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INSTITUT SUPÉRIEUR DE COMMERCE ET D’ADMINISTRATION

DES ENTREPRISES

THÈME :
PRINCIPAUX MODÈLES D’ÉVALUATION DES ACTIONS

Réalisé Par :
-BENCHHAB Fatima Zahra

-LAMHAMDI Ismail
Encadré par :
-TAKFAOUI Douâe
Mr : REGRAGUI Yassine
-MARARY Yousra
-NIOUA Ferdaouss
-KHADDA Fahd
-REJIM Imane

Promotion 2025
TABLE DES MATIÈRES

1.INTRODUCTION: Le marché de capitaux ................................................. 3


1.1 Le marché monétaire : ..............................................................................................................3
1.2 Le marché financier : .................................................................................................................3
2. LES PRINCIPAUX MODÈLES D'ÉVALUATION DES ACTIONS: ...... 6
2.1 Le Price Earning Ratio (PER) .......................................................................................................6
2.2 Le modèle Gordon et Shapiro ....................................................................................................7
2.2.1 Définition ...........................................................................................................................7
2.2.2 Principes du modèle ...........................................................................................................7
2.2.3 Exemple .............................................................................................................................8
2.3 Le modèle de BATES: .................................................................................................................8
2.3.1 Définition : .........................................................................................................................8
2.3.2 Formule de Bates : ..............................................................................................................9
2.3.3 Exemple :............................................................................................................................9
2.4 Le modèle de la droite du marché (C.M.L) ............................................................................... 10
2.4.1 Definition ......................................................................................................................... 10
2.4.2 Formule de calcul de C.M.L .............................................................................................. 10
2.4.3 Pourquoi utiliser CLM ?..................................................................................................... 11
2.5. Le modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF) ............................................................ 11
2.5.1. Définition ........................................................................................................................ 11
2.5.2. Rendement...................................................................................................................... 11
2.5.3. Risque ............................................................................................................................. 12
2.5.4. Expression mathématique du MEDAF .............................................................................. 12
RÉFÉRENCES ............................................................................................... 12
INTRODUCTION : Le marché de capitaux
C’est sur le marché des capitaux que se rencontrent les offres et demandes de capitaux à court,
moyen et long terme. L’équilibre de ce marché global d’argent est assuré au Maroc par Bank
Al Maghrib.

Le marché des capitaux à différentes fonctions. Parmi les plus importantes, on trouve le
financement des entreprises et de l’Etat.

Il est scindé en deux blocs : le marché financier et le marché monétaire.

1.1 Le marché monétaire :

C’est un lieu d’échange d’instruments financiers à court terme, tels que les bons du Trésor, les
certificats de dépôt et les obligations à court terme. Ce marché permet aux institutions
financières, telles que les banques et les entreprises, de financer leurs opérations à court terme.

1.2 Le marché financier :

Est une composante du marché de capitaux qui permet le financement de l’économie.

C’est un marché de capitaux à long terme sur lequel s’échangent des produits financiers tels
que les valeurs mobilières, actions et obligations ; En fonction de la loi de l’offre et la demande.

Ainsi, en allouant leurs ressources et en créant de la liquidité, les épargnants contribuent, à


travers le marché financier, au financement des entreprises et de l’Etat.

Chaque type de marché englobe des sous-types, représentés dans le schéma ci-dessous :

Figure 1 : Structure du marché de capitaux

*TCN : titres de créance négociables


Il est à signaler que le marché financier est subdivisé en deux types : marché primaire et marché
secondaire :

Le marché primaire est l'endroit où les nouvelles émissions d'actions sont vendues. Toute
négociation ultérieure d'actions est faite sur le marché secondaire, où les investisseurs achètent
et vendent des titres qu'ils possèdent déjà : C’est un marché d’occasion.

Sur les marchés financiers, les investisseurs achètent et vendent des actifs financiers
tels que des actions, des obligations et des fonds négociés en bourse.

O Une obligation est un titre de créance négociable pour les fractions prêtes émis par les
entreprises, banque, établissement public ou situation. Les obligations sont une approbation
prudente de la dette canalisée.

Les caractéristiques des obligations :


 La valeur nominale : la valeur unitaire de chaque obligation.
 Le prix d’émission : le prix payé par le souscripteur.
 Le prix de remboursement : montant que l’investisseur perçoit pour chaque obligation
conservée jusqu’à sa maturité.
 Le coupon : Le coupon correspond à l’intérêt.
 Taux nominal (ou facial) : appliqué à la valeur nominale, permet le calcul du coupon

O Les actions sont des titres qui représentent la propriété d'une entreprise. En achetant des
actions, les investisseurs deviennent actionnaires et ont le droit de participer aux bénéfices de
l'entreprise sous forme de dividendes et de plus-values potentielles si le cours de l'action
augmente. L'investisseur devient, également, un propriétaire d’une partie de la société au
prorata du nombre d’actions qu’il possède.

Les caractéristiques des actions :


 Le cours de l’action : le cours boursier des actions est le prix auquel s'échangent de tels
titres sur les marchés boursiers.

Ce cours varie selon l'offre et la demande.


 Le rendement : le rendement d’une action est le rapport, exprimé en pourcentage, entre
le dividende et le cours de l’action. C’est donc le revenu annuel que procure, à un instant
donné, une action à son détenteur.
Droits attachés à l’action

Droit au dividende Droit de vote Droit de Droit


répartition d’information
Si l'entreprise réalise des L'actionnaire a le En cas de L'actionnaire a droit aux
bénéfices et que l'assemblée droit de vote aux liquidation, informations sur
générale décide de les distribuer assemblées l’actionnaire a l'entreprise et ne peut
sous forme de dividende, générales en droit à une part être empêché de
l'actionnaire recevra une part de fonction du de l’avoir social. consulter les documents
ces bénéfices. Cependant, la nombre d'actions financiers.
distribution de dividendes n'est possédées.
pas garantie et peut varier selon
les bénéfices réalisés et la
politique de l'entreprise. En cas de
perte, il peut ne pas y avoir de
distribution de dividende.

Risques liés aux actions

Risque Risque de Risque de Risque de Risque


d’insolvabilité liquidité change volatilité d’absence de
revenus

Les actions sont du Le risque de Le risque de La volatilité Le dividende


capital à risque, sans liquidité change est un d’un titre est un revenu
obligation de correspond au risque auquel indique dans variable. La
remboursement. Les fait de ne pas s’expose tout quelle société peut
actionnaires peuvent pouvoir vendre investisseur se amplitude le décider, pour
perdre leur mise en cas ses titres en portant acquéreur prix de ce titre diverses
de faillite, car les raison de d’un actif libellé peut varier, à la raisons, de ne
créanciers sont l’inexistence ou dans une autre hausse comme à pas distribuer
remboursés en priorité de l’étroitesse du devise que celle la baisse, par de dividendes
lors de la liquidation marché pour ce ayant cours légal rapport à son certaines
des actifs. titre. dans son pays. prix moyen, sur années.
une période de
temps donnée.
2. LES PRINCIPAUX MODÈLES
D'ÉVALUATION DES ACTIONS :
Toute entreprise présente sur un marché a besoin de s’auto-évaluer, et ceci doit être fait d’une
manière régulière et permanente afin de pouvoir apprécier ses performances réelles. En effet,
la majorité des opérations effectuées par les sociétés, nécessitent l’évaluation des parts sociales
;

Cette évaluation sert notamment de base à la fixation :

· D'une valeur de vente ou d’achat, à titre d’exemple, vente par un associé de ses parts
sociales, offre publique d'achat (OPA) lancée par une société sur les actions d'une autre
société, offre de rachat par une société de ses propres actions en vue de les annuler, ...

· D'une valeur d’échange, comme dans le cadre d'une fusion de sociétés : échange des
parts sociales de la société absorbée contre des parts de la société absorbante,

· D’une valeur d’émission, par exemple, l’émission d'actions à souscrire en numéraire,


paiement de dividendes en actions.

Cette évaluation sert également à déterminer la valeur actuelle des capitaux propres de
l’entreprise Étant donné que cette dernière est toujours imposée de faire apparaître ses éléments
d’actif avec leur valeur initiale afin de respecter le principe du coût historique. Or, l’évaluation
ici permet la détermination du patrimoine réel de l’entreprise et non pas le patrimoine comptable
qui figure au niveau du bilan. A ces considérations économiques et financières s’ajoutent des
raisons juridiques d’évaluer la société : l’augmentation de capital, l’entrée de nouveaux associés
et autres principales causes pour penser aux principaux modèles et méthodes d’évaluation des
actions.

2.1 Le Price Learning Ratio (PER)

Le PER est encore appelé multiple de capitalisation. Le PER indique le nombre d'années
de bénéfice qu’il faut pour récupérer l’investissement dans l’acquisition de l’action.

Il s’agit d’un indicateur de comparaison qui permet de comparer plusieurs titres d’un
même secteur d’activité c.à.d., le PER doit être comparé à une norme (PER du secteur
d’activité ou PER historique sur plusieurs années).

Il s’agit également d’un indicateur de valorisation, il permet de valoriser les entreprises


cotées en bourse pour savoir s’elles ont sous-évaluées ou surévaluées.

Equation :
- Si
PER

élevé, alors action surcotée → Cession.

- Si PER faible, alors sous-cotée → acquisition.

En d’autres termes, la règle idéale est d’acheter les valeurs dont le PER est faible par
rapport à leurs perspectives et de vendre celles dont le PER est trop élevé.

Illustration :

Exemple : Soit une action d’une entreprise marocaine qui coûte actuellement 500 d’H
et dont le bénéfice au cours des 12 derniers mois était de 10.95 d’H (par action).

Le PER est donc de 500 ÷ 10.95 = 45.66dh Ce ratio signifie que les investisseurs sont prêts à
débourser 45.66 dh pour chaque dh de bénéfice généré par l’entreprise

2.2 Le modèle Gordon et Shapiro


2.2.1 Définition
Il faut bien noter que ce modèle est le plus souvent utilisé pendant l’évaluation et d’actualisation
des actions, il porte le nom de auteurs et a été mis au point en 1956.

Ce modèle, appelé aussi “croissance perpétuelle” repose sur la relation : cours-dividendes et


sur 4 hypothèses :
 L’entreprise a une durée de vie infinie ;
 L’activité de l’entreprise croît sur un horizon à un taux de croissance g constant ;
 Une partie de cette croissance est financée par l’entreprise elle-même (AF) ;
 Les actions donnent lieu à des dividendes qui seront distribués aux actionnaires.

2.2.2 Principes du modèle


Pour trouver le prix de l’action, on pose
P = D / (K - g)
0

P = Prix de l’action
0

D = Dividende par action


K = Le taux attendu par les actionnaires
g = Le taux de croissance de D
NB : Afin de calculer le taux de croissance des dividendes, nous prendrons en compte deux
éléments :

 Les performances passées de l'action.


 Les estimations des analystes concernant les futurs dividendes.

Il convient de noter que pour que le modèle soit valide, la valeur de "K" doit être supérieure à
celle de "g". Cela signifie que le rendement attendu par les actionnaires doit être supérieur au
taux de croissance des dividendes.

2.2.3 Exemple
Prenons l'exemple de la société Alpha. Les investisseurs anticipent une croissance de ses
résultats et de son dividende, qui devraient doubler en 5 ans. Les actionnaires exigent une
rentabilité de 20%, et le dernier dividende versé est de 5 euros par action.
Notre premier calcul consiste à déterminer le taux de croissance du dividende, noté "g". Pour
cela, nous pouvons utiliser la formule suivante :

En posant D0 comme le dividende actuel et D1 comme le dividende dans 5 ans (étant donné
que le dividende devrait doubler), nous obtenons l'équation suivante :

Donc le taux = 14,87%, d'où la valorisation selon le modèle Garnon et Shapiro sera de:
P = 5 / (0,20 - 0,1487) = 97,46 euros.
0

2.3 Le modèle de BATES:


2.3.1 Définition :

Le modèle de Bates est un modèle de volatilité stochastique,qui se traduit par l’effet du


hasard,basé sur le modèle de

Bates met en relation le PER actuel d'un titre (en t0) avec son PER futur dans n années(en t),
compte tenu d'un taux de croissance constant des bénéfices par action, du Taux de distribution
pendant cette période et du Taux de rentabilité exigé par l'actionnaire. Black-Scholas.

Il a été développé par David Bates en 1991, afin de modéliser la dynamique des prix des actifs
financiers. Ce modèle est souvent exploité pour modéliser la volatilité des options sur actions
en raison de sa capacité à prendre en compte les changements de volatilité qui peuvent survenir
avant l'expiration de l'option.

2.3.2 Formule de Bates :

PER T = PER 0 . A – d. B

Avec :

A= (1+k / 1+g ) r ;

B= (1+g / g-k ) x (1-A) ;

 On peut éviter le calcul fastidieux en utilisant les "tables de Bates" qui donnent le
résultat pour diverses valeurs du taux de croissance et du taux d'actualisation.
 On notera les hypothèses très simplificatrices retenues :

- taux de croissance constant sur la période

- taux de distribution constant sur la période

- date de distribution à la date anniversaire du début de période

- date de sortie au bout d'un nombre entier d'années, avec distribution du dernier
dividende au moment de la sortie.

2.3.3 Exemple :

La formule de Bates, calcul du PER dans 5 ans

On suppose que toutes les sociétés du référentiel voient leurs résultats progresser au rythme
(constant) de taux de Croissance sur la durée d'investissement, que ces sociétés distribuent une
fraction (constante), taux de Distribution du résultat, et que leur niveau de risque correspond à
un taux risqué de taux Act.

 Le résultat net dans 5 ans sera égal au résultat net aujourd'hui multiplié par
(1+txCroiss)5.
 Le PER dans 5 ans est calculé en retirant de la valeur de la société aujourd'hui (soit
PER x RN), la somme des dividendes actualisés puis en divisant par le résultat net dans
5 ans actualisé :

PER5ans = [ PER x RN - somme div act ] / [RN x ((1+txCroiss)/(1+txAct))5]

 Le montant des dividendes actualisés pour l'année n est égal à :

txDistr x RN x ((1+txCroiss)/(1+txAct))n

 La somme des dividendes actualisés (de n=1 à n=5) est donc égale à :
 txDistr x RN x A x (1+A1+A2+A3+A4) avec A=(1+txCroiss)/(1+txAct),

soit : txDistr x RN x A x (1-A5)/(1-A)


Et donc :

PER5ans = [PER x RN - txDistr x RN x A x (1-A5)/(1-A)] / [RN x A5]

= PER/A5 - txDistr x A x (A-5-1)/(1-A)

Comme : A / (1-A) = (1+txCroiss)/(1+txAct) / [1-(1+txCroiss)/(1+txAct)]

= (1+txCroiss) / (txAct-txCroiss)

On peut écrire :

PER5ans =PER x [(1+txAct)/(1+txCroiss)]5 - txDistr x (1+txCroiss)/(txCroiss-txAct) x (1-


[(1+txAct)/ (1+txCroiss)]5)

 Cette méthode permet de calculer le PER dans n années (remplacer 5 par n dans la
formule) à partir du PER aujourd'hui.

2.4 Le modèle de la droite du marché (C.M.L)


2.4.1 Definition

Dans la représentation graphique qui associe au risque d’un actif sa rentabilité espérée, la droite
du marché ( capital market line ) est l’illustration des portefeuilles qui combinent d’une manière
efficiente le rendement par rapport au risque. Cette méthode prend en considération le taux de
rendement sans risque ce qui offre une illustration fiable d'ensemble des portefeuilles dans le
marché pour que l'investisseur réalise les meilleurs rendements avec le minimum de risque
puisqu’elle propose la rentabilité maximum pour un niveau de risque donné .

2.4.2 Formule de calcul de C.M.L


AVEC :
Rp = rentabilité du portefeuille
rf = taux sans risque
RT = rendement du marché
σT = écart type du rendement de marché
σp = écart type du rendement des portefeuilles

2.4.3 Pourquoi utiliser CLM ?


 Les portefeuilles avec la meilleure relation entre les rendements attendus et la variance
(risque) se situent sur C.L.M, alors cette méthode offre une visibilité sur la rentabilité
des différents capitaux .
 La pente du CML est le ratio de Sharpe* du portefeuille de marché. En règle générale,
achetez des actifs si le ratio de Sharpe est supérieur au CML et vendez si le ratio de
Sharpe est inférieur au CML

NB: * Ratio sharpe : est un indicateur financier utilisé par les investisseurs pour savoir si un
investissement est rentable en fonction du risque supposé.
formule :
 Ratio de Sharpe = (R – r ) / s
avec :
R = le taux sans risque
r = rendement d’un portefeuille d’investissements à capital garanti
s = l’écart-type du rendement du portefeuille

2.5. Le modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF)

2.5.1. Définition
Le modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF) est un modèle qui permet d'établir une
relation entre le rendement espéré d'un titre et son risque systématique (le bêta). Il s'agit
d'un modèle à un facteur, c'est-à-dire que les variations du rendement espéré sont
uniquement expliquées par un seul facteur. Le modèle est principalement basée sur les
hypothèses selon lesquelles les investisseurs sont averses au risque et ont des préférences
moyenne-variance, il n'y a pas d'imperfections de marché (taxes, coûts de transactions), l'achat
et la vente à découvert sont permis, et tous les actifs peuvent être échangés sur le marché.

2.5.2. Rendement
Le rendement représente le gain qu'obtiendra un agent, s'il décide d'investir un montant d'argent
dans un titre. L'une des hypothèses du MEDAF suppose que le rendement du titre suit une
distribution normale (hypothèse qui n'est pas vérifiée dans la pratique). C'est dans la recherche
de l'explication des fluctuations de cette variable, que les auteurs du MEDAF ont choisi comme
variable explicative le bêta de marché. Cependant au cours des années qui ont suivi
l'introduction du MEDAF, d'autres auteurs ont proposé différents facteurs pouvant également
expliquer le rendement.
2.5.3. Risque
Lorsqu'on parle de risque, on fait allusion de façon générale à l'incertitude qui règne sur le
rendement attendu par l'investisseur. On distingue cependant deux types de risques, le risque
spécifique et le risque systématique.
Le risque spécifique est le risque qui est propre au titre et qui peut être réduit avec une
diversification de portefeuille. Au niveau des facteurs propres à une entreprise qui ont une
influence sur ce type de risque, on distingue entre autres la gestion de l'entreprise, ses activités,
sa technologie etc.
Le risque systématique est le risque qui provient du marché, qui contrairement au risque
spécifique est non diversifiable, et dont les fluctuations dépendent surtout de facteurs
macroéconomiques. Il est mesuré par le bêta du titre par rapport au marché, qui représente la
sensibilité du rendement du titre par rapport aux fluctuations du rendement du marché. Au
niveau de l'interprétation du bêta, on dira que le rendement du titre varie dans le même sens et
dans les mêmes proportions que celui du marché lorsque le bêta est égale à 1, dans des
proportions moindres quand le bêta est inférieur à 1, et dans des proportions plus élevées lorsque
le bêta est supérieur à 1. Il y a également le cas exceptionnel où le bêta est négatif, qui signifie
que le rendement du titre varie dans le sens contraire du rendement du marché.

2.5.4. Expression mathématique du MEDAF


Dans un marché en équilibre et pour tout portefeuille ou actif quelconque q, Le MEDAF dans
sa version traditionnelle (celle de Sharpe) est caractérisée par la relation qui suit :
E(rq)=rf+Bqm(E(rm)-rf) (1)
où E(rq) est le rendement espéré du portefeuille q, rf est le rendement sans
risque, Bqm=(covariance (rq,rm))/(variance (rm)) est le bêta du portefeuille q par rapport
au marché, E(rm) est le rendement espéré du portefeuille de marché et E(rm)-rf>0.
La condition pour que le marché soit en équilibre, c'est que le rendement sans risque doit être
inférieur au rendement du portefeuille à variance minimale. L'expression (1) nous montre une
relation linéaire entre le rendement espéré du portefeuille q et son risque systématique. De plus,
étant donné que E(rm)-rf >0, le rendement espéré du portefeuille q va dépendre positivement
du bêta de marché du portefeuille q. D'où la relation linéaire positive entre le rendement espéré
et le risque systématique.

RÉFÉRENCES
 https://www.youtube.com/watch?v=69OUIELBBA8
 https://www.abcbourse.com/apprendre/12_lecon_af_12.html
 https://www.abcbourse.com/apprendre/19_ratio_de_sharpe.html
 https://www.investopedia.com/terms/c/cml.asp#:~:text=What%20Is%20the%20
Capital%20Market,market%20 portfolio%20of%20 risky%20assets.

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