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OPERATIONS BANCAIRES »
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Aujourd’hui, on observe que les vocables de banque ou d’établissement de
crédit sont utilisés indistinctement pour caractériser la même réalité.
Définition
Les établissements de crédit sont des personnes morales qui effectuent à titre
de profession habituelle des opérations de banque.
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Cette catégorie regroupe :
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Ce sont deux institutions financières non bancaires.
Ils ne peuvent collecter dans le public des dépôts à vue ou à moins de deux ans
de terme ou que leur activité est limitée par des dispositions législatives et
réglementaires (nature de l’agrément).
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En fonction des critères tels le mode de collecte des ressources, la clientèle
ciblée, le type d’activité, les produits à distribuer, etc.., on distingue quatre
types de banque :
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Réalise les opérations de banque dans la limite de la décision d’agrément
qui le concerne ou des dispositions statutaires, législatives et
réglementaires ;
La banque de dépôts qui est une banque à réseau mais pas obligatoirement
une banque généraliste. Certains de ces établissements n’ont pas d’activité
internationale (les Caisses d’épargne), d’autres sont installés sur un segment de
clientèle limité (le Crédit coopératif).
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Banque Camerounaise des Petites et Moyennes Entreprises, Crédit
Communautaire d’Afrique.
Définition de la microfinance :
Les EMF sont des établissements qui offrent des produits financiers et non
financiers visant à satisfaire les besoins des personnes n’ayant pas ou disposant
peu de revenus.
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- 7 du réseau Cooperative Credit Unions (RECCUCAM).
Les règlements COBAC portant fixation du capital minimum obligatoire pour les
établissements de crédit en zone CEMAC :
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Les établissements de 1ère catégorie : ces établissements de microfinance
sont constitués exclusivement sous la forme de société coopérative avec
conseil d’administration ;
Les établissements de 2ème catégorie : ces EMF sont constitués
exclusivement sous la forme de société anonyme avec conseil
d’administration ;
Les établissements de 3ème catégorie : ces EMF sont constitués
exclusivement sous la forme de société anonyme avec conseil
d’administration.
Elle doit :
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Développer de bonnes pratiques de gouvernance ;
Disposer :
• D’un système de gestion formalisé ;
• D’une bonne politique de crédit avec des procédures adéquates d’octroi et
de gestion des crédits qui assurent la transparence dans la gestion de ces
crédits.
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de l’information locale, la solidarité du groupe (responsabilité conjointe), la
pression sociale et la moralité du client, avec de nouveaux mécanismes tels le
prêt de groupe (vs le crédit individuel), avec caution solidaire (garantie social),
le système de prêt progressif…
Leur complémentarité
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L’offre de la microfinance vise à favoriser et accroître l’entrepreneuriat :
le microcrédit (financement d’activités génératrices de revenus ou
améliorer les conditions de vie d’un foyer) ...
L’intermédiation micro financière fait appel à des techniques et
compétences qui sont spécifiques ;
Par leur coopération ou partenariat financier : l’épargne collectée par les
institutions de microfinance redéposée dans les banques vient accroître
l’épargne collectée par les banques – le refinancement des IMF.
L’ensemble des opérations effectuées par les banques, découlent des métiers
qu’elles ont choisis et exercent.
En effet, l’offre ou la demande d’un produit entraîne celle d’un autre produit.
Le produit lié se définit au niveau de la production et au niveau de la
consommation.
Exemples :
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Du côté de la consommation, on note qu’un client qui cherche à faire un
transfert d’argent en faveur d’un fournisseur à l’étranger, doit ouvrir un
compte dans une banque et versé l’appoint nécessaire pour faire exécuter son
opération.
La collecte des dépôts : les dépôts à vue, les comptes à terme ; les
dépôts à régime spécial ;
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Les services matériels (services de caisse, location de coffres, etc.)
et les services intellectuels (conseils, gestion de portefeuille,
gestion de patrimoine, etc.).
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a) La gestion d’actif pour compte de tiers, la gestion collective
(OPCVM), la gestion privée (particuliers, entreprises), la
conservation de titres ;
Les opérations bancaires sont, soit gratuites (services de caisse), soit facturées.
Les opérations bancaires faisant l’objet de rémunération le sont :
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Soit par paiement d’intérêts créditeurs au profit des clients déposants
laissant des soldes créditeurs ; sauf pour les dépôts à vue qui ne sont pas
rémunérés ;
Un certain nombre de prix sont fixés par les autorités monétaires : taux
de rémunération des comptes sur livrets, épargne-logement ; la
rémunération des dépôts à vue étant interdite.
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Avec le développement de la concurrence et la libération des conditions
de banque, la clientèle dispose de plus en plus de pouvoir de
marchandage.
Les différentes opérations réalisées par les banques contribuent à leur Produit
Net Bancaire de la manière suivante :
Dans l’univers des services bancaires, l’offre seule ne suffit pas pour assurer la
performance des établissements de crédit. A cet égard, il convient de signaler
que cette performance dépend d’un ensemble d’éléments du mix marketing
qui constituent en fait des facteurs clés (des déterminants) de cette
performance, en ce sens qu’ils impactent le développement du PNB.
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commercialisation et donc à la réalisation de la performance de
l’établissement en terme de PNB.
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En conclusion de ce chapitre introductif, il convient de retenir que la stratégie
d’offre de produits (opérations) bancaires, destinés à satisfaire les besoins de la
clientèle, dépend de la combinaison des paramètres suivants :
Selon un auteur, « la stratégie est une sorte de lien entre l’entreprise et son
environnement ». De l’analyse de l’environnement (opportunités et des
menaces sur le marché, la concurrence, le positionnement) et de l’entreprise
(forces et faiblesses), il en résulte des décisions stratégiques en termes de
domaines d’activité à développer et en conséquemment de produits à
proposer à la clientèle.
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