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LA RÉGLEMENTATION DU MARCHÉ
FINANCIER
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LA LOI BANCAIRE :
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LES AUTORITÉS DE TUTELLE
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B-Bank Al- Maghrib : c’est une vieille institution nationalisée en 1959, sur le plan
juridique, elle est publique, mais sur le plan financier, elle est régie par la loi sur le
commerce pour un capital à 100% public. Bank Al- Maghrib est dite la banque
d’émission dans la mesure où elle émet la monnaie. C’est la banque centrale car
elle centralise l’achat et la vente de devises et de l’or.
C’est la banque d’Etat car elle tient divers comptes, notamment les comptes
courants du trésor et elle assure des avances au trésor sous forme de facilités de
caisse, de facilités exceptionnelles ou d’escompte d’effets publics et c’est la
banque des banques à travers son refinancement bancaire.
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ORGANISATION DU MARCHÉ BANCAIRE
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Une banque est une entreprise qui gère les dépôts et collecte l'épargne des clients,
accorde des prêts et offre des services financiers. Elle effectue cette activité grâce à un
réseau d'agences, elle utilise de plus en plus d'autres canaux de distribution :
opérations par internet, accords avec les commerçants pour des crédits à la
consommation, le paiement par carte guichet automatique dans des liens publics,
centre d'appels...etc.
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SPÉCIFICITÉS DU MARCHE BANCAIRE
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LA TYPOLOGIE DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Selon la nouvelle loi bancaire, les banques sont autorisées à :
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Les sociétés d’investissement qui reçoivent l’épargne pour la gestion des portefeuilles de
valeurs mobilières, c’est l’exemple de CFG Group, Attijari Finances Corp, BMCE capital,
Capital Trust, CDG Capital…
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Les banques off-shore Ces banques sont dotées d’une réglementation spécifique.
En effet, elles peuvent effectuer des opérations de change, de collecte de dépôts,
d’octroi de crédits et de garantie, de participation au capital et d’émission
d’emprunt obligataire en monnaie étrangère convertible et au profit de leur
clientèle non résidente.
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Les banques spécialisées : -Bank Al-Amal, à capital détenu à hauteur de 75%
par les RME, elle a comme objectif le financement de l’investissement ;
-Le Crédit agricole (CA), appelé à se transformer en société anonyme;
-Le crédit immobilier et hôtelier ;
-Le fonds d’équipement communal qui se charge du financement des travaux
et des équipements des collectivités locales.
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La bourse s’articule autour de trois axes :
L’organisation et le fonctionnement de la bourse ;
La création des organismes de placement collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) ;
La création du conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) pour assurer la
mobilisation de l’épargne et la diversification des moyens de financement.
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LES MÉTIERS DE LA BANQUE
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A- LES MÉTIERS DE LA BANQUE COMMERCIALE
Ils sont caractérisés par la nature de la clientèle servie. Ainsi une première distinction
est faite entre banque des entreprises et banque des particuliers.
La banque des particuliers : elle regroupe l’ensemble des produits et des services
destinés à la clientèle des particuliers : crédits, dépôts et services associés à ces
produits
La banque des entreprises (entreprises et professionnelles) : la majorité des produits
concerne leur financement, la gestion de leurs moyens de paiement et de leur
trésorerie, les services de gestion du poste client ou fournisseur.
La banque intervient ici dans des domaines tels que les marchés des capitaux, les
produits de couverture, les services spécialisés et le conseil dans le domaine des
fusions et acquisitions, restructuration et opération à effet de levier. Ses deux
composantes principales sont la banque d’affaires et la banque financière.
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LES STRATÉGIES BANCAIRES
Différents critères permettent de donner une idée plus précise du champ des
stratégies bancaires. La définition de ce champ est aujourd’hui à la base des métiers
traditionnels de la banque.
A- Les clients,
B- Les produits,
C- La zone géographiques
D- Et la technologie
Ces éléments sont les quatre variables structurant le champ des stratégies bancaires
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A- La clientèle :
La dimension clientèle comporte un nombre variable d’élément selon la segmentation
du marché constitué de particuliers, d’entreprises, d’organismes publics et
d’institutions financières. Il s’agit des deux premiers types de clientèles qui peuvent
faire l’objet d’une segmentation.
B- Les produits :
La dimension produit traduit la représentation de l’activité bancaire comme une
activité multi-produit. Chaque gamme de produits correspond à une
fonction, un type d’usage et à un ou plusieurs segments de clientèle.
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C- La zone géographique :
Dans le secteur bancaire, cette dimension a longtemps été une variable principale dans
la définition du champ stratégique. Une réflexion sr la dimension et les frontières de sa
zone d’intervention est essentielle.
D- La technologie
Le concept de technologie est pris dans le sens le plus large, ce qui permet d’intégrer en
fait la nature des moyens de production et de distribution à ce niveau. La dimension
technologique affecte toutes les autres dimensions définissant le champ stratégique par
l’influence qu’elle a sur la commercialisation et sur l’acheminement des produits et
services proposés. Un même produit peut être distribué via des technologies ou des
canaux différents.
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LA NOTION DE CLIENT DE BANQUE
Les clients sont la « cheville ouvrière », la raison d’être, or les banques sont des entreprises
commerciales. elles sont muées par la « loi du profit », et par conséquent, elles se doivent de rester
au service de la clientèle, et ceci est aussi vrai pour « les banques nationales » que pour « les
banques privées »
Pour que la banque essaye de mieux satisfaire sa clientèle, d’adapter ses services à ses besoins et
ses attentes et d’attirer une clientèle potentielle elle a scindé cette clientèle :
Premièrement : en trois marchés distinctifs :
Marché des particuliers,
Marché des professionnels
Marché des entreprises
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Deuxièmement : selon leur attitudes décisionnelles
LES DIFFÉRENTS MARCHÉS DES CLIENTS BANCAIRES
Un professionnel est un entrepreneur individuel, ayant une affaire personnelle et travaillant pour
son propre compte.
Il y a deux grandes catégories où sont regroupées un certain nombre de professions différentes :
Les professions libérales, Exemple : notaire, avocat….
Les commerçants, artisans et agriculteurs.
Le marché des entreprises représente le marché traditionnel des banques, celui au quelle se sont
intéressés, pour développer les formules adaptées à la taille de l’entreprise, mais aussi en
adéquation avec la conjoncture économique
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LES TYPES DES CLIENTS BANCAIRES SELON LEURS ATTITUDES
DÉCISIONNELLES
Les clients bancaires peuvent être classifiés suivant leur attitude décisionnelle .Portant, deux seules
grandes catégories suffisant à manifester la problématique du banquier.
a) Les clients bancaires nomades : la satisfaction qu’ils ont pu ressentir précédemment ne les
empêchent pas d’être infidèles. La banque ne peut pas se permettre d’avoir une attitude passive,
elle doit en permanence les avoir en relation afin d’appréhender l’évolution de leurs besoins et leur
proposer des services adéquation immédiatement.
b) Les clients bancaires captifs : les coûts de changement, aussi bien en argent qu’en temps, que
leur imposerait la recherche d’une autre banque leur paraissent insurmontables. Ils ne sont pas
forcements satisfaits des présentations proposées par la banque mais ils s’en accommodent.
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La Gestion des risques
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La croissance des marchés financiers internationaux et la diversité accrue des
moyens de financement ont permis aux banques de disposer de fonds plus
importants. En même temps, les marchés se sont développés, et de nouvelles
opportunités sont apparues de concevoir de nouveaux produits et d'offrir de
nouveaux services.
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CLASSIFICATION DES RISQUES BANCAIRES
En général, les risques bancaires se classent dans quatre catégories: risques
financiers, risques opérationnels, risques d'exploitation et risques accidentels.
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L'arbitrage est un terme utilisé en finance pour décrire le cas où deux parties
s'associent pour réaliser des transactions financières.
Ce type d'opération financière est basé sur les écarts de prix des actifs entre les
marchés, mais il peut également être utilisé pour les différences de prix entre les
marchés financiers pour un même actif. En outre, cette activité financière consiste
à ramener la valeur de nombreux actifs à un niveau commun tout en injectant
régulièrement des liquidités sur les marchés.
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Quel rôle l'arbitrage joue-t-il dans le monde des
finances ?
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Quels types d'arbitrage existe-t-il ?
L'arbitrage se présente sous diverses formes :
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Les risques opérationnels sont liés à l'organisation et au fonctionnement général des
systèmes internes de la banque, ils sont liés par exemple à l'informatique et aux autres
technologies, à l'adéquation aux pratiques et aux procédures bancaires et aux
dispositions prises contre la mauvaise gestion et la fraude.
Les risques d'exploitation sont liés à l'environnement commercial de la banque,
notamment aux problèmes d'ordre macroéconomique, aux facteurs juridiques et
réglementaires et au système global d' infrastructure du secteur financier et de
paiement.
Les risques accidentels comprennent toutes sortes de risques exogènes qui, lorsqu'ils
se matérialisent, sont susceptibles de compromettre l'activité de la banque ou sa
situation financière et l'adéquation de ses fonds propres .
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L’ORGANISATION DE LA FONCTION « RISQUES »
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LE CONTRÔLE DE LA GESTION DES RISQUES
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RÔLE DES AUDITEURS INTERNES ET EXTERNES
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Les systèmes et procédures doivent permettre aux établissements de disposer
d’une cartographie des risques qui identifie et évalue les risques encourus au
regard de facteurs internes (notamment la complexité de l’organisation, la nature
des activités exercées, le professionnalisme des personnels et la qualité des
systèmes) et externes (notamment les conditions économiques et les évolutions
réglementaires). Cette cartographie identifie les actions en vue de maîtriser les
risques encourus, par :
Le renforcement des dispositifs de contrôle permanent
La mise en œuvre des systèmes de surveillance et de maîtrise des risques
La définition des plans de continuité de l’activité
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A- L’arbitrage
L’arbitrage est une technique de gestion du risque de change qui consiste à acheter la
devise sur une place pour la vendre sur une autre pour la réalisation du gain contre des frais
et des commissions.
Par exemple :
A paris : 1DH = 0,8 €
Au Maroc : 1€ = 2DH
Quel est le gain d’une opération d’arbitrage de 20 000 DH ?
L’achat des euros devra s’effectuer à Paris pour avoir 20 000 ×0,8= 16 000 €, puis il faudra
céder les euros contre dirhams au Maroc pour collecter 16 000× 2= 32000 DH
et par là le gain financier de cette opération sera la différence entre 32000 DH et 20 000
DH, soit une somme de 12 000 DH.
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Ainsi pour faire fixer le taux de change, le responsable financier de l’entreprise va contacter
sa banque pour réaliser une opération de change à terme, portant sur 1.050.000 USD dans
un an à un taux de change fixé aujourd’hui
Pour ce faire, la banque à besoin des données supplémentaires sur le
- Taux de change spot
- Taux d’intérêt sur les emprunts en DH échéance 1 an, déterminé sur le marché monétaire
interbancaire
- Taux d’intérêt sur les emprunts en USD échéance 1 an déterminé sur le marché
interbancaire des changes sur le compartiment marché de trésor de devise
Pour cet exemple, nous acceptons
- Le taux d’intérêt sur les emprunts en DHS = 10%
- Le taux d’intérêt sur les emprunts en USD = 5%
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Pour fixer le taux de change à terme, échéance 1 an, la banque va procéder au
montage financier suivants :
- La banque les convertit sur le marché des changes au comptant pour avoir
1.000.000 USD, sachant que ( le taux de change au comptant (ou spot) 1USD = 115
Dh)
- La banque emprunte 115 000 000 Dhs au taux d’intérêt de Dhs de 10% par an sur
le marché monétaire interbancaire
- La banque prête ce 1.000.000 USD sur le marché de trésorerie devise au taux
d’intérêt USD = 5% par an
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Un an plus tard
La banque récupère son prêt 1.000.000 USD + l’intérêt de 5%, Soit 50.000 USD
Donc la banque à sa disposition un montant total de 1.050.000 USD, Soit le
montant en USD dont l’entreprise a besoin
D’un autre cote la banque doit rembourser son emprunt de 115.000.000 Dhs +
l’intérêt de 10% soit 11.500.000 Dhs, Soit un montant Total de 126.500.000 Dhs
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Alors pour que l’opération à terme soit rentable
Pour la banque, l’entreprise devra payer 126.500.000 Dhs, pour que la banque puisse
rembourser son emprunt en Dhs
Ainsi l’entreprise paiera 126.500.000 Dhs à la banque pour obtenir 1.050.000 USD
Au final, la banque échangera 1.050.000 USD contre 126.500.000 Dhs, donc le change à
terme USD/DHS à échéance un an = 126.500.000/ 1.050.000 = 120,47
Ceci est du au fait que le taux d’emprunt DH = 10% EST SUPERIEUR taux d’emprunt USD =
5%
Alors 5% est appelé le taux de report pour le USD et le taux de déport pour le DHS
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Synthèse
Ainsi l’entreprise sait aujourd’hui que le cout de ces matières premières qu’elle devra
importer dans un an s’élèvera à 126.500.000 Dhs
Taux de change à terme (ou forword) échéance 1 an soit 1 USD = 120,47 DHS est supérieur au
taux de change au comptant ( ou spot) 1 USD = 115 DHS
On dit que