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Lexique 1ère - Spécialité Sciences Economiques et sociales

ECONOMIE - Chapitre 4 : Comment les agents économiques se financent- ils?

- Financement de l’économie : Ensemble des mécanismes par lesquels les agents économiques
satisfont leurs besoins de financement, c’est-à-dire par lesquels ils se procurent les fonds
nécessaires à la conduite de leurs activités économiques.

- Besoin de financement : Un agent économique a un besoin de financement lorsque la somme de


ses ressources d’un agent économique est inférieure à la somme de ses dépenses. Du point de vue
de la comptabilité nationale, cela se traduit par une situation dans laquelle l’épargne d’un secteur
institutionnel est inférieure à l’investissement.

- Capacité de financement : Un agent économique a une capacité de financement lorsque la


somme de ses ressources d’un agent économique est supérieure à la somme de ses dépenses. Du
point de vue de la comptabilité nationale, cela se traduit par une situation dans laquelle l’épargne
d’un secteur institutionnel est supérieure à l’investissement.

- Epargne : Partie non consommée du revenu d’un agent économique.

- Investissement : Dépense permettant d’accroître le stock de tout type de capital, à savoir les
dépenses destinées à l’acquisition de biens durables utilisés pendant plus d’un an pour produire
d’autres biens et services (investissement matériel) mais aussi les dépenses en services permettant
d’accroître la capacité de production future de l’entreprise (investissement immatériel).

- Taux d’intérêt : Pourcentage d’une somme prêtée que le débiteur doit payer annuellement à son
créancier en rémunération du service financier rendu. Les taux d’intérêt varient selon l’échéance et
le risque de l’emprunt. Ils peuvent être fixes ou variables.

- Revenu disponible : Revenu dont dispose un ménage pour épargner et/ou consommer. Il est égal
aux revenus primaires plus les revenus de transferts moins les prélèvements obligatoires (impôts
directs et cotisations sociales).

- Excédent brut d’exploitation : Indicateur comptable mesurant la capacité bénéficiaire de


l’entreprise, c’est-à-dire ce qui reste à l’entreprise pour rémunérer les apporteurs de capitaux et
investir. Il est égal à la valeur ajoutée diminuée de la rémunération des salariés et des impôts sur les
produits, et augmentée des subventions d’exploitation.

- Financement interne ou autofinancement : Mode de financement de l’investissement par lequel


un agent économique utilise ses propres ressources c’est-à-dire son épargne.

- Financement externe : Mode de financement de l’investissement par lequel un agent économique


utilise des ressources mises à sa disposition par des agents à capacité de financement.

- Emprunt bancaire : Crédit bancaire accordé à un agent qui doit rembourser la somme empruntée
à l’échéance convenue et s’acquitter d’un taux d’intérêt pendant la durée de l’emprunt.
- Action : Titre de propriété d’une fraction du capital social d’une société qui donne droit à un
dividende pour son détenteur. Chaque actionnaire est ainsi propriétaire d’une partie de l’entreprise
et dispose d’un droit de vote lors de l’assemblée générale des actionnaires.

- Obligation : Titre d’endettement émis par une grande entreprise ou l’Etat qui donne droit à intérêt
pour son détenteur. Le montant de l’obligation doit donc être remboursé à l’échéance à chacun des
obligataires.

- Solde budgétaire : Différence entre les dépenses et les recettes de l’Etat central (ou Etat au sens
strict).

- Politique budgétaire : Politique qui vise à agir sur la situation économique par l’intermédiaire du
budget de l’Etat. Cette action par le budget peut être réalisée par l’intermédiaire : 1) des recettes
fiscales (qui peuvent être orientées à la hausse ou à la baisse) ; 2) des dépenses budgétaires (qui
peuvent être orientées à la hausse ou à la baisse).

ECONOMIE - Chapitre 5 - Qu’est-ce que la monnaie et comment est-elle créée ?

- Intermédiaire des échanges : Fonction de la monnaie par laquelle l’échange marchand est divisé
en deux opérations distinctes c’est-à-dire qu’un produit est échangé contre de la monnaie qui elle-
même est échangée contre un produit.

- Unité de compte : Fonction de la monnaie par laquelle le prix de chacun des produits est exprimé
sous la forme d’une quantité monnaie, c’est-à-dire dans une unité commune.

- Réserve de valeur : Fonction de la monnaie par laquelle elle peut être conservée avant d’être
échangée plus tard contre un autre produit sans perte de valeur ou avec une valeur qui s’érode le
moins possible.

- Monnaie : Moyen de paiement qui est l’actif le plus liquide au sein d’une économie donnée mais
aussi institution centrale dans les sociétés qui accordent au marché une place significative dans la
coordination des activités économiques.

- Liquidité : Facilité et vitesse relative avec laquelle un actif peut être converti en monnaie.

- Crédit : Opération qui permet à un agent économique (l’emprunteur ou le débiteur) de disposer


pendant un certain temps d’une somme mise à sa disposition par un autre agent économique (le
prêteur ou le créancier).

- Taux d’intérêt : Pourcentage qui représente le prix que doivent payer les emprunteurs et que
perçoivent prêteurs.

- Masse monétaire : Quantité totale de monnaie en circulation dans une économie à un moment
donné.
- Banque de second rang : Établissement de crédit qui émet sa propre monnaie scripturale et qui
doit être capable à tout moment de convertir cette monnaie scripturale en monnaie émise par la
banque centrale. La monnaie banque centrale est en effet la seule à être acceptée par toutes les
banques de second rang.

- Compensation interbancaire : Opération qui consiste pour les banques de second rang à calculer
chaque jour le total des dettes et des créances qu'elles détiennent les unes sur les autres. Seuls les
soldes (créances – dettes) font l'objet d'un règlement en monnaie centrale.

- Marché interbancaire : Compartiment du marché monétaire réservé aux banques. Il permet aux
banques de second rang qui ont des excédents de monnaie centrale de la prêter et aux banques de
second rang qui ont besoin de monnaie centrale de l’emprunter.

- Taux d’intérêt directeurs : Taux d’intérêt pratiqués par le Banque centrale qui servent de
référence pour les taux auxquels se refinancent les banques de second rang, donc qui influencent le
coût du refinancement pour les banques de second rang.

- Politique monétaire : Politique économique qui vise à agir sur la situation économique en
régulant finement la quantité de monnaie en circulation en faisant varier les taux d’intérêt directeurs
et le volume de monnaie centrale
que la banque centrale accepte de prêter.

- Inflation : Hausse durable et cumulative du niveau général des prix. On parle de taux d’inflation
pour désigner le pourcentage d’augmentation du niveau général des prix au cours d’une année.

- Déflation : Baisse durable et cumulative du niveau général des prix.

- Banque centrale : Institution financière, se trouvant au somment des systèmes bancaires


hiérarchisé, dont la mission est d’assurer la stabilité du système financier (en priorité, en visant la
stabilité des prix) et de conduire la politique monétaire.

SOCIOLOGIE - Chapitre 2 - Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ?

- Cohésion sociale : Etat d’une société où la solidarité est forte et où les individus sont unis par des
liens sociaux divers et intenses.

- Liens sociaux : Multitude de relations sociales que les individus entretiennent entre eux. On
distingue les liens de filiation (liens du sang, associés à la famille), les liens de participation
organique (asssociés au travail), les liens de participation élective (les amis, les conjoints) et enfin
les liens de citoyenneté (attaches d’un individu en tant que membre d’une nation).

- Sociabilité : Une des formes du lien social permettant de mesurer l’intensité des relations que les
individus entretiennent entre eux. La sociabilité formelle se caractérise par des relations imposées
alors que la sociabilité informelle se caractérise par des relations libres.
- Individualisation : Processus par lequel les individus acquièrent la capacité à se définir par eux-
mêmes et non en fonction de leur appartenance à telle ou telle entité collective.

- Solidarité mécanique : Forme de cohésion sociale caractéristique des sociétés traditionnelles dans
lesquelles les individus sont unis par la similitude, du fait d’une faible différenciation des individus
dans leurs fonctions économiques, et la conscience collective est forte.

- Solidarité organique : Forme de cohésion sociale caractéristique des sociétés modernes dans
lesquelles les individus sont unis par la complémentarité, du fait d’une forte différenciation des
individus dans leurs fonctions économiques, et les consciences individuelles sont développées.

- Ségrégation : Processus de séparation et de mise à l’écart d’individus ou de groupes sociaux


identifiés par un caractère distinctif. La discrimination apparaît comme la condition de la
ségrégation.

- Précarité : Situation d’un individu placé dans une position de fragilité, de vulnérabilité et
d’incertitude face à l’avenir. La précarité s’oppose à la stabilité et elle engendre un accroissement
du risque d’exclusion.

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