Vous êtes sur la page 1sur 11

CM INSTITUTIONS ET INSTRUMENTS FINANCIERS

CM1 12/01/2023
Introduction
I. Instruments financiers
1. Définition et avantages financiers
Instruments financiers : ont été introduit dans le cadre de la politique de cohésion et
constituent un outils pérenne et efficace pour investir dans la croissance et le
développement des personnes et des entreprises. La commission européenne les définit
comme suit : ce sont les mesures de soutien financier prises par l’union et financées à
titre complémentaire sur le budget pour réaliser un ou plusieurs objectifs précis. Ces
instruments peuvent prendre la forme de participation, de quasi participation, de prêt
ou de garantie, ou d’autres instruments de partage de risque et peuvent le cas échéant
être associé à des subventions.
Les instruments financiers ont deux avantages principaux, à savoir : un effet de levier
et une capacité de renouveau
- Effet de levier : les instruments financiers peuvent attirer des ressources
supplémentaires à la fois publiques et privées. Dès lors, l’effet de levier est « la
somme des contributions des fonds » et des financements privés et publics
collectés, divisés par le montant nominal des contributions des fonds.
- Renouvelable : les instruments financiers disposent d’une capacité à générer des
flux monétaires supplémentaires soit par le biais de remboursement soit à
travers la réalisation d’investissements (avec pour objectif d’être réutilisé).
Remarque : ce caractère renouvelable permet aux pouvoirs publiques de
bénéficier d’un accroissement de leurs ressources disponibles.
Contrairement aux subventions, les instruments financiers ont des coûts de collecte
faible et concède une plus grande flexibilité d’usage. En outre, il est attendu des
instruments financiers qu’ils génèrent des effets de levier de sorte que davantage de
ressources puissent être engagées dans une même opération produisant un impact plus
important sur la société en général et l’économie locale en particulier.
Lors d’un soutien financier accordé dans une période marquée par une restriction
financière, les instruments financiers peuvent aussi se révéler plus adaptés aux besoins
réels des bénéficiaires, réduisant l’exclusion sociale et économique.
En somme, nous pouvons dire que les principaux avantages des instruments financiers
sont : effet de levier sur les ressources et l’impact sur les programmes ; efficacité et
efficience du caractère renouvelable des fonds à louer ; l’amélioration de la qualité de
projets proposés ; un accès à un éventail bcp plus large d’outils financiers pour la mise
en œuvre de politiques publiques ; un soutien au secteur privé néanmoins qui permet
de pouvoir financer des objectifs d’intérêts généraux.
Sources : Commission européenne « Guidance for member states on financial
instruments »
2. Caractéristiques principales des instruments financiers
Les instruments financiers disposent de leur propre cycle de vie. Chaque phase est
importante et reliée aux phases adjacentes de telle façon qu’elles doivent être
examinées simultanément lors de la conception des instruments et non séparément ou
successivement. La 1ère phase est la conception, une évaluation ex-ante, sélection des
acteurs devant mettre en œuvre les instruments financiers. 2 ème phase est la préparation,
qui consiste à pouvoir créer une structure de gouvernance et de gestion relative au
système de documentation et de comptabilité. 3 ème phase : mise en œuvre de
l’instrument financier, consiste à la mise en lien des bénéficiaires finaux et le
décaissement des fonds au profit de ces derniers. Et enfin la 4 ème la liquidation, le
remboursement des fonds lors de la clôture des instruments financiers.

II. Les institutions financières


1. Les principales institutions financières
les institutions financières participent au financement de l’économie à travers les prêts
consentis. En France on pourra noter que institution financière, la banque de France,
les banques commerciales, les banques coopératives ou mutualistes, les sociétés
financières et enfin les institutions financières spécialisées. La banque de France
participe à la mise en œuvre de la politique monétaire sous le contrôle de la banque
centrale européenne. La banque de France effectue des opérations de banque pour les
comptes de différents agents : l’Etat, les collectivités locales, les régions, les mairies.
S’agissant des banques commerciales c’est l’ensemble de tous les établissements de
crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque à savoir : réception des
fonds, octroi de crédit, gestion des moyens de paiement… ces banques peuvent
intervenir en tant qu’emprunteur et prêteur sur les marchés de capitaux. Ces banques
peuvent créer de la monnaie scripturale en accordant des crédits. Elles font une négoce
de titre (trading), parmi ces banques on a par exemple la bnp, lcl, la société générale.
Pour les banques coopératives/mutualistes, on fait allusion aux établissements de
crédit, comme banque on a le crédit agricole (coopérative agricole), le crédit mutuel,
caisse d’épargne. Les sociétés financières exercent des activités spécialisées :
immobilier …, très spécialisée pour accorder les crédits : sofinco, crédit foncier …, les
institutions financières spécialisées, on peut avoir des organismes de financement des
organisations.

2. L’intermédiation financière
Est un fonction assurée par un agent financier et qui consiste à agir comme un
intermédiaire entre les agents entre notamment deux agents, un disposant de l’épargne
à placer et l’autre qui souhaite emprunter
L’intermédiation financière est notamment caractérisée par deux aspects :
- l’intermédiation de marché (assurée par les entreprises d’investissement
« personne morale autre que les établissements de crédit ayant pour objet
principal la fourniture des services par investissement ». les activités principales
de l’intermédiaire de marché sont notamment la transmission et l’exécution
d’ordre qui portent sur les instruments financiers, des actions ou des titres.)
- et l’intermédiation de bilan : elles sont principalement assurées par les banques
commerciales. Elles accordent des crédits aux agents à besoin de financement
en tenant compte de leurs ressources propres et des dépôts collectés auprès des
agents à capacité de financement. Il faut remarquer que les dépôts reçus et les
crédits accordés sont inscrits dans le bilan de la banque. Les crédits comme les
créances et les dépôts comme les dettes
remarque : les institutions financières qui assurent une partie importante du
financement des activités économiques permettent de palier les imperfections et les
défaillances du marché financier en transformant l’épargne, en diminuant les coûts de
transactions , en limitant les conséquences de l’asymétrie d’information et en assumant
le risque lié aux opérations de crédit (les prêts)

CM2 19/01/2023
3. l’intermédiation bancaire
les institutions financières qui assurent une partie importante du financement des
activités économiques permettent de palier les imperfections et les défaillances du
marché financier en transformant l’épargne, en diminuant les coûts de transaction, en
limitant les conséquences de l’asymétrie de l’information et en assumant le risque lié
aux opérations de prêts.
La transformation de l’épargne opérée par l’intermédiaire : ceci équivaut au fait que
l’acte de financement se heurte à l’incompatibilité des préférences des prêteurs et des
emprunteurs. Les épargnants prêteurs souhaitent de manière générale placer leur
épargne en limitant les risques et en conservant une certaine liquidité. Les emprunteurs
eux souhaitent la plupart du temps obtenir des financements à moyen et long terme
pour financer des opérations à risque et qui nécessitent des capitaux immobilisés. Afin
de limiter les incompatibilités entre les prêteurs et les emprunteurs, la banque présente
transforme les caractéristiques (la somme, le montant, la durée, la rémunération et la
liquidité) des dépôts reçus.
La banque organise la collecte des ressources et permet par ce biais le financement de
projets lourds en mobilisant un capital plus important que l’épargne collectée auprès
d’un déposant. En fin de compte, l’intermédiaire transforme de faible montants
d’épargne en montant plus élevé le prêt. S’agissant de la durée, l’horizon temporelle
des prêteurs et des emprunteurs n’est pas toujours le même, les prêteurs ont une
préférence pour le court terme, par contre les emprunteurs ont des projets
d’investissement à plus long terme. L’intermédiaire permet donc de limiter cette
incompatibilité d’échéance entre le prêteur et l’emprunteur en transformant des
placements à court terme en prêt à long terme.
La rémunération : le banquier qui est l’intermédiaire reçoit des dépôts de ses clients et
emprunte au taux d’intérêt à court terme du moment pour prêter à moyen et long terme
à un taux d’intérêt supérieur. La différence entre le taux de prêt et le taux d’emprunt
lui sert de rémunération. S’agissante de la liquidité, les prêteurs ont une préférence
pour la liquidité, en d’autres terme, la possibilité de récupérer les fonds si besoin était.
L’intermédiaire financier qui collecte les ressources financières à court terme et les
prêtent à long terme fait l’hypothèse selon laquelle les épargnants ne viendront pas
récupérer leurs fond au même moment. L’autre élément qui démontre l’existence de
‘l’intermédiation bancaire est qu’elle permet la réduction des coûts de transaction liées
à un prêt, l’acte de financement génère des coûts de transaction. Si un agent souhaite
prêter une certaine somme d’argent à un autre agent, l’opération va entraîner un
certain nombre de coûts qui sont appelé « coûts de transactions ». avant le prêt, les
coûts de transactions se déclinent ainsi : le coût de recherche des partenaires, coût de
recherche de l’information sur les emprunteurs, le coûts de négociation de coût du prêt
et de rédaction du contrat… après le prêt, les coûts de transaction notamment se
déclinent sur le fait que le prêteur doit s’assurer du remboursement du prêt, du
recouvrement en cas de défaillance de l’emprunteur. Ces différentes opérations
engendrent beaucoup de coûts.
L’asymétrie d’information liée à un prêt qui justifie l’intermédiation : ceci se décline
en disant qu’un épargnant qui souhaite placer ses fonds cours le risque de voir son
emprunteur devenir insolvable. Le prêteur doit donc évaluer les risques présentés par
chaque emprunteur mais l’emprunteur peut cacher certaines informations au prêteur
afin d’obtenir le prêt ou les capitaux. L’acte de financement sera donc caractérisé par
des asymétries d’information. Dès lors, le prêteur cours le risque de confier son argent
à un emprunteur qui présente des risques élevés.
Le financement génère toujours un risque qui peut être assumé par l’intermédiaire à la
place des épargnants. L’intermédiaire est plus outillé pour apprécier le risque et le fait
qu’il ait de nombreux débiteurs, il peut compenser plus facilement l’insolvabilité de
l’un des emprunteurs. L’intermédiaire bancaire sélectionne les emprunteurs et collecte
des informations sur ces derniers. Il ne prête qu’aux clients solvables par principe et
pour les projets valables. Il a des procédures de contrôle pour suivre les
remboursements des emprunteurs jusqu’au bout. Par conséquent il limite les risques
d’insolvabilité que peut courir les prêteurs de capitaux.
4. L’activité bancaire
En France ; les banques commerciales jouent un rôle important dans la distribution de
crédit à l’économie. On peut distinguer 2 types de financements bancaires : le
financement monétaire et le financement non-monétaire

a. Le financement non-monétaire
Quand une banque distribue des crédits en se servant dans un épargne collectée avant,
elle fait une simple transformation financière et prête de la monnaie qu’on lui a confié.
Ce type de financement est qualifié de non monétaire puisqu’il est lié à des ressources
pré existantes.
b. Le financement monétaire
Se traduit quand une banque accorde un crédit sans épargne préalable, elle créée de la
monnaie scripturale. En d’autres termes elle inscrit au crédit du bénéficiaire la somme
demandée lors du prêt. Ce type de financement qui est une spécificité de l’activité
bancaire est définie comme le financement monétaire.
Remarque : à la fin du remboursement du crédit par l’emprunteur, la monnaie
scripturale est détruite. Cependant la création monétaire opérée par les banques est
régulée par la BCE pour éviter une augmentation excessive de la quantité de monnaie
dans l’économie.

CM4 26/01/2023

III. Le concept de la monnaie


L’historique du troc à l’argent : 10 000 avant JC à 2000 avant JC.
Le troc peut être défini par une action
Progressivement des unités d’échanges ont apparu genre coquillages, métaux précieux
comme l’argent et l’or
La monnaie prend son essor avec les grands empires romains et n’a d’autre fonction
que d’être une contre-valeur qui peut être échangeable
Au 19e s la monnaie va vraiment prendre son essor, au 2Oe elle va connaître une
révolution avec sa dématérialisation
La monnaie peut être vue comme une institution sociale mais aussi une monnaie qui
permet l’échange, ce qui le permet est l’intermédiation
1. Les fonctions de la monnaie
Depuis ARISTOTE qui a été le 1 er auteur à le mettre en évidence, 3 fonctions qui sont
toujours présentes aujourd’hui, permettent de définir la monnaie :
- Instruments des transactions
- Etalons des valeurs
- Réserves de valeur
A. La monnaie comme instrument de transaction
La monnaie est une condition nécessaire du développement des échanges. Les
échanges de biens et de services entre les hommes ont existé bien avant l’utilisation
d’une monnaie sous forme de troc : l’obtention d’un objet/service en contrepartie d’un
autre bien/service. Cependant cette procédure présente 4 inconvénients majeurs car
elle nécessite :
- Le double coïncidence des besoins
- La comparaison des valeurs respectives des deux éléments faisant l’objet de la
transaction potentielle
- La divisibilité des éléments choisis comme monnaie lorsque la valeur de chacun
d’entres eux est fort différente, autrement dit lorsque la comparaison entre 2
biens ne tombe pas juste
- La conservation de ces éléments qui doivent pouvoir être stockés s’ils sont
utilisés comme moyen d‘échange dans le futur
… qui remplit ses conditions, le troc existe seulement dans les économies dans
lesquelles le nombre devient et des produits de consommation final
Toutefois le troc ne disparaît jamais, on le retrouve dans les situations exceptionnelles,
par exemple pendant la guerre, lors de dérèglements monétaires grave tant nationaux
qu’internationaux, dont des communautés où la monnaie traditionnelle ne circule pas,
par exemple en prison. Il y a aussi dans des pays qui ne possèdent pas de moyens
monétaires mais disposent de ressources particulièrement recherchées. Par ex dans les
80’s, le Moyen Orient, installation d’usines de pétrole etc etc.
La création de la monnaie intervient pour palier les inconvénients du troc. Elle conduit
à une dissociation de l’opération unique de 2 flux réels (objets) en deux actes
successifs (monnaie), une vente qui transforme un bien/service en monnaie et un achat
par lequel la monnaie précédemment obtenue permet d’obtenir le bien/service
souhaité. La transaction apparemment simple qui consiste en deux flux réels et
décomposés en deux transactions qui paraissent plus complexes mais qui sont en
réalité bien plus aisé mettant en présence d’abord un flux réel et un flux monétaire

troc
Flux réel flux réel
Monnaie

C’EST GRAce a cette fonction de la monnaie que la spécialisation du travail est née et
s’est par la suite généralisée. Pour être en mesure d’obtenir le bien ou le service qu’il
désire, un homme n’a plus besoin de fabriquer afin de se le procurer
Un homme peut proposer un bien qu’il considère comme ayant la plus forte probabilité
demandée en contrepartie par les autres hommes avec lesquels il est en relation

B. Conditions des développement de la production


C’est grâce à cette fonction de la monnaie que la spécialisation du travail est née. Et
c’est par la suite généralisée. Pour être en mesure d’obtenir le bien ou le service qu’il
désir, un homme n’a plus besoin de fabriquer afin de se le procurer. Un homme peut
proposer un bien qu’il considère comme ayant la plus forte probabilité d’être demandé
en contrepartie par d’autre homme avec qui il est en relation. Pour cela il lui suffit de
vendre le fruit de son travail et de recevoir le montant de monnaie correspondante
puisque cette monnaie qui est le dénominateur commun désormais accepté par tout le
monde et le plus souvent garanti par l’Etat lui permet de se procurer n’importe quelle
bien ou service. La monnaie permet à des individus de se spécialisé dans des activités
de productions de biens, de consommations intermédiaires ou d’équipement, ceci en
vendant ses biens ils obtiendront le pouvoir d’achat nécessaire à l’acquisition de biens
de consommation final. De manière conceptuelle la monnaie est constitué par
l’ensemble des biens accepté comme moyen de paiement par tous les vendeurs de la
part de leurs acheteurs afin d’éteindre leur échéance. Grace au gains de temps et
d’effort auquel elle conduit la monnaie peut être analysé comme un actif substituable à
tous les autres actif productif. L’existence de la monnaie favorise parallèlement
l’allocation des ressources et la circulation de la production. à partir du moment où une
monnaie est accepté les économies ont pu se développer grâce à la diversification des
instruments des transaction procure cependant son introduction est aussi une source de
déséquilibre dans la sphère réel de l’économie. L’apparition de la monnaie nécessite
donc l’intervention de l’Etat à la fois pour l’égaliser son pouvoir libératoire, général et
obligatoire et aussi pour éviter une mise en circulation trop importante qui risque de
généré de grave dysfonctionnement.

CM5 02/02/2023
La monnaie, étalon des valeurs
Le numéraire, base d’un système objectif de prix absolus
La fonction d’étalon des valeurs de la monnaie est la 1 ère qui se manifeste car même
dans les situations où ne se pratique que le troc, il est nécessaire de trouver une base
unique pour évaluer les nombreux biens et services susceptibles d’être échangés. Aussi
il existe une monnaie de compte ( ?), un « numéraire » pour reprendre l’appellation de
WALRAS, ceci même en l’absence d’une monnaie d’échange ou différente de la
monnaie d’échange même en circulation
Une monnaie de compte dont le prix est arbitrairement fixé à un, permet d’abandonner
les évaluations sous forme de prix relatifs, c’est-à-dire du prix d’un bien exprimé par
rapport au prix d’un autre bien pour des évaluations sous forme de prix absolus. Le
prix de tous les biens étant indiqués sous forme d’un nombre rapporté à la même base.
Dans le cas où on a n bien, dont l’un est choisi comme monnaie de compte, une
économie de troc nécessite le calcul qui va faire qu’on a (n (n - 1))/2 prix tandis qu’un
économie monétaire ramène ce nombre à n – 1 prix si le bien choisi comme monnaie
de compte est le même choisi utilisé comme monnaie de paiement. On peut aussi dire
que le rapport peut être ramené à n biens dans le cas contraire.
L’étalon des valeurs ne peut être considéré comme quelque chose qui est « existe
déjà » à priori et peut être découvert comme ??? c’est plutôt une ébauche d’un concept
scientifique qui doit être complètement inventé. Pour pouvoir établir un étalon des
valeurs, on passe notamment par le choix et la volonté des hommes qui vivent dans
une même communauté de paiement et qui acceptent d’utiliser comme référence pour
l’évaluation des biens et des services qui circulent dans cette communauté. Et donc le
besoin de sélectionner une monnaie de compte est en définitive toujours liée à la
confiance que cette monnaie inspire et qui constitue l’un des attributs permanent de
toutes monnaies.
Communauté de paiement : un pays ou plusieurs pays réunis comme l’euro.
Comme tout étalon, la valeur d’une monnaie est invariable ce qui veut dire qu’elle
correspond à un prix fixe en terme d’unité de compte. Ce n’est que le pouvoir d’achat
de cette monnaie, la valeur des biens et services qu’elle permet d’acquérir qui fluctue :
il diminue en période de hausse de prix et augmente en période de baisse. Quand on
parle de dévaluation/dépréciation d’une monnaie, cela n’a de sens que de manière
relative par rapport à une autre monnaie et non de manière absolue.

Réviser chapitre 1 et 2 et s’arrêter à l’approche fonctionnaliste ?

Le choix de la monnaie de compte


Dès que le nombre de marchandises échangeables devient important et multiplie les
bases de comparaison possibles, une référence unique d’évaluation s’avère
indispensable conduisant à une économie des coûts d’information, grâce à des calculs
devenus particulièrement simples.
Les habitants d’une même communauté de paiement choisissent alors une marchandise
comme référence pour l’estimation des biens et des services qui y circulent. Au fil du
temps, on a vu apparaître une multitude de monnaie de compte, de l’épi d’orge à la
livre tournois (alors que pendant ce temps, la monnaie de paiement était le Louis) en
passant par le trépied de bronze.
A l’époque moderne, des monnaies de compte composées ont été instaurées utilisés
par les Etats ou les institutions internationales afin de disposer d’une référence stable
dans un monde de fluctuation entre elles de monnaie de transaction. Il en est ainsi des
droits de tirage spéciaux (DTS) ou pendant quelques années de l’écu (monnaie de
compte européenne qui a précédé l’euro), pour sa part tout à la fois monnaie de
compte et monnaie d’échange comme la plupart des monnaies nationales
contemporaines.

CM7 06/03/2023
2. L’évolution des formes de la monnaie
La 1ère notion de monnaie qui apparaît est la monnaie de compte et celle-ci est
abstraite. Ce n’est que lorsque l’échange direct devient impossible qu’une monnaie
dite concrète qui est l’intermédiaire des échanges est utilisée. Si le concept de monnaie
unique au sein d’une communauté, les supports qui permettent de s’en servir sont
divers. Les formes retenues pour faire office de monnaie tant de compte que de
transaction ne présente aucune différence quant à leur degré d’efficacité. La seule
condition nécessaire à leur utilisation est qu’elle soit collectivement acceptée
1. La matérialisation originelle de la monnaie
1. Les caractéristiques des marchandises choisies comme monnaie
2. Les différentes marchandises ayant été utilisées comme monnaies
Lorsque dans un pays, les habitants abandonnent le troc, ils le remplacent par une
marchandise qui outre son utilisation comme bien de consommation et souvent sa
fonction de monnaie de compte sert désormais de moyen d’échange. Avec ce nouveau
rôle, cette marchandise voit sa valeur devenir supérieure à sa valeur intrinsèque
découlant de son utilité en tant que simple bien de consommation. Le bien privilégié
doit alors présenter 6 caractéristiques :
- être présent en quantité suffisante pour assurer les échanges mais néanmoins limiter
car sa rareté relative est la garantie de la préservation de sa valeur.
- être accepté par l’ensemble des citoyens donc être entaché d’une certaine valeur
subjective (dans des petites commu en attente de la monnaie officielle ou pour des
raisons pratiques d’autres monnaies peuvent circuler)
- être facile à manier et à transporter
- avoir un coût de production donc de transaction faible
-être inaltérable afin de pouvoir être conservé sans perdre de valeur
- être divisible pour assurer les échanges même de valeur très faible
Les différentes marchandises ayant été utilisées comme monnaie : les différentes
civilisation ont utilisé comme monnaie : les coquillages, le sel, les métaux non
précieux (bronze, cuivre, fer), les métaux précieux (argent, or), ces derniers se sont
progressivement imposés d’abord sous forme de lingot « monnaie pesée » puis sous
une forme quelconque « la monnaie comptée », puis sous forme de pièce « monnaie
frappée ». la multiplication des pièces chacune dans un métal plus ou moins recherché
ou avec un poids plus ou moins important conduit à l’utilisation des pièces étant
considéré comme ayant le moins de valeur et à la conservation de celles en ayant le
plus.
3. la dématérialisation progressive de la monnaie et ses supports
lorsque la quantité de métal précieux sous forme de lingots et de pièces devient
insuffisante pour répondre aux développements des échanges, 2 nouveaux types de
monnaie apparaissent :
- monnaie papier/fiduciaire représentant le métal précieux puis des dépôts à vue qui est
la monnaie scripturale les billets
1. Les billets et les dépôts à vue
a) les billets
la naissance des billets fait suite à l’évolution de deux phénomènes complémentaires :
d’une part les propriétaires de grandes quantités de métaux précieux cherchent à se
protéger contre les risques de leur détention à la fois risque matériel (vol) et risque
économique (falsification de leurs valeurs). C’est ainsi que les détenteurs d’or
proposaient notamment à des personnes de confiance de protéger leur richesses
(moines, templiers etc)
les certificats d’ordre : ce que je possède pour le récupérer
standardisation avec des coupures de différentes valeurs
un client règle un crédit fournisseur avec une lettre de change qui lui demande de
signer avec un ordre qu’il crée lui-même, le bénéficiaire peut endosser un ordre de ses
créanciers au dos du titre (rien compris)
b) les dépôts à vue
doivent également leur apparition par rapport à la conséquence d’une pratique des
orfèvres qui inscrivent le montant reçu dans des comptes. Lorsqu’un débiteur et un
créancier confient leur or au même orfèvre, celui-ci transfère les pièces de compte du
premier dans les comptes du second. A la place de la remise des reçus, la pratique du
virement était déjà pratiquée notamment par les grecs et les romains et le mécansme de
la compensation est à l’origine de la monnaie scripturale qui va se généraliser à partir
du 13e siècle. Les transferts entre comptes s’effectuent grâce à 3 grandes catégories de
support :
- les chèques
- les virements bancaires
- les cartes bancaires
les virements bancaires et instruments proches comme des titres inter bancaires de
paiement ou les avis de prélèvement
on peut noter que les virements banciares, les règlements par chèques et les paiement
par carte se sont progressivement substitués comme moyens de paiement

CM8 08/03/2023

Besoin de financement toujours lié à la capacité des ménages ou des entreprises

4.2. les limites du financement monétaire

CM9 15/03/2023

la création de la banque centrale répondait à un besoin de procurer aux agents


économiques les moyens de paiement nécessaire au règlement pour

Vous aimerez peut-être aussi