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REMARCIEMENTS :
1
Au terme de ce travail, on tient à adresser nos sincères
remerciements à : Notre encadrant Mr Redouane Esbai,
professeur à l’ENCGO pour son suivi et son soutien
permanent. On saisit cette bonne occasion pour exprimer
notre profonde gratitude. A tous ceux qui ont agi de près ou
de loin dans la réalisation de ce travail. Enfin, nous tenons à
exprimer nos remerciements à tous ceux qui nous ont aidés à
élaborer ce rapport dans des conditions favorables.
Sommaire :
2
Introduction --------------------------------------------------------------------------- -----5
- L’impact social--------------------------------------------------------------------------------------------34-37
5-Chiffres et statistiques :
-Questionnaire concernant l’impression des gens sur le secteur bancaire marocain---39-43
3
-Attijariwafa bank après covid-19----------------------------------------------------------- 54
I n t r o d u c ti o n :
Le secteur bancaire est l’un des secteurs les plus évolutifs au Maroc ;
4
C’est un secteur qui bouge perpétuellement avec les grandes mutations que
connaît l’environnement économique et financier Marocain et étranger.
La privatisation d’un nombre important de banques avec la montée de la
mondialisation a contraint ces dernières de s’armer de plus en plus afin de
répondre efficacement à la concurrence acharnée causée par cette
privatisation.
C’est dans ce souci de concurrence que chaque banque essaie de
déployer les stratégies adéquates afin d’acquérir un avantage concurrentiel
qui pourrait la démarquer par rapport à ses adversaires, tel que les services
bancaires en ligne, les produits bancaires participatifs… .
D’où ce secteur représente un pilier important dans l'économie nationale
ainsi qu’il joue un rôle prépondérant dans l’économie Marocaine, Alors quel
rôle joue le secteur bancaire au niveau de développement économique et
social ?
N o ti o n à d é fi n i r :
-Banque :
Une banque est une entreprise spécialisée dans le commerce de l’argent, il joue d’une part le
rôle de l’intermédiaire financier entre les déposeurs de l’argent (les excédentaires) et les
demandeurs de prêts (les déficitaires), il reçoit de l’argent de gens qui veulent les réserver
sous forme de dépôts, et les prêtent à ceux qui en ont besoin.
Elle propose d’une autre part une multitude de services financiers comme la gestion
quotidienne des comptes bancaires et des moyens de paiement de ses clients , et intervient sur
les marchés financiers en investissant dans les bourses.
5
- Banque islamiques :
Une banque islamique est une banque qui applique la Sharia qui interdit tout placement lié à
l’alcool, à la viande de porc, au tabac, aux jeux d’argent, etc. Elle condamne aussi l’intérêt sur
l’argent placé, l’usure et la spéculation.
Les produits bancaires islamiques respectent quatre règles:
-Le partage de risque.
-La matérialité des échanges.
-L’absence de pénalités de retards de remboursement.
-Le non financement des transactions interdites par la Charia (création de brasseries, de
charcuteries (à base de porc), etc.).
3) banque commerciale :
Une banque commerciale désigne les banques qui gèrent les comptes bancaires et comptes
d’épargne des particuliers et des entreprises.
Les banques commerciales également appelées banques de détail proposent ses services et des
produits bancaires aux particuliers et aux entreprises ainsi qu’aux collectivités publiques .
4) Banque d’affaires
Une banque d'affaires est un établissement financier spécialisé ayant un rôle d'intermédiaire
dans les opérations financières (introduction en bourse, augmentation de capital, opération de
fusion-acquisition...). La banque d'affaires intervient généralement auprès de grandes
entreprises industrielles et commerciales. Elle peut également assurer la gestion de son propre
portefeuille de participations. La banque d'affaires prend par exemple des parts dans des
entreprises désireuses d'obtenir des capitaux frais, puis revend ses participations à l'issue d'un
certain délai en espérant réaliser une plus-value.
5) Banque d’investissement :
Une banque d’investissement est un type de banques qui est différents d’une banque de
détail ou d’une banque d’affaires.
Les banques d’investissement ont une activité basée sur les marchés financiers. Parmi ses
activités on peut citer :
6
6) Banque centrale :
Une banque centrale est une institution d’émission monétaire propre à un pays ou à une zone
monétaire. La banque centrale est la banque des banques commerciales et elle est en charge
de la politique monétaire d’un Etat ou d’une zone .
8) Micro crédit :
Un micro crédit est un crédit également appelé prêt d’un montant faible. Du fait de ce faible
montant prêté les remboursements se font généralement sur une période plus courte que pour
des crédits classiques.
Un micro crédit peut être accordé à des particuliers ou des professionnels. Généralement les
personnes qui souscrivent un micro crédit sont des personnes qui se sont vues refuser une
demande de crédit par leur banque.
9) Développement économique :
Le développement est un ensemble de transformations qualitatives qui accompagnent une croissance
durable : évolution des structures économiques, sociales et culturelles d'un pays donné.
Le développement économique se traduit par :
La hausse du taux d’alphabétisation
Le développement du système de santé
La construction d'infrastructures
L'urbanisation
7
-Traiter les paiements -BMCE
-BMCI
-Émission des traites bancaires et des
-Société Générale
chèques
…
-Offrir des coffrets de sûreté pour les articles et
documents
Banque d’affaires Elles accompagnent les grandes entreprises SAGFI , l’une des
premières Banques
en leur proposant diverses services bancaires.
d’affaires marocaine
Parmi ces services bancaires on peut citer : indépendante créée au
Maroc en 1994
-Les conseils stratégiques et financiers.
-Les introductions en Bourse.
-Les augmentations de capital.
-Les placements d’argent pour le compte de
l’entreprise.
-L’émission d’obligations.
-Les opérations de fusions-acquisitions.
Banque d’investissement a gestion d'actifs pour les grands fonds Attijariwafa Bank
d'investissement et la gestion de patrimoine
(AWB) qui été élue
personnel pour les particuliers fortunés
Meilleure banque
d'investissement au
Maroc pour l'année
2021.
Banque centrale La principale mission d’une banque centrale étant Banque Centrale
d’assurer la stabilité monétaire (en maîtrisant
notamment l’inflation) du ou des pays dont elle Européenne (BCE).
dépend. Aux Etats-Unis, la
banque centrale porte
le nom de Réserve
Fédérale Américaine
ou FED (Federal
reserve system).
Au maroc , La BAM
8
Le système financier au Maroc
Le système bancaire a progressivement adopté plusieurs mesures dans le
secteur bancaire, notamment dans les domaines du regroupement de crédits,
de la libéralisation des taux d'intérêt des prêts, de la libéralisation du marché
des changes ou du contrôle des sociétés de financement. , Sociétés de crédit-
bail, etc. ) La libéralisation de l'activité bancaire se fait dans un cadre
prudentiel renforcé et conforme aux normes internationales pour maintenir la
bonne santé du secteur bancaire sectoriel. Elle a également établi le principe
de la succursale bancaire et introduit le concept de banque universelle; la
dernière réforme en 2006 a prévu l’autonomie de la banque centrale dans la
politique monétaire des autorités gouvernementales compétentes et a clarifié
ses pouvoirs. Formuler des politiques de taux de change en suivant les
principes fixés par le Comité de Bâle
Cependant, pour être en cohérence avec les standards internationaux, les banques
marocaines doivent passer à Advanced Basel II. Pour cela, ils doivent essayer de
dépasser les exigences minimales fixées (notamment le ratio de solvabilité de 8%). La
Banque centrale a fixé le coefficient de solvabilité (ratio Cook) à 10% en 2008 et 12%
en 2009. Le niveau des créances douteuses dans les bilans bancaires a
considérablement baissé. Fin 2007, hors banques publiques, l'indice s'était stabilisé
autour de 5%, contre 20% il y a cinq ans. À l'international, ce ratio oscille entre 2% et
3%. Le nombre de prêts accordés par le secteur bancaire à l'économie est passé de
près de 51% en 2001 à 72% du PIB en 2007, ce qui prouve la part du secteur bancaire
9
De plus en plus de secteurs financent l’économie nationale. Ce ratio est bien
supérieur à la moyenne du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA(58%). De
plus, le secteur bancaire marocain se caractérise par l'émergence de grands groupes
d'entreprises à vocation internationale ces dernières années. En effet, les deux plus
importantes banques privées du pays, Attijariwafa Bank et BMCE Bank, cherchent à
se développer régulièrement dans les pays africains ( Tunisie, Sénégal)., Mali, etc.)
pour créer leurs propres institutions. Le secteur bancaire marocain est devenu
moderne et efficace. Elle a connu un changement de concentration important (en
2006, les trois premières banques représentaient ensemble 64,4% du total des
actifs), et elle a toujours la force des banques étrangères (dont six banques offshore),
notamment françaises. Santander et Financiera Caja de Madrid, qui détiennent
respectivement 14,6% et 3,4% d'Attijariwafa Bank, et Crédit Agricole Français, qui
détient respectivement 1,4% d'Attijariwafa Bank,. Il s’agit en particulier de BNP
Paribas, de la Société Générale, du Crédit agricole Indosuez et du Crédit Mutuel-CIC,
qui intervenaient respectivement, à la fin 2006, à hauteur de 65 %, 51,9 %,52,7 % et
10 % dans le capital de la Banque marocaine pour le commerce et de
l’industrie(BMCI), de la Société générale marocaine des banques (SGMB), du Crédit
du Maroc et de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE).
région de l'Oriental. Cependant, il existe deux catégories de fonds auxquels les PME
peuvent s’adresser :
• le Fonds de garantie des crédits pour la mise à niveau des entreprises (FOGAM) ;
européen (PAIGAM) ;
l’habillement (FORTEX) ;
• les crédits à court, moyen et long termes qui peuvent financer jusqu’à 80 % des
pour soutenir les PME, qui financent jusqu’à 70 % des besoins de restructuration
de l’entreprise ;
11
Maroc. Par ailleurs, le Code réglemente la bancassurance et a donné aux banques et
à Poste Maroc l’autorisation de commercialiser les assurances de personnes,
d’assistance et de crédit. Avec un chiffre d’affaires en 2008 de plus de 2,2 milliards de
dollars américains (20 milliards de MAD), le marché marocain est le deuxième
d’Afrique, après celui de l’Afrique du Sud. À l’instar du secteur bancaire, le secteur
des assurances est concentré autour de 16 entreprises d’assurance et de réassurance
en activité, dont dix compagnies, trois mutuelles, trois sociétés d’assistance, une
société d’assurance-crédit et une société publique de réassurance. Par suite d’un
important mouvement de concentration au cours de la dernière décennie, quatre
compagnies d’assurance réalisent les trois quarts de l’activité du secteur :
• Wafa Assurance ;
• RMA Watanya ;
• CNIA-ESSADA.
L’essentiel de l’activité des compagnies d’assu -rance se concentre sur les assurances
obligatoires.
Ainsi, l’assurance automobile représente à elle seule plus d’un tiers du marché et
contribue aux deux tiers de la rentabilité du secteur.
Assister la cible pour réaliser les démarches administratives et les actes nécessaires à
la concrétisation et à l’exploitation de son projet d’investissement ;
12
Orienter la cible vers les autres organismes compétents offrant des services
d’accompagnement et aussi vers les experts et professionnels habilités désignés au
niveau régional. Les intéressés peuvent obtenir les informations dont ils ont besoin
pour bénéficier de l’offre de financement et d’accompagnement en contactant les
services du CRIO par téléphone, mail, via le site Web ou en se déplaçant au siège du
CRIO ou à l’une de ses annexes. Ils peuvent également utiliser la plateforme digitale
« CRI-Invest », accessible sur l’adresse électronique www.cri-invest.ma, pour :
S’informer sur les procédures administratives requises pour la réalisation des projets
d’investissement ;
des agences et structures spécialisées mises en place par les banques de la région ;
des experts et professionnels habilités désignés au niveau régional pour apporter une
assistance technique et un accompagnement spécifique au profit des porteurs de
projets ;
Contexte
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l’Administration, Bank Al-Maghrib et le Groupement Professionnel des Banques du
Maroc.
Objectif du programme
Cible du programme
Conditions d’éligibilité
Pour les entreprises existantes ayant leur activité en zone urbaine - Un Chiffre
d’Affaires inférieur ou égal à 10 millions de DH ; - être créées depuis 5 ans
maximum.
Pour les entreprises ayant leur activité en zone rurale : - Un Chiffre d’Affaires
inférieur ou égal à 10 millions de DH ; - être créées depuis 5 ans maximum. Sont
dispensées de cette condition les exploitations agricoles qui peuvent être : soit des
créations nouvelles, soit des reconversions significatives de l’exploitation, soit des
investissements innovants ou permettant une modernisation de l’activité.
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Les produits de financement
Quelles garanties ?
Quelle tarification
Les prêts gratuits « Start-TPE » Il s’agit d’un prêt qui vient en complément du crédit
d’investissement et qui permet de financer le besoin en fonds de roulement de
démarrage lié à l’investissement. Il peut bénéficier une seule fois à l’entreprise qui a
souscrit un crédit d’investissement Intelak ou Intelak Al Moustatmir Al Qarawi
inférieur ou égal à 300.000 DH. Il est remboursable après 5 ans maximum sauf en cas
d’ouverture d’une procédure de liquidation de l’entreprise.
15
Le prêt gratuit peut atteindre 20% du montant du crédit d’investissement plafonné
à 50.000 DH.
Quelles garanties
Quelle tarification
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La Banque marocaine était autrefois concentrée dans les pays d'Afrique de l'Ouest et
du Centre et étend désormais ses bureaux d'affaires à d'autres parties du continent
conformément à la phase de diversification de la nouvelle stratégie africaine du
Maroc. Notre pays retournera dans sa famille d'institutions africaines en janvier 2017.
Cette nouvelle stratégie offre de belles opportunités car elle permettra à les Banques
Marocaines d'accompagner le développement des affaires des femmes marocaines
qui souhaitent opérer en Afrique. Cependant, cette stratégie n'est pas sans défis en
termes de pression concurrentielle croissante sur le marché bancaire africain et
d'adaptation aux besoins changeants du marché local des fonds.
Afin de définir les grandes lignes de cet enjeu important, la Direction de la Recherche
et de la Prévision Financière (DEPF) estime que cette édition de «Politique Africaine»
devrait spécifiquement étudier le positionnement des banques marocaines en
Afrique au cours de la période d'analyse 2009-2017 (selon à l'établissement du pays /
région fourni La dernière date disponible des données détaillées). Après un bref
aperçu de la performance globale du secteur bancaire marocain, l'accent sera mis sur
les détails spécifiques des stratégies de croissance menées par les grands groupes
bancaires marocains au niveau métropolitain et les perspectives émergentes dans le
domaine. Le but des recommandations est d'explorer la meilleure manière de
consolider la présence des banques marocaines en Afrique et d'en faire un levier
puissant pour que les dirigeants marocains bénéficient du développement de notre
continent.
Depuis les années 90, le Maroc s'est lancé dans des réformes visant la mise en place
d'un système bancaire moderne, libéral, et fiable.
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L'objectif fondamental de cette réforme était de libéraliser le système bancaire
marocain et d'introduire une concurrence égale entre les différents établissements à
partir de trois orientations :
Cette nouvelle réforme est alors venue pour accompagner l'ouverture au monde
extérieur et se mettre au niveau des standards internationaux et surtout aux
principes du comité de Bâle. Cela à travers :
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Refonte des attributions des différentes instances instituées par la loi
bancaire en vue d'améliorer le système de supervision du secteur.
E-banking :
Accéder à son compte par un simple clic est aujourd'hui possible au Maroc.
Cela dit, la situation change d'une banque à l'autre. Si des établissements
limitent leur offre seulement à des services de consultations par net ; d'autres
sont bien plus avancées en matière du e-banking(banque par Internet) et
proposent des services plus modernes tels que les virements ou les opérations
boursières par net.
19
A titre d'exemple, BMCE et CDM sont toujours dans la configuration de
consultation de comptes. Leurs portails BMCE net et CDM net ne permettent
que de visualiser les comptes, d'accéder à l'historique, d'avoir un aperçu sur les
prêts contractés, mais sans possibilité de passer un ordre. Sur BMCE net on
trouve également la possibilité de consulter les opérations effectuées par carte
bancaire et de demander un chéquier.
20
Le service bancaire en ligne au maroc
-Au Maroc, comme partout dans le monde, la relation banque/client connaît de
nouveaux standards. Les applications mobiles sont devenues beaucoup plus qu’une
simple extension électronique de la banque. Plus la peine pour le client de se
déplacer et d’attendre des heures pour effectuer un virement ou un dépôt.
-Tous les services bancaires sont accessibles 24/7 sur smartphone. Une disponibilité
qui fait aujourd’hui la force du mobile-banking.
Al Barid Bank ;
la CIH bank ;
Attijariwafa Bank.
L’bankalik
21
effectuées chaque mois sur le portail de le banque en ligne. Un chiffre amené à
«progresser très rapidement» avec le lancement, dès cette année, d’une
nouvelle application mobile et d’un nouveau web banking
22
L’impact économique et sociale du
secteur bancaire marocain
23
L’impact économique
25
une étude de corrélation statistique des variables représentatives du système
bancaire et celles représentant la conjoncture économique. Le but de cette première
technique est de détecter des liens purement statistiques entre les deux sphères ;
une étude de causalité entre la sphère financière (représenté par les indicateurs
bancaires) et la sphère réelle [7][7]Il est important de réaliser ce type d’étude afin de
mettre en… ;
une étude par la cointégration afin de quantifier les effets de long terme du système
bancaire sur la croissance économique ;
l’idée de base qui motive ce choix méthodologique est de cerner empiriquement la
problématique en utilisant différentes techniques qui nous paraissent
complémentaires les unes aux autres. Le fait de passer d’une technique à l’autre,
avec à chaque étape une confirmation ou une infirmation des hypothèses adoptées à
un niveau empirique défini, nous a permis de tirer profit des avantages que propose
chacune des techniques utilisées dans notre travail.
26
et, une dernière étude qui se base sur le test de la cointégration afin de quantifier les
effets de long terme de la conjoncture économique sur le système bancaire.
Le choix méthodologique repose sur une logique qui cherche à comprendre et à
expliquer le fonctionnement et l’impact de la conjoncture économique sur le système
bancaire marocain, en s’appuyant sur l’étude empirique et en utilisant différentes
techniques qui nous paraissent complémentaires les unes des autres.
Le fait de passer d’une technique à l’autre, en même temps qu’à chaque étape une
confirmation ou une infirmation des hypothèses adoptées à un niveau empirique
défini. Pour renforcer notre analyse, nous avons essayé de tirer profit des avantages
que propose chacune des techniques utilisées tout au long de notre étude.
Tableau n° 1
Les variables utilisées dans l’étude empirique
Nom du l’indicateur Abréviation
Mesures de la conjoncture
Nous procédons ici au calcul des coefficients de corrélation et des intervalles de qui
affirment la fiabilité et la robustesse desdits coefficients en utilisant les données
chronologiques.
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Nous nous intéressons uniquement à l’analyse de la corrélation entre les séries qui
représente le système bancaire et celles exhibant la conjoncture économique.
– Corrélation entre crédit intérieur fourni par le secteur bancaire (% du PIB) et les
variables de la conjoncture économique
D’après les résultats du test de corrélation consignés dans le tableau 2 ci-dessous,
trois variables sont significatives sur plusieurs seuils, à savoir : la variable illustrant la
balance extérieure de biens et services par rapport au PIB (BEBS) au seuil de 10 %, la
valeur ajoutée du secteur industriel (VA_IND) qui est significative au seuil de 5 % et la
croissance du produit intérieur brut (CPIB) significative au seuil de 1 %. Les autres
variables retenues pour expliquer les variables de la conjoncture, ne sont pas
significatives.
Relation de corrélation entre crédit intérieur fourni par le secteur bancaire (% du PIB) et les
variables de la conjoncture économique
Corrélation entre crédit intérieur fourni au secteur privé (% du PIB) et les variables de la
conjoncture économique
Relation de corrélation du crédit intérieur fourni au secteur privée (% du PIB) et les variables de la
conjoncture économique
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Ces différents tests de corrélation effectués ont pour but essentiel de détecter une
certaine relation entre les différentes variables de la conjoncture et les différents
indicateurs du système bancaire, qui permettent de donner une signification des
modèles même avec certaines variables qui ne sont pas significatives. Par la suite,
nous procédons à des tests sur des séries chronologiques dans le but d’analyser ladite
relation dans le cas du Maroc. Nous étudions la causalité des variables dans le but de
voir l’impact des variables l’une sur l’autre. Ensuite, nous mettons l’accent sur la
vérification de la qualité de ladite relation : est-elle fallacieuse ou non ?
2.2 – Étude et résultats des tests de causalité au sens de Granger
La régression est un outil permettant de résumer un lien statistique entre les
variables. Lorsqu’on s’intéresse aux études empiriques des comportements,
l’endogénéité des variables explicatives pose souvent des problèmes. Il est donc
important de poser la question de la causalité entre les variables expliquant la
conjoncture et le système bancaire.
Ainsi, nous essayons dans notre étude de chercher et de déterminer l’existence d’une
relation de cause dans un sens statistique entre la conjoncture et le système
bancaire. Notre but ici est une étude de causalité au sens de Granger (1969). Nous
avons comparé les résultats obtenus, qui sont présentés dans les tableaux ci-après,
avec les valeurs de F extraites de la table de Fisher avec p et (T - 2p - 1), T = 34, les
degrés de liberté, au seuil de 5 %
29
Retard
optima la variable de
l du la conjoncture
Retard Crédit intérieur
Crédit Xi cause au
optimal fourni au secteur
intérie sens de
de la privé (% du PIB)
ur Granger
Indicateu variable cause au sens de
fourni Crédit
r de la de la Granger la variable
au intérieur
conjonctu conjonctu de la conjoncture
secteu fourni au
re (Xi) re Xi Xi
r privé secteur privé
(% du (% du PIB)
PIB)
F de Décisi F de Décisi
Fisher on Fisher on
3,3682 0,323
CPIB 1 Niveau Oui Non
8* 89
0,6768 0,426
BEBS 1 Non Non
6 9
0,8778 0,381
FBCF 1 Non Non
2 47
2,8261 1,213
VA_IND 1 Non Non
8 69
0,308
IF_CO Niveau 0,4097 Non Non
26
0,2124 3,103
IED 1 Non Non
6 47
0,0133 0,408
EFTRS 1 Non Non
5 46
30
qualité de ladite relation : est-elle fallacieuse ou non ? L’analyse de la relation à long
terme entre les variables du système bancaire et les variables évoquant la
conjoncture, fait l’objet d’estimations faisant appel à la technique de la cointégration.
Cette technique permet d’exploiter la dimension temporelle en cherchant à
déterminer une relation de long terme entre les variables en présence. Dans ce qui
suit, nous présentons une description de la technique de cointégration : l’approche
de Johansen (1990). Dans une première étape, nous appliquons le test de
stationnarité (test ADF de Dickey-Fuller) des variables, lequel indique qu’elles sont
stationnaires en première différence, donc intégrées d’ordre 1 (voir tableau des tests
ADF de Dickey-Fuller en annexe 3), I(1). Par la suite, nous utilisons un test de
cointégration afin de déterminer les relations de cointégration qui existent entre les
variables. Une fois lesdites relations déterminées, nous pouvons procéder à
l’estimation d’un modèle à correction d’erreur vectoriel (en anglais : Vector Error
Correction Model). L’ultime étape donne lieu à l’analyse des résultats de l’estimation
du modèle VECM. Le nombre de retards optimal, attribué au modèle est de « 1 », qui
permet de maximiser les critères (LR, FPE, SC, HQ).
Tableau n° 6
31
– Estimation du modèle reliant le « crédit intérieur fourni au secteur privé (% du
PIB) » et les variables de la conjoncture
Le second modèle consiste à estimer la relation reliant la variable CREDITPRIVE et les
variables de la conjoncture choisies pour la relation de la cointégration. Le tableau n°
7 présente les résultats de l’estimation. Le facteur d’ajustement est de signe attendu,
mais, les variables de la conjoncture ne sont pas significatives pour expliquer la
variable CREDITPRIVE à l’aide d’un VECM ; le coefficient de détermination ajusté, R2,
se situe à 26,15 %.
Tableau n° 7
Résultaltat du VECM entre le « crédit intérieur fourni au secteur privé (% du PIB) et les variables de
la conjoncture
– Conclusion
L’objectif principal de ce travail était de vérifier l’application empirique des approches
théoriques. En effet, nous avons procédé à différents tests de corrélation, dans le but
essentiel de détecter une relation certaine entre les différentes variables de la
conjoncture et le système bancaire. Par ailleurs, l’utilisation du test de causalité était
de détecter la cause et l’effet dans le cadre de la relation entre les variables de la
conjoncture économique et les indicateurs adoptés pour définir le système bancaire.
Le questionnement auquel nous avons tenté de répondre se résume ainsi : est-ce que
la conjoncture cause le secteur bancaire ? Ou, au contraire, est-ce que c’est le secteur
bancaire qui cause la conjoncture ? Ou bien qu’il y a un impact mutuel entre les
variables de la conjoncture et celles du secteur bancaire ? Ou qu’il n’existe aucune
relation de causalité entre ces variables ?
Des résultats obtenus par notre étude empirique, il peut être constaté que la
conjoncture et le système bancaire sont liés par des relations de causalité à court
terme au sens de Granger. En effet, la totalité des relations de causalité sont vérifiées
dans un seul sens. Cependant, l’application de la méthode de la cointégration afin
d’étudier la relation existante entre le système bancaire, à travers ses différentes
variables, et les variables de la conjoncture économique, nous a permis de conclure
que l’utilisation de la technique de la cointégration n’est pas validée pour la totalité
des modèles estimés ou testés.
32
S’appuyant sur les résultats obtenus à partir des tests effectués, nous pensons que
nous ne pouvons pas aller plus loin dans notre analyse aux fins d’expliquer la relation
reliant le système bancaire et la conjoncture économique exprimée par les variables
traitées dans le contexte marocain.
Impact social:
A en juger par le contenu des articles de presse sur les banques, ils ne sont pas
populaires aujourd'hui. L'ambiguïté entourant la tarification des services bancaires
met en colère les consommateurs citoyens, qui doutent de la qualité des conseils
qu'ils reçoivent des chargés de clientèle. Il a également été agacé par les scandales
récurrents dans le secteur bancaire (incident de Kerviel, distribution de bonus
extravagants, développement incontrôlé de la spéculation, etc.). Les activités
bancaires et financières ayant atteint un tel niveau de complexité que même les
experts ne peuvent comprendre que partiellement leurs règles de fonctionnement,
ce malentendu semble encore plus grave. De plus, il n'est pas facile de définir une
banque, car le secteur a changé (Bellon et Pastré, 2004): les banques ont diversifié
leurs activités et de nombreuses entreprises non bancaires ont commencé à
s'engager dans les services financiers.
Comme toutes les entreprises, les banques ont des responsabilités sociales (ou
«sociales») et doivent faire de leur mieux. Dans son livre vert de 2001, la Commission
européenne définissait la responsabilité sociale des entreprises comme «l'intégration
volontaire des questions sociales et écologiques des entreprises dans ses activités
commerciales et ses relations avec les parties prenantes». Bien que volontaire,
depuis que nous avons assisté à l'institutionnalisation de la responsabilité sociale des
entreprises, il y a de moins en moins d'options pour adopter des politiques de
responsabilité sociale des entreprises. Prenons l'exemple de la France: la loi NRE de
2001 oblige désormais les sociétés cotées à rendre compte de leurs responsabilités
33
sociales et environnementales. En outre, des normes telles que ISO 14001 ou ISO
26000 (en cours de développement) ont également été publiées,
Cette exposition médiatique contraint les banques à mettre en place une politique de
responsabilité sociale pour être à l’écoute des parties prenantes et tenter de
répondre à leurs attentes. Nous distinguerons deux dimensions de la RSE des
banques : les responsabilités classiques (communes à toutes les entreprises) et les
responsabilités spécifiques au secteur bancaire. Nous passerons vite sur les
premières pour nous attarder sur les secondes qui nous intéressent d’autant plus
qu’elles sont le reflet de l’utilité sociale de l’activité bancaire. Comme toute
entreprise, les banques produisent, emploient, gèrent des relations clients et
s’insèrent dans un tissu socio-économique. Elles sont ainsi liées à bon nombre de
parties prenantes avec lesquelles elles doivent entretenir un dialogue constructif. En
outre, face aux légitimes préoccupations pour le développement durable, elles sont
amenées à s’interroger sur leur impact social et environnemental. A première vue,
l’impact de l’activité bancaire -activité de service employant très majoritairement du
personnel qualifié- semble relativement limité. Pourtant, nous allons voir que ce
secteur assume un certain nombre de responsabilités qui lui sont spécifiques.
34
moins de 778500 ménages sont considérés comme surendettés (au sens où ils font
l’objet d’une procédure de rétablissement personnel) (Banque de France 2010). Les
banques ne sont pas directement responsables de ces situations, mais elles ont à
s’interroger sur la qualité de l’accompagnement qu’elles proposent aux personnes en
situation de fragilité financière. Les conseillers financiers œuvrent-ils honnêtement à
l’éducation financière des particuliers ? Les banques n’en profitent-t-elles pas pour
ponctionner des frais bancaires trop élevés ? N’ont-elles pas favorisé le
surendettement avec des solutions de crédit dangereuses comme le crédit revolving ?
Le concept d’inclusion bancaire (Gloukoviezoff, 2006) désigne ces différents aspects
relevant de la responsabilité sociale des banques vis-à-vis des particuliers.
35
La responsabilité de la banque se joue enfin au niveau de l’affectation des capitaux
collectés, car le travail d’intermédiation financière qu’elles assurent leur permet de
jouer un rôle de filtre au niveau des investissements. En effet, toute banque évalue
les projets pour lesquels on sollicite sa participation, soit comme prêteur, soit comme
investisseur. Cette évaluation, qui passe souvent par un processus de notation,
s’appuie principalement sur des critères financiers. Or, rien n’empêche une banque
d’enrichir son analyse en y ajoutant des critères d’évaluation sociaux ou
environnementaux. D’une part, cela permet une meilleure évaluation du risque
(risque de réputation, risque juridique... ) puisque les projets d’investissement
portant atteinte à l’environnement, aux populations locales ou aux clients s’exposent
à des poursuites ou à des scandales qui affectent tôt ou tard leur performance
financière. D’autre part, ces critères peuvent être introduits parce que la banque
décide qu’il relève de sa responsabilité sociale de favoriser des projets durables.
Cette démarche inspire par exemple les principes Équateur dont la plupart des
banques françaises sont signataires et qui prévoient pour tout projet de financement
important une analyse préalable des impacts sociaux et environnementaux. Les
résultats de cette évaluation peuvent amener une banque à renoncer à financer
certains projets. Dans le même esprit, les principes du Global Compact déclinés par
l’ONU proposent aux institutions financières des lignes de conduite pour leur
politique d’investissement et de gestion d’actif. Il s’agit ici d’engagements qui restent
très généraux -et donc peu vérifiables-, mais les banques peuvent les décliner plus
concrètement dans leur stratégie à travers la promotion de produits ISR ou dans une
gestion d’actif incluant des critères extra-financiers
apparaît au terme de cette première partie qu’on ne peut banaliser l’activité bancaire
en la considérant comme n’importe quelle activité marchande. La force des
organisations mutualiste ou coopérative dans le secteur bancaire reflète la prégnance
des enjeux sociétaux dans l’activité bancaire. Qu’advient-il de ces enjeux alors que la
financiarisation de l’économie bouleverse les règles du jeu au sein du secteur
bancaire ?
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Chiffres et statistiques :
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38
La répartition des banques à Oujda :
LES BANQUES NOMBRE
Bank almaghrib 1
Banque populaire 14
BMCE 5
Attijariwa bank 10
CIH 8
Société Générale 5
BMCI 3
Crédit Agricole 11
Crédit du maroc 6
Umnia bank 1
BANK Assafa 1
Total 65
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Les banques participatives
Les banques islamiques au Maroc :
Le développement des banques islamiques au Maroc, permettra d’ameliorer le
taux de bancarisation, d’susciter et d’accompagner l’investissement au Maroc
et de prendre part au développement du marché financier au maroc. Bank Al
Maghrib a publié en 2007 une circulaire qui instaure et encadre la
commercialisation des produits des banques islamiques (Ijara, Moucharaka et
Mourabaha). Seul Attijariwafa Bank a pu maintenir l’activité de sa filiale
spécialisée. Dar Assafaa a commencé avec un fonds de 50 Millions de DH,
spécialiste dans la finance islamique. Elle a obtenu l’agrément de Bank Al
Maghreb pour le statut d’une société de financement spécialisée dans la
commercialisation des produits alternatifs. Elle a pour mission une activité
financière bancaire qui s’accorde avec la Charia. Elle offre une gamme des
formules de financement à côté d’une activité bancaire spécialement à la tenue
de compte (ouverture de compte, chéquier, carte guichet,). Elle ne
commercialise qu’un des trois produits qui ont eu l’agrément de Bank Al
Maghreb à savoir la Mourabaha, Moucharaka, et Ijara.
-En 2012, les résultats de l’enquête menée par IFAAS4 révèlent que 97% des
marocains sont intéressés par la finance islamique, 9% ne détiennent pas de
compte bancaire pour des considérations religieuses et 31% sont prédisposés à
basculer du conventionnel à l’islamique.
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Les instruments financiers de la banque islamique :
1) Les produits financiers islamiques avec un système de pertes et profits :
-Mudaraba :
41
- Musharaka et Musharaka décroissante :
-Murabaha :
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-Salam :
- istisnaa :
Il s'agit d'un contrat par lequel une partie demande à une autre de lui fabriquer
un objet moyennant un paiement comptant, échelonné ou à terme.
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- Muajjal :
C’est une vente dont le paiement se fait de manière différée, alors que la
livraison est immédiate. La date de paiement ainsi que le prix sont connus et
acceptés à l'initiation du contrat par les deux parties.
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3)Les autres produits financiers islamiques :
- Ärbun :
- Al Sukuk :
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4) Les fonds de placement islamiques :
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Croissance du nombre de fonds de placements (1996-2007) :
Les avantages :
-Marché bien maitrisé, cout du risque faible: le partage du risque.
- Les banques classiques ne s'impliquent pas dans les activités de leurs clients
qui peuvent subir l'expropriation du patrimoine s'iles se trouvent dans
l'impossibilité de payer.
Les inconvénients :
-Les difficultés qui posent la définition du taux de rendement des instruments
islamiques pour les opérations bancaires ont aussi gêné le développement des
marchés monétaires et interbancaire.
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Le secteur bancaire après covid-19 :
La crise sanitaire liée au coronavirus a produit un impact négatif sur le secteur
bancaire marocain. En témoignent les baisses de performances au niveau de
plusieurs segments
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Attijariwa bank après covid 19 :
– Mise en place de nouvelles lignes spécifiques de crédit pour les besoins non
couverts par Damane Oxygène.
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