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Agents éco ayant à un moment donné un excédent des ressources financières dont ils
n’auront pas d’utilisation immédiate, et qu’ils pourront donc mettre à disposition de
l’économie.
S’agissant d’un marché fi, l’objectif est de faire rencontrer l’offre et la dde de capitaux.
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Description du sys fi :
1e modalité de financement :
Ce sys existe s/f de bourse de valeurs. La plupart du tps, qd ce sys existe, les prêteurs et
les emprunteurs peuvent quelquefois avoir des contraintes en termes de financements
qui sont différents. Les prêteurs sont disposés à mettre à disposition leurs fis mais
généralement sur des périodes relativement courtes car ils souhaitent obtenir une
certaine liquidité de leurs ressources fis pour pouvoir, le cas échéant, récupérer le
montant du fi.
De l’autre côté, les emprunteurs ont généralement des besoins de financement sur des
très longs termes (le tps nécessaire pour que la capacité de remboursement de l’agent
éco soit suffisant).
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Par exemple, une bq peut très bien collecter des fonds auprès de sa clientèle et de
replacer cette somme directement sur les marchés fi, ou bien les prêter à d’autres
clients. De la même manière, une bq peut très bien prêter à l’un de ses clients sans pour
autant avoir collecté suffisamment d’épargne auprès des clients. Dans ce cas-là, elle va
pouvoir elle-même se financer directement auprès des marchés fis.
Pour résumer :
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Les fonctions d’un système financier :
Il existe 2 types de sys fis purs : Les intermédiaires financiers et les marchés financiers.
Pourquoi les 2 coexistent dans la plupart des économies (et systématiquement dans les
économies de marché) ? Pour y répondre il faut connaitre la raison d’être de ces sys fis.
L’étude de ces fonctions (définies par Bodie et Merton) va permettre de comprendre
outre la coexistence des différents sys fis mais aussi le fait que leur poids respectif est
différent d’une économie à l’autre et que ce poids évolue dans le temps.
Les fonctions définies par Bodie et Merton (1998) : Un sys fi doit permettre de :
• Transférer des ressources économiques dans le temps et dans l’espace :
− Dans le tps : épargner = transférer une partie de son pouvoir d’achat dans le tps,
retrouver cette somme d’$ à une date ultérieure pour pouvoir la consommer (à CT
ou LT). Ici on va plutôt utiliser les services d’un intermédiaire fi ou alors ceux d’un
MF (investir dans des fonds monétaires dont la particularité est la bonne
préservation du capital constitué). Action = classe d’actif avec le tx de rentabilité le
plus élevé à LT ➔ intéressant pour la retraite (fonds de pension massivement
investis dans des actions).
− Dans l’espace : Les intermédiaires fis sont capables de le faire selon leur zone
d’action. Pour les MF, il n’y a aucun souci pour transférer cet $ dans l’espace. Il est
préférable pour un émetteur d’aller directement se financer sur les MF.
Les 3 familles US les plus riches à cette date-là (1991) n’auraient pas pu financer les 48
entreprises les plus importantes. Ces 48 entreprises existent grâce au pooling ➔ pour
que des E de grande taille puissent exister, il faudrait qu’il y ait une multitude
d’apporteurs de capitaux.
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Les intermédiaires fis sont capables d’assurer le pooling car le pcp de gst d’une bq c’est
l’∃ d’une multitude de ressources au passif de la bq (notamment l’ensemble des dépôts
faits par les investisseurs) et qui vont servir à financer divers éléments d’actif et
notamment des prêts par exemple aux E. Pool de ressources qui finance un pool
d’emplois, avec un pcp de base qui est la non affectation des ressources à des emplois.
Là de nouveau, le pooling c’est la raison d’être des MF puisque le pcp sur un MF par
exemple dans le cas des dettes : Contrairement aux bqs dans lesquelles on a des
emprunts indivis, sur les MF un emprunt sur un montant relativement élevé est découpé
en parts = obligations ; L’intérêt de ce découpage en parts est de permettre à une
multitude d’investisseurs puissent permettre à des E d’exister. Même pcp pour les
actions.
• Fournir des moyens de compensation et de paiement :
− Moyens de paiement : Agent liquide, CB, chèque… Ils nous sont fournis par les
intermédiaires fis. Bcp plus difficile à imaginer dans le cas des MF ➔ net avantage
aux intermédiaires fis.
− La compensation : Notion de système de compensation bancaire chez les
intermédiaires fis par le biais des mouvements de comptes, gérée sous l’égide des
BC. Le sys est identique pour les MF, mêmes mouvements de comptes pour l’achat
et vente d’actions (compensation = back office des MF). Les 2 sys sont tout aussi
efficaces.
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• Fournir une information sur les prix : (cette info va permettre d’orienter les
décisions des agents).
Dans une éco libérale, il est primordial d’avoir un système de prix libres. Laisser fluctuer
permet une bonne allocation du K (voir Alec Nove et Friedrich Von Hayek 1945 ➔
l’observation des prix permet une bonne allocation du capital dans une économie de
marchés car le prix est un vecteur d’information = permet d’agréger l’ensemble d’offres
et de demandes de l’ensemble des opérateurs sur un marché).
Les prix qu’on observe sur les MF concernent essentiellement les actifs (tx d’intérêt,
fluctuation des cours boursiers…). Ici très net avantage aux MF car sur les MF les prix
fluctuent en permanence, la plupart des actifs sont cotés en tps continu = information la
plus exacte possible à un moment donné ce qui n’est pas le cas auprès des
intermédiaires fis.
• Fournir des moyens de gestion des incitations : (Les asymétries d’information)
2 problèmes liés à l’information, ou asymétrie d’information : sélection adverse et aléa
moral CAD un contractant a toujours une meilleure information que l’autre.
− Sélection adverse ou antisélection : c’est le problème de manque d’info auquel on fait
face avant de contracter, par lequel une offre faite sur le marché aboutit à des
résultats inverses de ceux souhaités. Ex : « The market for lemons » – Akerlof ➔
Trouver des mécanismes de malgré tout sélectionner les bons risques et éviter les
mauvais (ex : faire expertiser la voiture, cote à l’argus).
Sélection adverse également présente chez les assurances et mutuelles : éviter les
mauvais risques (les clients qui n’ont habituellement pas de mutuelle mais qui
souhaitent en contracter une pour faire énormément de soins). Comment résoudre
ce problème ➔ Prix plus abordables et moins dissuasifs. Banquier pour faire un prêt
fait face au problème d’antisélection. Buffet : L’objectif est de trouver la bonne
tarification.
Dans le cas des bqs : expertise de la clientèle = Analyse + historique pour discriminer
entre les bons et les mauvais dossiers.
Clauses contractuelles : ex : imposer des délais de carence.
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− L’aléa moral (risque moral ou hasard moral) : c’est après avoir contracté, il décrit une
situation où une partie n’observe pas parfaitement les actions entreprises par l’autre
partie (le cocontractant va se comporter d’une façon très différente de ce qu’on
imaginait avant d’avoir contracté). Voir théorie des contrats et théorie des
incitations.
Pour résumer :
Est-ce que les MF et intermédiaires fis sont capables de mettre en place des moyens
pour limiter ces problèmes liés à l’information ? Oui : Contrat standardisé avec
clauses contractuelles (bq) et contrat rédigé par un avocat d’affaires (MF) contenant
des covenants.
Nous avons vu que les 2 sys sont capables de remplir l’ensemble de ces fonctions, et le
fait qu’historiquement un sys a plus de poids par rapport à un autre est dû
essentiellement à des raisons réglementaires.
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2- L’organisation générale des marchés financiers :
Les apporteurs de fonds mettent à disposition des emprunteurs des fonds nécessaires
au financement de leurs activités. En contrepartie, les emprunteurs vont émettre des
titres financiers.
Ces titres fis sont représentatifs des fonds apportés. Ils peuvent prendre diverses
formes :
• Créances : représentent les dettes CAD des fonds qui sont destinés à être
remboursés à échéance.
• Droit : Une reconnaissance non pas de dette mais d’un droit de propriété qui est
la contrepartie des fonds mis à disposition (cas des actions).
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Les 2 autres marchés sont plus spécifiques : Ils ne sont pas liés au fi mais peuvent y
contribuer dans leur mode de fonctionnement actuel :
1. Marché des changes : M sur lequel s’échangent des devises en monnaie
étrangère, il s’agit principalement du M ForeX.
2. Le marché des matières premières = M des commodities : C’est un M en plein
développement. Sur ce M, on s’échange des MP (MP agricoles, métaux précieux ou
non…)
Le dernier marché :
1. Marché des options négociables et produits dérivés : Sur les marchés fis, les
investisseurs prennent des risques (ex : risque de non-remboursement en cas de
dette, risque de moins-value…), ces risques peuvent freiner les investisseurs. Ce
M servira alors à gérer ou assurer les risques fis associés à l’utilisation des autres
MF.
Pour résumer :
On peut classer 2 fonctions : fi de l’activité éco ; couverture de risques.
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• Marché primaire : M de l’introduction ou de l’émission des titres. C’est un M sur
lequel les titres nouvellement créés vont pouvoir être placés auprès de l’ensemble
des investisseurs. C’est là que l’émetteur va intervenir pour lever les fonds.
• Une fois que les titres fi ont été émis, ceux-ci vont pouvoir être revendus sur le
marché secondaire à tout moment : En quelques sortes, le marché secondaire est le
marché de l’occasion des titres fis. C’est un M où vont s’échanger entre investisseurs
des titres déjà émis.
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