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La finance quant à elle est définie comme un ensemble des professions qui ont pour objet la monnaie,
l'argent et ses moyens représentatifs, notamment les valeurs mobilières : Le monde de la finance. C’est
aussi science de la gestion des patrimoines individuels, des patrimoines d'entreprise et des deniers
publics.
Ainsi, le système financier est constitué par l'ensemble des institutions et mécanismes destinés à mettre
en relation les agents économiques dont les ressources sont excédentaires et ceux dont les ressources
sont insuffisantes. Ce système fédère différents acteurs, dont des institutions financières (banques, etc.)
les marchés financiers ainsi que des systèmes de compensation et de règlement sur lesquels les
investisseurs finalisent leurs transactions. Il concourt à l'accroissement de la capacité productive de
l'économie.
Remarque : En micro, on va avoir des prêteurs et des emprunteurs. Un ménage peut emprunter. Une
entreprise peut être l’agent en capacité de financement, et le ménage l’agent à besoin de financement.
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A. Rôle du système financier
Contrairement au secteur réel constitué par les gouvernements, les entreprises non financières, les
particuliers, etc., le système financier regroupe principalement les institutions financières et les marchés
boursiers. Ce système a pour but de mettre en relation l’offre (épargne) et la demande (investissement)
de capitaux. Il aide les investisseurs à adjuger un prix proportionnel au risque prix en achetant un actif.
Rappel : L’asymétrie d'information renvoie à une situation dans laquelle tous les participants à un
marché ne disposent pas de la même information, ce qui va à l’encontre d'un fonctionnement efficient.
La finance publique : Elle recouvre le financement des actions et du budget de l'État, des collectivités
publiques et des organismes sociaux ;
La finance privée : Elle concerne la gestion de patrimoine et des revenus personnels, préparation de la
retraite ;
La finance directe : On parle de finance directe lorsque le prêteur et l’emprunteur sont directement en
relation (par exemple ils se connaissent). L’emprunteur peut émettre des titres (un droit de créance sur
un revenu futur, une reconnaissance de dette). Il s’engage à verser un flux de revenu au prêteur. Le
prêteur achète le titre, pour lui il s’agit donc d’un actif.
Le prêteur a d’abord constitué une épargne sous forme liquide, il va transformer cette partie de son
patrimoine en titre, c’est-à-dire qu’il aura un actif qui n’aura pas la même forme.
Il aura l’avantage de lui apporter des revenus, mais des inconvénients qu’on verra plus tard. Quand on
achète un titre ce n’est pas un investissement, c’est une transformation du patrimoine.
NB : On épargne sous forme liquide et on transforme cette épargne en achetant des titres. Les entreprises
investissent et les ménages épargnent et quand ils achètent des actions ou obligations c’est la
transformation de leur épargne d’une forme liquide qui ne rapporte pas du tout en une forme moins
liquide qui rapporte davantage.
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La finance indirecte : En finance indirecte, il y a des intermédiaires financiers entre le prêteur et
l’emprunteur (Par ce que les demandes des prêteurs en matière de titres ne coïncident pas avec l’offre
en matière de titre). Le prêteur achète des titres à l’intermédiaire financier (plus de confiance dans un
intermédiaire financier), et celui-ci achète des titres aux emprunteurs.
Pour le prêteur, l’utilité c’est le taux d’intérêt qui va rémunérer son épargne (et on sait que
l’épargne dépend du taux d’intérêt, l’épargne est une fonction croissante du taux d’intérêt), il renonce
à la liquidité.
Pour l’emprunteur il y a 2 cas de figure :
Soit l’emprunteur investit, dans ce cas-là l’investissement va lui permettre de générer un profit
qui devra être supérieur au taux d’intérêt qu’il doit rembourser (investissement fonction
décroissante du taux d’intérêt). dS/di > 0
Si l’emprunteur est un ménage, l’emprunt va lui permettre de consommer immédiatement et cette
consommation immédiate va se traduire par une augmentation de l’utilité supérieure au coût de
l’intérêt. dU > di
Donc la finance va permettre d’améliorer l’affectation des ressources. En gros ça permet d’accroitre
l’utilité totale de la population. Puisque ceux qui ont une capacité de financement perçoivent un intérêt,
et ceux qui ont un besoin de financement, soit investissent, soit consomment immédiatement, donc soit
dégagent un profit, soit voient leur satisfaction augmenter.
Parmi les principaux acteurs du système financier figurent les banques centrales, les banques
commerciales et d’investissement, les compagnies d'assurance, les courtiers, les bourses, les traders, les
plateformes de négociation, les chambres de compensation, etc.
Tous ces acteurs interviennent en respectant des réglementations fixées par les autorités de régulation,
dont le Système européen de surveillance financière (SESF) au niveau communautaire. En France, ce
sont l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ex-ACP, devenue ACPR aux termes de la loi n°
2013-672 du 26 juillet 2013) et l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) qui veillent à ce que la
transparence des marchés soit respectée par ces intervenants.
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compagnies d'assurances. Leurs produits incluent les comptes bancaires, des prêts commerciaux, des
prêts immobiliers, des SICAV, des FCP ainsi qu'une grande variété de contrats d'assurances.
a. Les banques
Les premières banques sont apparues pendant la renaissance en Italie. Leur objectif principal était
d'assurer le règlement des paiements, pour faciliter le commerce des biens et services qui commençait à
se développer à cette époque en Italie (le mot banque vient en effet de banca, mot italien désignant le
banc sur lequel les agents changeaient l'argent).
Aujourd'hui, la plupart des banques ont au moins deux fonctions : elles prennent de l'argent en dépôt et
consentent des prêts. On les appelle des banques commerciales (on parle aussi de banques à guichets, ou
de banques en réseau).
Dans les pays développés, les banques sont des intermédiaires financiers qui proposent quasiment tous
les services financiers possibles : des prêts, des dépôts, des interventions sur les marchés financiers, des
contrats d'assurance, des placements en OPCVM. On parle de banques universelles (du fait qu'elles
proposent quasiment les services des autres intermédiaires financiers spécialisés). Le CREDIT
LYONNAIS ou LA DEUTSCHE BANK par exemple sont considérées comme des banques universelles
alors qu'elles ont les mêmes branches d'activités que MERRIL LYNCH qui est pourtant considérée
comme une banque d'affaires.
Les banques d'affaires sont des firmes dont l'activité est d'aider les entreprises, les gouvernements, et
d'autres organismes, à émettre des titres pour trouver les fonds nécessaires à leur développement. Les
banques d'affaires s'occupent aussi des fusions et acquisitions entre sociétés, soit en tant que conseil, soit
en tant qu'initiateur de l'opération.
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e. Les compagnies d'assurances
Les compagnies d'assurances sont des intermédiaires financiers dont la première fonction est de proposer
des contrats (ou polices) d'assurance aux entreprises et aux ménages moyennant le paiement d'une prime.
Ces contrats réduisent le risque des contractants, car ceux-ci savent qu'ils seront dédommagés si certains
sinistres spécifiques leurs arrivent (assurance vie, assurances automobiles, assurances invalidité,
assurances incendies...).
f. Les fonds de pension et les caisses de retraite
La présence et le fonctionnement, de fonds de pension et de caisses de retraite dépend du régime de
retraites dans le pays considéré. On peut distinguer deux types de régimes de retraites : les régimes par
répartition (majoritairement utilisé en Europe) et les régimes par capitalisation (utilisé aux USA). Dans
le premier cas, le principe est que les salariés en activités financent les retraites des salariés qui ne sont
plus en activité (les retraités). Le second système consiste pour chaque individu à épargner tout au long
de sa vie et à placer cette épargne, de telle sorte que les fruits de ce placement serviront à payer la retraite
du salarié le jour où celui-ci ne sera plus en activité.
B. Les fonctions des intermédiaires financiers
C’est ce qu’on appelle l’intermédiation financière, et cette intermédiation occupe une place extrêmement
importante dans tous les pays industrialisés. La finance indirecte est le cœur de la finance. Pourquoi on
fait appel à des intermédiaires financiers ? Première raison :
a. Les couts de transaction :
Les intermédiaires financiers, grâce aux économies d’échelle, permettent de diminuer les couts de
transaction. Exemple : Pour rédiger un contrat pour prêter directement, on doit payer un juriste. Alors
qu’en passant par un intermédiaire financier, il aura fait un contrat type et va répartir son cout sur tous
ses clients, donc c’est moins cher pour chaque transaction.
En plus, l’intermédiaire financier va offrir plus de service. Il pourra offrir le service du chéquier ou de
la carte bancaire etc…
b. Partage du risque
Les prêteurs grâce aux intermédiaires financiers, réduisent l’exposition aux risques. Le risque c’est
l’incertitude sur le rendement du placement (ça peut aller jusqu’au défaut de paiement, ou un rendement
trop faible.
En général les épargnants ne souhaitent pas acheter les actifs que les emprunteurs veulent vendre. Ce
qui intéresse l’épargnant c’est d’acheter des actifs à court terme. Alors que l’emprunteur souhaite en
général vendre des actifs à long terme. Les épargnants souhaitent des actifs faiblement risqués alors que
les emprunteurs vendent des actifs qui ont un plus fort taux de risque. L’intermédiaire financier va jouer
sur la différence des taux d’intérêts (entre ce qu’est prêt à payer l’emprunteur et ce que va accepter
l’épargnant). Il y aura là donc une possibilité d’avoir une activité rentable de transformation d’actif
risqué et long en actif plus sûr et court. L’intermédiaire vend des actifs courts terme aux épargnants, et
avec les produits de cette vente il va acheter des actifs long terme aux emprunteurs. L’important pour
l’intermédiaire c’est de rembourser régulièrement à court terme les épargnants, et en même temps
l’emprunteur ne le remboursera qu’à long terme, donc il doit pouvoir se refinancer en continu (en
trouvant d’autres épargnants court terme etc…). Il va gagner de l’argent en raison de la différence de
taux d’intérêt long terme et court terme. Il va prêter avec un taux d’intérêt plus élevé qu’il n’emprunte,
par conséquent il gagne.
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Enfin, l’intermédiaire financier permet aussi à l’épargnant de diversifier son portefeuille puisque
l’épargnant achète un morceau d’un panier composé de plusieurs types de titres.
c. L’Asymétrie de l’information : Anti sélection et risque moral.
L’asymétrie de l’information vient du fait que, sur le marché financier, les prêteurs connaissent mal les
emprunteurs, et connaissent mal le risque et le rendement potentiel des projets des emprunteurs et donc
il leur est difficile de prendre les bonnes décisions. Exemple : Voiture tombe en panne, on va voir le
garagiste, il peut raconter ce qu’il veut on va rien comprendre.
Cela entraine deux types de problèmes liés à cette asymétrie, suivant qu’on est avant ou après la
transaction.
Avant la transaction on a un problème d’anti sélection (on va sélectionner les mauvais
candidats) : Les emprunteurs les plus risqués sont ceux qui recherchent le plus activement du
crédit, ce sont aussi ceux qui ont le plus chance d’être sélectionné. Ce qui entraine à terme
découragement des prêteurs qui vont laisser passer les bons emprunteurs. Et donc un certain
nombre d’échanges mutuellement avantageux ne seront pas réalisés.
Après la transaction, il y a le risque moral : Une fois que l’emprunteur a récupéré l’argent, il
ne fait pas ce qu’il a dit qu’il ferait et il s’engage dans une activité plus risquée.
Les intermédiaires financiers permettent de limiter ces risques puisqu’ils traitent un grand nombre
d’affaire et donc mettre en place des systèmes de surveillance et d’analyse des dossiers plus efficaces.
En effet, ils peuvent mieux sélectionner les bons emprunteurs parce qu’ils peuvent mieux connaitre
quelle est la réalité d’une activité d’une entreprise ou son état de santé, et peuvent mieux surveiller après
coups les emprunteurs.
C. Les catégories d’intermédiaires financiers
a. Les entreprises de dépôts
En gros ce sont les banques.
Elles collectent des fonds auprès du public. Soit sous forme de dépôts à vue soit sous forme de compte
d’épargne, soit sous forme de dépôt à terme.
A côté de cette activité de dépôt, les banques créent de la monnaie sous forme de prêts ou de crédits.
Au moment où la banque accorde un prêt, elle créée de la monnaie. En revanche cette monnaie sera
détruire au moment du remboursement. SI on crée plus vite qu’on détruit, on va avoir une augmentation
de la masse monétaire.
Les SICAV monétaire (fond commun de placement monétaire) vont être considérées comme des
institutions financières (de dépôt) en Europe, mais aux Etats-Unis elles seront considérées comme des
entreprises d’investissement.
b. Les institutions d’épargnes contractuelles :
Ces institutions collectent des fonds sur la base d’un contrat à long terme, les fonds étant apportés
régulièrement. Donc elles ont une possibilité de planifier les rentrées et les sorties de liquidités par
conséquent elles ont moins de soucis de liquidités que les institutions de dépôts. Donc elles peuvent
investir dans des actifs à long terme. Parmi ces institutions on a :
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Les compagnies d’assurance vie : garantissent en cas de mort prématurée, mais c’est aussi une
assurance vieillesse (pension annuelle). Avec l’argent collectée elles achètent des obligations,
des hypothèques et des actions.
Compagnies d’assurance dommage : accumulent de faibles montants et doivent garder de la
liquidité donc elles achètent moins sur le marché financier.
Fonds de pension : institutions financière organisées par entreprise ou par secteur qui verseront
une retraite en échange de cotisation. En cas de crise, le fond de pension peut faire faillite, et les
personnes qui avaient cotisé perdent leur retraite. Lorsque le fond de pension doit verser la
retraite d’un individu, il décapitalise c.-à-d. qu’il vend des titres. Il doit donc en même temps
pouvoir acheter des titres à d’autres individus qui cotisent pour se recapitaliser. (Pour les
systèmes de retraite, le système par capitalisation plus risqué que système de répartition puisque
dépend des fluctuations du marché financier)
Fonds collectifs d’investissement (peu développé en Europe continentale) : Ils vendent des
parts au public et avec le produit de cette vente achètent un portefeuille diversifié d’action et
d’obligation. Y a un risque en capital pour les personnes qui achètent ces parts puisque la valeur
de revente de la part est déterminée par celle du portefeuille du fond. Mais ça permet une
mutualisation des ressources et par conséquent une diminution des couts de transaction, ça
permet une diversification à laquelle un petit souscripteur n’a pas accès.
Les fonds de placement monétaire : Ils sont considérés aux Etats-Unis comme des entreprises
d’investissement, avec en plus la possibilité de tirer des chèques. Elles vendent des parts pour
obtenir des ressources et achètent des titres sur le marché monétaire sans risque et très liquides,
mais inaccessibles aux particuliers (montant élevé). Donc la différence avec les fonds collectifs
d’investissement c’est le type de titre.
Les banques d’affaires : En principes elles ne reçoivent pas de dépôts du public. Elles aident
les entreprises à émettre des titres, organisent le placement des titres émis pour la première fois
auprès du public, elles préparent les fusions et les acquisitions. En France aujourd’hui, ces
banques sont moins séparées des banques de dépôts puisque la réglementation a changé
(déréglementation des marchés financiers, les banques de dépôt peuvent exercer les mêmes
activités que les banques d’affaires).
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qu’on appelle le coupon, qui est une somme fixe définie par contrat le jour de l’émission de l’obligation,
et cela ne changera plus. Et le remboursement au bout des X an, de l’investissement de départ. On
distingue 3 types de durée :
C’est un moyen de financer une activité économique. Par exemple une entreprise pour investir, elle émet
des titres etc…
Le marché des fonds propres ce sont les actions. L’action est un titre de propriété, elle ouvre droit à
la perception de dividendes (variable dépendant des résultats de l’entreprise) et à la participation aux
assemblées générales des actionnaires (1 action = 1 voix). L’actionnaire est un bénéficiaire résiduel c.-
à-d. que si l’entreprise fait faillite, ça sera le dernier servit (après que l’entreprise aura remboursé toutes
ses dettes).
L’inconvénient des actions, c’est que si on émet des actions nouvelles ça dilue la propriété, alors que
quand on émet des obligations on ne dilue pas le pouvoir de décision.
B. Le marché primaire et le marché secondaire.
Le marché primaire concerne l’émission de titres nouveaux. Ce n’est pas un marché public, ce sont
généralement les banques d’affaire qui organisent les émissions et trouvent les acheteurs.
Le marché secondaire c’est le marché des titres d’occasions. Ce sont des bourses (New York Stock
Exchange, Kabuto cho à Tokyo, le London Stock Exchange, l’Euronext). Les transactions qui ont lieu
sur le marché secondaire sont sans effet pour l’entreprise (pas d’émission de titres nouveaux). En effet,
les ventes de titres sur le marché secondaire sont sans effet sur la trésorerie des entreprises. Si l’action
Peugeot voit son cours divisé par 3 ou par 5 cela ne va rien changer pour la trésorerie. La trésorerie est
affectée sur le marché primaire, au moment où on émet l’action. Mais l’intérêt de ces marchés
secondaires est de rendre les titres liquides, c’est-à-dire, à leur transformation en pouvoir d’achat
immédiatement utilisable. On peut facilement revendre les titres contre des euros, et on obtient du
pouvoir d’achat immédiatement utilisable. On va plus facilement acheter des titres si on sait qu’on pourra
transformer ces titres en liquidité sur un marché secondaire.
Les bourses sont de plus en plus concurrencées par ce qu’on appelle les marchés de gré à gré (par
exemple le Nasdaq : National association of securities dealer automated quotation).
Les marchés de gré à gré sont des marchés qui ne sont pas organisés. Il n’y a pas d’organisation
formelle, on publie des listes de titres avec les prix et l’information est transmise sur les réseaux
électroniques.
D. Le marché monétaire et le marché des capitaux. (C’est une distinction basée sur la durée.)
Le marché monétaire concerne des titres dont la durée est inférieure à 1 an. C’est donc un marché
de court terme. On ne trouve pas d’action sur le marché monétaire parce que leur durée n’est pas définie.
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Ce marché connait très peu de fluctuation du cours des titres (les variations du taux d’intérêt auront peu
d’influence, vu que le titre ne dure pas longtemps, contrairement au marché des capitaux). C’est un
marché très liquide et on y fait énormément de transaction.
Le marché des capitaux est le marché pour les titres dont la durée est supérieure à 1 an (et toutes
les actions).
Cette distinction est importante parce qu’on verra que lorsque les titres ont une durée très courte, le cours
des titres fluctue très peu par rapport au nominal du titre. Si on a un titre qui vaut 1000 euros, si la durée
du titre est inférieure à 1 an le cours du titre restera égal à 1000 euros. Si l’échéance est dans 15 ans, le
cours du titre aujourd’hui variera en fonction du taux d’intérêt.
Soit on va échanger de la monnaie contre des titres à court terme, soit on va opérer des prêts
directs entre des institutions financières.
Si on échange des titres contre de la monnaie, c’est qu’on a un besoin de liquidités, on échange des titres
à court terme (on perd le droit de percevoir les taux d’intérêt) contre des liquidités.
Les titres de la dette publique (les bons du trésor moins d’un an) sont un titre populaire sur
le marché monétaire. Ils sont réputés sans risque. L’intérêt c’est de toucher des taux d’intérêt au
lieu d’avoir de la liquidité. Ils font l’objet des adjudications compétitives : On va mettre en
concurrence les acheteurs potentiels pour vendre les titres.
Il y a aussi le procédé de la mise en pension. Il s’agit d’échanger des titres contre des fonds (entre 2
établissements financiers) pour une période déterminée, l’opération inverse étant programmée à une date
déterminée. Cela permet de refinancer à court terme de titres détenus en portefeuille et ça permet à
l’institution financière qui achète les titres de s’assurer une rémunération des fonds disponibles
sans risque en capital.
En général ce sont des bons du trésor à taux fixe qui sont assignés en pension, des bons du trésor à taux
fixe et à intérêt annuel. Ces opérations sont souvent au jour le jour, ou opérations inférieures à une
semaine.
Les certificats de dépôt. Il s’agit de titres à court terme émis par des établissements de crédits
(les banques) (la différence avec le bon du trésor c’est l’émetteur, ici c’est plus risqué donc
les taux d’intérêt sont plus élevé). Ils vont être achetés par des établissements financiers et par
des établissements non financiers. Il existe des titres à court terme à taux d’intérêt fixe et aussi
des bons à moyen terme négociables dont généralement le taux d’intérêt est variable et d’une
durée supérieure à 1 an.
A côté de ces certificats de dépôts, on a ce qu’on appelle les billets de trésorerie (papier commercial).
La différence c’est qu’ils sont émis par des établissements non financiers. Il s’agit de titres à court terme
(où à très court terme, 60% de ces titres ont une durée inférieure à 3 jours), et 20% d’entre eux ont une
durée supérieure à 40 jours, mais ces 20% représentent 75% de la somme totale. Le taux d’intérêt étant
fixe ou variable. Ça permet aux entreprises de trouver des liquidités sur le marché monétaire.
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Les Swap de taux d’intérêt sont des échanges de paiement périodique lié aux taux d’intérêts
dans la même monnaie. Par exemple on va échanger des paiements d’un taux fixe contre des
paiements d’un taux variable ou deux taux variables entre eux mais basés sur un indice différent.
Les banques cherchent à équilibrer leurs risques en ayant autant de prêt à taux fixe et à taux
variable. L’avantage réside dans le fait qu’il n’y a pas d’échange de capital, il y a seulement
un échange de flux d’intérêts, donc il s’agit dans ce cas d’un prêt débarrassé de son risque
de crédit (risque de défaut de paiement, si le créancier ne rembourse pas, chaque banque
conserve son risque de crédit), la banque conserve la dette, et n’échange que le taux d’intérêt.
Donc les banques peuvent gérer de façon centralisée de grandes quantités de Swap taillé sur
mesure pour les besoins de la clientèle. Les Swap peuvent aussi être directement conclus par des
entreprises, ça l’avantage de modifier les caractéristiques d’actifs financiers (par exemple, de
taux fixe à taux variable ou d’un taux variable basé sur un indice à un taux variable basé sur un
autre indice). L’intérêt c’est aussi qu’on modifie les caractéristiques d’actifs financiers sans les
sortir du bilan (on est toujours propriétaire de l’actif) et par conséquent sans subir les
conséquences fiscales ou comptables d’une telle sortie.
L’échange entre deux entreprises, ou une entreprise et une banque, ou deux banques, se fait de gré à gré.
Enfin, les acceptations bancaires. C’est un ordre de paiement d’une entreprise accepté par une
banque, la banque garantit le paiement en cas de défaut de l’entreprise. Ça va faciliter l’accès
d’une entreprise à certains marchés par ce que la signature de la banque est plus connue que celle
de l’entreprise. Par exemple une entreprise A achète à une entreprise B des matières premières.
L’entreprise A livre une promesse de paiement dans 3 mois (le temps qu’elle fabrique les bien
avec les matières premières et qu’elle les vende pour payer l’entreprise B). Or il se peut que
l’entreprise B ne connaisse pas bien l’entreprise A, donc si cette promesse est garantie par une
banque, l’entreprise A aura plus facilement accès à ce paiement différé.
B. Les instruments du marché des capitaux (Tous les titres supérieurs à 1 an)
Les actions : Elles peuvent être détenues directement par les ménages, par des institutions
financières. Par exemple les OPCVM (organisme de placement collectif en valeur mobilière)
avec 2 catégories : Les SICAV (société d’investissement à capital variable) et les FCP (fond
commun de placement). Au lieu d’acheter directement, les ménages peuvent acheter des parts de
sicav ou de FCP, l’intérêt c’est que dans ces SICAV ou FCP il y a des spécialistes et on va avoir
accès à un placement diversifié.
Il y a aussi des fonds de pension (FDP), des fonds collectifs d’investissement et les compagnies
d’assurance vie.
Et enfin, les actions peuvent aussi être détenues par des entreprises non financières.
A côté des actions, sur le marché financier, on a les…
Les obligations d’Etat : Elles sont émises pour financer le déficit budgétaire (durée de vie entre
10 et 30 ans). Le premier marché secondaire dans l’histoire apparait en Italie à la renaissance.
Les obligations privées : Elles sont émises par des entreprises, mais pour avoir le droit d’émettre
des obligations il faut être une entreprise bien évaluée. Quelque fois, ces obligations donnent un
droit prioritaire pour convertir votre obligation en action.
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Les obligations hypothécaires : Elles représentent des prêts aux ménages ou aux entreprises
pour des achats immobiliers (l’immobilier garanti le prêt).
Les crédits aux entreprises et aux particuliers : En principe ils ne sont pas négociables (la
garanti qu’on donne à la banque en échange du prêt, n’est pas négociable, c.-à-d. pas revendable
sur le marché secondaire) mais possibilité de titrisation (sur le marché des capitaux) c.-à-d. de
transformation des titres de créances en titre négociables similaire a des obligations.
Une obligation étrangère : C’est une obligation vendue dans un pays étranger dans la monnaie
de ce pays. Par exemple une entreprise européenne va lever des fonds en vendant des obligations
en dollars aux Etats-Unis.
Une euro-obligation : C’est une obligation libellée dans une monnaie différente de celle du pays
où elle est émise. Par exemple : on peut émettre à Londres des obligations libellé en dollars.
Une eurodevise : Ce sont des devises étrangères déposées dans une banque hors de leur pays
d’émission. Généralement ces dépôts rapportent un intérêt, c’est l’équivalent d’obligations à
court terme. Généralement, ce sont des euro-dollars c.-à-d. des dollars déposés dans une banque
européenne. Ex : On a un compte libellé en Yuan dans une banque de New York, ce sont des
eurodevises.
Remarque : Le terme euro ne signifie pas un dépôt où une obligation en euro, il signifie bien une
monnaie déposée dans une banque qui ne correspond pas au pays d’émission de la monnaie en question.
Le terme euro s’est appliqué par ce que en 1956, pendant la guerre froide, l’Union Soviétique avait des
dépôts en dollars dans les banques américaines (pour effectuer des opérations de commerce
international). L’Union Soviétique a envahi la Hongrie en 1956, et par conséquent de peur des
répressions américaines, ils ont décidé de rapatrier leurs avoirs en dollars dans des banques britanniques.
On avait donc bien dans des banques européennes, des comptes libellés en dollars. Les banques anglaises
avaient en contrepartie placée les dollars dans les banques américaines.
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Par exemple la dette nette des Etats-Unis en 2008 est de 3469 milliards de dollars visà-vis du reste du
monde, ce qui représente ¼ du PNB américain.
Contrairement à ce qu’on dit, ça n’est pas l’informatique ou internet qui fait l’internationalisation. Elle
existait à la fin du 19° siècle avec des flux très important, sans internet. Internet facilite surtout la
spéculation.
Europe) : Par exemple en France il ne reste plus que 2 autorités de réglementation : D’un côté l’autorité
des marchés financiers (AMF) (qui regroupe La commission des opérations de bourse, le conseil des
marchés financiers, et le conseil de discipline de la gestion financière) et de l’autre côté l’autorité de
contrôle prudentiel (ACP) (qui regroupe la commission bancaire, l’autorité de contrôle des assurances,
le comité des entreprises d’assurance, et le comité des établissements de crédit).
L’AMF veille à la protection des épargnants dans le cadre d’entreprises faisant appel à
l’épargne publique et veille à la régularité de l’information. L’AMF provient du regroupement
de la commission des opérations de bourses, du conseil des marchés financiers, et du conseil de
discipline de la gestion financière. Elle va protéger les épargnants notamment en veillant à la
sincérité et à la transparence de l’information.
L’ACP regroupe la commission bancaire, l’autorité de contrôle des assurances, le comité des
entreprises d’assurance et le comité d’établissement de crédit et des entreprises. Elle surveille les
banques et les sociétés d’assurance et plus généralement, les acteurs financiers.
A côté de ces agences qui surveillent, il y a aussi un fond de garantie des dépôts : En France il
a un plafond de 100 000 euros c.-à-d. que si une banque fait faillite, nos comptes en banques sont
garantis jusqu’à une hauteur de 100 000 euros. Ça couvre les dépôts mais aussi les instruments
financiers, les actions, les titres de créance, les parts d’organismes de placement collectif et les
instruments financiers à terme. En général les autorités essayent d’intervenir préventivement de
façon à fermer les établissements avant qu’il y ai faillite et panique. Ça permet de maintenir la
confiance des déposants dans le système. Tout le système repose sur la confiance.
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La tendance mondiale est au regroupement en une seule instance, c.-à-d. en une autorité des services
financiers. Par exemple en Norvège, au Royaume Unis, en Allemagne, au Japon. En France on a un
système bipolaire comme un Hollande, et aux Etats-Unis, on a un système complexe non unifié.
On a des restrictions à l’entrée, c.-à-d. que le fait de créer une entreprise d’intermédiation
financière est beaucoup plus réglementé que pour les autres activités. Les exigences de
publication et de vérification des comptes sont très fortes.
On limite les types d’actifs et les activités : Par exemple aux Etats Unis les banques de dépôts
n’ont pas le droit de détenir des actions par ce que c’est un actif qui est jugé trop risqué. Certaines
des exigences sont à double tranchant : Par exemple le fait qu’il y ai une garantie des dépôts
(Etats-Unis jusqu’à 100 000 dollars par déposant) peut amener les banques à prendre plus de
risque.
L’Etat, par l’intermédiaire de la banque centrale joue le rôle de prêteur en dernier ressort. C.-
à-d. que la banque centrale va prêter de l’argent à une banque pour la sauver, c’est
néanmoins assez peu pratiqué (sauf pendant la crise récente) par ce que la banque centrale ne
veut pas compromettre son crédit en sauvant une banque insolvable.
Il y a aussi la règlementation sur les taux d’intérêt. On les plafonne. Les intermédiaires
financiers ne peuvent pas fixer librement les taux d’intérêts.
On impose des réserves prudentielles : Les banques doivent détenir des réserves liquides sous
forme d’un compte auprès de la banque centrale, et doivent respecter un ratio d’actifs risqués à
l’intérieur de leurs fonds propres (il doit y avoir un pourcentage suffisant d’actifs sûr dans le
bilan d’une banque).
Cette réglementation évolue, se durcie au fur et à mesure que les crises passent.
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Généralités sur les produits :
Produit :
En économie, un produit est un bien ou service, matériel ou immatériel, résultant d'un processus de
production. Un produit est dit intermédiaire quand il est consommé ou transformé dans un autre
processus de production. Les produits permettent de déterminer le résultat réalisé par une entreprise.
Lorsque les produits sont supérieurs aux charges, il s'agit d'un bénéfice.
Ce qui naît d'une activité de la nature ou de l'homme : Produits de la terre. Produit du travail. Ce qui
résulte d'une activité, d'un état, d'une situation quelconque : Un pur produit de l'imagination. Il existe
trois types de produits :
Directement liés à l'activité de l'entreprise, les produits d'exploitation révèlent donc le volume d'affaires
généré par l'activité courante de cette dernière. On ne peut pas parler de produit d'exploitation sans parler
de charges d'exploitation et de résultat d'exploitation. Lorsque les produits sont supérieurs aux charges,
l'entreprise réalise un bénéfice. Inversement, lorsqu'ils sont inférieurs aux charges, l'entreprise est en
déficit.
Les actions qui sont des titres de propriété délivrés par une société de capitaux par lesquelles les
acheteurs deviennent propriétaires d’une partie du capital avec les droits qui lui sont associés. En tant
qu’actionnaires, ils possèdent un droit décisionnel et peuvent s’exprimer lors des différentes assemblées.
Les obligations qui sont considérées comme une part d’emprunt réalisée par une entreprise. Estimées
comme moins risquées que les actions, les obligations sont parfois jugées moins rentables. Elles
s’apparentent en cela à un titre de créance. Il en existe plusieurs types qui se distinguent par leur émetteur
: les obligations d’État ou les obligations d’entreprises. Enfin, elles se composent généralement d’une
valeur nominale (valeur comptable prêtée qui sert de base à différents calculs de remboursement ou
d’intérêts), d’un coupon (soit l’intérêt que verse à son détenteur l’obligation) et d’une date d’échéance
ou maturité (sa durée de vie). Gérer ses produits financiers : le rôle des OPC
Il existe différents organismes qui ont pour spécialité la gestion des produits financiers. Vous pouvez
ainsi faire votre demande auprès d’un OPC (Organisme de Placement Collectif), également appelé un
fonds d’investissement, qui prendra en charge la gestion de votre portefeuille de fonds à investir dans
des valeurs mobilières par exemple (il s’agit alors des OPCVM). Il faudra vous assurer que l’OPC ait
reçu l’agrément préalable de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), une institution financière et une
autorité administrative indépendante qui s’assure du respect des règles de gestion et d’investissement en
vigueur.
SICAV ou FCP : quelques différences à noter avant de se lancer
Parmi ces OPC, on peut distinguer deux types : les SICAV et les FCP. Vous pouvez ainsi confier votre
portefeuille à une SICAV (Société d’Investissement à Capital Variable) dans laquelle sont réunis
différents investisseurs qui proposent différentes options de produits financiers. En choisissant cette
option, l’investisseur devient actionnaire d’une société en achetant certaines actions et sa voix est prise
en compte lors de la prise de certaines décisions.
Parallèlement aux SICAV, les FCP (Fonds Communs de Placement) constitue un autre dispositif et
correspondent à des produits financiers constitués par une société de gestion qui agit dans l’intérêt des
porteurs de parts et en leur nom.
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Les obligations
Les placements monétaires (incluant le livret A et les comptes et dépôts à terme qui sont des
produits bancaires).
Les actions
Les Fonds d’investissement
1. Les obligations
Définition :
Une obligation est un prêt consenti à un émetteur d’obligation (État, collectivité locale, entreprise).
L’obligation est émise par l’émetteur au taux directeur en vigueur au moment de l’émission qui est fixé
par les banques centrales. Plus précisément, il existe plusieurs taux directeurs selon la durée de
l’obligation (par ex : 3ans, 5 ans, ….., 20 ans...)
Le prêteur, détenteur de l’obligation, perçoit donc des intérêts annuels (« le coupon ») et, à l’échéance
du prêt, le remboursement, par l’emprunteur émetteur de l’obligation, de la somme prêtée. L’obligation
peut être revendue sur le marché financier avant son échéance, c’est-à-dire la fin de sa durée.
Avantages :
Dans le cas des obligations à taux fixes, la durée du prêt et le taux sont fixés dès le début (par exemple :
taux de 3% sur 5 ans). On peut donc, à l’avance, calculer le rendement annuel de l’obligation et la date
de remboursement du capital par l’emprunteur. Les obligations à taux fixes procurent donc des revenus
réguliers et prévisibles.
Inconvénients :
L’argent prêté est indisponible jusqu’à l’échéance. Sauf à revendre l’obligation à un tiers avant son
échéance. Mais, si les taux ont remonté depuis l’émission de l’obligation, l’obligation à moins de valeur
en elle-même et se négociera à un prix inférieur à sa valeur initial (qui est équivalente au montant du
capital prêté). La valeur des obligations à la négociation (à distinguer donc de leur valeur d’émission)
fait l’objet d’une cotation quotidienne en bourse.
Risques :
La variation des taux d’intérêts : l’augmentation des taux d’intérêts dévalorise les obligations
à taux fixes ce qui est préjudiciable si on doit les revendre avant leur échéance. En revanche, la
baisse des taux donne de la valeur aux obligations anciennes émises à un taux supérieur. Pour les
obligations à taux variables, la variation des taux rend aléatoire le rendement de l’obligation
(instabilité du taux d’intérêt annuel) et leur valeur de cotation.
Le non remboursement à l’échéance : il y a un risque de non remboursement à l’échéance si
l’emprunteur est devenu insolvable pendant la durée du prêt. C’est pour cela que les obligations
sont aussi notées de A à D par des agences de notation financière.
Il faut donc retenir que, plus le taux d’intérêt est élevé, plus la solvabilité de l’emprunteur est aléatoire
et l’obligation risquée. De même plus la durée de l’obligation est longue, plus le taux d’intérêt est élevé
car la durée est un facteur de risque de non remboursement lié à l’apparition potentielle d’évènements
défavorables (faillite d’entreprise, instabilité politique d’un état).
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Dans le contexte de taux bas qui perdure depuis plusieurs années, l’achat d’obligations est aujourd’hui
un placement devenu nettement moins intéressant. En revanche, les obligations anciennes assorties d’un
bon taux d’intérêt sont intéressantes, soit, à conserver pour leur rendement annuel, soit, à revendre en
cas de besoins de liquidité en raison de leur cours de revente supérieur au capital initialement investi.
Les obligations à échéance courte (1 mois) négociables sur les marchés financiers
L’épargne bancaire : livret A (montant plafonné et garanti par l’état) comptes à terme (CAT) et
dépôts à terme (DAT) garantis.
Avantages :
Le risque est faible, le placement est liquide car l’argent peut être récupéré rapidement en cas de besoin.
Inconvénients :
Le taux d’intérêt est faible étant donné la corrélation proportionnelle entre risque et taux d’intérêt (peu
de risques = taux d’intérêt faible).
Risques :
Faillite de l’émetteur ou de la banque
Ce sont donc des placements d’attente entre deux opérations financières. S’agissant des comptes et
dépôts à terme, par prudence, leur montant doit être limité à 100 000€ dans chaque banque, quitte à
répartir un excès temporaire de liquidités sur plusieurs comptes et dépôts à terme dans plusieurs banques.
3. Les actions
Définition :
Une action est une fraction de propriété d’une entreprise. Les actions peuvent être revendues sur les
marchés financiers et font l’objet d’une cotation de valeur quotidienne.
Avantages :
L’action est considérée comme un produit potentiellement très rentable sur le long terme car elle a une
valeur intrinsèque et rapporte aussi un dividende annuel correspondant au partage des bénéfices de
l’entreprise. Elle confère au propriétaire de l’action (« l’actionnaire ») un droit de vote à l’AG annuelle
des actionnaires désignant notamment les dirigeants de la société.
Inconvénients :
Si l’entreprise va mal, le dividende est réduit voir supprimé et la valeur de l’action diminue. Si
l’entreprise fait faillite (liquidation judiciaire) l’action peut même valoir 0 car l’actionnaire est
responsable des dettes de l’entreprise à concurrence de son apport (valeur d’achat initial de l’action).
Risques :
La diminution substantielle ou même perte du capital investi.
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En contrepartie de son potentiel de rentabilité, l’action est un placement à risque car sa valeur dépend
de la bonne santé de l’entreprise, mais aussi de l’environnement économique et de la situation globale
des marchés financiers qui peuvent de retourner brutalement et violemment pour des raisons extérieures
à l’entreprise considérée. Il faut donc, d’une part, diversifier l’investissement en actions dans plusieurs
secteurs sans s’éparpiller et, d’autre part, se tenir informé des tendances des marchés financiers. Ce n’est
pas un produit que l’on peut vendre sur un coup de tête en cas de besoin imprévu de liquidités compte
tenu de la volatilité potentielle des cours. C’est un produit de placement long terme dont il faut anticiper
et planifier la vente au meilleur moment. Il faut retenir, qu’en matière de placement financiers,
rentabilité et risques vont souvent de pair !
Définition :
Ce sont des produits de placement gérés par des sociétés agrées par l’AMF. Chaque fonds
d’investissement (par ex. Fonds commun de placement, SICAV…) regroupe une combinaison
particulière d’un ou plusieurs produits des familles de placements financiers examinés ci-dessus, c’est à
dire, plusieurs types d’actions et/ou d’obligations et/ou de placements monétaires. Cela afin de
diversifier les risques et d’optimiser les rendements financiers par rapport aux variations de la
conjoncture économique par secteurs. Il existe donc de multiples Fonds Communs d’Investissement
offrant :
Différentes clés de répartition de l’investissement à plus ou moins long terme : (actions françaises
ou européennes, d’obligations à taux fixes/variables, monétaires, euro ou international)
Divers niveaux d’exposition aux risques de marchés : (par ex. : fonds spéculatifs/fonds sécurité)
Affichant diverses orientations (par ex. : fonds « pays émergents », fonds dits « éthiques », fonds
de partage, fonds dédiés)
Dans la pratique, l’investisseur achète une ou plusieurs parts d’un fonds d’investissement. Un fonds
d’investissement est donc un outil de placement détenu par un collectif d’investisseurs animés par des
objectifs semblables. La société de gestion agrée effectue, dans leur intérêt, des arbitrages à l’intérieur
du fonds pour en optimiser la performance dans le cadre de la prise de risque acceptable selon les
caractéristiques du fonds.
Avantages :
Diversification des risques et des opportunités
Spécialisation du placement par rapport à des objectifs précis
Gestion quotidienne déléguée à un professionnel
Fiscalité simplifiée et allégée
Inconvénients : l’opacité
Le contenu des fonds est souvent gardé obscur par les gérants des sociétés de gestion qui
prétendent vouloir préserver le secret de leur stratégie d’arbitrage par rapport à leurs concurrents
Les frais de gestion (inexistants pour les obligations ou actions détenues en direct) sont souvent
peu compréhensibles et exagérés, ce qui vient grignoter la performance réelle du fonds
Difficile de s’y retrouver parmi la multitude de Fonds de placement aujourd’hui proposés sur le
marché financier.
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Risques :
Risque de perte en capital : variable en fonction des caractéristiques propres à chaque Fonds
d’investissement.
Risques de change : pour les fonds diversifiés hors zone
Conclusion :
D’une manière générale, plus la rentabilité d’un produit financier est forte plus le risque est élevé mais
le risque encouru tend à s’amenuiser sur le long terme avec la durée du placement.
Indépendamment de leur rendement périodique (intérêt annuel pour les obligations, dividendes pour les
actions, indice de performance pour les fonds d’investissement), tous les produits financiers sont soumis
à des baisses et hausses, plus ou moins durables, de leur valeur de cotation sur les marchés financiers.
Pour les actions et les fonds d’investissements comportant des actions, ces variations peuvent être
brutales et importantes en fonction de multiples paramètres relatifs à la situation globale des marchés
mondiaux et aux tensions géopolitiques. Il faut donc être bien informé et disposer de marges de temps
pour acheter ou vendre.
S’agissant des obligations, leur valeur d’échange sur les marchés financiers varie en fonction de
l’évolution des taux d’intérêt directeurs. Quand ces taux baissent le prix des obligations anciennes déjà
en circulation sur les marchés financiers augmente et, inversement.
Il est donc important de répartir l’épargne sur différents produits en fonction des besoins de revenus
réguliers ou de liquidités à court et moyen terme et en considération du degré de risque accepté par
l’investisseur
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