasyllabes/pentasyllabes Pas de titre, mais 1er vers
explicite : éloge de deux créatures méprisées
LECTURE A VOIX HAUTE
Problématique : Comment le poète exprime-t-il de façon paradoxale son attachement pour
deux êtres vivants rejetés ?
Plan : I) Un voyage mental : Strophe 1
II) L’introspection : Strophe 2
III) La chute du poème : Strophe 3
I)
-Dès le début -> amour : verbe "aimer" répéter 2x dans la parallélisme vers1. Verbe "aimer"
conjuguer à la 1e pers. sing. -> implication du poète. Présent de vérité générale = évidence
pr le poète. 1er vers => Surprise chez le lecteur Vers2 -> paradoxe entre aimer et haïr
-Structure poème -> surprends car alternance décasyllabes/pentasyllabes = vers courant et
vers impaire (=très peu utilisé, dit irrégulier) => volonté de marier régulier/irrégulier,
beau/laid
-Opposition à la perception péjorative générale de l'araignée et l'ortie -> énumération
raison -> anaphore "parce que" 8x Ne renie pas la nature neg des créatures -> en fait les
raisons de son attachement. Termes péjoratifs nombreux en plusieurs champs lexicaux :
Obscurité : "noirs"(v6), "l'ombre des abîmes" (v13), etc. Tristesse : "triste captive"(v7),
"morne"(v4), "chétives"(v5), "pauvre animal"(v18), etc. Le mal : "maudites"(v5),
"châtie"(v3), "le mal" (v20), "fauve horreur"(v23), "vilaine", "mauvaise" (v27) => rien ne
justifie l'engouement du poète
-V. Hugo convertit ces deux êtres en victimes, compassion pr eux -> "victimes"(v15), "prises
dans leur œuvre"(v9), "captives"(v7), "guet-apens"(v8), "nœuds"(v10) -> paradoxal qd on
sait que l'araignée utilise se toile pr piéger ses proies. Vers 10 -> adj "fatal" -> registre
tragique = créatures condamnées à subir des regards sombres Dimension symbolique des
créatures par les métaphores strophe 3 : *
-Araignée="gueux"(v12) -> intérêt de V. Hugo pr les humbles/pauvres. (cf: Les Misérables)
Ortie-> animalisée en "couleuvre"(v11)= animal craint mais inoffensif. Vers 9 : "œuvres" ->
peut-être ref aux artistes incompris rejetés = lui, alors en exil.
II)
-L’apostrophe « Passants » (v17) montre ce qui se passe au cœur de l’œuvre et ce qui se
passe à côté de l’araignée et de l’ortie. Il y aussi la 2éme pers du pluriel pour monter
l’implication au lecteur. Dans cette strophe, les verbes sont à l’impératif qui ont une valeur
de prière. Pour sensibiliser le lecteur il utilise le registre pathétique « pauvres » (v18/19/20)
-On retrouve l’opposition entre les pronoms indéfinie « tout / rien » déjà présent au v3. Les
v3/4 exprime l’idée d’un rejet tandis que dans les v21/22l’auteur appelle à un amour
inconditionnel Pour le v25 le poète invite le lecteur à changer de regards et à faire preuve
d’humilité
-Dans la fin de la strophe 7, on retrouve à nouveaux le paradoxe avec l’antithèse « vilain
bête et mauvaise herbe » qui s’oppose à « Amour ». On remarque que « mauvaise herbe »
rime avec « superbe », c’est pour inviter le lecteur a changé de regard sur l’ortie.
-Personnification= au v27 qui vise à les humaniser et leur offrir un sentiment purement
humain l’amour
-Le poème se termine sur le mot amour et il avait commencé avec le verbe aimer, on
remarque donc une structure circulaire qui mets en avant ce sentiment et permet de
donner une touche d’espoir
Conclusion :
Victor Hugo développe tout au long du poème un paradoxe : celui de revendiquer son
amour et sa compassion pour deux créatures rejetées. L’auteur veut persuader le lecteur
de faire de même à la lecture de ce poème qui a plusieurs dimensions, une dimension
esthétique (la poésie peut transfigurer le laid en beau) et une dimension sociale puisque ces
deux créatures représentent tous ceux que la société rejette en raison de leur apparence.

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