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Yasser Sassi 5 INFINI 1

Série d'exercices n°1 :


1-A quoi sert le marché financier ?

Le marché financier permet aux entreprises et aux gouvernements de collecter des fonds auprès des
investisseurs pour financer leurs opérations et leurs projets. Cela facilite l'allocation efficace des
ressources, car l'argent va là où il est le plus nécessaire et le plus productif.

Les investisseurs, tels que les particuliers, les institutions financières et les fonds de pension, peuvent
investir dans une variété d'instruments financiers, tels que des actions, des obligations, des fonds
communs de placement, etc. Ces investissements leur permettent de générer des revenus, de
diversifier leurs portefeuilles et de préparer leur avenir financier.

Les marchés financiers fournissent des mécanismes pour déterminer les prix des actifs financiers, tels
que les actions et les obligations. Ces prix reflètent l'offre et la demande, ainsi que les informations
disponibles sur les entreprises et les marchés. Une valorisation précise des actifs est cruciale pour les
investisseurs et les entreprises.

Les marchés financiers offrent des produits dérivés, tels que les contrats à terme et les options, qui
permettent aux investisseurs de gérer et de réduire leurs risques financiers. Les entreprises utilisent
également ces instruments pour se couvrir contre les fluctuations des taux de change, des taux
d'intérêt, etc

2. Quelle est la différence entre le marché primaire et le marché secondaire ?

la principale différence entre le marché primaire et le marché secondaire réside dans les transactions
effectuées. Le marché primaire est le lieu de l'émission initiale de nouveaux titres, tandis que le
marché secondaire est le lieu de négociation des titres existants entre les investisseurs. Le marché
primaire permet aux émetteurs de collecter des fonds, tandis que le marché secondaire offre de la
liquidité aux investisseurs sur les titres déjà émis.

3. Qu’est-ce une économie d’endettement ?

Une économie d'endettement, également connue sous le nom d'"économie basée sur la dette" ou
"économie de l'endettement", fait référence à une situation où l'endettement joue un rôle central
dans le fonctionnement de l'économie. Dans ce type d'économie, l'endettement, qu'il soit public ou
privé, est largement utilisé pour financer les dépenses, les investissements et la consommation.

4. Qu’est-ce une économie de marché ?

Une économie de marché, également connue sous le nom d'économie capitaliste, est un système
économique dans lequel la production, la distribution et la fixation des prix des biens et des services
sont largement déterminées par les forces du marché, c'est-à-dire l'offre et la demande. Dans une
économie de marché, le gouvernement a généralement un rôle limité dans la réglementation et la
gestion de l'économie, laissant les entreprises privées et les individus prendre des décisions
économiques autonomes.

5. Comment mesure-t-on qu’une économie est d’endettement ou de marché ?


La mesure de l'orientation d'une économie vers l'endettement ou le marché dépend de plusieurs
indicateurs et variables économiques. Voici quelques-uns des indicateurs et des éléments à prendre
en considération pour évaluer cette orientation :

-Taux d'intérêt : Les taux d'intérêt sont un élément important dans une économie d'endettement.
Des taux d'intérêt élevés peuvent encourager l'endettement, tandis que des taux bas peuvent
encourager l'emprunt.

L'évolution des taux d'intérêt peut indiquer si l'endettement est favorisé ou découragé dans une
économie donnée.

-Comportement de consommation et d'investissement : L’observation du comportement de


consommation et d'investissement des ménages et des entreprises peut révéler si l'endettement est
un facteur majeur dans la croissance économique.

-Stabilité financière : L’évaluation de la stabilité financière, y compris la présence de crises financières


passées ou potentielles, peut indiquer si l'endettement excessif est un risque pour l'économie.

6. Le marché interbancaire :

a. fait partie du marché primaire : vrai ou faux ?

Faux. Le marché interbancaire ne fait pas partie du marché primaire. Il appartient plutôt au marché
secondaire des instruments financiers.

b. est un marché de liquidités entre banque centrales, banques commerciales et

Autres institutions financières : vrai ou faux ?

Vrai. Le marché interbancaire est en effet un marché de liquidités où les banques centrales, les
banques commerciales et d'autres institutions financières effectuent des transactions financières,
notamment des prêts interbancaires à court terme, des opérations de change (forex), des
transactions sur les marchés monétaires, et d'autres transactions de liquidités.

c. son niveau d’activité n’est pas affectée par la politique monétaire de la

Banque centrale : vrai ou faux ?

Faux. Le niveau d'activité du marché interbancaire est généralement influencé par la politique
monétaire de la Banque centrale. La Banque centrale joue un rôle central dans la régulation et la
gestion de l'offre monétaire d'une économie, et sa politique monétaire peut avoir un impact
significatif sur le marché interbancaire.

d. son niveau de développement est indépendant de celui du marché boursier :

Vrai ou faux ?

Faux. Le niveau de développement du marché interbancaire et celui du marché boursier sont


souvent interdépendants et peuvent avoir des influences mutuelles.

7. Le marché primaire :

a. concerne aussi bien les titres que les actifs financiers non négociables : vrai
Ou faux ?

Faux. Le marché primaire concerne principalement l'émission de nouveaux titres financiers, tels que
des actions et des obligations, par les émetteurs, tels que les entreprises ou les gouvernements. Il ne
concerne généralement pas les actifs financiers non négociables.

b. est une source de financement : vrai ou faux ?

Vrai. Le marché primaire est en effet une source de financement majeure pour les émetteurs, tels
que les entreprises et les gouvernements.

c. fournit de la liquidité : vrai ou faux ?

Faux. Le marché primaire ne fournit généralement pas de liquidité aux investisseurs.

d. Se développe indépendamment du marché secondaire : vrai ou faux ?

Faux. Le marché primaire et le marché secondaire sont interdépendants et évoluent en relation les
uns avec les autres. Ils forment ensemble le marché financier global et ont des influences mutuelles.

8. Le capital d’une société est égal :

a. Au nombre d’actions multiplié par la valeur nominale de l’action. Vrai ou

Faux ?

Vrai. Le capital d'une société est généralement calculé en multipliant le nombre d'actions émises par
la valeur nominale de l'action. Cette formule s'applique aux sociétés qui émettent des actions avec
une valeur nominale.

b. Au nombre d’actions multiplié par le cours de l’action. Vrai ou faux ?

Faux. Le capital d'une société n'est pas égal au nombre d'actions multiplié par le cours de l'action. Le
capital d'une société est généralement composé du capital social, qui est déterminé en multipliant le
nombre d'actions émises par la valeur nominale de l'action, ainsi que d'autres éléments tels que le
capital supplémentaire provenant de primes d'émission.

9. Les apports en capital des actionnaires :

a. Doivent être exclusivement en numéraires. Vrai ou faux ?

Faux. Les apports en capital des actionnaires d'une société ne doivent pas nécessairement être
exclusivement en numéraires (argent liquide). Les actionnaires peuvent apporter leur capital sous
différentes formes, en fonction des règlements légaux et des statuts de la société.

b. Peuvent être en espèces ou en nature ou techniques. Vrai ou faux ?

Vrai. Les apports en capital des actionnaires d'une société peuvent effectivement être en espèces
(argent liquide), en nature (actifs autres que de l'argent liquide), ou sous forme de savoir-faire ou de
compétences techniques. Les règles et les modalités entourant les apports en capital peuvent varier
en fonction de la législation locale et des statuts de la société,

c. Seuls les apports en numéraires sont compensés par des actions.

Faux. Les apports en capital des actionnaires ne sont pas nécessairement compensés uniquement par
des actions lorsque les actionnaires contribuent sous forme de numéraire (argent liquide). Les règles
concernant la compensation des apports en numéraire peuvent varier en fonction de la législation
locale et des statuts de la société.

d. Seuls les apports en espèces sont rémunérés par des dividendes ou des

Actions gratuites. Vrai ou faux ?

Faux. Les apports en capital des actionnaires, qu'ils soient en espèces ou en nature, peuvent être
rémunérés par des dividendes ou des actions gratuites en fonction des décisions prises par la société
et de sa situation financière

e. Les actions données en contrepartie d’apports en nature sont rémunérées

Par des intérêts. Vrai ou faux ?

Faux. En général, les actions données en contrepartie d'apports en nature ne sont pas rémunérées
par des intérêts. Les apports en nature sont évalués à leur juste valeur au moment de leur
contribution à la société, et les actionnaires qui apportent des actifs en nature reçoivent des actions
en échange de leur contribution. Ces actions représentent leur participation dans la société en
fonction de la valeur de leurs apports.

10. Le montant du dividende versé annuellement aux actionnaires :

a. Dépend des bénéfices annuels réalisés. Vrai ou faux ?

Vrai. Le montant du dividende versé annuellement aux actionnaires dépend généralement des
bénéfices annuels réalisés par la société. Les dividendes sont des paiements périodiques aux
actionnaires qui sont généralement basés sur les bénéfices distribuables de la société.

b. Dépend des bénéfices annuels réalisés et des réserves constitués. Vrai ou

faux ?

Vrai. Le montant du dividende versé annuellement aux actionnaires dépend généralement des
bénéfices annuels réalisés par la société, mais il peut également dépendre des réserves constituées
par la société. La politique de distribution de dividendes d'une société est déterminée par les
décisions de son conseil d'administration et est influencée par plusieurs facteurs, dont les bénéfices
annuels et les réserves accumulées.

c. Dépend de la politique de dividende de la société, des bénéfices annuels

réalisés et des réserves constituées ; Vrai ou faux ?

Vrai. Le montant du dividende versé annuellement aux actionnaires dépend de plusieurs facteurs,
dont la politique de dividende de la société, les bénéfices annuels réalisés et les réserves constituées.

d. Dépend du capital constitué. Vrai ou faux ?

Faux. Le montant du dividende versé annuellement aux actionnaires ne dépend généralement pas
directement du capital constitué de la société.

e. Est fixe quels que soient les bénéfices réalisés. Vrai ou faux ?

Faux. Le montant du dividende versé annuellement aux actionnaires n'est généralement pas fixe et
peut varier en fonction des bénéfices réalisés par la société et des décisions prises par le conseil
d'administration. Les dividendes ne sont pas garantis et sont habituellement déterminés chaque
année en prenant en compte plusieurs facteurs

11. Par rapport aux réserves, le capital d’une société est volatil et se caractérise donc

par moins de fixité. Vrai ou faux ?

Faux. En réalité, le capital d'une société est généralement plus fixe et stable que les réserves. Le
capital social d'une société est constitué lors de sa création et peut être modifié uniquement par des
décisions spécifiques prises par les actionnaires et conformément à la législation en vigueur.

12. Lorsqu’une société réalise des bénéfices, elle peut :

a. les distribuer en totalité sous forme de dividendes ; Vrai ou faux ?

Faux. Lorsqu'une société réalise des bénéfices, elle n'est pas obligée de les distribuer en totalité sous
forme de dividendes.

b. en distribuer une partie et réinvestir ou mettre en réserves l’autre partie ;

Vrai ou faux ?

Vrai. Lorsqu'une société réalise des bénéfices, elle a généralement la flexibilité de répartir ces
bénéfices de différentes manières

c. les mettre en totalité en réserves. Vrai ou faux ?

Vrai, une société a la possibilité de mettre en totalité ses bénéfices en réserves si le conseil
d'administration et les actionnaires prennent cette décision.

13. Lorsqu’une société ne réalise pas suffisamment de bénéfices pour distribuer des

dividendes, afin de compléter elle peut prélever sur :

a. les réserves constituées. Vrai ou faux ?

Vrai. Lorsqu'une société ne réalise pas suffisamment de bénéfices pour distribuer des dividendes, elle
peut prélever sur les réserves constituées pour compléter les dividendes ou même pour les financer
entièrement .

b. le capital. Vrai ou faux ?

Faux. En général, une société ne peut pas prélever sur le capital pour distribuer des dividendes
lorsque les bénéfices annuels ne sont pas suffisants pour couvrir les dividendes prévus. Le capital
social d'une société, une fois établi, représente la valeur initiale attribuée aux actions de la société et
est généralement considéré comme un fonds propre permanent. Il ne devrait pas être réduit pour
financer les dividendes.

14. Quelle est la différence entre le marché des capitaux et le marché monétaire ?

la principale différence entre le marché des capitaux et le marché monétaire réside dans la nature
des instruments financiers qu'ils traitent, leurs objectifs et leurs durées. Le marché des capitaux est
axé sur le financement à long terme et traite d'actifs financiers à plus long terme, tandis que le
marché monétaire est axé sur le financement à court terme et traite d'actifs financiers à court terme.

15. C’est l’assemblée générale des actionnaires qui nomme le conseil d’administration et
le directeur général de la société. Vrai ou faux ?

rai. En général, c'est l'assemblée générale des actionnaires qui a le pouvoir de nommer le conseil
d'administration et, indirectement, le directeur général (ou PDG) de la société.

16. Le directeur général rend compte directement à l’assemblée générale ordinaire des

actionnaires qui à son tour rend compte au conseil d’administration. Vrai ou faux ?

Faux. En général, le directeur général (ou PDG) d'une société rend compte au conseil
d'administration, et non directement à l'assemblée générale ordinaire des actionnaires.

17. L’assemblée générale ordinaire des actionnaires se réunit annuellement pour

statuer sur les comptes (bilan et comptes de résultats) et reconduire ou renouveler

les administrateurs. Vrai ou faux ?

Vrai. En général, l'assemblée générale ordinaire des actionnaires se réunit annuellement pour statuer
sur les comptes de la société, y compris le bilan et les comptes de résultat, et pour élire ou réélire les
administrateurs (membres du conseil d'administration).

18. L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires se réunit autant de fois dans

l’année qu’il y a des grandes décisions exceptionnelles à prendre (augmentation ou

réduction du capital de la société, liquidation de la société, fusion ou absorption

de/par la société). Vrai ou faux ?

Vrai. L'assemblée générale extraordinaire des actionnaires se réunit en dehors de l'assemblée


générale ordinaire annuelle chaque fois qu'il est nécessaire de prendre des décisions exceptionnelles
ou importantes qui vont au-delà de la gestion courante de la société.

19. Quelle est la différence entre le marché primaire et le marché secondaire ?

le marché primaire concerne l'émission initiale de nouveaux titres par les émetteurs pour lever des
fonds, tandis que le marché secondaire concerne la négociation de titres financiers existants entre
les investisseurs. Les deux marchés jouent des rôles importants dans le fonctionnement global des
marchés financiers.

20. Comment déterminer la capitalisation boursière d’un titre et d’un marché ?

La capitalisation boursière d'un titre et d'un marché est calculée en multipliant le nombre total
d'actions en circulation d'une entreprise (ou la valeur totale de ses titres) par le cours actuel de
l'action.

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