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Introduction :

Poème issu des Tableaux parisiens narrant la rencontre entre le poète et une
majestueuse inconnue dans les rues de la ville.
Il s’agit d’un sonnet !
Nous nous demandons alors comment le poète transforme le cliché littéraire de
la poésie ?
Pour cela nous allons d’abord parler de l’apparition de la passante, puis nous
allons voir la fascination du poète, et enfin nous allons montrer que cet amour
est impossible.
I- L’apparition de la passante (v 1 à 5).

- Au début nous avons un cadre moderne et bruyant (rappel de la


sélection), une personnification avec l’adjectif “assourdissante”.
- Une passante apparaît, majestueuse, laissant un sentiment de perfection
au poète.
La description de la passante suit le regard de Baudelaire.
- Apparition de la silhouette
- Admiration du geste de la main
- Détail de la toilette, la jambe
- Vers (2) : énumération d’adjectif antéposés regardant l’apparition de la
femme (v.3 : “une femme passa”)
Le portrait s’étend par un enjambement sur le 2e quatrain, assonance [sn] plus
allitération [s] font entendre le bruissement du tissu (v.3-4).
Le poète est fasciné.
II- La fascination du poète (v. 6 à 8).
La passante incarne l’idéal de la beauté baudelairienne.
- Vers (6) réapparition brusque de Charles Baudelaire “Moi”
- Rythme haché (v.6-7) nous avons une forte émotion intérieure.
- Nous notons la présence de l’adjectif “crispé” qui marque la paralysie.
- “boire” = soif ardente de l’auteur face à la femme.
- Vers (7-8) : antithèses, elles soulignent le contraste entre la douceur, le
calme et la violence : (“livide”, “ouragan”, “plaisir qui tue”).
III- Un amour impossible (v. 9 à 14).
-trois points de suspension : écoulement soudain du temps, soudaineté de la
vision.
Eclair : illumination de Baudelaire

Nuit : solide et détresse au vers (9).


- Nous avons aussi le champ lexical du temps dans les 2 tercets
- Antithèse entre “fugitive” v.(9) et “éternité” v.(11) = la lumière entre
disparition et recherche dans une contemplation mystique.
- Forme interrogative du v.(11) (emploi du futur) qui montre que le poète
tente d’établir un contact.
- Dans le deuxième tercet : nous avons le désespoir
L'interrogation laisse place aux exclamations
Vers (13) : structure en chiasme, “je” et “tu” pourraient faire croire à une
possible communion mais on incite sur la séparation du chemin.
Le dernier vers raisonne comme une incantation en raison de l’apposition “O
toi” = Amour impossible.

Conclusion :
Jeu sur les rythmes sonorités et figure de style.
- Renouvellement du cliché littéraire de la rencontre amoureuse en
l’inscrivant dans la ville de Paris = bruit, mouvement, foule.
- Coup de foudre, mais amour impossible = disparition de la femme.
Poème : prolongement de la rencontre.
- Ecriture moderne avec le thème de la ville ou vers impairs (Invitation au
voyage).

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