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● Le taux d’emploi
Pop act occupée/Pop en âge de travailler × 100
● Le taux de chômage
Pop act inoccupée/Pop active × 100
La part des actifs occupés dans la population de 15 ans ou plus est de 50.3%
En 2019, un individu en âge de travailler /2 occupe effectivement un emploi.
1975-1987 :
Le taux de chômage passe de 3% à 9%, le chômage a triplé, il a augmenté de 6
points.
1993-1999 :
Le niveau le plus élevé historiquement, de chômage
2007-2008 :
Le niveau a baissé à 7%
2015 :
+3 points
2020-21 :
tendance baissière
5,4% des actifs en 2019, voudraient et pourraient travailler plus. Entre 1990 et 2000
le taux est passé de 4% à 6%, 2000 et 2009 le taux de sous-emploi est resté à peu
près stable et de 2009 à 2019 le taux a baissé (6,6 à 5,4).
Les femmes sont en moyenne trois fois plus touchées que les hommes par le
sous-emploi. Pour les hommes la tendance est extrêmement stable, +1 point en 30
ans alors que pour les femmes en seulement 10 ans ça a été + 3 points et en 20 ans
+3,3.
Les plus jeunes sont le plus touchés par le sous-emploi (1 jeune/10) alors que les
vieux ont été très stables (~5%). Les jeunes femmes sont particulièrement touchées
par le sous-emploi.
a) Le salaire minimum
Cette réglementation qui protège les salariés par rapport au risque de licenciement,
peut créer du chômage puisque les entreprises vont attendre, être sûr d’avoir le bon
candidat pour embaucher, ça ne va pas être si facile que ça. Les entreprises sont
donc frileuses puisqu’elles appréhendent le coût d’un licenciement, de plus si elles
doivent embaucher elles vont être très sélectives. C’est un effet pervers de la
réglementation sur le licenciement.
Si il n’y avait pas cette réglementation, il n’y aurait pas de vie stable pour les gens au
chômage. Si il y a trop peu c’est pas bon et si il y a trop de réglementation c’est pas
bon non plus.
Le chômage conjoncturel est une forme de chômage qui est lié au ralentissement de
l'activité économique, il s'explique donc par les variations, les fluctuations de
l’activité économique. En effet lorsque la production ou la demande baisse, une
récession est susceptible d’engendrer une augmentation du chômage. Mais dès lors
que la croissance reprendra (c’est-à-dire que la production augmentera), alors ce
chômage se résorbera.
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Cours de jeudi
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Exemple 1 : l’Allemagne
La lutte contre le chômage est passée par l’idée d’instaurer des “mini-jobs”
c'est-à-dire des emplois avec un faible nombre d’heures (flexibilité) et des cotisations
patronales très réduites voire nulles. Allègement du coût du L. Ce sont les lois
HARTZ (2003-2005). En même temps, il y aussi eu une réforme par rapport à
l’indemnisation du chômage, qui s’est révélée être plus restrictive. Avec ces deux
mesures, le taux d'activité et le taux d’emploi ont augmenté. Précarité lié au principe
du mini-job. Faible qualité de l’emploi créé.
Exemple 2 : Angleterre
En Angleterre ils ont créé le “contrat 0 heures”, ce contrat c’est la possibilité pour le
patron de faire travailler son salarié uniquement lorsqu’il a besoin de lui, en
contrepartie le salarié à le droit de refuser. Il travaille, il a un revenu, il ne travaille
pas, il n'a pas de revenu. Il est payé à l’heure, c’est une forme d’engagement
extrême.
3 exemple : Danemark, Flexisécurité
Les employeurs bénéficient d’une assez grande souplesse dans l’embauche et le
licenciement, mais les chômeurs sont très accompagnés. Il a un référent qui
l’accompagne dans la recherche d’emploi, il l’aide à toutes les étapes, régulièrement
et puis il y a aussi des incitations (6 mois de chômage max)
Au Danemark le taux de chômage est extrêmement bas.
2) L’importance de la formation
Formation initiale :
La formation initiale est souvent associée au diplôme obtenu, normalement, plus le
niveau du diplôme est élevé, plus l’embauche est censée être facilitée. Ainsi une
meilleure adaptation des qualifications des individus au besoin du marché du travail
devrait permettre une baisse du chômage ( meilleure adéquation). De plus, les
travailleurs les plus qualifiés sont ceux qui ont le plus de chances d’être rémunéré à
un salaire d’efficience. Pour un employeur une main-d'œuvre plus formée est une
main-d'œuvre plus productive.
Formation Professionnelle/continu :
Les connaissances doivent parfois être actualisées voire les développers, en
acquérir davantage, c’est dans l’intérêt du patron qui obtient une main-d'œuvre plus
productive et du salarié qui peut prétendre à une augmentation de salaires.
Toutefois il peut apparaître des limites à cette formation, la formation ça prend du
temps au patron et le travail du salarié ne se fait pas. Le salarié doit s’investir pour
cela.
Dans la formation il faut une adéquation temporelle ou éviter les inadéquations
temporelles, c’est-à-dire, éviter la formation qui n’est plus utile dans 5 ans.
Former le salarié c’est une prise de risque puisque ça coûte et s’il va chez le
concurrent il ne rapportera pas les coûts à l’entreprise.
Conclusion :
Pour être efficace, la formation doit porter sur les réels besoins des entreprises.
Cette formation doit bien être orienté car les travailleurs qui en ont le plus besoin
sont parfois ceux qui ont le moins accès