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Thème 3 

: Offre et demande sur le marché du travail

Comment expliquer la quantité de travail offerte (travailleurs) et la quantité de travail demandé


(entreprises) dans une économie donnée ?

I. Taux d’activité, d’emploi, chômage et forme d’emploi … De quoi parle-t-on  ?

A. L’arbitrage travail/loisir : l’offre de travail dépend du niveau de salaire et des préférences


individuelles

L’offre de travail émane des gens puisqu’ils offrent leur force de travail. Si une entreprise
recherche quelqu’un, elle demande.
Dans le modèle néoclassique du marché du travail à court terme, les individus arbitre entre le
travail considéré comme désutilité et le loisir considéré comme de l’utilité. Le travail est
considéré sous l’aspect de combien de biens et services je peux consommer contre du travail. Les
agents arbitrent sur une journée de 16h entre la consommation que permet le travail et le temps
de plaisir. L’offre de travail peut s’analyser sous 2 angles. Le premier est d’offrir ou non du travail,
c’est la décision de participation ou de non-participation(oui/non). La seconde porte sur la
quantité de travail offerte (modulation des heures de travail, +/-). Cette offre repose sur 5
hypothèses :
- Homogénéité du travail : désutilité pour tous. Il n’y a pas de différence haut niveau de la
qualification
- Il est divisible : pas de règlementation du temps de travail, la seule limite est les 24H de la
journée
- La réallocation sans coût du travail offert d’une entreprise à une autre : si on veut passer de
5h d’en une entreprise à 4h dans une autre il n’y a pas de cout
- Adaptabilité instantanée
- Isolement stratégique de l’offreur du travail : l’individu prend une décision pour lui seul, rien
n’induit sur son jugement

« Le temps c’est de l’argent »


C’est un modèle consommation/loisir, le niveau de consommation implique la quantité de travail.
Cette idée est représentée par une fonction d’utilité liant pour une personne un niveau d’utilité (U) à
différentes combinaisons de pouvoir d’achat donc de consommation (q) et de loisir (

GRAPHIQUE
 On déduit le temps de travail du temps de loisir, tout ce qui n’est pas loisir est travail. Sur
chaque point de la courbe, le niveau d’utilité est le même. Les courbes ne se coupent jamais,
si c’était le cas cela indiquerait que l’individus à un niveau de préférence pour la
consommation et le travail est la même et donc que l’individu n’est pas rationnel. De plus,
plus la courbe est éloignée du repère plus la satisfaction est grande. La pente de la courbe
d’indifférence est toujours décroissante qui est égal au TMS travail loisir. Lorsque je renonce
à 1h de loisir à quelle utilité je suis prêt à renoncer pour 1h de travail supplémentaire.

Le second outil nécessaire est l’ensemble des combinaisons de temps et de consommations possibles
compte tenu d’un niveau de salaire donné par le budget => droite de budget/budgétaire tel que pq +
wl =wT avec pq = wL et L le temps de travail défini comme = T – I
La contrainte budgétaire égalise les dépenses d’achats de biens/services (pq) avec le revenu
du travail (wL). Dans le plan, elle croise les axes de sorte que à l’ordonnée, le temps de loisir est nul
et tout le revenu est consacré à la consommation…
Au point de tangence entre la droite budgétaire et la courbe d’indifférence,
L’individu doit maximiser son utilité compte tenu de la contrainte du salaire.
La difficulté est de passer des courbes d’indifférence à la courbe de d’offre sur le marché du travail.
Pour chaque droite de budget coupant une courbe d’indifférence on en déduit un salaire et une
division travail/loisir différent.

Quelques mesures d’élasticité de l’offre de travail par rapport au salaire  :

Elle mesure la sensibilité d’une variable à la variation d’une autre. Ici, la variation de l’offre fait
face à une variation du prix. On parle …

L’âge, le genre, les dispositifs institutionnels, coût de la reprise travail influe sur la forme de
l’élasticité

B. Focus sur l’offre de travail des femmes

Si on se base sur une synthèse du ministère du travail Dares datant de 2017, on constate que l’offre
de demande des femmes est plus élastique par rapport au salaire que les hommes. Si le salaire
augmente en même proportion, une femme travaillera 2h de plus alors qu’un homme que 30min.
Une femme est donc plus sujette à un effet de substitution. De plus, cela s’explique par le fait que le
coût de renonciation de garde est moins grand alors les femmes trouvent plus intéressant de bosser
que de garder les enfants. Le facteur culturel induit aussi le fait que si un des deux doit rogner sur
son temps de travail pour un enfant alors c’est plus souvent les femmes puisque leur salaire est
souvent plus bas que les hommes. Le fait d’être une femme seule ou en couple joue aussi sur
l’élasticité. En effet, celle d’une femme seule alors est moins élastique. Plus une femme a des
enfants, plus la variation du salaire est haute plus celle-ci vont travailler.
Des études montrent que plus le revenu du conjoint est élevé moins les femmes travaillent et
d’autres ne montre pas de lien entre les deux.

Si on veut qu’il y ait plus de femme au travail, il faut jouer sur les coûts (garde public, aide CAF pour
garde enfants…) ou la variation du salaires et conditions de travail (bénéfices).
Toutes les catégories de la population ne réagissent pas pareil lorsqu’il y a un changement de salaire.

C. Les déterminants de la demande de travail

On va avoir deux relations différentes :

Le volume d’emploi dépend de la croissance et de l’évolution de la productivité :


PIB
∏ ¿N = N
¿

∆ PIB
De manière dynamique : ∆ N =
∆ ∏ ¿N ¿

Si je produis plus demain, qu’aujourd’hui je dois alors embauche de plus de personnes. Selon Okun,
au-dessus d’un certain niveau de croissance, on va avoir une aide d’emploi. Si je produis plus car je
suis plus efficace, alors le volume d’emploi ne va pas augmenter. Il va stagner. Si les gains de
productivité ont moins rapide que la croissance de la production, alors le volume d’emploi sera plus
élevé et inversement. Si on prend l’exemple du déclin de l’emploi industriel, il y a plusieurs raisons
mais une des raisons principales sont les gains de productivité. La situation du tertiaire, plus
favorable à l’emploi comme on l’a vu, résulte des gains de productivité en moyennes plus faibles et
d’une croissance plus forte. Le secteur tertiaire est donc protégé des gains de productivité car il est
moins dépendant que le secteur industriel. Au niveau global, le niveau d’emploi dépend du niveau
d’activité et de la croissance.

Au niveau plus micro des entreprises, elles cherchent à faire le plus d’argent possible. C’est logique
car le but est de faire face à la concurrence en emmagasinant le plus de capital. Le profit c’est le
différentiel entre le chiffre d’affaire et le coût de production. La rentabilité de l’emploi dépend de la
capacité de l’entreprise à vendre ses produits avec une marge de profit, à attirer et faire travailler
une main d’œuvre efficace et à maitriser ses coûts salariaux.
Le terme « coût du travail » à plusieurs oppositions car il induit de vouloir sa baisse.
Le coût du travail en France est trop élevé par rapport aux Allemands, aux Espagnols et les italiens.
Depuis les années 90, il y a une progression très lente des salaires.
On a ce que l’on appelle une « austérité salariale » = limitation très forte de l’augmentation des
salaires.

Si on parle en termes de progression des salaires réels, la progression moyenne se situe entre 0 et
0.5%. On peut parler d’austérité salariale car cette augmentation des salaires très lente n’existait pas
avant les années 80.
Non seulement, la progression des salaires nets à été modéré mais en plus, il y a eu des exemptions
de charge, réduction à tout prix du coût du travail en France depuis des années.
Une autre manière de montrer ce changement est d’étudier la valeur ajoutée.

La demande de travail dépend de variables microéconomiques (comme les variations locales et les
débouchés du secteur) et macroéconomiques (croissance, progrès technique, inflation…). Du pdv
micro, une entreprise au niveau local va avoir des déterminants différents selon l’endroit où elle est
localisée. Le prix du travail local va différer selon les régions (à Paris, il est plus cher). Les enjeux ne
sont pas les mêmes selon les secteurs de travail (par ex, le secteur du bâtiment pourrait mieux
supporter une variation du salaire car il y a plus de débouchés).

Dans l’analyse microéconomique néoclassique, le travail est un facteur de production comme un


autre, substituable au capital. On fait un modèle où on a deux facteurs de production que l’on doit
combiner (inputs) pour sortir des produits (outputs). Si le travail est trop cher, alors l’entreprise va
acheter plus de machines pour compenser. C’est un modèle très simplifié qui met de côté tout un tas
de variantes particulières, de variations locales liées au secteur. On peut ensuite étudier la demande
de travail qualifiée et non qualifiée. Cette dernière est bcp plus dépendante du prix du travail que la
qualifiée.

On va reprendre les mêmes hypothèses de base sur le travail (homogénéité, divisibilité : ajout
d’heures si besoin, adaptabilité instantanée : remplace facilement L par K) que pr le modèle de
l’offre.

Le but de chaque entreprise est de produire au meilleur coût pour réaliser un profit maximal compte
tenu du prix du marché qui est ici supposé donné.
Lorsqu’une entreprise détermine son offre, elle est au courant du prix du marché auquel elle va
vendre ses biens. Ce prix est donné par la loi du marché. Il est preneur de prix. Il va ensuite
déterminer quel est le meilleur facteur de production.

Elle doit sélectionner une combinaison de facteurs de production qui soit la plus efficace possible.
Une entreprise est identifiée par une fonction de production qui lie chaque quantité de produit
(output) aux quantités de facteurs qui l’ont rendue possible.
Dès lors, on peut, de manière analogue à la fonction d’utilité tracer des courbes isoquantes (ou
d’isoproduit), qui donnent pr un niveau donné de produit l’ensemble des combinaisons de
productions efficaces.

GRAPHIQUE 2
Sur chaque point, l’utilité est la même. Plus je vais être sur une courbe d’isoquante basse, plus je vais
être satisfait. La focntion de prod est la combinaison de capital et de travail.

Il a alors le choix entre K et L et peut faire 3 choix différents :


- K et L sont parfaitement substituables
- K et L sont parfaitement complémentaires
- Situation intermédiaire de substituabilité imparfaite.

GRAPHIQUE 3  : PRODUCTIVITE MARGINALE ET PRODUCTIVITE MOYENNE


Le concept de productivité marginale se définit comme la production additionnelle qui découle de
l’utilisation d’une (petite) unité supplémentaire d’un facteur de production, la quantité des autres
facteurs reste inchangée.
Au niveau de la production, qd on ajoute une h de travail en plus ou une machine de plus, la courbe
sera d’abord croissante puis décroissante. => productivité marginale.
Par exemple, à 25-30 ans on est productif sur le marché du travail mais moins qu’à 35 ans. Plus on
prend de l’expérience, plus on est productif mais, lorsque l’on dépasse un certain âge (45 ans) on
devient de moins en moins productif. Cela confirme donc bien l’idée que la productivité marginale
est, au début, croissante et décroissante par la suite.
La courbe de productivité moyenne commence à se stabiliser en même temps que la productivité
marginale mais décroit plus tard.

Dans le cas d’un horizon temporel à CT, où l’entreprise ne fait varier que la quantité de travail, la
fonction de production devient : f(L).
Et le profit (=différence entre recette et coûts) peut s’écrire en fonction de la quantité de travail
mobilisée : π(L) = pf(L) – wL où p est le prix de l’output est w le taux de salaire. Ces deux variables

A niveau de capital donné, le profit est la différence entre le prix de vente et le coût de l’heure de
travail.

GRAPHIQUE 4  : la demande de travail à CT d’une entreprise

Remarque sur la courbe de demande agrégée : on peut sommer horizontalement les courbes de
demandes pour en déduire la courbe agrégée, qui est donc similaire à la courbe individuelle.
Cependant, à mesure que l’on envisage de grandes quantités de produit et de grandes quantités de
facteur …

La courbe de demande à LT avec possibilité de substitution des facteurs détermine au point


d’intersection de la courbe et de la droite d’isocout le nombre de K et de L à utiliser pour produire la
quantité qu’il souhaite. La droite d’isocout bouge en fonction du prix du capital.

 L’entreprise veut maximiser son profit, elle regarde les prix de marché. Le marché du travail
détermine donc le prix de L. Mais elle doit déterminer les combinaisons optimales de K et L
pour maximiser son profit. Compte tenu de la Pmg décroissante et du Cmg croissant, la
courbe de demande est décroissante en fonction du prix. Plus le travail coûte peu, plus il
devient attractif d’augmenter la production via le travail et permet des Cmg plus bas et donc
de maximiser le profit.
D. Quelques mesures d’élasticité de la demande de travail par rapport au salaire.

D’après Dormont (1997), entre 70 et 90, une hausse du salaire débouchait sur une baisse du travail
donc l’élasticité était comprise entre -0.8 et -0.5 pour des entreprises françaises de l’industrie
manufacturière.
Daniel Hamermesh a montré qu’une hausse du salaire de 10% contribue à une baisse de 3% de la
demande de travail.

Hamermesh, dans son étude de 1993, prend en compte la substituabilité du travail qualifié et peu
qualifié et étudie la variation de la quantité relative de travail peu qualifié en cas de hausse du coût
relatif du travail peu qualifié.
La conclusion est qu’Hamermesh évalue l’élasticité de la Dt peu qualifié à un niveau compris entre -
0,2 et -2,3. Pour le travail qualifié, élasticité comprise entre -0,1 et -1,1. => élasticité négative
Il est plus simple d’ajuster par le travail non qualifié que par le travail qualifié. Le travail peu qualifié
est bcp plus sensible à une variation des prix que le travail qualifié.

Le SMIC est critiqué car il pourrait détruire des emplois. Il doit être vu comme une norme sociale
donc on définit le niveau minimum de revenu d’un travail.

II. Les déterminants de l’offre et de la demande globales de travail dans une perspective
macro-économique keynésienne :

- L’offre de travail est exogène, elle dépend de la population active et de facteurs


psychosociaux. Le salaire réel n’est pas déterminant.
La volonté des individus d’offrir leurs forces de travail dépends de facteurs psychosociaux.

- Tout entrepreneur avant sa production doit essayer d’estimer la demande qui s’adresse à lui.
La demande effective, c’est la demande anticipée par les producteurs. En effet on résonne en
termes de prix anticipé. Dans le modèle néoclassique le prix est donné. Donc le producteur
connait le prix. Il décide seulement de ses quantités produites en fonction des prix de
marché.

Pour Keynes c’est une erreur car le producteur n‘a pas de moyens e connaitre le prix avant de
produire, il ne peut que l’anticiper car il est issu de l’offre et de la demande.

Par ailleurs pour Keynes le salaire et lié aux anticipations sur la rentabilité liée au produits futurs
vendue. Aussi le salaire pour k. n’est pas qu’un coût microéconomique. Au nouveaux
macroéconomique le salaire n’est pas un coût mais une demande, i.e cela fournit de l’argent pour
que les gens consomment. C’est-à-dire que si toutes les entreprises baissent leurs salaires. La
demande directe des entreprises sera plus faible. Ainsi les prix devront baisser et les entreprises
feront un moins grand bénéfice. => cercle vicieux.
 Le salaire est un coût microéconomique, mais une demande macroéconomie
En bref Keynes = les êtres humains font des anticipations sur ce qu’ils pensent être demain.

Salaire réel pour les classiques ≠ salaire réel pour Keynes.


Pour le néoclassique l’offre de travail est fonction croissante du travail. Le salaire détermine l’offre et
la demande de travail.
Pour Keynes le salaire réel n’est pas déterminé sur le marché du travail mais sur le marché des biens
et des services car le niveau de salaire nominal corrigé du niveau des prix dépends du prix d’achat. Or
les gens ont été embauchés avant. Donc la décision d’embaucher ou d’offrir son travail dépend d’un
salaire qui n’est pas encore déterminé. Ainsi il est impossible de déterminé le salaire réel en fonction
de Keynes.
Rappel : La demande globale correspond à la consommation des ménages et à l’investissement des
entreprises.
Tout entrepreneurs avant d’investir doit essayer d’estimer la demande.
- Une crise est entretenue par les conventions et les anticipations négatives.
La Propension marginal à consommer des individus.
 La demande dépend du niveau de revenu et de la propension marginale à consommer
plus de l’investissement. => Plus la revenue est faible, plus la propension marginale à
consommer est élevé.

La Pm à consommer mesure la part du revenu supplémentaire consommé lorsque le revenu


augmente.

Ce qui influence la Pm à consommer des ménages et l’état de l’économie actuelle. Si tout va bien et
que l’économie est fonctionnelle les individus seront plus aptes à dépenser. A l’inverse si on à plus
peur du lendemain la Pm à consommer va être moins élever en faveur de l’épargne.

 L’investissement, lui, dépend des anticipations sur la rentabilité du capital.


L’entrepreneur compare le bénéfice d’un investissement dans l’économie réelle
(efficacité marginale du captal EMC) avec la même somme placée (le taux d’intérêt).

Pour Keynes, avant qu’un investisseur investisse, il anticipe une rentabilité sur son investissement =
EMC, et le fait de placer son argent à un certain taux d’intérêt.

Pour Keynes il peut avoir un déséquilibre entre l’offre et la demande de travail en fonction du
contexte.
La demande de travail, dépend de l’anticipation par le producteur u prix auxquels il pourra vendre
Pour K . Ce qui fonde au départ la décision de production (et donc la quantité de facteurs de
production) de l’entreprise, c’est l’antipatron par l’entrepreneur, d’une demande (demande
anticipée), et plus précisément d’un prix de vente.

K. admet une autre hypothèse de la théorie dominante à l’époque : il suppose que l’entrepreneur
cherche à maximiser son profit. Pour produire il va mettre en œuvre un volume d’emploi nécessaire
pour produire la quantité la quantité optimale compte tenu de la productivité du travail.

Focus sur une controverse récurrente : le salaire minimum détruit-il des emplois  :
Dans le principe, si nous sommes libéraux, on est pour la CPP. Pour un libéral, le prix s’auto-fixe.
Le salaire minimum est un salaire plancher. Le principe même du salaire minimum est d’entraver le
fonctionnement spontané du marché du travail.

Le premier salaire minimum date 1938 aux Etats-Unis, en France de 1950, au R.U de 1999 et il a été
instauré en Allemagne en 2016. Cela est dû au fait qu’au nveau fédéral il n’en avait pas certes mais
dans le fonds, étant donné que les syndicats jouent un grand rôle, il y avait un salaire minimum non
pas pour tous mais par branche d’activité. Le souci est que cela ne marcher que dans les secteurs ou
les syndicats était puissants. Dans les branches ou les syndicats sont faibles => pas de salaires
minimum et possibilité de sûr – exploitation.

Le ratio salaire minimum/ salaire médian intéressant pour mesurer l’importance du salaire minimum.
Plus le salaire minimum pèse lourds par rapport au salaire médian, plus cela indique un pouvoir
politique positif.

Les justifications au smic : A. Smith craignait déjà à l’époque : en effet les employeurs sont très
nombreux et les employeurs très faibles. Les maîtres peuvent facilement se concerter pour faire
varier les salaires des employer à la baisse. Le salaire minimum permet de rééquilibres les rapports
de forces qui sont inégalitaires.

Quand le smic augmente, on augmente la Pm à consommer des gens qui en ont une la plus élevée.
Ainsi ils vont consommer plus, cela permettra la croissance in fine.
Cas de Jérôme Gautié : plusieurs périodes où les controverses s’articulent autour d’éléments
différents.
Plusieurs lectures qui dépendent du cadre d’analyse : modèle concurrentiels, cas particulier du
monopose., analyse institutionnelle, analyse keynésienne.

Effet du SMIC : agit sur les bas salaire, effet d’entraînement potentiel. Quelques résultats  :
- Observer les évolutions de l’emploi quad le smic augmente.
- Dans la seconde : études de cas sur le secteur des fast food. Dans une région on augmente
le salaire minimum et dans l’autre on n’y touche pas et ceux dans deux états des US.
Selon le cadre néoclassique le renchérissement du smic devrait créer une baisse de l’emploie.
Ils ont observé que l’emploi dans les FF dans l’état qui a augmenté le salaire réel a augmenté de
2,6%. Et il restait constant dans l’autre état.
- Borjas constate que lorsque le smic augmente l’emploi diminue
- Neumark et Wascher, eux constate que 2/3 des études montres des effets négatifs, mais
1/3 sont statistiquement significatives.

Ce qui critique le smic, disent que cela gêne la demande entre l’offre et le prix.

Selon le smic il y a des choix de politique qui diffères :


En effet dans la campagne de H. Clington contre Trump, les travailleurs demandés une hausse du
salaire à 10$/h. Ce qu’elle souhaité faire. Aux Etats-Unis il y a vrai enjeu sur les salaires car es déciles
inférieurs stagne dans un salaire bas. Un ouvrier de 22 ans qui arrive sur le marché du travail est
potentiellement plus pauvres que son père 40 ans en arrière. => Il faut rétablir une forme d’équilibre
entre les ouvriers et les entrepreneurs d’emploi.

III. L’économie comportementale renouvelle l’analyse de l’offre et de la demande  :


L’économie comportementale part de l rationalité procédurale. Le but est de parvenir à une situation
« satisfaisante ». Un individu à toujours deux objectifs :
- Le revenu réel ciblé
- Temps hors travail ciblé.

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