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DES ENTREPRISES
THÈME :
PRINCIPAUX MODÈLES D’ÉVALUATION DES ACTIONS
Réalisé Par :
-BENCHHAB Fatima Zahra
-LAMHAMDI Ismail
Encadré par :
-TAKFAOUI Douâe
Mr : REGRAGUI Yassine
-MARARY Yousra
-NIOUA Ferdaouss
-KHADDA Fahd
-REJIM Imane
Promotion 2025
TABLE DES MATIÈRES
Le marché des capitaux à différentes fonctions. Parmi les plus importantes, on trouve le
financement des entreprises et de l’Etat.
C’est un lieu d’échange d’instruments financiers à court terme, tels que les bons du Trésor, les
certificats de dépôt et les obligations à court terme. Ce marché permet aux institutions
financières, telles que les banques et les entreprises, de financer leurs opérations à court terme.
C’est un marché de capitaux à long terme sur lequel s’échangent des produits financiers tels
que les valeurs mobilières, actions et obligations ; En fonction de la loi de l’offre et la demande.
Chaque type de marché englobe des sous-types, représentés dans le schéma ci-dessous :
Le marché primaire est l'endroit où les nouvelles émissions d'actions sont vendues. Toute
négociation ultérieure d'actions est faite sur le marché secondaire, où les investisseurs achètent
et vendent des titres qu'ils possèdent déjà : C’est un marché d’occasion.
Sur les marchés financiers, les investisseurs achètent et vendent des actifs financiers
tels que des actions, des obligations et des fonds négociés en bourse.
O Une obligation est un titre de créance négociable pour les fractions prêtes émis par les
entreprises, banque, établissement public ou situation. Les obligations sont une approbation
prudente de la dette canalisée.
O Les actions sont des titres qui représentent la propriété d'une entreprise. En achetant des
actions, les investisseurs deviennent actionnaires et ont le droit de participer aux bénéfices de
l'entreprise sous forme de dividendes et de plus-values potentielles si le cours de l'action
augmente. L'investisseur devient, également, un propriétaire d’une partie de la société au
prorata du nombre d’actions qu’il possède.
· D'une valeur de vente ou d’achat, à titre d’exemple, vente par un associé de ses parts
sociales, offre publique d'achat (OPA) lancée par une société sur les actions d'une autre
société, offre de rachat par une société de ses propres actions en vue de les annuler, ...
· D'une valeur d’échange, comme dans le cadre d'une fusion de sociétés : échange des
parts sociales de la société absorbée contre des parts de la société absorbante,
Cette évaluation sert également à déterminer la valeur actuelle des capitaux propres de
l’entreprise Étant donné que cette dernière est toujours imposée de faire apparaître ses éléments
d’actif avec leur valeur initiale afin de respecter le principe du coût historique. Or, l’évaluation
ici permet la détermination du patrimoine réel de l’entreprise et non pas le patrimoine comptable
qui figure au niveau du bilan. A ces considérations économiques et financières s’ajoutent des
raisons juridiques d’évaluer la société : l’augmentation de capital, l’entrée de nouveaux associés
et autres principales causes pour penser aux principaux modèles et méthodes d’évaluation des
actions.
Le PER est encore appelé multiple de capitalisation. Le PER indique le nombre d'années
de bénéfice qu’il faut pour récupérer l’investissement dans l’acquisition de l’action.
Il s’agit d’un indicateur de comparaison qui permet de comparer plusieurs titres d’un
même secteur d’activité c.à.d., le PER doit être comparé à une norme (PER du secteur
d’activité ou PER historique sur plusieurs années).
Equation :
- Si
PER
En d’autres termes, la règle idéale est d’acheter les valeurs dont le PER est faible par
rapport à leurs perspectives et de vendre celles dont le PER est trop élevé.
Illustration :
Exemple : Soit une action d’une entreprise marocaine qui coûte actuellement 500 d’H
et dont le bénéfice au cours des 12 derniers mois était de 10.95 d’H (par action).
Le PER est donc de 500 ÷ 10.95 = 45.66dh Ce ratio signifie que les investisseurs sont prêts à
débourser 45.66 dh pour chaque dh de bénéfice généré par l’entreprise
P = Prix de l’action
0
Il convient de noter que pour que le modèle soit valide, la valeur de "K" doit être supérieure à
celle de "g". Cela signifie que le rendement attendu par les actionnaires doit être supérieur au
taux de croissance des dividendes.
2.2.3 Exemple
Prenons l'exemple de la société Alpha. Les investisseurs anticipent une croissance de ses
résultats et de son dividende, qui devraient doubler en 5 ans. Les actionnaires exigent une
rentabilité de 20%, et le dernier dividende versé est de 5 euros par action.
Notre premier calcul consiste à déterminer le taux de croissance du dividende, noté "g". Pour
cela, nous pouvons utiliser la formule suivante :
En posant D0 comme le dividende actuel et D1 comme le dividende dans 5 ans (étant donné
que le dividende devrait doubler), nous obtenons l'équation suivante :
Donc le taux = 14,87%, d'où la valorisation selon le modèle Garnon et Shapiro sera de:
P = 5 / (0,20 - 0,1487) = 97,46 euros.
0
Bates met en relation le PER actuel d'un titre (en t0) avec son PER futur dans n années(en t),
compte tenu d'un taux de croissance constant des bénéfices par action, du Taux de distribution
pendant cette période et du Taux de rentabilité exigé par l'actionnaire. Black-Scholas.
Il a été développé par David Bates en 1991, afin de modéliser la dynamique des prix des actifs
financiers. Ce modèle est souvent exploité pour modéliser la volatilité des options sur actions
en raison de sa capacité à prendre en compte les changements de volatilité qui peuvent survenir
avant l'expiration de l'option.
PER T = PER 0 . A – d. B
Avec :
A= (1+k / 1+g ) r ;
On peut éviter le calcul fastidieux en utilisant les "tables de Bates" qui donnent le
résultat pour diverses valeurs du taux de croissance et du taux d'actualisation.
On notera les hypothèses très simplificatrices retenues :
- date de sortie au bout d'un nombre entier d'années, avec distribution du dernier
dividende au moment de la sortie.
2.3.3 Exemple :
On suppose que toutes les sociétés du référentiel voient leurs résultats progresser au rythme
(constant) de taux de Croissance sur la durée d'investissement, que ces sociétés distribuent une
fraction (constante), taux de Distribution du résultat, et que leur niveau de risque correspond à
un taux risqué de taux Act.
Le résultat net dans 5 ans sera égal au résultat net aujourd'hui multiplié par
(1+txCroiss)5.
Le PER dans 5 ans est calculé en retirant de la valeur de la société aujourd'hui (soit
PER x RN), la somme des dividendes actualisés puis en divisant par le résultat net dans
5 ans actualisé :
txDistr x RN x ((1+txCroiss)/(1+txAct))n
La somme des dividendes actualisés (de n=1 à n=5) est donc égale à :
txDistr x RN x A x (1+A1+A2+A3+A4) avec A=(1+txCroiss)/(1+txAct),
= (1+txCroiss) / (txAct-txCroiss)
On peut écrire :
Cette méthode permet de calculer le PER dans n années (remplacer 5 par n dans la
formule) à partir du PER aujourd'hui.
Dans la représentation graphique qui associe au risque d’un actif sa rentabilité espérée, la droite
du marché ( capital market line ) est l’illustration des portefeuilles qui combinent d’une manière
efficiente le rendement par rapport au risque. Cette méthode prend en considération le taux de
rendement sans risque ce qui offre une illustration fiable d'ensemble des portefeuilles dans le
marché pour que l'investisseur réalise les meilleurs rendements avec le minimum de risque
puisqu’elle propose la rentabilité maximum pour un niveau de risque donné .
NB: * Ratio sharpe : est un indicateur financier utilisé par les investisseurs pour savoir si un
investissement est rentable en fonction du risque supposé.
formule :
Ratio de Sharpe = (R – r ) / s
avec :
R = le taux sans risque
r = rendement d’un portefeuille d’investissements à capital garanti
s = l’écart-type du rendement du portefeuille
2.5.1. Définition
Le modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF) est un modèle qui permet d'établir une
relation entre le rendement espéré d'un titre et son risque systématique (le bêta). Il s'agit
d'un modèle à un facteur, c'est-à-dire que les variations du rendement espéré sont
uniquement expliquées par un seul facteur. Le modèle est principalement basée sur les
hypothèses selon lesquelles les investisseurs sont averses au risque et ont des préférences
moyenne-variance, il n'y a pas d'imperfections de marché (taxes, coûts de transactions), l'achat
et la vente à découvert sont permis, et tous les actifs peuvent être échangés sur le marché.
2.5.2. Rendement
Le rendement représente le gain qu'obtiendra un agent, s'il décide d'investir un montant d'argent
dans un titre. L'une des hypothèses du MEDAF suppose que le rendement du titre suit une
distribution normale (hypothèse qui n'est pas vérifiée dans la pratique). C'est dans la recherche
de l'explication des fluctuations de cette variable, que les auteurs du MEDAF ont choisi comme
variable explicative le bêta de marché. Cependant au cours des années qui ont suivi
l'introduction du MEDAF, d'autres auteurs ont proposé différents facteurs pouvant également
expliquer le rendement.
2.5.3. Risque
Lorsqu'on parle de risque, on fait allusion de façon générale à l'incertitude qui règne sur le
rendement attendu par l'investisseur. On distingue cependant deux types de risques, le risque
spécifique et le risque systématique.
Le risque spécifique est le risque qui est propre au titre et qui peut être réduit avec une
diversification de portefeuille. Au niveau des facteurs propres à une entreprise qui ont une
influence sur ce type de risque, on distingue entre autres la gestion de l'entreprise, ses activités,
sa technologie etc.
Le risque systématique est le risque qui provient du marché, qui contrairement au risque
spécifique est non diversifiable, et dont les fluctuations dépendent surtout de facteurs
macroéconomiques. Il est mesuré par le bêta du titre par rapport au marché, qui représente la
sensibilité du rendement du titre par rapport aux fluctuations du rendement du marché. Au
niveau de l'interprétation du bêta, on dira que le rendement du titre varie dans le même sens et
dans les mêmes proportions que celui du marché lorsque le bêta est égale à 1, dans des
proportions moindres quand le bêta est inférieur à 1, et dans des proportions plus élevées lorsque
le bêta est supérieur à 1. Il y a également le cas exceptionnel où le bêta est négatif, qui signifie
que le rendement du titre varie dans le sens contraire du rendement du marché.
RÉFÉRENCES
https://www.youtube.com/watch?v=69OUIELBBA8
https://www.abcbourse.com/apprendre/12_lecon_af_12.html
https://www.abcbourse.com/apprendre/19_ratio_de_sharpe.html
https://www.investopedia.com/terms/c/cml.asp#:~:text=What%20Is%20the%20
Capital%20Market,market%20 portfolio%20of%20 risky%20assets.