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Chapitre 5 : Comment lutter contre le chômage?

Objectif d’apprentissage 1 :
● Savoir définir le chômage et le sous emploi et connaître les indicateurs de taux de
chômage et de taux d’emploi.

Qu'est ce que le chômage?


● Situation d’une personne en âge de travailler ( + 15 ans et - de 64 ans )
● C’est une personne faisant partie des actifs et donc de la population active. Mais
c’est un actif inoccupé (n’exerce pas de travail / emploi rémunéré )
● il cherche à exercer un emploi rémunéré

Comment mesurer le chômage ?


On l’obtient avec le : taux de chômage

Taux de chômage = nombre de chômeurs / population active x 100

Par exemple : 2693000 sur 29438000 = 9,14 % En France, en 2018, sur 100 actif, 9 sont au
chômage (ils sont donc des actifs inoccupés)

Qui mesure le chômage? Et quelles sont les critères?

En France, il y a 2 institutions qui mesure le chômage et dans le monde

L’INSEE / Le BIT
● C’est une enquête trimestrielle. Pour mesurer le chômage, l’INSEE applique les
critères BIT : ( critères valables à l'échelle internationale )
● La personne n’a pas travaillé durant la semaine de l'enquête.
● La personne est disponibles dans les 15 jours pour un emploi
● La personne a recherché activement un emploi le mois précédent.

En revanche, ce chiffre (l’INSEE) ne considère pas en chômeur ceux qui ont travaillé à
temps partiels et qui veulent travailler plus.
Le sous emploi n’est pas considéré comme chômeur

Les victimes du HALO au chômage ne sont pas considérés comme chômeurs.

Halles du chômage : personnes non disponible dans les 15 jours et qui n’effectue pas de
recherche active d’emploi. Ces personnes sont considérées comme inactives.

Pôle emploi : les demandeurs d’emplois.

Il existe 3 catégories de demandeurs d’emploi :


1. Catégorie A :
● na pas travailler le mois de référence
● a réalisé des recherches active (inscriptions PE ; demande de CV)
2. Catégorie B :
● Travail à temps partiel mais moins de 78 heures.
Pour pôle emploi le sans emploi appartient au chômage et sont des
chercheur d’emploi

3. Catégorie C ;
● travail à temps partiel mais plus de 78 heure par mois
● a réalisé des recherche active d’emploi

Qu'est ce que le sous-emploi?

sous emploi : Le sous emploi comprend des personnes qui ont un emploi et qui travaillent
involontairement moins que ce qu’elles souhaitent.
Par exemple, des personnes travaillant à "temps partiel subi". elles ont un emploi à temps
partiel mais souhaitent travailler d’avantages et sont disponibles pour le faire, qu’elles
recherchent ou non un emploi, les personnes à temps complet ou partiel qui ont
involontairement travaillé moins que d’habitude (pour des raison de chômage technique,
mauvais temps, réduction saisonnière d'activité…).

le taux d’emploi :

Le taux taux d’emploi = Population active occupée / population en age de


travailler

Pour une population en âge de travailler, combien travaille ?

Exemple :
En France, en 2018, sur 100 personnes en âge de travailler, 65 occupent un emploi (sur
l’ensemble)
En France, en 2018, sur 100 personnes en âge de travailler ayant entre 15 et 24, 30
occupent un emploi. ( le chômage touche énormément les jeunes)

Conclusion :
Pour bien mesurer l’importance de l’emploi en France il faut mesurer :
● Le taux de chômage
● le taux d’emplois.

Objectif d’apprentissage 2 :
● Comprendre les effets (positifs et négatifs) des institutions, sur le chômage structurel
(notamment le salaire minimum et les règles de protection de l’emploi)

Quels sont les types de chômage ?

1. Le chômage conjoncturel
Partie du chômage qui varie avec la conjoncture économique. Lorsque la conjoncture
économique est favorable une baisse du taux de chômage peut être observé
Lorsque la conjoncture économique n’est pas favorable, une hausse du taux de
chômage peut être observée.

2. Le chômage structurel :
Partie du chômage qui ne varie pas lorsque la conjoncture s'améliore/ se détériore.
Le chômage persiste (Cela est dû aux structures de l'économie). Cela peut être
illustré par la présence des institutions

Quelles sont les formes d’institutions?

Institution : une ensemble de règles formelles ou informelles qui permettent


d’encadrer le marché du travail. Par exemple : le salaire minimum (le SMIC en
France) ou les règles sur les licenciements.

Manuel page 78 : axe 1. La protection de l’emploi

Schéma

Protection de
Règles régissent les
l’emploi
contrat de travail (prévu/
indemnités licenciement).
Rigidité du marché
Difficultés / contraintes qui
Instituti du travail
pèsent sur l’entreprise lors
ons du licenciement.
Les entreprises auront des
difficultés à ajuster leurs
volumes d’emplois avec la
conjoncture.
Réduction volume
pas les entrepreneurs.
d’emploi
Principalement les
emplois peu qualifiés.

Chômage structurel

Le salaire minimum :
Institutions : Instauration du SMIC = 1500 euros / mois / brut.

Selon l’analyse rio-claque (analyse libérale) qui préconise le marché est une institutions
fondamentale

On étudie les marché du travail pour analyser le chômage structurel

Schéma : Marché du travail (modile)

Offre
(salariés)

(E)

Demande
(entreprises)
Quantité
Application page 79 doc 3.
8. flexibilité de salaire : les salariés acceptent de baisser leurs salaires. Le marché de travail
revient à l'équilibre lorsque le salaire réel est flexible car

9. L’instauration d’un salaire minimum supérieur au salaire d’équilibre est à l'origine d’un
chômage structurel car dû à l’imposition au salaire minimum des rigidités sont observées.
Ses rigidités sont des contraintes empêchant les entreprises d’ajuster l’emploi aux
changements de l'environnement. Le salaire plancher du au salaire minimum cause des
rigidités des salaires ce qui cause une absence d’auto régulation ce qui mène un non retour
au salaire d'équilibre ce qui cause l'excès d’offre à rester persistant.

10. Du au salaire minimum élevé on observe une moyennisation des salaires ce qui veut
dire que les plus qualifiés gagnent un revenu quasi similaire à celui des moins qualifiés.
Ensuite, parce qu’il gagne quasiment la même chose, les entreprises et les employés
préfèrent engager des gens plus qualifiés s' ils sont obligés de payer autant. Cela explique
pourquoi le taux de chômage des moins qualifiés est plus élevé que celui des plus qualifiés.
Le salaire est trop élevé pour les personnes les moins qualifiées.

Chômage structurel : liées au structure de l'économie qui rendent difficile les ajustements
entre l’offre et la demande de travail.

Objectif d’apprentissage 3 :
● Comprendre que les problèmes d’appariements (frictions/ inadéquations spatiales et
de qualifications) et les asymétries d’informations (salaire d’efficience) sont des
sources du chômage structurel.

En quoi les problèmes d'appariements sont-ils des sources du chômage?

Le chômage structurel peut s’expliquer par des difficultés à mettre en relation l’offre de
travail des chômeurs et la demande de travail, les emplois vacants. Ces problèmes
d'appariement proviennent des inadéquations spatiales et de qualifications ainsi que de
frictions sur le marché du travail. Ils empêchent l'adéquation, temporaire ou durable, de
l’offre et de la demande de travail.

Il y a 800,000 emplois en France non occupée pour 1,700,000 demandeurs d’emploi en fin
du mois catégories A . Il y a donc un problème d'appariement entre l’offre de travail et les
entreprises.

Qu'est ce que le problème d’appariement (problème de mise en relation) ?

Ce sont des difficultés à mettre en relation les poste / emploi disponible avec les chômeurs
(à la recherche d’emploi) il y a donc des soucis d'inadéquation et cela crée un chômage
structurel d'inadéquation. Il y a des postes mais ces derniers ne correspondent pas au profil
des chômeurs.

Le chômage d'inadéquation est dû à un problème d’appariement et d'inadéquation spatiale.


En effet, les postes disponibles ( l’emploi ) n’est pas situé au même endroit que les
chômeurs. Le chômeur n’est donc pas prêt à se déplacer. Le chômage structurel c’est aussi
un problème d'inadéquation des qualifications. En effet, l’emploi disponible ne correspond
pas aux qualifications des chômeurs. Par exemple, le poste demande une qualification
élevée alors que le chômeur qui postule est non qualifié (ou n’est pas qualifié pour ce
poste).
Le chômage structurel est un chômage frictionnel. Il y a un décalage entre lors de la
rencontre entre l’offre et la demande. Ce décalage est dû à la (friction) du côté du chômeur
et du côté des entreprises

du côté du chômeur : il a intérêt à reculer la date de la prise d’emploi pour rechercher le


meilleur emploi qu’il puisse trouver. Il fait cela dans l’espoir d’avoir plus d'opportunités. Il
peut se permettre de faire cela grâce au indemnité qu’il est versée lors de la perte de son
emploi. Tant que les indemnités versées est supérieur au coût engagé la personne peut se
permettre de prendre du temps en tant que chômeur.

du côté des entreprises : ils ont intérêt à occuper l’emploi le plus rapidement. La prise
d’emploi doit être rapide car plus le délai est élevé plus le salaire augmenterait. Plus le vide
de l’emploi sera dur à combler, plus l’entreprise sera donc obligée d’augmenter le salaire
qu'il offre.

Asymétrie d’information :

Manuel page 82.


Document 1.

Asymétrie d’information : lorsque dans un échange ou lors d’un contrat (le travail par
exemple), une partie dispose de plus d’informations que l’autre. C’est un a dire une partie ou
un des agents, ne possède pas autant d’information que l’autre. Soit un agent possède plus
d'informations que l’autre. Un des agents sur le marché du travail possède plus
d'informations que l’autre. Par exemple cela peut être le type de comportement au travail
comme être tire au flanc, irréfléchis, pas concentré etc…

Document 2.

Par prudence, l'employeur baisse les salaires. Les entreprises ne connaissant pas
l’information vont donc par prudence baisser le niveau de salaire. Cela va causer les bon
candidats à quitter les entretiens car ils ne se trouvent pas assez rémunérés (ils ne se
trouvent pas assez valorisés). En effet le chômeur / future salarié va quitter le marché car il
va se sentir peu valorisé ou / et non valorisé à leurs juste valeurs. Retrait du marché des
candidats de bonne qualité. De plus, la productivité du marché baisse et donc les employés
sont réticent à employer ce qui va causer du chômage

L’objectif d’un employeur est de faire en sorte que seuls les salariés les plus productifs se
présentent à l’embauche, et que les moins productifs renoncent à le faire d’eux mêmes.
L’employeur propose un salaire supérieur au salaire d’équilibre du marché.

Baisse des salaires

Retrait des candidats de Maintien des candidats de


“bonne qualité” “moindre qualité”

Productivité du travail faible

Coût unitaire du travail élevé

Compétitivité-prix faible

Aléa Moral :

Certains contrats requièrent l'exécution d’un travail

Donc du temps et des efforts

Il existe la tentation de faire moins d’effort que convenu


Si personne ne surveille…

Quand on peut, on “tire au flanc”

L'aléa morale : un changement dans le comportement d’un individu qui se fait assure contre
un risque donné sur le marché du travail, situation dans laquelle l’employeur peut
difficilement contrôler les efforts fournis par les salarié qui peuvent en en profit pour “tirer au
flanc”

Par l'aléa moral le salarié protégé par le contrat de travail va donc changer son
comportement afin d’adopter le comportement “tire au flanc”. Cela cause pour les
employeurs une désincitation pour le recrutement.

Lors de la sélection les entreprises vont mettre en place un salaire d’efficience pour réduire
l'aléa moral par prudence pour effet l'aléa moral. Cela mène donc à une obligation pour le
salarié d'être productif. Cela crée aussi un excès d’offre chez les salariés et ils postule
malgré le fait que peu de candidats vont être sélectionnés et cela maintient le chômage
structurel.

Ils s’exposent donc à un risque de sélection adverse (d’un salaire faible que des candidats
peu productifs) et d'aléa moral (les salariés “tirent au flanc”, ne fournissent pas les efforts
attendus)

Objectif d’apprentissage 4 :
● Comprendre les effets des fluctuations de l’activité économique sur le chômage
conjoncturel.

Comprendre les effets des fluctuations de l'activité économique sur le chômage


conjoncturel.

fluctuations = variations

Le chômage structurel est un chômage qui persiste.

Le chômage conjoncturel est en fonction des variations des facteurs économiques.

Le chômage est dû à l' insuffisance de la demande. Lors d’une période de croissance la


demande augmente alors que lors d’une période de crise ( de la récession et de la
dépression ) elle baisse.

C + I + X = demande total
C = consommation des ménages
I = Investissement (demande de bien de production des entreprises)
X = Exportations (demande externe)

Les fluctuations économiques sont en partie dues au variations de la demande : C + I + X


La demande joue un rôle primordial dans le chômage conjoncturel.

Selon la théorie keynésienne ( J.M. Keynes, le niveau d’emploi dépend de la demande


effective.

demande effective : c’est la demande anticiper (une demande pour le future). L’emploi
actuel est pour produire les évènements futurs.

La hausse du PIB mène à une hausse de la demande anticipée et cela permet une hausse
du recrutement et pour conclure une baisse du chômage.

Objectif d'apprentissage 5 :
● Connaître les principales politiques mises en œuvre pour lutter contre le chômage :
politique macroéconomiques de soutien de la demande globale, politique
d’allègement du coût du travail, politiques de formation et politiques de flexibilisation
pour lutter contre les rigidités du marché du travail.

Chômage conjoncturel (ou keynésien) : chômage correspondant à des personnes qui ne


parviennent pas à trouver un emploi à cause d'une activité économique insuffisante.
Le chômage structurel, ou chômage d'équilibre, correspond au chômage qui ne peut pas
être expliqué par une insuffisance de l'activité économique.

L'État met en œuvre des politiques pour lutter contre le chômage conjoncturel et structurel.

Comment lutter contre le chômage conjoncturel?


L’État va faire un effort budgétaire (politique budgétaire expansive) pour :
● Une baisse de recettes fiscales (momentané)
● Le versement des allocations pour permettre de consommer.

Selon l’analyse Keynésienne : hausse de la création de l’emploi = baisse du taux de


chômage

Comment lutter contre le chômage structurel?

Politique d'allègement du coûts du travail :


Alléger le coût du travail accroît la compétitivité des entreprises et permet de lutter contre le
chômage structurel, notamment celui des individus peu ou non qualifiés dont la productivité
est faible.
● La baisse du coût du travail favorise la baisse du chômage structurel par un effet
substitution (travail/ capital) et en effet volume (hausse de la production, donc de
l’emploi aussi
● Une baisse ciblée sur les bas salaires est efficace : le travail non qualifié se
substitue facilement au capital et l'écart entre la productivité des moins qualifiés et le
coût salarial diminue
● La baisse du coût du travail en France s'effectue en réduisant les cotisations sociale
a la charges des employeurs : grâce à ces allègements, malgré un salaire minimum
plus élevé en France, le coût du travail a ce niveau de salaire est désormais inférieur
à celui de l’Allemagne

Coût du travail (par l’entreprise) :


Coûts induits a l’initialisation et au recrutement du salarié.

Coût du travail =

Salaire brut versé


au salarié +

Cotisation
employeur (pour
le salaire) payé
par l’entreprise
a l’état

Plus le coût de travail / coût salarial est élevé, plus l’entreprise est désincitée à
recruter, il faut donc réduire le coût du travail. L’entreprise va aussi peut-être
substituer du travail par du capital vu que ce dernier est trop coûteux et inefficace
donc il faut éviter cela.

Il faut donc baisser les cotisations employeurs surtout pour les bas salaires (emplois-
non qualifiés). Cela va causer une incitation au recrutement et donc enfin la baisse
du chômage.
Cette politique pose problème car si l'Etat ne peut pas baisser ses recettes de façon
durable.

Les politiques de flexibilité pour lutter contre les rigidités du marché du travail :
Flexibiliser le marché du travail permet aux entreprises d’ajuster rapidement l’emploi à la
conjoncture économique : c’est donc un moyen de lutter contre le chômage structurel dû aux
rigidités du marché du travail.
Formes de Quantitative : Qualitative : Salariale :
flexibilité :

Externe - Variations du - Sous-traitance Rémunérations qui


nombre de salariés dépendent des
dans l’entreprise exemple : faire fluctuations
- Recours à l'intérim produire une partie de économiques et/ou
(remplacement) ou la production par des résultats de
au CDD d’autre entreprises l’entreprise.
externes

- Externalisation
Formes de Quantitative : Qualitative : Salariale :
flexibilité :

Interne Variation du nombre Polyvalence des exemple :


d’heures travaillées au sein salariés rémunération à l’heure
de l’entreprise - rotation interne ou système des primes
de la main
exemple : si la conjoncture d’oeuvre
est favorable on observe
une hausse du nombre exemple : capacité des
d’heure et vice versa salariés à occuper
plusieurs postes ou à
réaliser plusieurs tâche

La “flexibilisation” va permettre aux entreprises de s’adapter. Les trois formes de flexibilité


vont permettre une adaptabilité des contraintes de l'entreprise à la conjoncture).

Les politiques de formation :


Les politiques de formation pour lutter contre le chômage structurel d’appariement en
favorisant une meilleure adéquation entre la qualification des individus et les emplois offerts:

Il faut assurer un appariement de qualité sur le marché du travail.

Formations initiale Formation professionnelle


continue

- Jeunes - Tout au long de la


(education nationale) vie active (Plan de
développement des
Réformes : adapter les compétences en
contenus des programmes entreprises)
aux besoins des entreprises
Cela consiste à ré actualiser
les connaissances et à
ajouter des compétences
aux salariés.

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