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Durée :2heure.
Un acte irréfléchi
J’avais un petit fusil avec lequel je tuais des oiseaux .J’en avais honte, n’étant pas méchant. Mais
l’homme est faible et le plaisir que je prenais à cette chasse avait plus du poids sur mon cœur que mes
remords.D’ailleurs les moineaux sont nuisibles dans un jardin. Ils grappillent aux groseilliers et
piquent les cerises.Je défendais contre eux le patrimoine potager. Or un jour,les oiseaux s’étaient tous
enfuis .je distinguais au loin une petite mésange à têtenoire,grosse comme une noix, qui vint se poser
sur une branche.Les mésanges à tête noire sont des oiseaux amis de l’homme . Elles ne touchent pas
ses fruits, elles combattent les moucherons et les vermisseaux. Je savais cela.Et je ne devais pas tirer
sur lesmésanges .Mais j’apercevais celle –là qui était à bonne portée, je la visai et elle tomba.
-Tu n’a pas honte de tuer ces petites bêtes ?fit derrière moi mon cousin le vidame*. Il était survenu et
m’avait surpris .Le rouge me monta au visage, parce que justement il disait ce que je me disais moi-
même .Je dus mentir.
-Oh ! Je ne tire pas sur elles, je tire en l’air pour leur faire peur. Elles mangent tout.
Le vidame se baissa, l’endroit où la mésange était tombée, il écarta une feuille de chou avec sa canne,
et me la montra.
Je la voyais et Je baissai la tête. Mais le plus horrible fut que la bestiole n’était pas morte .Elle
tremblait, et ouvrait son petit bec noir, dans son agonie.
Je ramassai honteusement ce beau gibier .Il ne pesait pas lourd : une noix garnie de plumes du gris le
plus fin, un petit corselet jaune et noire , la coiffe noire … Entre mes doigts, la bestiole frissonnait
toujours. Il fallut lui tordre le cou. Je le fis , sans la regarder. Mais ,de ce jour-là, je cessai de tuer les
oiseaux dans mon jardin. Ils y vivent et s’y saventen paix, ils y chantent sans cesse.
Déroulement de la séance :
Eveil de l’intérêt :
Est-ce que vous avez déjà commis un acte que vous avez regrettez plu tard ?
Oui
Pouvez-vous nous dire lequel ?
Un mensonge, unvol, une bêtise.
Nous commettons tous des erreurs, nul n’est parfait mais cette histoire nous
prouve que le plus important c’est d’en apprendre à s’auto corriger pour devenir
meilleur.
L’observation du texte
Image du texte
L’auteur :EMILLE HENRIOT.
Analyse du texte :
Ou se passe la scène ?
La scène se déroule dans un jardin.
Qui sont les personnages de cette histoire ?
Les personnages de ces histoires sont le narrateur et son ami le vidame et la mésange.
Qu’atil fait le narrateur à la mésange
Il l’a d’abord blessé l ensuite il la tué en lui tordant le cou car elle souffrait
Est-ce qu’ il était content de ce qu’il a fait à la pauvre bête ?
NON, il n’était pas content il a regretté ce qui l’a fait.
Pourquoi ?
Parce que la mésange ne piquait pas les fruits du jardin.
« le rouge me monta au visage » que signifie cette expression ?
Elle signifie que le narrateur avait honte devant son ami le vidame.
Qu’a-t-il fait le narrateur après avoir commis son erreur ?
Il a juré de ne plus tuer les oiseaux dans sonjardin .
Relevez du texte le lexique de la perception visuelle
je distinguais au loin une petite mésange à tête noire.
’apercevais celle –là...
je la visai.
Je la voyais.
sans la regarder…
Synthèse :
Résumez le texte en quelques lignes :
J’avais l’habitude de tirer sur les moineaux car ils piquent les fruits du jardin , mais un jour je
tirai sans réfléchir sur une petite mésange inoffensive ; qui ne mourût pas tout de
suite ,jusqu’à ce que je lui torde le cou sur la demande de mon cousin, qui me reprocha cette
faute. J’ai jurai plus tard de ne plus jamais tuer les oiseaux.