Vous êtes sur la page 1sur 8

Synthèse du cours d’économie générale :

Les définitions :
Terme Définition
Agent économique Individu ayant une activité économique particulière
Agrégat Grandeur synthétique caractérisant l’activité économique nationale durant une période de temps donné
Agrégat monétaire Grandeurs permettant d’apprécier les différents actifs monétaires susceptibles d’être utilisés par des agents non financiers
Balance commerciale Balance retraçant les exportations et les importations de marchandises
Balance des paiements Document comptable retraçant pour une période donnée l’ensemble des transactions économiques et financières d’un pays avec l’extérieur
Bien collectif Bien que tous les individus peuvent consommer conjointement
Bien économique Elément qui permet de satisfaire un besoin
Bien privé Produit dont la consommation par une personne prive une autre personne
Billet Moyen de paiement longtemps convertible en or. Il tire sa valeur du seul fait qu’il est reconnu comme moyen de paiement et accepté par les agents
Bourse de valeurs Lieu où s’échangent les valeurs mobilières
Branche Ensemble des entreprises ou des fractions d’entreprises qui réalisent le même produit
Budget Ensemble des comptes qui décrivent pour une année civile toutes les ressources et charges permanentes de l’état
Bulle spéculative On est en présence d’une bulle spéculative sur un marché lorsque le prix s’éloigne durablement et cumulativement de son prix d’équilibre
Capital financier Ensemble des actifs financiers possédés par les agents économiques
Capital fixe Capital constitué de l’ensemble des biens d’équipement ou biens de production, cad de l’ensemble des biens qui concourent à la production sur plusieurs périodes
Capital humain Ensemble des ressources humaines d’une personne (dont la formation, l’expérience professionnelle, la santé…) susceptibles d’influer sur le revenu d’activité
Capitalisme Système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production permettant l’obtention d’un profit maximal
Carré magique Représentation graphique des 4 principaux objectifs que l’on fixe aux politiques économiques conjoncturelles : Plein emploi, croissance, stabilité des prix, et équilibre
extérieur
Chômage Situation d’une personne sans emploi qui est à la recherche d’un emploi
Chômage classique Dû à une insuffisance des capacités de production
Chômage Keynesien Dû à une insuffisance de la demande globale
Circuit économique Représentation schématique des flux économiques qui s’établissent entre les agents économiques au sein d’une économie
Coefficient budgétaire Part de la consommation d’un produit dans la consommation totale
Concentration Diminution dans une branche du nombre des entreprises et augmentation simultanée de leur taille
Concurrence Situation d’un marché sur lequel un grand nombre d’offreurs et de demandeurs négocient librement l’achat et la vente d’un même produit sans qu’aucun d’entre eux n’ait
le pouvoir d’imposer un prix ou d’interdire l’entrée sur le marché à de nouveaux arrivants
Consommation de masse Caractéristique des sociétés contemporaines dans lesquelles une grande quantité de biens et service sont mis à dispo du consommateur
Consommation finale Utilisation de biens et services destinés à la satisfaction directe des besoins. L’utilisation entraîne la destruction du bien
Coûts externes Coûts liés à l’activité d’un agent économique qui sont supportés par d’autres
Création de monnaie Opération consistant à créer des moyens de paiement
Crédit Opération au cours de laquelle de la monnaie ou des biens sont remis contre l’engagement d’un remboursement ou d’un paiement à effectuer
Crise économique Contraction brutale du niveau de l’activité
Critères de convergence Critères se référant à la situation monétaire et financière et devant être respectés par les pays membres pour la mise en œuvre effective de l’UEM
Croissance Phénomène d’augmentation de la production nationale sur une longue période
Cycle périodique Phénomène de variation périodique et régulière de l’activité
Déficit budgétaire Déséquilibre des opérations définitives du budget de l’état
Désindexation Suppression de la liaison entre la variation d’une grandeur par rapport à une autre
Désinflation compétitive Politique visant à favoriser la décélération des prix et à réduire l’écart d’inflation avec les principaux partenaires commerciaux pour améliorer la compétitivité de
l’économie
Désintermédiation Processus de déclin de l’intermédiation des institutions financières, les capitaux disponibles sont orientés vers les agents à besoin de financement
Dévaluation Diminution de la valeur de la monnaie nationale par rapport à l’étalon de référence dans un système de taux de change fixe (Contraire de ré-évaluation)
Développement Processus de transformation des structures économiques, sociales, culturelles, institutionnelles permettant l’apparition de la croissance et sa prolongation dans le temps
Droits de Tirage Spéciaux (DTS) Droits accordés aux états membres du FMI, d’obtenir de façon automatique des devises
Echange inégal Thèse selon laquelle l’inégalité entre nations est due à un échange de biens réalisés dans des conditions de rémunération du travail défavorable au tiers monde
Economie d’endettement Economie dans laquelle le financement de l’activité économique d’effectue principalement à partir de crédits bancaires
Economie de marchés financiers Economie dans laquelle les marchés de capitaux jouent un rôle essentiel
Economie souterraine Ensemble des activités économiques qui, légalement ou non, échappent à toute comptabilisation
Ecu European Currency Unit : Unité monétaire européenne dans le cadre du SME
Effet multiplicateur Processus par lequel la variation de l’investissement provoque une variation plus forte du revenu global
Epargne des ménages Partie du revenu qui n’est pas consommée
Epargne placée Partie de l’épargne détenue sous forme d’actifs financiers
Equilibre économique Situation d’égalité entre l’ensemble des flux économiques liant les principaux pôles du circuit économique
Etat providence Expression utilisée pour qualifier les états modernes qui tentent par leurs interventions de rechercher le progrès économique et social
Etat providence Forme d’état dont les attributions sont d’assurer le bien être de la population et sa protection contre les risques
Eurobanque Banque intervenant sur le marché des euros devises et accordant des crédits
Eurodevise Devise détenue par des non résidents et déposée dans des banques de pays autres que le pays d’émission de la devise
Excédent d’exploitation Part de la valeur ajoutée qui revient à l’entreprise après paiement des salariés et versement des impôts liés à la production
Expansion Phénomène d’augmentation à court ou moyen terme du PIB
Externalité Situation dans laquelle l’acte de consommation ou de production d’un agent influe sur l’utilité d’un autre sans que cette interaction ne transite par le mécanisme des prix
Fiscaliser la SS Financer la SS par l’impôt au lieu des cotisations
Flexibilité Capacité à s’adapter pour faire face à un évènement
Fonction de consommation Relation entre consommation et une ou plusieurs autres variables
Globalisation financière Processus conduisant à la mise en place d’un marché unifié des capitaux au niveau mondial
Inflation Hausse continue du niveau général des prix
Institutions financières Acteurs économiques assurant le financement de l’économie en accordant des crédits
Internationalisation Croissance des échanges se traduisant par l’augmentation de l’ouverture des économies nationales au reste du monde
Internationalisation Développement par les entreprises nationales de leur production à l’étranger
Investissement Opération économique qui permet la formation brute de capital fixe
Investissement de portefeuille Investissement correspondant à des opérations d’achats et de ventes de valeurs mobilières
Investissement direct Investissement constitué par l’achat, la création ou le contrôle d’entreprises dans un pays étranger
Liquidités internationales Ensemble des moyens dont disposent les banques centrales pour financer les déficits des balances des paiements
Loi de l’offre et de la demande L’excès de l’offre relativement à la demande provoque une baisse du prix et l’excès de la demande relativement à l’offre provoque une hausse du prix
Marché Lieu réel ou fictif où se confrontent offres et demandes pour établir un prix d’équilibre auquel se réalisent les échanges
Marché financier Marché de capitaux à long terme sur lequel s’effectuent les émissions ainsi que les échanges de valeurs mobilières
Marché monétaire Marché de capitaux à CT composé d’un marché interbancaire assurant la rencontre des offres et des demandes de liquidité bancaire et d’un marché de titres de créances
négociables ouvert à tous les agents économiques
Marché primaire Marché sur lequel s’effectuent les émissions de valeurs mobilières
Marché secondaire Marché sur lequel se négocient les valeurs mobilières déjà émises
Marchéisation Processus se traduisant par une présence de plus en plus importante des banques sur les marchés de capitaux
Mode de vie Genre de vie façonné par la nature de l’activité, l’habitat, le cadre de vie, l’appartenance à un groupe social, un certain type de conso et de loisirs
Mondialisation Processus d’intégration mondiale des économies nationales, caractérisé par la création de marchés mondiaux de biens, services, et capitaux et par l’internationalisation du
processus productif
Monnaie Bien spécifique permettant à toute personne qui en est titulaire d’acquérir à tout moment n’importe quel bien ou service
Monnaie divisionnaire Moyen de paiement constitué des pièces métalliques et jouant un rôle d’appoint dans les règlements
Monnaie fiduciaire Monnaie représentée par les billets de banque et la monnaie divisionnaire
Monnaie scripturale Moyen de paiement permettant d’effectuer des règlements par de simples écritures dans des comptes de dépôts à vue
Parité Taux fixe défini par rapport à un étalon de référence
Pauvreté Situation d’individus ou de familles dont les revenus sont si faibles qu’ils se trouvent exclus du mode de vie considéré comme acceptable dans le pays
Politique de change Politique économique visant à agir sur le marché des changes pour modifier le taux de change de la monnaie nationale
Politique économique Ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics dans le but d’orienter l’activité économique nationale afin que soient réalisés de grands objectifs économiques et
sociaux
Politique industrielle Regroupe l’ensemble des mesures dont la finalité est de susciter ou d’accompagner les transformations de l’industrie
Politique sociale Ensemble des actions de l’état visant à agir sur la situation sociale des individus
Population active Ensemble des personnes en âge de travailler ayant ou recherchant une activité rémunérée
Précarité de l’emploi Situation d’un emploi non durable (CDI, missions d’intérim…)
Prélèvements fiscaux Impôts directs et indirects
Prélèvements obligatoires Sommes qui doivent être versées par les agents économiques et dont l’acquittement est rendu obligatoire par la loi
Prélèvements sociaux Cotisations sociales à la charge des employeurs et des salariés
Prix d’équilibre Prix atteint à l’issue d’ajustements successifs et qui permet d’égaliser l’offre et la demande
Production Activité économique consistant à créer des biens et des services propres à satisfaire les besoins individuels ou collectifs
Production marchande Production de biens et de services susceptibles de s’échanger sur un marché contre un prix
Production non marchande Production de certains services destinés à satisfaire des besoins collectifs
Productivité Production réalisée par unité de capital
Productivité du travail Production par heure de travail ou par salarié au cours d’une période donnée
Progrès technique Amélioration, liée au progrès scientifique, des produits, des procédés de fabrication, des modes d’organisation
Protection sociale Système collectif visant à garantir des ressources à une population face à l’apparition de certains risques
Rationnement Limitation de la quantité de biens mis à la disposition des agents économiques
Récession Phénomène conjoncturel de diminution du taux de croissance
Redistribution Ensemble des prélèvements et des reversements effectués par les administrations sur les revenus des agents économiques
Refinancement Opération par laquelle les banques commerciales obtiennent des billets auprès de la banque centrale en cédant des devises ou des titres de crédits
Réglementation des changes Ensemble des mesures visant à déterminer les conditions dans lesquelles la monnaie nationale peut être échangée contre des devises étrangères
Rendements décroissants Rendements du capital lorsque la production augmente moins rapidement que le capital investi
Réserves obligatoires Système obligeant les banques à constituer des dépôts non rémunérés auprès de la banque centrale
Résident Agent économique qui a un centre d’intérêt depuis au moins un an sur le territoire national
Revenu de transfert Revenu constitué du versement de prestations sociales
Revenu disponible Somme des revenus primaires et des revenus de transfert après paiement des impôts et cotisations sociales
Revenu primaire Le revenu est ce qu’un agent économique peut consommer sans s’appauvrir au cours d’une période donnée, c’est à dire sans entamer la valeur de son patrimoine. Le
revenu est donc un flux alors que le patrimoine est un stock
Salaire réel Pouvoir d’achat du salaire nominal
Science économique Discipline dont l’objet est l’étude des choix qu’effectuent les agents économiques en raison du caractère limité des ressources dont ils disposent
Secteur d’entreprise Ensemble des entreprises ayant la même activité principale
Secteur institutionnel Regroupement d’agents économiques jouant dans le circuit économique des activités de même nature
Secteur public Ensemble des entreprises publiques ayant une activité de production de biens et de services marchands
Secteurs d’activités Ensembles d’activités homogènes. Primaire, secondaire et tertiaire.
SME Système entré en vigueur le 13/03/79 se caractérisant par la création de l’ecu et la mise en place d’un mécanisme de change et d’intervention
SMI Ensemble des règles, des pratiques et des institutions visant à organiser et à contrôler les échanges monétaires internationaux

Socialisme Doctrine visant à transformer l’organisation sociale dans le but de faire prévaloir le bien général sur les intérêts privés
Socio-styles Styles de vie et de consommation caractéristiques de différents segments de population homogènes
Solde commercial Excédent des exportations sur les importations
Solde des transactions courantes Solde regroupant le solde relatif aux marchandises ainsi que les soldes concernant les services, les revenus (de facteurs) et les transferts courants
Sous-développement Situation de blocage du développement qui résulte de l’absence de conditions propices à une transformation des structures
Taux prlvt obligatoire TPO Rapport entre les prélèvements obligatoires et le PIB
Taux d’activité (par âge) Pourcentage d’actifs dans une tranche d’âge
Termes de l’échange Taux d’échange qui indiquent le pouvoir d’achat des produits exportés
Titrisation ou mobiliérisation Processus conduisant les banques à développer leur concours aux entreprises par l’acquisition de titres et à se procurer des ressources en émettant des titres sur les marchés
de capitaux
Transition démographique Passage de taux élevés mais en équilibre de natalité et de mortalité à des taux faibles.
Travail Activité humaine physique ou intellectuelle destinée à produire des biens et des services
Triade Ensemble constitué par les 3 grandes zones régionales où se concentre l’essentiel de la production et du commerce mondial
Troc Opération consistant à céder un bien contre un autre
Valeur ajoutée Mesure de la contribution d’une unité de production à la création de richesses

Résumé : Partie 1
1. Le domaine de l’économie
Objet de la science économique
- Des besoins illimités et des biens limités
- Choix économique : la production, la dépense et la répartition
- Nature et méthode de la science économique :
o La micro-économie
o La macro-économie
o La méso-économie

Courants de le pensée économique :


- Libéral : approche micro-économique. Individualisme des agents, libéralisme économique, équilibre permanent
- Marxiste : approche méso-économique. Notion de plus-value, contradictions du capitalisme, propriété collective des moyens de production
- Keynésien : approche macro-économique. Equilibre durable du sous-emploi, intervention nécessaire de l’état

Modèles d’organisation :
- Capitaliste (Libéral) : USA. Marché
- Socialiste (Marxiste) : URSS. Fixation des prix, planification. Etat
- Economie mixte (Keynésien) : Suède. Marché et état. Variations du revenu national contribuent à rapprocher une économie déstabilisée d’une économie de plein emploi

2. Le circuit économique
Les agents économiques : Les ménages , les sociétés (financières ou non financières), les administrations, les institutions à but non lucratif, le reste du monde.
L’égalité Emplois / Ressources : P + M = CI + CF + FBCF + VS + X (Production + Importations = Consommations Intermédiaires + Finales + Formation Brute de Capital Fixe + Variation de Stock +
Exportations

3. La production
La production (biens et services) : Marchande (Prix couvrant les coûts de production) et non marchande
Valeur Ajoutée = Production – Consommations intermédiaires
PIB = Somme des VA
Revenu National Brut Disponible RNDB = Richesse consacré au versement du revenu primaire
Dépense Intérieure Brute DIB = Consommation finale + effort d’investissement

4. Le travail
Population active = actifs occupés + chômeurs
Þ Augmentation de la propulation active
Þ Concentration sur la tranche d’âge intermédiaire
Þ Tertiarisation des emplois
Þ Essor et déclin de certaines professions
Þ Réduction de la durée légale : vie, année, semaine, jour. + progression du travail à temps partiel imposé ou choisi.
T Hausse de salaire Þ Hausse des coûts Þ Perte de compétitivité Þ Baisse de la demande Þ Perte d’emplois
Þ Effet revenu Þ Hausse de la demande Þ Création d’emplois
T Réorganisation du travail Þ Baisse des coûts Þ Gains de productivité Þ Perte d’emplois
Þ Gains de compétitivité Þ Hausse de la demande Þ Création d’emplois

Précarité accrue. Salarié traditionnel d’aujourd’hui Ü Travailleur indépendant de demain.


Productivité = Quantité produite / Quantité de travail
Productivité marginale = Productivité de la dernière unité de travail
T Gains de productivité Þ Augmentation de la production
Þ Réduction des effectifs
Þ Réduction du temps de travail
Þ Accroissement des revenus distribués
Þ Baisse du prix de vente

Gains de productivité obtenus par augmentation du capital, le progrès technique, l’amélioration de la qualité du travail (RH).
Dépenses de formation = Investissement.

5. Le capital et l’investissement
Productivité moyenne du capital = Production / capital utilisé
Productivité marginale du capital = Accroissement de production / Accroissement de capital

Loi des rendements décroissants : A partir d’un certain seuil, l’accroissement de production correspondant à un accroissement de capital est de plus en plus faible.

Investissements matériels et immatériels (formation, R&D, marketing, logiciels)


Investissement = part de risque. Taux d’intérêt / Taux de rentabilité Ü ROI
Investissement net = Investissement brut - Amortissements
Progrès technique engendrée par la recherche et l’innovation mais aussi par l’expérience.
T Progrès technique Þ Gains de productivité Þ Hausse du niveau de vie
T Innovation technologique Þ Baisse des coûts de production Þ Baisse des prix de vente Þ Avantage concurrentiel
T Progrès technique Þ Gains de productivité Þ Croissance du PIB Þ Gains d’emplois
Þ Substitution du capital au travail Þ Pertes d’emplois
Þ Changements structurels Þ Pertes d’emplois

6. Le système productif
Secteurs primaire et secondaires diminuent et le tertiaire augmente.
Secteurs privé et public
Concentration et internationnalisation

7. La répartition primaire
Valeur ajoutée  Rémunération des salariés + EBE
EBE  Rémunération des fonds apportés + Amortisst et autofinancement OU revenu d’activité (entrepreneur individuel)
Types de revenus : Activité et Propriété (actifs physiques et financiers)
Salaires nominaux sont fonctions de l’emploi, la productivité et le niveau général des prix mais rigidité à la baisse
% variation salaire réel = % variation salaire nominal - % variation des prix
Inégalité de revenus : Qualification, âge, sexe, taille de l’entreprise, branche, région
Inégalités de patrimoine sont plus importantes que les inégalités de revenus
Inégalité de niveau de vie (dépend des 2 premières) et inégalités sociales (chômage, maladie, patrimoine culturel, formation, position sociale).

Pauvreté absolue (besoins élémentaires) et pauvreté absolue (50% inférieur au revenu moyen)
Cercle vicieux pauvreté/précarité (chômage, revenu, logement, lien social) 850 000 personnes en situation d’exclusion

8. La redistribution
Acteurs : Etat, Sécurité sociale et collectivités locales
Objectifs : Protéger contre les risques, corriger les inégalités et distribuer à tous pour l’essor de la consommation et stabilisation de la demande.
Þ Critique doctrinale des libéraux : individualisme, efficacité, initiative individuelle
* Impôts directs (IR, Impôts locaux et ISF) et indirects (TVA, TIPP).
* Prélèvements sociaux (très élevé en France)
Redistributions : Assurances maladie, vieillesse. CAF, ASSEDIC
Avantages de la redistribution : plus de moyens pour services non marchands, aide aux plus pauvres
Inconvénients : Courbe de Laffer (décourager l’initiative individuelle)
T Hausse du coût du travail Þ Baisse de la compétitivité ET substitution du capital au travail Þ Baisse de l’emploi Þ Baisse du nb de cotisants Þ Baisse des recettes Þ Hausse des cotisation sociales Þ
Hausse du coût du travail
Effet redistributif de IR et l’ISF

9. Consommation et épargne
Consommation = achat de biens et services + auto-consommation (jardinage) + services non marchands (ex : police)
Epargne ménage = Revenu disponible - Consommation
Epargne entreprise = marge d’autofinancement = bénéfice + amortissement
T Prix baisse Þ Demande augmente
T Revenu augmente Þ Demande augmente
Motifs de l’épargne : Epargne préalable, Précaution, Formation d’un revenu
KEYNES : consommation fonction des revenus mais augmente moins vite
FRIEDMAN : consommation est une fraction stable du revenu permanent (Hypothèse du cycle de vie)
Taux d’épargne des ménages fonction des taux, et crainte de l’avenir

10. Consommation collective et évolution de la consommation


Consommation collective : Non rivalité et non exclusion des consommateurs.
Fourni par l’état car les individus non disposés ou pas de possibilité.
Consommation évolue vers une diversification et une individualisation de la demande + internationalisation du mode de consommation
T Baisse du prix relatif Þ Demande augmenteÞ Augmentation de la productionÞ Economies d’échelleÞ Baisse du prix de revientÞ Baisse du prix relatif
Certaines consommations évoluent différemment en cas de variation du revenu
Elasticité de la demande / prix et élasticité de la demande / revenu.
Modification de la consommation : Progrés technique, facteurs démographiques, évolution sociale

11. Fonctions et formes de la monnaie


Remplace le troc. Divisibilité, inaltérabilité, malléabilité : métaux précieux. Monnaie pesée, comptée, frappée. Bimettalisme.
Mesure de valeur et réserve de valeur
Billet, monnaie scripturale.
L’Euro : Période intérimaire (1998 :choix des états), transitoire (99, 2000 et 2001) et finale (1er semestre 2002)

12. La création de monnaie


L’octroi de crédit (particulier, entreprise, état) se traduit par émission de billets de banque ou création de monnaie scripturale.
L’acquisition de devises étrangères crée de la monnaie.
Remboursement de crédit et vente de devise Þ Destruction de monnaie.
Il n’y a que la banque centrale qui crée des billets. Les banques commerciales se refinancent auprès de la banque centrale mais elle doit avoir des réserves obligatoires. Ils ont donc des possibilités de crédit
limités.
Une compensation interbancaire a lieu quotidiennement.
Théorie du multiplicateur de crédit DM = 1 / (r + b – rb) * DE .
E : Excédent monnaie banque centrale. R : Taux de réserve. B : Taux de préférence pour les billets
Le Trésor Public dispose aussi du pouvoir de création monétaire (ex : paiement d’un fonctionnaire ayant un CCP)
Les autorités monétaires utilisent des agrégats monétaires : - M1 : Billets, pièces, dépôts à vue
- M2 : M1 + dépôts à CT
- M3 : M2 + instruments monétaires négociables (OPCVM)
La vitesse de circulation de la monnaie traduit l’intensité de l’utilisation des moyens de paiement.

13. Les circuits de financement de l’économie


- Auto-financement.
- Finance directe : marché financier (actions, obligations) ou monétaire (billets de trésorerie) Þ Peu liquide pour le prêteur.
- Finance indirecte : intermédiation des établissements financiers. Epargne des ménages et prêts aux entreprises.
Dans les années 80, passage d’une économie d’endettement à une économie de marchés financiers .
Décloisonnement du système financier. Tous les agents économiques concernés. Développement de la concurrence
Désintermédiation et mobiliérisation entraînent marchéisation et titrisation.

14. Le système monétaire et financier


La banque de France est membre su SEBC (Système Européen des Banques Centrales)
L’Eurosystème rassemble la BCE et les banques centrales nationales des pays ayant adopté l’Euro
Etablissement de crédits, Caisse d’Epargne et CDC (Mission de service public) financent les opérations de crédit.
Le marché monétaire est constitué du marché interbancaire et du marché de titres de créances négociables
Le marché financier : actions et obligations + nouveaux produits financiers (OPCVM, SICAV, FCP)
Bourse de valeurs : Marché primaire (neuf) et secondaire. Premier marché, second marché et nouveau marché.

15. La régulation par le marché


Différents types de marché : Marché de biens, marché du travail, marché du capital…
Loi de l’offre et de la demande Courbe : Prix fonction de la Quantité demandée et offerte . Þ Prix d’équilibre.
Rôle du prix : Informer (prix est un signal), Inciter (variation de prix incitent…), Assurer l’équilibre.
Limites de la régulation par le marché :
- Concurrence imparfaite
- Instabilité et myopie des marchés (spéculations)
- Externalités
- Biens collectifs

16. La régulation par l’état et la politique économique


Pour les libéraux, l’état fournit des services collectifs (éducation, santé, justice) et correction des résultats défectueux de l’activité économique privée Etat gendarme
Pour les marxistes, l’état libéral intervient pour soutenir le capitalisme et en contribuant au développement du profit.
Etat providence L’état a aussi des droits économiques et sociaux. Il prend collectivement en charge le risque (maladie, chômage)
Modes d’intervention : Etat producteur, état redistributeur, état stabilisateur (maintien de la demande)
Objectifs: Carré magique = Plein emploi , stabilité des prix , équilibre des comptes extérieurs, croissance économique
Les instruments : Politique budgétaire et fiscale, monétaire, de changes, de revenus, industrielle.
Types de politique : Conjoncturelle (CT) et structurelle (LT)
La politique budgétaire utilise 2 leviers : les dépenses publiques et les recettes publiques (impôts et emprunts)
Politique budgétaire libéral : neutralité du budget et absence de déficit budgétaire
Politique budgétaire interventionniste : relance de l’activité par les investissements publics (effets multiplicateurs)
Jusqu’en 1985, politique budgétaire française interventionniste et depuis politique libérale
La politique monétaire doit adapter le volume des moyens de paiement aux besoins de l’économie
Objectif de maintien de la stabilité des prix.
Les instruments sont : les opérations d’Open market (refinancement), les facilités permanentes et les réserves obligatoires.

Résumé : Partie 2
1. Les fondements du commerce international
Théorie classique et suédoise : L’autoconsommation recule. Il y a division du travail et spécialisation sur la base d’avantages absolus (Adam Smith) ou d’avantages comparatifs (David Ricardo) et c’est la
disparité du coût des facteurs de production qui entraîne les avantages (Ecole suédoise).
A terme, la spécialisation égalise les coûts des facteurs (Samuelson).
T Bas coût du travail Þ Spécialisation dans les industries de main d’œuvre Þ Accroissement de la demande de travail Þ Hausse du prix du facteur travail.
Nouvelle théorie : L’avance technologique joue un rôle dans la spécialisation ainsi que le cycle de vie et les économies d’échelle. Il y a maintenant une demande de diversité et une différenciation.
Le protectionnisme :
Arguments : Concurrence quand les coûts salariaux sont plus faibles, quand la productivité est insuffisante, quand les entreprises sont de trop petite taille.
Mesures : Droits de douane, Antidumping, Quotas et prohibitions, Accords de limitations.
Le libre échange :
Intérêts : Gain pour le consommateur, efficacité économique, redistribution des revenus.
La politique commerciale stratégique :
Libre échange mais intervention quand concurrence internationale imparfaite (budgets de recherche, économies d’échelle, duopole).
Moyens : Financement de la recherche, Subventions, allègement des charges de l’entreprise nationale

2. Les principaux courants d’échange de biens et services


Le taux de croissance des échanges internationaux est plus élevé que celui de la production mondiale.
Mondialisation des marchés et des entreprises. Formation de blocs régionaux (ALENA, MERCOSUR, ASEAN…).
Degré d’ouverture des économies nationales Coefficient d’ouverture = (importation + exportation) / ( 2 x PIB) .
Conséquences de la mondialisation : - Pouvoir croissant des actionnaires (Fonds de pensions)
- Perte de pouvoir des autorités nationales
- Fixation des changes dépend maintenant de facteurs financiers (au lieu de facteurs commerciaux)
- Risques systémiques accrus (marchés financiers surréactifs)
1948 : GATT (Accords entre pays)- Non discrimination, abaissement des droits de douane, suppression des restrictions quantitatives, dumping
1995 : OMC remplace le GATT. Législation appliquée par une institution internationale. interdit.
1962 : CNUCED (Conférence des nations unis pour le commerce et le développement. Objectifs : Améliorer les conditions d’échange des pays en développement.
3. Le change
Le taux de change : cotation au certain (1 € = X $) ou à l’incertain (1 $ = X €).
Change manuel ou scriptural.
Opérations au comptant ou à terme.
Couverture du risque de change (annuler les risques et les gains potentiels) et spéculation.
Le taux de change s’établit en fonction de la loi de l’offre et de la demande et parfois, intervention des autorités monétaires.
Taux de change fixe : Il peut y avoir une marge de fluctuation. Les banques centrales agissent pour maintenir le cours.
Taux de change flottant : Flottement impur pour éviter de trop fortes variations, intervention des banques centrales.
Avantages du flottement pur : Manifestation des forces du marché
Pas de problème de liquidités internationales
Mécanisme autorégulateur
Les mesures de contrôle des changes visent à lutter contre la spéculation à la baisse de la monnaie nationale.
Le contrôle des changes a été totalement supprimé le 1er janvier 1990.
Politique de change : dévaluation de la monnaie est un échec si la demande n’est pas suffisamment élastique ou si les autres pays font la même chose.
La théorie de la parité des pouvoirs d’achat explique la formation des taux de change à partir de la parité des pouvoirs d’achat entre pays et considère que les variations de taux de change sont
liés à des écarts de taux d’inflation entre pays. Ü Ne peut se vérifier qu’à LT
4. Le système monétaire international (SMI)
Le SMI peut se définir comme l’ensemble des mécanismes qui régissent les échanges de monnaie entre les pays. L’objectif est l’entente entre les pays pour conserver une certaine stabilité.
Historique : Jusqu’en 1914, étalon or (monnaie convertible en or)
A partir de 1922, étalon change-or : monnaies convertibles en certaines monnaies convertibles en or.
Juillet 1944 - accords de Bretton Woods : Parité en poids or ou dollar
Obligation pour chaque pays de défendre la parité
Convertibilité des monnaies entre elles
Engagement des USA de fournir de l’or contre des dollars aux banques centrales
Octroi des prêts du FMI aux états membres pour remédier aux déséquilibres
15 août 71 : Nixon suspend la convertibilité du dollar en or (excès de dollars).
Puis système de l’étalon dollar (changes fixes et marge de ± 2.25%) þ Nombreuses crises.
Depuis 1973 : changes flottants
1976 – Accords de la Jamaïque : Elimination du rôle de l’or
Surveillance des pays par le FMI
Abandon du système des changes fixes (le choix est laissé aux pays)
ë Triangle d’incompatibilité : Système de changes fixes – Politiques monétaires autonomes – Liberté de circulation des capitaux
T Dollar fort Þ Pour les USA : Perte de compétitivité de l’économie, détérioration de la balance commerciale, lutte contre l’inflation facilitée
Þ Pour l’Europe : Effet inflationniste dû aux produits importés en $, développement de la croissance (gains de compétitivité)
Þ Pour les PEVD : Aggravation de l’inflation, alourdissement du poids de la dette
Les liquidités internationales : Les avoirs en devises ($), l’or, les prêts accordés par le FMI, les DTS (Droits de Tirage spéciaux)

5. Les flux et les marchés internationaux de capitaux


Les flux financiers représentent une part de plus en plus importante des flux de la balance des paiements. Augmentation depuis 1980.
En France, 30% en 1980 et 75% en 1993 (plus de 100% du PIB).
Emergence du risque systémique : comportement moutonnier, recherche de gains spéculatifs Þ Déconnexion entre la valeur des actifs et leur rentabilité réelle.
Les mouvements de capitaux : A LT : Investissements directs, de portefeuille, crédits
A CT : Crédits commerciaux, placements ou emprunts
Création des euro-devises et des euros banques pour financer les déficits des pays importateurs de produits pétroliers
Le marché des euros dollars remet en cause les politiques économiques nationales et favorise l’inflation, les déséquilibres extérieurs et la spéculation sur le marché des changes
Avantages : Mobilisation des liquidités oisives et meilleure rotation des liquidités
Inconvénients : échec des politiques nationales restrictives de crédit, stimulation des déséquilibres internationaux, avantage asymétrique pour les USA (recyclage des euro-dollars aux USA)
La globalisation financière correspond à l’idée d’un marché unique de l’argent à l’échelle mondiale. Elle s’appuie sur 3 processus :
- Déréglementation : Abolition des réglementations (ex : contrôle des changes)
- Décloisonnement : suppression des frontières
- Désintermédiation : Financement direct
Apparition de produits dérivés pour se protéger contre les risques.

6. La balance des paiements


La balance des paiements recense en s’appuyant sur les principes de la partie double, toutes les opérations économiques et financières entre résidents et non résidents. Elle ne présente que des soldes par rubrique.
Il existe des transferts unilatéraux (envoi d’économies…).
Elle comporte : - Le compte des transactions courantes (biens, services, revenus, transfert privés et publics)
- Le compte de capital (dons et annulations de dettes)
- Le compte financier (flux financiers, les avoirs de réserve : or, devises, avoirs en DTS, position nette à l’égard du FMI)
Solde des transactions courantes – Solde de Capital – Solde du compte financier = 0
Degré d’ouverture = ( Exportations + Importations) / (2 x PIB) En France, 15% en 1945 et 30% aujourd’hui
Taux de couverture = ( Valeur des exportations / Valeur des importations ) x 100
Taux de pénétration = ( Importations / Marché Intérieur ) x 100 Marché intérieur = PIB + Importations - Exportations
En cas d’excédent ou de déficit, les mécanismes d’ajustement rééquilibrent. Ces mécanismes sont cependant insuffisants.
Actions : - Au niveau des échanges internationaux : - Importations (Droits de douanes et limites en quantité)
- Exportations (information et promotion, assurances et financement, mesures fiscales)
- Sur le marché des changes : modifier la parité de la monnaie (dévaluation)
Ajustement par les variations de prix :
T Déficit de la balance des paiements Þ Demande de devises > Offre de devises Þ Dépréciation de la monnaie Þ Diminution des prix des produits proposés à l’étranger et inversement Þ Hausse des exportations
et baisse des importations Þ Réduction du déficit
Ajustement par les variations de revenus (Keynes):
T Hausse des exportations Þ Augmentation du revenu supérieur selon coefficient multiplicateur Þ Hausse des importations (car hausse des revenus et produits en manque sur le territoire) Þ Rééquilibre de la
balance des paiements
La dévaluation : Pas d’effet immédiat car habitudes des consommateurs et modification des structures productives
Dépend de l’élasticité-prix de la demande étrangère pour les produits nationaux et inversement
Il ne faut pas que les exportateurs modifient leurs prix en devises
Il ne faut pas trop de répercussions (Hausse des produits importés Þ Hausse des coûts de production).

7. L’hétérogénéité de l’économie mondiale


Différence nord/sud : Inégalités de richesses, d’espérance de vie, de répartition de la population mondiale
Pays en développement : Pays pétroliers, nouveaux pays industrialisés (Brésil, Corée…), pays continents et pays les moins avancés.
Monde en développement : Défi démographique, défi alimentaire et sanitaire (Pb de l’eau)
Désarticulation de l’économie : traditionnelle repliée sur elle-même, urbaine (tournée vers l’étranger et mobilisant une gde partie de la richesse nationale, firmes multinationales (ne participent que très peu au
développement local).
Dépendances - Technologique (capacité d’innovation limitée)
- Commerciale. Détérioration des termes de l’échange. Exportation de pdts de base et importations de pdts industriels
- Financière. Recherche de financement auprès des banques internationales
L’endettement est dû : - Politique d’intégration du marché financier international
- Déséquilibre de la balance commerciale
- Relèvement des taux d’intérêts Þ Remboursement de la dette plus difficile
Approche libérale : Chaque nation suit une trajectoire économique linéaire si bien que tout pays peut arriver au stade ultime de développement s’il crée et maintient les conditions favorables à la croissance.
Approche plus dialectique : Le sous-développement est le produit de l’expansion historique des économies capitalistes développées (échange inégal). Les pays à bas salaire vendent leurs produits à des prix
inférieurs à leur valeur d’usage au plan international.
T Faiblesse des revenus Þ Investissements réduits Þ Faible productivité
Une partie des anciens pays socialistes entame une transition vers l’économie de marché. Ce processus s’appuie principalement sur deux réformes : - Libération des prix et ouverture des frontières
- Privatisation des entreprises
Deux stratégies différentes : la thérapie de choc ou le gradualisme.

8. L’unification du marché européen


Forces économiques de l’UE : - Population (373 millions – USA=270)
- Production (PIB=7000 milliards de $ - USA=7800)
- PIB/habitant inférieur aux USA ou au Japon
- Commerce extérieur (exportations=800 milliards $ - USA = 624) : Produits alimentaires, chimie, services…
Faiblesses économiques de l’UE : - Dépendance énergétique (Importation de la moitié de la consommation)
- Hautes technologies (Informatique, composants électroniques)
- Recherche et innovation (2% du PIB en Europe – 2,8% aux USA et 3% au Japon)
- Chômage (10.8% - 4.9% aux USA et 3.4% au Japon). Incapacité à sécréter une croissance riche en emplois.
Historique de la construction européenne :
1957 : Traité de Rome (Europe des 6)
1973 : Europe des 9 (+Danemark, Irlande, Royaume Uni)
1986 : Europe des 12 et l’acte unique (mesures destinées à unifier le marché intérieur)
1992 : Traité de Maastricht (UE – Citoyenneté, politique étrangère et de sécurité commune)
1995 : Europe des 15 (Autriche, Suède, Finlande)
1999 : L’euro
2004 : L’Europe passe de 15 à 25 mais pays hétérogènes
Les institutions :
Le Conseil européen : Définit les orientations générales (Chef d’états et de la commission. Réunion 2 fois par an)
Le Conseil des ministres : Prend les décisions. Constitué des ministres des états selon le sujet
La Commission européenne (Bruxelles): 20 commissaires nommés pour 5 ans sur proposition des états. Applique les décisions .
Le Parlement européen (Strasbourg) : Elu au suffrage universel. Contrôle la commission. Vote le budget.
La Cour de Justice (Luxembourg) : Assure le respect du droit
La Cour des Comptes (Luxembourg) : Contrôle externe du budget général.
Autres organismes : BCE (Banque Centrale), BEI (Banque d’investissement), FSE (Fonds social), FEDER (Fonds de développement régional)
Principes du marché commun : Suppression des barrières douanières et tarif extérieur commun.
1986 : Acte Unique : Libre circulation (biens, capitaux, personnes) et libre prestation de services
PAC (Politique agricole commune) avait pour objectif d’encourager la production par la fixation de prix garantis. Aujourd’hui, c’est de ramener les prix européens au niveau des prix mondiaux et de réduire les
interventions publiques.
Autres politiques européennes : régionale ; sociale et de l’emploi, industrielle, monétaire.
Le traité de Rome interdit les ententes et les abus de position dominante.

9. Du système monétaire européen à l’union économique et monétaire


Le SME, mis en place en 1979 avait pour objectif de limiter les fluctuations de taux de change (Serpent monétaire européen) avec la création de l’écu.
Le SME a permis une stabilité des taux de change et une relative convergence des politiques économiques européennes.
Principes de l’UEM : - Fixité absolue et irrévocable des taux de change
- Création d’une autorité monétaire commune : la banque centrale européenne
- La coordination des politiques économiques et budgétaires
Les 5 critères de convergence pour l’adoption de la monnaie unique :
- Taux d’inflation : max 1.5%
- Taux d’intérêt à LT : Pas plus de 2 points par rapport à la moyenne des 3 meilleurs
- Déficit public : Inférieur à 3%
- Dette publique : inférieure à 60%
- Respect des marges de fluctuation au sein du SME : Assuré pendant 2 ans sans dévaluation
Onze pays sont retenus pou le passage à l’Euro.

10. Croissance, fluctuations et crises


Indicateur de la croissance : DPIB en volume. (PIB en valeur inclut l’inflation).
Niveau de vie = PIB / habitant
IDH (Indicateur de développement humain) tien compte : - du niveau sanitaire (espérance de vie)
- du niveau d’éducation (alphabétisation et nombre moyen d’études)
- du revenu moyen (PIN/habitant corrigé pour éliminer les revenus les plus élevés
Y = f (K , L) Production fonction des facteurs Capital et Travail
Mais une part significative de la croissance résulte du progrès technique (produits, procédés nouveaux et meilleure organisation.
Rôle des dépenses publiques : Accroissement du capital humain (santé, éducation…)
Infrastructures (responsable pour 30 à 200% des investissements privés aux USA)
Les fluctuations conjoncturelles : cycles économiques puis (1945) phase d’expansion.
T D Demande Þ D Production Þ D Revenu
Phénomène de multiplication et d’accélération mais phénomènes auto entretenus de croissance ou de récession.
Les cycles longs de 50 ans observés par Nicolas Kondratieff (machine à vapeur et textile, chemin de fer et acier, électricité, moteur + chimie)
Joseph Schumpeter montre que les innovations majeures sont à l’origine des cycles longs (une phase ascendante et une de déclin lorsque la technologie arrive à maturité).
L’école de la régulation s’appuie sur un régime d’accumulation qui arrive à saturation Þ le cycle est rompu Þ Crise du fordisme
Interprétations des crises économiques (selon les différentes écoles) :
Schumpétérienne Innovation
Libérale Insuffisance de l’offre
Keynésienne Insuffisance de la demande
Marxiste Contradictions du système
De la régulation Arrivée aux limites du fordisme

Crise de 1975 : Choc pétrolier. Choc de l’offre (coûts de production) et de la demande (TIPP)
Crise de 1993 : Choc monétaire. Hausse des taux d’intérêts (dus aux emprunts pour la réunification) donc chute des investissements
Crise de 1997 : Choc boursier et choc de change. Crise boursière a entraîné une crise du crédit (faillites) et crise de la demande. La crise de change a augmenté le coût des importations (choc d’offre) et le coût du
remboursement de la dette (choc de demande).

11. Les déséquilibres économiques contemporains


Inflation depuis la 1ère guerre mondiale. Actuellement, en France, il y a une désinflation (différent de déflation).
L’inflation a pour causes : - La création monétaire importante (Friedman)
- La demande (si la demande excède l’offre, les prix augmentent)
- Les coûts (si hausse des coûts de production à cause de capital, travail, matières premières, fiscalité)
- Phénomène structurel : dysfonctionnements des marchés (monopoles), comportement des agents (protection des salaires réels), réglementation excessive
L’inflation a pour conséquences : - De soutenir la demande globale (allègement du poids de la dette)
- De perturber la répartition des revenus et de générer de l’incertitude
Les mutations industrielles :
Révolution technologique transforment les systèmes de production et la vie quotidienne des individus.
Dislocation et refonte des hiérarchies entre branches
Révolution organisationnelle : Concentrations, priorité donnée à l’innovation, flexibilité économique
Les déficits publics et l’endettement :
Causes : - Réalisation d’investissements à rentabilité lointaine et aléatoire (infrastructures, formation…)
- Relance de l’activité économique anémiée par la crise
- Difficulté à financer les dépenses publiques en période de faible croissance
- Existence de taux d’intérêts réels positifs alourdit le poids de la dette
Conséquences : - Génération d’inflation (Etat finance sa dette par création monétaire)
- L’endettement pénalise l’investissement par son effet d’éviction
- L’endettement crée un mécanisme d’auto entretien de la dette (intérêts)
Emprunter fait partie de la vie économique
12. Les déséquilibres sociaux contemporains
Il existe différentes façons de mesurer le chômage (contrats précaires, assedic, on peut être inactif et chômeur).
Taux de chômage = Nombre de chômeurs / Population active
Croissance du chômage depuis 1945. Durée moyenne du chômage=14 mois mais les chômeurs de longue durée augmentent (40%).
Le chômage est inégalement réparti (âge, sexe, CSP, diplômes)
Les causes du chômage : - Classique (flexibilité du coût du travail, capacité de production des entreprises)
- Keynésien (insuffisance de la demande globale)
- Lié aux structures économiques et sociales : - Accroissement de la population active
- Changements technologiques
- Inadéquation offres/demandes
Les inégalités sociales : CSP (revenus, patrimoine, santé…) et extraprofessionnelles (sexe, géographie)
Les inégalités sont en interaction entre elles, processus cumulatif et héréditaire.
La protection sociale en France est lié au caractère plus ou moins interventionniste de l’état. Elle couvre les risques de santé, de vieillesse, de famille et d’emploi.
Objectifs de la protection sociale : - Consommation de masse
- Stabilisation des grands équilibres économiques
- Intégration à la communauté nationale
Crise de la protection sociale : Augmentation des bénéficiaires, diminution des sources de financement (chômage)
Contestation de l’état providence : Financière (Trou de la sécu). Croissance des dépenses = 2 * Croissance des revenus
Economique (augmentation du coût du travail et donc du chômage et effet de désincitation au travail)
Sociale : N’arrive pas à réduire les inégalités
Réformes proposées : Voie libérale (anglo-saxonne). Protection faible, revenus non garantis, emploi précaire mais retour à l’emploi plus facile
Type plus latin : Le contraire avec chômage et exclusion durable
13. Les politiques de lutte contre les déséquilibres économiques
Inflation : - On lutte contre l’inflation pour : - Rentabiliser les investissements (revenu attendu = revenu réel)
- Améliorer la compétitivité prix (à l’extérieur)
- Soutenir le taux de change
- On lutte contre l’inflation par : - La régulation par les prix (services publics, concurrence). Application limitée depuis 1980
- La régulation par les revenus. Désormais, rôle mineur car décriée par les économistes libéraux
- La régulation par le budget : - Equilibre dépenses/recettes
- Financement non monétaire du déficit
- La régulation par la monnaie : - Réduction du taux de liquidité
- Maintien de la valeur externe de la monnaie
Politique industrielle : - Pour : - Des objectifs économiques : - Sortie de crise
- Piloter le secteur secondaire (secteur moteur)
- Gérer les multiples transformations
- Des objectifs politiques et sociaux : - Indépendance nationale
- Modèle de développement appuyé sur un consensus
- Par des instruments : - A effet direct : - Politique de promotion (prix, aides, concurrence…)
- Politique de soutien et de développement
- Politique de modification de statuts (Privatisation/Nationalisation)
- A effet indirect : - Politique conjoncturelle (fiscales, budgétaires, monétaires, des revenus)
- Politique d’infrastructure (aménagt du territoire, soutien à la recherche)
Historique : 1945 : Reconstruction et modernisation
1965 : Impératif industriel (renforcer la concurrence et accroissement de tailles
1975 : Redéploiement industriel (aéronautique, nucléaire…)
1981 : Politique de filières (reconquête du marché intérieur, mouvement de nationalisations)
1986 : Effacement de la politique industrielle qui devient communautaire (Ariane, Airbus…)
Aides directes interdites par Bruxelles
Politique de gestion des déséquilibres des finances publiques : Dette publique < 60% du PIB
Actions sur les recettes : - Elever la pression fiscale
- Privatiser les firmes publiques
Actions sur les dépenses : - Diminuer le poids de la charge de la dette (diminution du taux d’intérêt)
- Maîtriser les dépenses publiques (masse salariale, interventions publiques, train de vie de l’état)
- Désengager l’état (Transfert vers les collectivités locales)

14. Les politiques de lutte contre les déséquilibres sociaux


Le chômage classique : dû aux capacités de production insuffisantes :
- Diminuer le coût du travail : Salaire (surtout le travail non qualifié), cotisations sociales, fiscalité favorable à l’emploi (SS), individualiser les salaires
- Restaurer la rentabilité du capital : libération des prix, limitation des charges fiscales, allègement des contraintes administratives, accès plus facile à des sources de financement.
- Inciter les entreprises à investir : taux d’intérêt faible ou aide aux investissements
Objectif : Croissance Þ Embauche
Le chômage keynésien : demande insuffisante :
- Inciter l’investissement privé : Baisse des taux d’intérêt, injection de liquidités dans l’économie et aides fiscales à l’investissement
- Relancer l’investissement public : Soutien de la demande globale.
- Stimuler la consommation : Augmentation des salaires, baisse de la fiscalité, élévation des transferts sociaux, pénalisation de l’épargne
- Favoriser la croissance : Investissements de capacité au lieu d’investissements de productivité
Les politiques monétaires et budgétaires se heurtent aux contraintes extérieures et à l’alourdissement des coûts des entreprises
Le chômage structurel :
- Flexibilité du travail : externe (quantité de travail : licenciement et CDD) et interne (polyvalence, mobilité)
- Partage du travail : Réduction du temps de travail (Loi Aubry 700 000 emplois créés mais efficacité soumise à de multiples facteurs (D D PIB, coût pour la collectivité, inflation).
- Stimuler la consommation : Augmentation des salaires, baisse de la fiscalité, élévation des transferts sociaux, pénalisation de l’épargne
- Favoriser la croissance : Investissements de capacité au lieu d’investissements de productivité
Les politiques monétaires et budgétaires se heurtent aux contraintes extérieures et à l’alourdissement des coûts des entreprises
Exclusion : La question de l’exclusion n’est gérée que sous l’angle de la compensation financière (société assurancielle). Conçu pour traiter des risques conjoncturels, l’état Providence ne paraît plus convenir
pour gérer les états prolongés d’exclusion.
Solution : Lier les secours à un obligation de travail (ex : RMA). Le droit à l’insertion considère alors l’individu comme un citoyen actif et pas seulement comme un assisté à secourir.
Réforme du système de prélèvement (car déséquilibre des finances publiques):
- Equité de l’impôt : horizontal (revenu égal, impôt égal) et verticale (augmentation des taux)
- Neutralité de l’impôt : Ne doivent pas perturber les mécanismes conduisant à l’optimum économique
- Efficacité de l’impôt : Coûts directs de fonctionnement et effets pervers (désincitation à travailler, à consommer, à épargner, à produire)
La fiscalité issue d’une réforme globale des prélèvements pourrait s’articuler autour d’impôts faiblement progressifs appuyés sur des assiettes plus larges
Réforme de l’état providence:
- Recours au marché : Hypothèse selon laquelle le marché serait porteur d’une efficacité plus grande que le secteur public
- Régulation appropriée au sein du secteur public :
o Médecine dirigée (l’état fixe les volumes, les honoraires et les traitements. Changement radical des comportements)
o Maîtrise comptable des dépenses (Respect d’un budget mais rationnement des soins)
o Maîtrise médicalisée de la santé (Les professionnels doivent respecter une grille de traitements. Difficile à réaliser)

Vous aimerez peut-être aussi