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LE RISQUE DE

LIQUIDITÉ
Présenté par:
Encadré par :
BAAROUB IHSSANE
EL HAINOUNI NOUHAILA M. KRAMI RACHID

EL HAMMASSY BASMA
KHARBOUCH ZAKARIA
OUTLIOUA IBTISSAM
TAMMARI OUALID
ZARROU YASMIN
PLAN
INTRODUCTION

LE RISQUE

LA LIQUIDITÉ
LE RISQUE DE
LIQUIDITÉ
LES FACTEURS DU RISQUE DE
LIQUIDITÉ ET LES NORMES
BÂLE II
GESTION DU RISQUE DE
LIQUIDITÉ BANCAIRE

CONCLUSION
INTRODUCTION
Le risque

Le risque de marché Le risque de contrepartie


La liquidité 
La liquidité de la liquidité de La liquidité d’une banque
marché financement centrale 
Le risque de liquidité 
 

Le risque de liquidité
Le risque de liquidité
Le risque de liquidité d’un
de marché de financement banque centrale 
Les facteurs du risque de
liquidité et les normes
Bâle II
Facteurs du risque de liquidité dans un
marché

Jeu d’offre et de la Caractéristiques Les usages du marché Conjoncture géopolitique


demande inhérentes à l’instrument d’un pays
financier
Facteurs du risque de liquidité bancaire

La Transformation des Les aspects liés aux La structure de


échéances devises étrangères financement
Les normes Bâle II
Les normes Bâle II

Les exigences minimales des Le principe de surveillance La transparence et discipline


fonds propres prudentielle individualisée du marché
1. Les exigences minimales des fonds propres

Ratio Bâle 1 ou « Cooke », s’intéresse au risque du non


remboursement associé à un prêt accordé par une banque.

Fonds propres réglementaires


Ratio Cooke = = 8%
Engagements pondérés
Exemple

 La banque accorde un prêt à une e/se pour un montant de 100 millions euros.
 Elle doit disposer un minimum de 8 millions d’euros de fonds propres ( Coefficient
appliqué est de 100 % aux entreprise/ particuliers).
 La banque accorde un prêt à une collectivité locale de 100 millions euros.  Son
engagement est de 20 millions euros ( taux appliqué est 20% pour les collectivités) , et doit
disposer de 1,6 millions euros de fonds propres ( 8% de 20 millions).
 La banque accorde un prêt à l’Etat pour un montant de 100 millions euros.
 Pas d’engagement ( risque de défaillance est considéré comme nul).
Ratio « Mac Donough », qui prend en considération les autres
risques auxquels s’exposent la banque.

Fonds propres réglementaires


Ratio Mac Donough = = 8%
Risque de liquidité
+ Risque de marché
+Risque opérationnel
Ratio Mac Donough

Ratio Tier 1 = minimum égal à 4 % des risques. Ratio Tier 2 = minimum égal à 4% des risques.

Core tier 1 = à 2% minimum,


Core tier 2 = à 2% se référant aux
comporte le calcul des actions et
risques pondérés au minimum,
les réserves constituant le
( obligations).
bénéfice.
2. Une procédure de surveillance
prudentielle

 Un dialogue organisé entre les superviseurs bancaires et les


établissements financiers placés sous leur contrôle prévoyant la
mise en place des processus internes, le suivi de calcul des risques
et le besoin en fonds propres associés.
3. La discipline du marché

 L’objectif de cette discipline est d’uniformiser les


pratiques bancaires financières et faciliter la lecture des
informations comptables et financières à travers les règles
de transparence financière.
GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITE
BANCAIRE
La gestion optimale du numéraire

 Quel est le niveau d’encaisse optimale que doit détenir une caisse pour satisfaire aux
besoins de sa clientèle ?
Deux modèles

Baumol Miller et Orr

Satisfaire la condition d’optimalité d’une encaisse


Le modèle Baumol

Les flux monétaires de l’entreprise sont certains


Hypothèses

Les sorties d’encaisse s’effectue a un taux constant


L’évolution de l'encaisse dans le modèle de Baumol

C : L’encaisse de début de période.


C/2 : L’encaisse moyenne détenu par une entreprise sur une période.
Coût total

Les coûts de
Le coût d’option
transaction
Les coûts de transaction :

 Plus l’encaisse détenue est faible, plus le nombre de conversion de titres en numéraire sera
important a l’intérieur d’une année. Il est évident a ce moment que chaque conversion
engendre des coûts de transactions liés au versement d’une commission au courtier pour
chaque ordre de vente de titres. Le temps que le personnel consacre de telles opérations
engendre également un coût.
Les coûts de transaction :

T : le montant total de numéraire dont une entreprise a besoin pour effectuer son volume global
de transactions au cours d'une année.
C : la valeur des titres du portefeuille de l'entreprise convertie en encaisse a chaque début de
période.
F : les coûts fixes que l'entreprise encourt chaque fois qu'elle convertit des titres en monnaie.
Le coût d’option

 Le Coût d’option correspond au revenu d’ intérêt sacrifié a la suite de la conversion des


titres en numéraire.

i : Le taux de rendement annuel du portefeuille de titres de l'entreprise a partir


duquel l'encaisse est générée.
C/2 : l'encaisse annuelle moyenne de l'entreprise.
Le coût total

Coûts de
Cout d’option Coût total
transaction
Optimisation de l’encaisse

C*: L’encaisse optimale


C*/2: L’encaisse optimale moyenne
Une hausse de 1% du
niveau de transaction
donne lieu a une hausse
de mois de 1% de
l’encaisse.

Plus les frais reliés a la


Plus le niveau du taux
conversion des titres en
d’intérêt est élevé, plus
encaisse sont importants
le niveau optimal de
plus le niveau optimal
l’encaisse est faible.
de l’encaisse le sera.

Principes de
gestion
d’encaisse
Illustration du modèle Baumol :

 Le montant hebdomadaire des transactions d'une petite entreprise fictif dénommée SMEX
Index , se chiffre a 300 000 Dh. Le coût pour convertir des titres en monnaie est de 300Dh.
Le taux de rendement sacrifié a chaque conversion est de 10 % (taux annuel).

Questions

 Déterminer l’encaisse optimale de cette entreprise ?

 Déterminer le nombre de conversions de titres en numéraire qu'elle doit effectuer


chaque année ?

 Quel est le coût total, pour SMEX Index, de gérer son encaisse annuellement ?
Solution
 La valeur annuelle des transactions de SMEX Index s’élève a :

T = 3 00 000 Dh x 52 = 15 600 000 Dh


 Données: F = 300 Dh i = 10 %

Selon l’équation de Baumol:

SMEX Index. doit vendre 305 941 Dh de titres chaque fois que son encaisse tombe pres
de 0.
Solution

 Le nombre de conversions de titres en numéraire qu'elle doit effectuer chaque année est le
suivant :

15 600 000Dh/305 941,17Dh = 50,99 conversions

SMEX Index. doit effectuer 51 conversions par année pour minimiser son coût

total de gestion d'encaisse, soit environ une conversion par semaine.


Solution

 Celui-ci a deux composantes :

a) Le coût d'option, qui est égal a l'expression suivante :

Coût d’option =C/2 *i = 305 941,17 / 2 *0,1 = 15 297,06 Dh

b) Les coûts totaux de transaction, soit :

Coût de transaction = 300 Dh * 15 600 000 / 305 941,17 = 15 297,06 Dh

 Coût Total = 30 594,12 Dh


Le modèle de Miller et Orr

Les flux monétaires de l’entreprise sont incertains


Hypothèses

Ils fluctuent de façon aléatoire jour après jour


L’évolution de l'encaisse dans le modèle de Miller et Orr

Z : Le niveau optimal de l’encaisse.


H : Borne supérieure au niveau de l’encaisse.
L: Borne inferieure au niveau de l’encaisse.
Optimisation de l’encaisse

F: le coût fixe d'une conversion de titres en numéraire.


i: le taux d’intérêt pour détenir une encaisse sur une base journalière.
σ2: la variance journalière de l'encaisse.
Exemple

 On dispose des données suivantes :

L = 0,

F = 300 Dh,

i = 10% (taux annuel)

Ecart type journalier de l'encaisse = 4 000 Dh

Question

 Calculer l’encaisse optimale Z


Solution
 La variance journalière de l'encaisse est la suivante :

σ2 = = 16 000 000 Dh

 Le tauxd’intérêt journalier :

– 1 = 0,10

i = 0,000261

 L'encaisse optimale est donc de :


CONCLUSION

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