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Université Abdelmalek Essaâdi

Ecole Nationale de Commerce et de Gestion


Tanger

Rapport du Projet de Fin d’Etudes

Pour l’obtention du

Diplôme du Cycle Des Études Supérieures Spécialisées


MARKETING & COMMERCE INTERNATIONAL

Sous le thème

Encadré Par : MR NOUREDDINE AMINE

Réalisé Par : MR BOUKHRIES CHOUAIB

Année universitaire 2020-2022


Université Abdelmalek Essaâdi
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La première personne que nous tenons à remercier est notre encadrant Mr.
NOUREDDINE AMINE, pour l’orientation, la confiance, la patience qui a
constitué un apport considérable sans lequel ce travail n’aurait pas pu être
menée au bon port. Qu’il trouve dans ce travail un hommage vivant à sa haute
personnalité

Ensuite, je joins Ces remerciements à tous les professeurs et administratif de


L’école nationale de commerce et de gestion Tanger pour la richesse et la
qualité de leur enseignement et qui déploient de grands efforts pour assurer à
leurs étudiants une formation actualisée.

Enfin, on remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation
de ce travail.

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SOMMAIRE :
Chapitre 1 : Structure du marché de crédit au Maroc

Section 1 : présentation du système bancaire marocain

Section 2 : présentation des sociétés de financement

Chapitre 2 : l’importance des établissements de crédit

Section 1 : contribution du système bancaire sur le marché du crédit

Section 2 : Rôle des sociétés de financement sur le marché du crédit

Chapitre 3 : Analyse et interprétation du questionnaire destiné aux


responsables de banque enquêtées

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La structure du système bancaire marocain a connu de nombreux changements


depuis les années quatre-vingts. Ces changements sont le fruit de l’adaptation des
banques au nouvel ordre des marchés financiers marqué par une ouverture des
marchés qui s’est traduit par une accentuation de la concurrence.

Actuellement le marché de crédit connait une expansion à grande échelle. Au Maroc


le marché de crédit est en pleine expansion. La politique monétaire adopte a favorisé
la modernisation des structures du secteur du crédit. Ces changements ont poussé
le Maroc à donner de nouveaux encouragements et changer les aspects
gestionnaires et maitrisé les flux des crédits et améliorer la concurrence entre les
différents établissements de crédit par la privatisation de certains établissements
publics qui pesaient lourdement sur le budget de l’état. Aussi l’adaptation de
nouvelles réformes qui aident le marché de crédit à s’améliorer et jouer un rôle
prépondérant dans l’économie nationale.

Aujourd’hui le marché de crédit international n’arrive pas à remplir les besoins


nécessaires économiques, sociaux et financiers mondiaux. Par contre, au niveau
national le marché de crédit a bien réussi à satisfaire la totalité de besoins de la
société. Tous ces services et ces produits sont fondés sur des politiques qui
répondent aux exigences sociales et économiques nationales.

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Notre recherche est principalement effectuée pour répondre à des questions


spécifiques. Avant d’aborder ce thème on commencera notre sujet par des questions
problématique

Alors, dans quelles mesures le marché marocain peut agir pour améliorer l’économie
nationale.

Pour répondre à cette problématique, on va présenter dans un premier lieu la


structure du marché de crédit, dans un second, l’importance des établissements de
crédits et en dernier lieu on va mettre en lumière les performances des
établissements de crédit.

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CHAPITRE 1 : STRUCTURE DU MARCHE


DE CREDIT AU MAROC

La nouvelle configuration du secteur bancaire


Marocain est le produit d’une évolution progressive,
continue et ininterrompue.

En effet, générés par la globalisation, les


phénomènes de concentration et de rapprochement
qui opèrent aujourd’hui impactent fortement
L’organisation des banques et du paysage financier
National.

Pour ceci notre chapitre va s’acheminer comme suite,


nous traiterons dans une première section,
présentation du système Bancaire Marocain, la
Deuxième section va porter sur présentation
dessociétés de financement

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Section 1 : présentation du système bancaire marocain

Le secteur bancaire marocain est considéré comme l'un des moteurs du


développement de l'économie du pays et de sa prospérité, ce dernier est devenu
dans une courte période un secteur moderne et efficace.

Les établissements bancaires sont des personnes morales qui effectuent à titre de
profession habituelle des opérations de banque ; ils peuvent effectuer certaines
opérations connexes à leur activité ; ils peuvent également fournir des services
d’investissement.

A- Bank Al-Maghreb

Définition

BANK al Maghreb est la banque centrale du Maroc. Elle se compose de


diverses directions dont Dar As-Sikkah (production de la monnaie marocaine).
Elle a été créée par Dahir no 1-59-233 (30 juin 1959), publié au Bulletin officiel
no 2436 du 03/07/1959 (3 juillet 1959)

Missions fondamentales de Bank Al-Maghreb :

 Exercer le privilège de l'émission des billets de banque et des pièces de


monnaie ayant cours légal sur le territoire du Royaume.
 Mettre en œuvre les instruments de la politique monétaire pour assurer la
stabilité des prix.
 Veiller à la stabilité de la monnaie et à sa convertibilité. Veiller au bon
fonctionnement du marché monétaire et à assurer son contrôle.

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 Etablir et publier les statistiques sur la monnaie et le crédit.


 Gérer les réserves publiques de change.
 S'assurer du bon fonctionnement du système bancaire et veiller à
l'application des dispositions législatives et réglementaires relatives à
l'exercice et au contrôle de l'activité des établissements de crédit et
organismes assimilés.
 Veiller à la surveillance et à la sécurité des systèmes et moyens de paiement
et à la pertinence des normes qui leur sont applicables.

B- Présentation des établissements de crédit

1/ Définition de banque :

Les banques sont des instituions financiers qui acceptent les dépôts et accordent
des prêts. Le terme banque au sens large inclut les banques commerciales ; les
banques à caractère mutualiste ou coopératif, les caisses d’épargne et les sociétés
de financement a objet limité les banques sont les intermédiaires financiers les plus
familiers pour les particuliers. Une personne ayant besoin d’un prêt pour acheter une
maison ou une voiture l’obtient généralement d’une banque de proximité. Dans les
pays riches, les quasi-totalités de la population a aujourd’hui au moins un compte en
banque et la plupart des gens conservent une partie de leur richesse financière dans
les banques sous la forme de compte chèque des comptes ou livret d’épargne, ou
d’autre type de dépôts à terme1.

1
Dov ogien « Pratiques de marché financier ».

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2/ catégories des établissements bancaires

Le secteur bancaire se partage en trois catégories d'établissements :

BCP : Banque Populaire

CIH : Crédit Immobilier et Hôtelier

CAM : Crédit Agricole

CDG : Caisse de Dépôt et de Gestion

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FEC : Le fonds d’Équipement communal

a) Les établissements bancaires à caractère public ou semi public :

Créés initialement par l'Etat pour remplir des missions spécifiques en matière de
financement, ces établissements sont énumérés comme suit :

_BANK AL AMAL : dont le capital est détenu à 75% par les résidents marocains à
l'étranger et qui a été créée en vue de promouvoir leurs projets d'investissements.

_Banque Centrale Populaire : constituant le crédit populaire du Maroc (CPM) avec


les banques populaires régionales. Cette institution a pour objet principale de
financer la PME et l'artisanat. Elle est constituée de la banque centrale populaire,
banque de financement et organe central des banques populaires régionales (BPR)
qui sont quant à elles des banques de détail sous forme juridique de coopératives
privées jouissant de l'autonomie financière.

Organisme public devenu société anonyme en 2002, la BCP est en cours de


privatisation : 21% de son capital a été cédé par l'Etat aux BPR et 20% introduit en
bourse en juin 2004, les 20% restants ont été cédés en 2012 aux banques populaires
régionales qui en sont devenues les principaux actionnaires. Les BPR sont
particulièrement concernées par la collecte de la petite épargne et la distribution de
crédits aux PME. Leader historique jusqu'en 2005 (22,7% de part de marché), le
CPM s'est fait dérober le 1 rang au niveau des emplois en 2006 par Attijariwafa
BANK (23,6%) mais reste incontournable en termes de collecte des dépôts (27,1%
fin 2006).

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Le groupe Banque Populaire (GBP), est formé du CPM et des autres filiales du
groupe créé par l'institution pur se spécialiser dans des activités précises et faisant
du groupe une banque universelle nationale par excellence.

_CDG Capital : filiale à 100% de la CDG, elle a pour objet de dynamiser les marchés
des capitaux marocains et de contribuer au développement de l'épargne longue.

_Crédit Agricole du Maroc (CAM) : initialement OFS de dénomination « Caisse


Nationale du Crédit Agricole (CNCA) », cette banque transformée en S.A, continue
de soutenir le financement de l'agriculture et ce, aussi bien au niveau des
investissements qu'en matière de campagne agricoles.

_Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) : Cet établissement concourt au


développement de l'immobilier et des investissements touristiques au Maroc

_Fond d'équipement Communal (FEC) : ce fond, qui a eu le statut de banque en


1996, a pour objet de financer les travaux et les équipements des collectivités
locales. Et on ne peut citer établissements sans évoquer la banque nationale pour
le développement économique (BNDE) disparu du paysage bancaire et qui a joué
un rôle important dans la promotion des investissements industriels de 1959 à 2005
années à laquelle elle a été remplacée par CDG capitale.

b) Les banques privées :

Ces banques ont déployé d'importants efforts dès l'implantation d'agences et de


succursales au Maroc et à l'étranger ainsi que dans l'établissement de réseaux de
correspondants bien développés.

En outre, elles ont pratiquement toutes une participation étrangère dans leur capital.

AU nombre de 10 elles sont reprises comme suit :


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Arabe Bank Maroc, Attijariwafa Bank, Banque Marocaine du Commerce


Extérieur(BMCE), Casablanca Finance Markets (CFM), Crédits du Maroc (CDM),
Banque Marocaine pour le commerce et l'industrie (BMCI), Citibank Maghreb, Media
Finance, Société Générale Marocaine de banques, Union Marocaine de Banque (2).

c) Les Banque offshore :

Elles sont régies par la loi n 58-90 relative aux places financières offshore
(promulguée par le dahir n 1-91-131 du 26 février 1996).

Leur activité est tournée essentiellement vers les non-résidents (collecte de toute
forme de ressources en monnaies étrangères convertibles, opérations de placement
financière, arbitrage.).

Mais elles peuvent, à l'instar des banques étrangères, réaliser avec les résidents
toutes opérations autorisées par l'office des changes.

Ces banques doivent obtenir un agrément auprès de Bank Al Maghreb, régler un


droit de licence et s'inscrire au registre de commerce de leur place financière
offshore.

Elles sont installées toutes à Tanger, les banques offshores sont actuellement au
nombre de 6 :

Attijari international Bank, Banque international de Tanger, BMCI-Groupe BNP,


Chaabi international de Tanger Offshore, Société Générale Tanger Offshore,
Succursales Offshore de la BMCE2.

2
Berrada « les techniques de banques de crédits et de commerce extérieure »

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C-LES OPERATIONS BANCAIRES

Les opérations de banque désignent l’ensemble des opérations dont l’exercice à


titre habituel relève du monopole bancaire. Ces activités sont visées dans la loi
n°103-12 le 05/03/2015 relative aux établissements de crédit et organismes
assimilés et comprennent :

-la réception des fonds du public

-les opérations de crédit

-la mise à disposition des moyens de paiement

-les activités connexes aux opérations de banques :

1) La réception des fonds du public :

Constitue une opération de banque le fait de recueillir des fonds du public, avec
le droit d’en disposer pour son propre compte et à charge de restitution.

La réception de fonds du public à vue ou à moins de deux ans de terme relève du


monopole bancaire.

On entend par dépôt l’ensemble de disponibilités confiées par la clientèle au


banquier. Ces dépôts peuvent être effectués à vue, c’est-à-dire avec possibilité de
retrait à tout moment ou à terme, le retrait n’étant alors, en principe, possible qu’à
une échéance déterminée d’avance. Les dépôts à vue ou d’un terme inférieur ou
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Égal à 2 ans, sont une prérogative des établissements de crédit bancaires. En


contrepartie, ces derniers sont soumis à des nouvelles obligations et contraintes,
destinées à protéger les déposants.

Les entreprises et en particuliers sont pour les banques des pourvoyeurs de capitaux
qu’ils ont l’intention :
§ Soit de consommer assez rapidement c’est l’encaisse.
§ Soit de conserver pour une utilisation ultérieure, on parlera d’épargne.
En fonction de ces objectifs, la banque proposera à ses clients plusieurs types de
produit qu’elle cataloguera en trois grandes familles :
§ Les dépôts à vue non rémunérés.
§ Les dépôts à vue rémunérés.
§ Les dépôts à terme rémunérés.

2) Les opérations de crédit :

Selon l’article 3 relative à la loi n°103-12 dénoncé le 05/03/2015 :

Constitue une opération de crédit toute acte, à titre onéreux, par lequel une personne
:

-met ou s’oblige à mettre des fonds à la disposition d’une autre personne, à charge
pour celle-ci de les rembourser ;

-ou prend dans l’intérêt d’une autre personne, un engagement par signature sous
forme d’aval, de cautionnement ou de toute autre garantie.

Ainsi Le crédit est défini comme une assistance financière du banquier à l’égard de
son client ; le crédit peut donner lieu à la mise à disposition de fonds et l’on parlera
alors de crédit pour encaissement (exemple : Découvert). Il peut être aussi, plus

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Simplement, l’engagement par le banquier d’honorer la signature de son client en


cas de défaillance de ce dernier, il s’agira alors de crédits par signature (exemple :
une caution).

Les crédits par décaissement peuvent être à court terme, moyen et long terme. Les
crédits par signature sont le plus souvent à court terme. Cette opération concerne à
la fois les banques et les sociétés de financement.

Sont assimilées à des opérations de crédit :

-les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat et assimilées


-les opérations d’affacturage : « Convention par laquelle un établissement de crédit
s’engage à effectuer le recouvrement et éventuellement, la mobilisation des
créances commerciales que détient le client, soit en acquérant les dites créances,
soit en se portant mandataire du créancier avec une garantie de bonne fin ».
(Article 9 de la loi bancaire).

-les opérations de vente à réméré d’effets et de valeurs mobilières et les opérations


de pension telles que prévues par la législation en vigueur.

3) La mise à disposition de moyens de paiement :

Sont considérés comme moyens de paiement tous les instruments qui, quelque
soient le support ou le procédé technique utilisé, permettent à toute personne de
transférer des fonds.

Cette définition donnée par l’article 6 de la loi bancaire couvre aussi bien les moyens
de paiements traditionnels (comme le chèque, les effets de commerce, le virement
et l’avis de prélèvement) que les moyens de paiement récents (comme la monétique
et la télématique).

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En plus de ces opérations, la loi bancaire a autorisé les banques d’effectuer des
activités connexes à leur activité.

4) Les activités connexes aux opérations de banques :

Sont au nombre de huit, énoncées par l’article 7 de la loi bancaire 2006 et qui sont
1- Les opérations de change.
2- Les opérations sur or, métaux précieux et pièce de monnaie.
3- Le placement, la souscription, l’achat, la gestion, la garde et la vente de valeurs
mobilières, de titres créances négociables ou de tout produit financier.

4- Les opérations d’assurance.


5- L’intermédiation en matière de transfert de fonds.
6- Le conseil et l’assistance en matière de gestion de patrimoine.
7- Le conseil et l’assistance en matière de gestion financière.
8- Les opérations de location simple de biens mobiliers ou immobiliers.

Section II : Les sociétés de financement

La deuxième composante des établissements de crédit est représentée par les


sociétés de financement que le législateur a soumis, depuis 1993, au contrôle de
BANK AL-MAGHRIB en raison, sur tout, du développement important réalisé par ces
établissements, notamment dans les domaines du crédit à la consommation et du
crédit-bail. Ces établissements de crédit ne peuvent effectuer, parmi les opérations
liées à l’activité bancaire et définies par l’article 7 de la loi bancaire de
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2015, (que celles précisées dans les décisions d’agrément qui les concernent ou,
éventuellement, dans les dispositions législatives ou réglementaires qui leur sont
propres). Notons que cette clause est beaucoup plus souple que celle qui était
énoncée dans la loi de 1993 (laquelle interdisait aux sociétés de financement de
recueillir du public des fonds à vue ou d’un terme inférieur ou égal à 2 ans) 3.

1-Les catégories des sociétés de financement :

Société de Société de
Sociétés de Société
Crédit Cautionnemen
IMMO Crédit-bail D’affacturag
t
e

WAFA Dar Ad- Attijari


Wafasalaf BMCI leasing
IMMO DAMANE Factorin
g

CIH Maroc
SOFAC Maroc leasing FINEA
Factorin
g

EQDOM Wafabai
l

VIV ....
AV
4

3 Christian Descamps et jacques soichot « Economie et gestion de la banque »


4 www.finances.gov.ma/

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A) sociétés de crédit à la consommation

1 – définition

Elles représentent la part majoritaire des sociétés de financement comme on


peut le constater ci-dessous, elles représentent 47% de la totalité.

Part de chaque catégorie de société de


Financement dans le total actif

Sociétés de crédit à la
Consommation

17% Sociétés de crédit -bail


6% 47%
6% Sociétés de cautionnement
6%
Sociétés d'affacturage
18%

Sociétés de financement
d'achat
À crédit
Autre sociétés

5 www.apsf.pro/

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Les sociétés de crédit à la consommation sont apparues au Maroc avec l’essor du


marché automobile et depuis 1993, elles ont le statut d’établissement de crédit. Le
crédit à la consommation permet le financement d’achats de biens de consommation
ou de biens d’équipements à crédit.
Ce crédit constitue la composante d’endettement la plus importante des ménages
marocains après le crédit à l’habitat. Exemple :
-WAFASALAF
-AXA CREDIT
-DAR SALAF S.A

1- Les activités :

Les produits commercialisés par les sociétés de consommation prennent la forme


de :

 Prêt affecté : crédit dont l’octroi est subordonné à l’acquisition d’un bien ou
service.
 Prêt non affecté : ou prêt personnel, proposé directement par la société de
crédit ou son correspondant agréé. les sommes prêtées sont utilisées
librement par l’emprunteur.
 Crédit renouvelable : appelé aussi crédit revolving, il offre une réserve d’argent
permanente au client qui l’utilise en partie ou en totalité, les intérêts n’étant dus
que sur le montant effectivement utilisé. le client dispose alors d’une carte qui

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Lui est confiée par la société, destinée à régler des achats auprès de
commerçants affiliés.
 Location avec option d’achat : c’est une forme du crédit-bail qui peut être
commercialisée par les sociétés de crédit à la consommation.

B- sociétés de crédit-bail (leasing) :

1- présentation
Les sociétés de leasing fut créé aux Etat-Unisen1952 ont pour technique d’acquérir
des matériels à la demande d’une entrepreneure puis de les louer pendant une
période déterminée convenue avec lui généralement de 3a5 ans les différentes
formes de crédit baile ainsi que les modalités et afférentes sont développés dans
l’étude du financement des immobilisations.
 Le leasing est un instrument de soutien Financier des investissements des
entreprises

 C’est un contrat de location d’un bien mobilier ou immobilier avec une


promesse de vente à la fin du contrat à un prix défini
 Cela, pendant une durée déterminée en contrepartie de redevances

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Exemple

-CREDIT DU MAROC LEASING ET FACTORING

-SOCIETE GENERALE DE LEASING DU MAROC

-BMCI- LEASING

2) fonctionnement :

Le crédit –bail

Il concerne les biens mobiliers et immobiliers


fait intervenir 3 acteurs : le client, son fournisseur, la société de crédit-bail

Le client est locataire du bien mais peut l’acheter en fin de contrat pour
un Montant défini à l’origine (valeur résiduelle)

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Fournisseur

Le fournisseur livre le

Le fournisseur vend le bien Le client choisit son Matériel au client

Au crédit bailleur et transmet la Fournisseur, son matériel et

Facture du bien pour être réglé Négocie le prix

Le crédit bailleur achet

Le bien et règle le fournisseur

Le client paie les loyers

La Société de Client
Crédit-bail Le crédit bailleur loue le bien au client

C-Sociétés de financement d’achat à crédit :

Les sociétés de financement ont crédit été apparues longtemps avant les sociétés
de leasing leur expansion s’est effectuées parallèlement à l’accroissement des
besoins de crédit. Elles furent créées en 1936.

A la différence des sociétés de leasing qui acquièrent les matériels choisis par un
entrepreneur en vue de les lui louer, les sociétés de financement d’achat à crédit

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Apparaissent comme de simple intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur de


véhicule.

Elle convient de noter qu'a l'occasion de l'ouverture des crédits ces société font
souscrire à leur clientèle des billes à tordre échelâmes par mensualité constaté sur
la durée du prête variant généralement entre 12 a 36 mois

Les difficultés auxquelles sont confrontées actuellement ces sociétés au Maroc sont
engendrés par la conjugaison de multiple facteur. Énoncées succinctement comme
suit :

 Absence des commandes à l'administration


 Augmentation sensible des prête des véhicules qui freine à la foi le volume
d’investissement des petits utilisateurs et des entreprises
 Augmentation des importations des véhicules d’occasion et des ré
immatriculation
 Faible commercialisation des modèles nouveaux (qui sont des stimulants pour
le marché)
 Ralentissement des investissements publics.
 La concurrence des banques et des sociétés de leasing.
 Enfin les conditions élevées appliquées a la clientèle par ces sociétés (motivées
par leur frais de gestion importants).

D- société de cautionnement :

1) Définition :

Une société de cautionnement est un organisme qui se porte caution d’un crédit
immobilier : elle garantit le paiement de la dette contractée sur des biens immobiliers
neufs ou anciens en cas de défaillance de l'emprunteur. Les banques ont créé des
sociétés de cautionnement pour réduire les frais de garantie des particuliers.

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2) Intérêt des sociétés de cautionnement :

Lorsqu’un emprunteur souscrit un crédit immobilier, la banque lui demande


obligatoirement une garantie sur le bien financé.

Cette garantie peut être notamment :

L’hypothèque : permet au préteur, en cas de défaillance, de saisir le bien immobilier


objet du prêt afin de couvrir le solde restant dû. Ce par voie judiciaire.

Nantissement : l’emprunteur donne un bien en garantie de la dette qu’il contracte.


Ce peut être des valeurs mobilière un fond commerce, des parts de sociétés, des
œuvres d’art, etc.

Les cautions

 Particulier
 Société : d’où la création des sociétés de cautionnement.

3) Fonctionnement :

 La société de cautionnement s'engage à se substituer à l’emprunteur en cas


de défaillance de Ce dernier dans le remboursement de son prêt
 En contrepartie, l'emprunteur doit verser à cet organisme, dès le déblocage
des fonds, une Contribution proportionnelle au montant de son prêt,
généralement compris entre 0,5 % et 2 %

 Si la société de caution est amenée à payer, elle a la possibilité de se retourner


contre l’emprunteur et de procéder à une saisie-exécution sur n’importe quel
actif du débiteur.

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E) société d’affacturage :

1) Présentation :

- L'affacturage est une opération reposant à l'origine sur la pratique du


"factoring".

Au Maroc, le factoring est défini par la loi bancaire (loi du 22 janvier 2015 qui le
considère comme une opération de crédit.

L’affacturage, visé à l’article 3 ci-dessus, est convention par laquelle un


établissement de crédit s’engage à recouvrer et à mobiliser des créances
commerciales soit en acquérant lesdites créances soit en se portant mandataire du
créancier avec, dans ce dernier cas une garantie de bonne fin.

Exemple :

- ATTIJARI FACTORING

- MAROC FACTORING

2)Fonctionnement :

La société de d’affacturage (factoring) : fournit à l’entreprise tout ou partie des


services suivant : prévention du risque d’impayé, gestion du compte-clients,
financement en contrepartie du service rendu, elle perçoit une rémunération.

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L’affacturage fait intervenir trois acteurs une entreprise détentrice de créances sur
sa propre clientèle, une société d’affacturage et le client de l’entreprise

-l’entreprise transfère sa créance a la société d’affacturage par voie de


subrogation, en vertu d’un contrat d’affacturage

-La société d’affacturage fournit à l’entreprise tout ou partie des services

- Le client de l’entreprise qui ne connait plus dès lors que la société d’affacturage
pour le paiement des biens ou services qui lui ont été fournis ou rendus par
l’entreprise

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Schéma d’une opération d’affacturage

Ste D’affacturage

8 5 4 7 6

ETS 3 2 CLT D’ETS

1- commande 2- prestation ou livraison 3-facturation

4-remise de la créance 5-garantie de la créance gestion de la créance

6-Notification 7- recouvrement 8-prise en charge des impayés éventuels

Conclusion :

Au terme de cette présentation des établissements de crédit nous permettons de


dresser un constat général à propos de la situation du marché du crédit marocain

Si le secteur bancaire joue un rôle prépondérant dans l’économie marocaine et qui


a pour mission la collecte des dépôts et la distribution des crédits .Alors les société
de financement se considèrent comme le deuxième représentant des établissements
de crédit au Maroc et qui a connu une grand évolution notamment l’octroi du crédit
de consommation et crédit-bail Au Maroc , comme ailleurs la rentabilité des

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établissement de crédit marocain , répond positivement à la croissance économique


et au climat inflationniste

On peut se poser donc sur leurs performances ainsi sur l’évolution des risques qui
sera l’objet de notre deuxième chapitre.

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Chapitre 2 : L’importance des établissements de crédit

Le secteur des établissements de crédit et organismes


Assimilés joue un rôle très important dans l’économie marocaine
Et il peut être considéré Comme l’un des facteurs du
Développement du pays, car il représente la source principale de
Financement de l’économie nationale et par conséquent de
croissance et de création d’emplois. Les réformes qu’a connues
le secteur financier marocain, articulées au tour d’un ensemble
de lois impactant le système financier, traduisent la volonté de
modernisation et de régulation du secteur en vue de faire face
aux enjeux nationaux de croissance économique et de
développement, et de répondre aux exigences de bonne gestion
des risques systémiques.

Dans notre chapitre nous traiterons dans une première section la


contribution du système bancaire sur le marché du crédit et pour
la deuxième section le rôle des sociétés de financement sur le
marché du crédit.

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Section 1 : contribution du système bancaire sur le marché du crédit

1- le crédit bancaire et ses différents éléments

A) Les types de crédit

Il existe plusieurs variétés de crédits, on les classe généralement selon deux


critères : la durée et la nature de l'opération.

En fait, la durée du crédit est toujours est liée à la nature de l'opération qu'il finance,
conformément à une règle stricte de gestion financière, Le délai d'exigibilité d'une
dette doit correspondre au degré de liquidité de l'actif qu'elle a servi à acquérir.

Nous serons amenés à distinguer trois types de crédits :

 Le crédit à court terme ou crédit de fonctionnement.


 Le crédit à moyen terme.
 Le crédit à long terme ou crédit d'investissement.

a) Le crédit à court terme :

Une entreprise ou un particulier quelques soit sa santé financière est parfois


confrontée à des besoins de trésorerie. Ce sont des besoins à court terme qui
permettent aux clients de la banque de faire face à ces engagements auprès des
fabricants ; des fournisseurs ; de son personnel pour les entreprises ou encore une
liquidité monétaire pour ces besoins personnels pour le particulier.

C'est un crédit dont la durée ne dépasse pas deux (2) ans et il porte essentiellement
sur des besoins liés à :

 L'approvisionnement en petit matériel ; en petits équipements ;


 La fabrication des produits ;
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 La commercialisation des produits

 La consommation ; etc.

- Le découvert en compte :

C'est un financement à court terme sous forme de trésorerie donner au titulaire du


compte par le banquier. Le découvert porte sur un montant maximum à ne pas
dépasser, il est remboursé sur une période fixée à l'avance en accord avec le
banquier. Cette période ne peut pas dépasser deux (2) ans parce qu'il s'agit d'un
crédit à court terme. Il est assujetti à un taux d'intérêt débiteur fixé par la banque. Ce
découvert peut être renouvelé par tacite reconduction fait l'objet d'une convention
passée entre la banque et le client

- Le prêt personnel

Un prêt personnel est une forme de crédit destiné au particulier, non affectée à un
usage déterminé, pour lui permettre de financer ses besoins personnels. Le prêt
personnel permet de disposer de la somme d'argent empruntée, librement. Le prêt
personnel est un crédit non affecté à un achat déterminé. Pour demander un prêt
personnel, il n'est pas nécessaire d'en préciser la raison. Le prêt personnel est un
crédit amortissable, remboursable par mensualités fixes. La somme prêtée est
versée intégralement, en une seule fois, pour un montant, une durée de
remboursement et un taux d'intérêt déterminé au départ. Le prêt personnel est
adapté ; pour financer : des projets (voyage, vacances, mariage...) une grosse
dépense (réparation de toiture, remplacement de climatisation, aménagement de
jardin...) ou toute autre utilisation personnelle.

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- Le crédit scolaire

Ce crédit est octroyé chaque année du début du mois de juillet à la fin du mois
d'octobre. Il est remboursable sur neuf mois au maximum et le taux d'endettement
ne doit pas excéder les 45% du salaire net du client.

Ce crédit porte des intérêts au taux de 21,25% l'an auquel sera ajoutée une taxe de
13% soit 24,01% TTC.

b) Le crédit à moyen terme :

D'une durée de 2 à 7 ans, le crédit à moyen termes accordé soit par une seule
banque, soit par une banque en concours avec un établissement spécialisé (crédit
national, crédit d'équipement des PME, etc.)

Il faut éviter dans tous les cas, que la durée du financement soit longue que la
durée d'utilisation du bien que crédit à moyen terme finance.

Celui-ci s'applique donc à des investissements de durée moyenne telle que les
véhicules et les machines et de façon plus générale, à la plupart des biens
d'équipements et moyens de production de l'entreprise

La durée du prêt doit cependant tenir compte de possibilité financière de


l'entreprise. Celle-ci en effet, en pendant cette période, doit pouvoir non seulement
assurer le remboursement du crédit, mais encore dégagé un autofinancement
suffisant pour reconstituer le bien qui s'use (c'est l’amortissement) par le crédit à
moyen terme, le banquier distingue ceux qui sont réescomptables de ceux qui ne le
sont pas. Si dans les deux cas, la banque prend le risque de l'opération, elle a la
possibilité dans le premier cas de mobiliser sa créance.

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Comme le crédit à court terme, le crédit à moyen terme comprend aussi plusieurs
catégories entre autres on peut citer : Le crédit de consommation (crédit ou prêt
affecté : exemple : le crédit auto ; le crédit d'équipements ; ...)

c) Le crédit à long terme :

D'une durée de 7 à 10 ans, il est accordé par les institutions financières


spécialisées. Pour ce type de financement, la banque ne joue, la plupart du temps
qu'un rôle d'intermédiaire avec toutefois, dans certains cas, une participation en
risque avec l'établissement préteur. Ces institutions financières spécialisées
assurent le financement de ces crédits sur les sources provenant principalement
d'emprunt obligataire.

En guise d'exemple de crédit à long terme on a :

- Le crédit d'investissement : c'est un crédit qui peut être à moyen ou à long.


Mais le plus souvent il est utilisé pour le long terme.

-Le crédit-bail

B) L’évaluation du risque de crédit

L'évaluation du risque de crédit consiste à chercher une appréciation de la

sensibilité au risque de crédit par le bais de nouvelles approches développées

récemment. L'évaluation du risque de crédit varie selon le client de la banque

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CAS DU PARTICULIER :

Pour le cas du particulier, l'évaluation porte essentiellement sur la constitution du


dossier, l'étude du dossier, l'étude des garanties et l'étude financière.

- La constitution du dossier :

Pour obtenir un prêt personnel (crédit à court terme), le client demande à la banque
les imprimés relatifs à la demande du prêt personnel. Ces imprimés sont remplis par
le client et portent des informations sur l'identité, l'état civil du client et éventuellement
le nom du banquier chargé de la gestion du compte. Ces imprimés doivent être
signés par le client, en plus de ces imprimés, le client remet à la banque les (3)
derniers bulletins de salaires et enfin une lettre de demande de crédit manuscrite
portant le montant du crédit sollicité qui doit être accompagner le dossier de
demande.

- L'étude du dossier : Elle porte essentiellement sur :

 La capacité d'endettement du client : cette capacité se mesure par la


détermination de la quotité saisissable du salaire, cette quotité saisissable est
égale au tiers du salaire brut du client.
 Le niveau des engagements actuels du client à la banque : c'est-à-dire la banque
dispose de l'état du compte du client qui lui permet d'apprécier le niveau de ces
engagements actuels
 L'étude des engagements du client au niveau de son employeur (les prêts
internes obtenus au sein de son établissement.
 L'étude des engagements au niveau des autres banques.

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- L'étude des garanties :

 Pour un crédit à court terme les garanties prises sont :


 Engagement de domiciliation : c'est un document établi en trois exemplaires par
la banque, dans lequel le client demande à son employeur de virer
obligatoirement son salaire dans son compte ouvert à la banque pendant toute
la durée du remboursement du prêt,  La caution salariale :

- L'étude financière :

Elle porte sur la capacité du client de faire face à ces engagements. Elle porte sur
la base du salaire brute sur lequel il faut déterminer la quotité saisissable qui
correspond au tiers du salaire brut multiplié par la durée du prêt doit être égale ou
supérieure au montant du prêt majoré des frais financiers que sollicite le client
(échéance mensuelle).

 CAS DE L'ENTREPRISE :

Une entreprise, pour solliciter un crédit bancaire, doit donner à la banque les
moyens d'apprécier sa situation financière et l'opportunité de lui accorder le crédit.
Le banquier doit s'assurer que le crédit demandé est nécessaire à la bonne marche
de l'entreprise, qu'il ne sera pas détourné et qu'il pourra être remboursé et que le
banquier a le moins de risque en engageant ses fonds dans cette activité. C'est
pourquoi la banque est tenue d'effectuer :

- L'analyse financière traditionnelle :

Elle consiste à faire une synthèse sur les données de l'entreprise qui sollicite le
crédit. Cette analyse se fait à partir :

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Les trois (3) derniers bilans

Les trois (3) derniers comptes résultat

Les trois (3) derniers comptes d'exploitation

Les états financiers prévisionnels (bilan prévisionnel, compte d'exploitation


prévisionnelle planning de trésorerie prévisionnel, l'échéancier financier
prévisionnel) et même éventuellement le rapport le plus récent du commissaire aux
compte de l'entreprise.

- LE BILAN :

L'étude d'une demande de crédit exige de la part du banquier une certaine visibilité.
A ce titre, le bilan qui est considéré comme une « une photographie » de l'entreprise
en un moment donné, met en relief les emplois (actifs) et les ressources (passifs)
qui servent à financer les premiers. La mise en place d'un concours suppose en règle
générale que l'on ait au moins (3) bilans, à l'exception des entreprises qui viennent
d'être créées. Nous avons deux approches dans la présentation du bilan :

 L'optique fonctionnelle qui met l'accent sur les problèmes économiques et les
problèmes d'équilibre comme le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de
Roulement
 L'optique financière met en relief différents ratios qui peuvent être utilisés pour
apprécier le risque de prévention des difficultés.

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-LE COMPTE RESULTAT :

Le compte résultat est un document essentiel dans la vie comptable de l'entreprise


qui regroupe en sein, l'ensemble des charges et des produits de l'exercice.

L'analyse du compte résultat permet de mesurer les performances de l'entreprise :

La production : le chiffre d'affaires ne correspond qu'à une partie vendue de la


production des biens et services et des marchandises vendues en l'état.

 La marge brute d'exploitation : elle a pour principal intérêt de permettre des


comparaisons avec d'autres entreprises du secteur pour apprécier la compétitivité
de l'emprunteur sur son marché et de mettre en évidence la spécificité de son
activité par rapport à sa branche de rattachement.
 La valeur ajoutée : elle permet à l'entreprise de s'autofinancer.
 L'excédent brut d'exploitation : est la ressource fondamentale que l'entreprise tire
de son exploitation pour développer ses capacités de production (investir),
améliorer sa trésorerie, rémunérer les capitaux engagés (actionnaires ; préteurs).
Il joue un rôle clés dans l'établissement des prévisions de trésorerie et du tableau
de financement. Il doit être suffisant pour permettre à l'entreprise de payer ses
frais financiers, d'amortir ses installations, de constituer les prévisions
nécessaires.
 Le résultat d'exploitation : est le solde disponible après déduction des dotations
aux amortissements et aux prévisions à l » excédent.
 Le ratio : « la capacité d'autofinancement nette sur la valeur ajoutée » : est un
signal d'alarme très important ; sa dégradation signifie que la compétitivité de
l'entreprises sa dépendance financière vis-à-vis de ses préteurs externes s'accroit

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2) Evolution des risques bancaires :

A- Evolution de l’endettement bancaire des ménages

Bank Al-Maghrib a mené, au cours de 2016, sa 12ème enquête annuelle auprès


des banques et des sociétés de crédit à la consommation portant sur le suivi de
l’évolution des crédits à la consommation et à l’habitat et du profil des bénéficiaires
de ces crédits selon divers critères. Cette enquête a couvert un échantillon de 10
banques et 12 sociétés de crédit à la consommation, cumulant des parts de marché
de près de 100% en termes de prêts à l’habitat et de 97% en termes de crédits à la
consommation.

A fin décembre 2016, l’encours de la dette bancaire des ménages s’est élevé à 309
milliards de dirhams, en hausse de 4,2% contre 5,1% en 2015. Cette évolution a été
tirée par la hausse des prêts à l’habitat et des crédits à la consommation. Il a
représenté près de 36% des concours des établissements de crédit, soit au même

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niveau qu’une année auparavant. Rapporté au Produit Intérieur Brut « PIB », cet
encours s’est maintenu à 30%.
Les banques détiennent près de 85% de cet endettement, soit la même proportion
que l’année précédente. L’essentiel de cet endettement est constitué par le crédit à
l’habitat qui a représenté près de 64%, sans changement par rapport à 2015, le reste
correspondant au crédit à la consommation.
Le niveau d’endettement moyen par ménage s’est établi à fin décembre 2016, à
40.200 dirhams, contre 39.500 une année auparavant, soit une progression de 2%.

B-Evolution de l’endettement bancaire des entreprises non financières :

Au terme de l’année 2016, la dette bancaire des entreprises non financières s’est
établie à 467 milliards de dirhams. Cet encours a marqué une hausse de 3,1%,
faisant suite à une baisse de 1,4% enregistrée une année auparavant, dans un
contexte de demande de crédit atone en raison de la conjoncture économique

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Les dettes auprès des banques, avec une part de 89% du total, ont vu leur encours
marquer une reprise de 3,4% à 414,9 milliards de dirhams, après un repli de 1,7%.
Cette évolution est intervenue dans un contexte de taux d’intérêt bas.

La dette auprès des sociétés de financement a augmenté de 1,5% à 52 milliards de


dirhams.

C-Evolution des créances en souffrance :

En 2016, les créances en souffrance détenues par les banques ont vu leur rythme
de progression une nouvelle fois décélérer à 6,8%, contre 9% en 2015 et une
moyenne de 17% entre 2012 et 2014. Leur encours a totalisé 61,6 milliards de
dirhams, soit un taux de sinistralité de 7,6%, contre 7,4% une année auparavant

Pour contenir l'augmentation des créances en souffrance, les banques ont accentué
les opérations de provision qui ont enregistré une hausse de 9,1%, contre 15% une
année auparavant. "Il s’ensuit une amélioration du taux de couverture des créances
en souffrance par les provisions d’un point à 69%", explique BAM.

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D'ailleurs cela s'est fait à la demande de la banque centrale comme le rappelle


Abdellatif Jouahri : "la Banque (centrale) est restée attentive aux effets de la
conjoncture sur la qualité des portefeuilles de prêts des établissements de crédit
qu’elle a appelés à constituer des provisions spécifiques et générales suffisantes".
Le wali de BAM ajoute que "la banque centrale a engagé une réforme des règles de
classification des créances qui vise à renforcer la résilience des établissements au
risque de crédit". La réforme à laquelle le wali de Bank Al Maghrib fait allusion
concerne la mise en place de critères uniformes pour identifier les créances
sensibles devant faire l’objet d’une surveillance rapprochée par les établissements
et d’un approvisionnement proactif.
Sur ce même sujet, la banque centrale avait sensibilisé le secteur bancaire sur le
risque de concentration des crédits. Bank Al Maghrib avait édicté de nouvelles
normes en appelant les banques à convenir d’une charte de "consortialisassions"
des crédits à compter d’un seuil prédéterminé qui n'a pas été précisé.

3-Résultat du système bancaire :

Au Maroc, l’exercice de l’activité bancaire et les modalités de sa supervision sont


régis par les prescriptions de la loi n° 34-03 relative aux établissements de crédit et
organismes assimilés, promulguée par le Dahir n° 1-05-176 du 15 moharrem 1427
(05 MARS 2015), ci-après désignée loi bancaire, ainsi que par les dispositions
réglementaires prises pour leur application.

La politique de crédit des banques marocaines est favorable à leurs résultats au


niveau tant des profits que des marges d’intérêt. Les établissements bancaires
semblent capables de maintenir les crédits non rentables ainsi que les créances
douteuses et en souffrance à des niveaux bas, ce qui leur a permis de réaliser des

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marges d’intérêt et des profits croissants. L’analyse de l’impact des variables macro-
financières sur la rentabilité bancaire au Maroc suscite deux observations
fondamentales. Premièrement, l’extension de la taille du marché des capitaux et le
mouvement de la libéralisation a permis aux banques de glaner des marges d’intérêt
et des profits substantiels.

Deuxièmement, les banques ont souffert, par la suite, d’une augmentation de la taille
du marché des capitaux, plus rapide que celle de l’actif des banques, rendant ainsi
le marché des capitaux et le secteur bancaire plus antinomiques que
complémentaires. Du côté des déterminants macroéconomiques, la rentabilité des
banques marocaines, quel que soit sa méthodologie de mesure, répond
positivement à la croissance économique et au climat inflationniste. Le PIB affiche
des effets stimulants de la rentabilité des banques marocaines, confirmant ainsi les
éclairages théoriques et l’inflation est à l’origine de l’augmentation des dépenses de
structure mais aussi de la réalisation de marges d’intérêt et de profits bancaires
élevés.

Une telle extension permettra plus d’éclaircissement sur les politiques bancaires et
leurs interactions avec les politiques économiques globales ainsi que sur leurs liens
avec les développements observés au sein de la bourse des valeurs de Casablanca.

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6 www.bkam.ma/
7 www.bkam.ma/

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Section 2 : Rôle des sociétés de financement sur le marché du crédit

Au Maroc, le but de la création des sociétés de financement est de stimuler la


demande pour relancer l’activité économique. Cela, et de financer des activités
économiques qui sont exclus du financement bancaire faute de quoi sont
théoriquement insolvables notamment les PME

2.1) Le rôle des sociétés de crédit à la consommation :

Les sociétés de crédit à la consommation jouent un rôle prédominant sur le plan


économique et social. En effet, en stimulant la consommation de la population, on
relance la croissance économique qui mène au développement économique.

2.2) Le rôle des sociétés de cautionnement

Les sociétés de cautionnement ont pour mission d'apporter une contribution


significative au financement de l'économie nationale et, partant, à la réalisation des
objectifs macroéconomiques, par les garanties qu'elles offrent et qu'elles gèrent et
par les principes qui guident leurs interventions

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ROLE

 Faciliter, à la PME en particulier, l'accès au financement.


 Financer, conjointement avec les banques, les programmes de mise à niveau
des unités des secteurs de l'hôtellerie et du textile.
 La gestion pour le compte de l'État ou d'autres organismes publics ou privés
de tous fonds de garantie et de toutes autres opérations similaires.

2.3) Le rôle des sociétés de crédit-bail (Leasing) :

Son rôle est de Combler le déficit de ressources et il permet :

 Aux particuliers et aux entreprises d’investir sans aggravation de leur situation


financière.
 Aux PME d’accéder à des financements qui ne peuvent contracter ailleurs. 
De solvabiliser les projets des entreprises

Et alors :

 Création de nouveaux emplois


 Développement de l’ensemble des secteurs économiques  Améliorer le bien-
être.

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3-Résultat des sociétés de financement

8 www.bkam.ma/

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CONCLUSION :

Le secteur financier marocain enregistre des améliorations continues en matière


de conditions d’accès au financement bancaire, de coût de financement, de gestion
des créances douteuses, de coût de transactions des valeurs mobilières,
d’amélioration des performances des autorités de contrôle et de surveillance et de
modernisation du système d’information. L’évolution est également positive en ce qui
concerne l’amélioration du fonctionnement de la finance directe : augmentation
significative du nombre d’introductions, augmentation du volume des transactions,
amélioration du flottant, augmentation sensible de l’appel public à l’épargne.

Ainsi, il apparaît clairement que les progrès réalisés par le Maroc en matière de
modernisation et de développement de son système financier, pour en accroître

9 www.bkam.ma/

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l’efficience en matière de financement des secteurs productifs, sont remarquables


par rapport à ce qui est en vigueur dans une bonne partie de son espace régional.
Néanmoins, un effort additionnel reste à déployer pour assurer un arrimage sur les
meilleurs standards européens à l’instar de ce qui s’est fait pour les nouveaux
adhérents à l’Union européenne.

Du coup, c’est toute la problématique de l’intégration régionale qui mérite d’être


revue dans le sens de la cohérence, de l’efficience et de la crédibilité.

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Chapitre 3 : Analyse et interprétation du questionnaire destiné aux

responsables de banque enquêtées

Analyse des résultats questionnaire pour banque

I- Identification du responsable :

Suite à notre enquête on a constaté que dans le domaine bancaire et surtout les
postes des responsables sont dominés par le sexe masculin ce qui explique que la
femme banquière n’a pas encore pu accéder à ces postes, ceci n’est pas dû au
manque de compétence mais c’est Surtout qu’elle n’a commencé à s’orienter vers
ce secteur que dans les dernières années.

II- Identification du système de gestion de la banque :

Question1 : sur quels critères se base votre banque pour octroyer des crédits ?

La plupart des banques demandent à la fois une garantie réelle telle qu’une
hypothèque ou Un nantissement du fonds commercial, et une garantie personnelle
telle qu’un cautionnement.

On constate alors que les garanties bancaires ainsi que la confiance constituent un
réel frein Quant à l’obtention de crédit.

Question2 : un crédit peut-il être accordé sans objet particulier ?

Toutes les réponses ont été NON

Question3 : est-ce que les crédits de cette année sont-ils plus importants par rapport
à l’année dernière ?

Tous les responsables sont mis d’accord sur le fait qu’il y a une évolution, ce qui
justifie clairement le développement du système Bancaire pour mieux servir
l’économie marocaine
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Question4 : est-ce que vous considérez les PME comme un élément stratégique de
vos Activités ?

Pour certain, la réponse était oui, et pour d’autre non car ils détiennent des agences

Spécialisées à la TPE et la PME.

III- niveau des attentes

Il s’agit de constater la réalité des attentes des services pour les responsables.

D’après la classification des attentes des responsables on observe que ces derniers
accordent beaucoup d’importance aux éléments suivants :
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– Souplesse dans la gestion ou l’organisation. –


Professionnalisme du personnel.
– Propreté générale.
Cela veut dire, que les machines et les équipements n’ont pas une grande
importance pour la prestation d’un service de qualité.
On remarque aussi, que la rapidité des services et l’accueil sont ignorés malgré leurs
importances dans le management qualité.

Tout d’abord Nous remercions chaleureusement tout le personnel des banques :

Banque crédit du Maroc et Attijariwafa Bank qui ont participé à l’élaboration de ce


questionnaire.

En conclusion, on va essayer de donner quelques recommandations qui peuvent


servir les banques, pour améliorer leurs qualités des services et lutter contre
entreprise cachée.
D’abord, il convient de noter que la banque comprend les besoins présents et futurs
de ses clients, satisfaire leurs exigences et qu’elle s’efforce d’aller au-devant de leurs
attentes implicites explicites y compris ceux des clients, et par la suite, développer
le sentiment de confiance chez le client pour le rendre fidèle. En suite, les
responsables de cette banque doivent établir leurs finalités et leurs orientations, afin
de créer à l’environnement interne dans lequel le personnel peut pleinement
s’impliquer dans la réalisation des objectifs voulus, et cela ne peut être réaliser que
par des méthodes de mesure, des performances bien définis de la banque qui
permettra par la suite de déterminer si les objectifs planifiés ont été atteints, sans
oublier l’apport positif du support physique ( guichet automatique, les équipements,
et machines…etc.) à l’amélioration de la prestation des services bancaires.

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Pour finir, il ne faut pas oublier que le marché financier et très concurrentiel et donc
il faut identifier les opportunités de ce marché, et aussi les faiblesses et les
avantages concurrentiels futurs afin de garder une part importante parmi ces
concurrents.

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Notre étude qui a porté sur le marché de crédit au Maroc, nous a permis de
satisfaire un besoin à la fois personnel et académique pour mieux approcher ce
marché à travers ses mécanismes et sa spécificité marquée par le sceau de la
spécificité de l’économie marocaine mais aussi de son importance dans sa
dynamisation.

L’économie marocaine jalonnée par un ensemble d’impératif interne et externe,


visant à une double réalité : celle de son développement intérieur et aussi d’une
mondialisation acharnée, qui menace les économies essentiellement des pays les
moins forts et les moins préparés pour leur ouverture et l’endettement de toutes les
variables qui les ” sécurisent “.
Par ailleurs, dans ce travail, on a traité le marché marocain de crédit plus au moins
détalée, en effet on a essayé de donner une architecture globale concernant ce
marché marocain à travers les différentes composantes, leurs organes de contrôle
et de consultation ainsi que leurs activités principales.
Dans le premier chapitre on a traité une structure sur le marché marocain de crédit
en ce qui concerne leur offre et leur demande et on a présenté les établissements
de crédit à savoir les banques et les sociétés de financements.

L’article 11 de la loi bancaire, les banques sont autorisées à distribuer du crédit,


de gérer et de mettre les moyens de paiement à la disposition de leur clientèle …etc.
Bien que les banques aient une vocation universelle concentrant leur activité sur des
secteurs spécifiques, il convient de signaler que sur 6 banques offshores installées
actuellement à Tanger, 4 appartiennent aux banques marocaines.

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En revanche, les sociétés de financement ne peuvent effectuer que les opérations


pour lesquelles elles sont agrées et ne peuvent recevoir du public des fonds d’une
durée inférieure ou égale à 2ans.

Le deuxième chapitre de cette étude a été consacré à l’étude de comportement


du marché de crédit au Maroc et qui donne une idée sur le fonctionnement et les
différentes stratégies pratiquées.

La majorité des banques ont un réseau commercial et mutualiste adoptent une


stratégie de rapprochement du client et de fidélisation. Elles proposent des offres
adaptées et des services diversifiés, un marketing ciblé basé sur une croissance
étroite de la clientèle, une plus grande disponibilité (Agence, Automate, Banque
direct et sur l’Internet) et enfin une plus grande réactivité, notamment en matière de
réponse aux demandes de crédits.
Ainsi l’environnement économique et financier est devenu de plus en plus source de
risque dangereux pour les banques et les sociétés de financements. Parmi ceux-ci,
on peut notamment citer : risque de marché, risque de contrepartie, risque
réglementaire et risque opérationnel.
Les risque de crédit ayant un impact sur la rentabilité bancaire ce qui pousse les
banques à bien gérer le portefeuille de crédit, mesurer l’effet de diversification sur un
portefeuille de crédit, l’allocation des fonds propres globaux, gestion du capital
réglementaire.

Le dernier chapitre a porté sur l’importance des établissements de crédit. Dans


ce chapitre on a présenté les résultats des établissements de crédit et l’évolution des
risques bancaires.

• Le secteur bancaire se caractérise par une forte concentration.

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• Actuellement, le secteur bancaire national est essentiellement privatisé et


quelques banques publiques qui restent sont en cours de privatisation.

• Le secteur bancaire se caractérise également par une présence marquée des


banques étrangères.

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BIBLIOGRAPHIE :

Ouvrage :

• Berrada Mohamed Azzedine « Les techniques de banque de crédit et de


commerce extérieure au Maroc », 2007,5éme Edition
• Christian Descamps et Jacques Soichot « Economie et gestion de la banque »
,2002, Edition EMS
• Mohamed Larbi Benothmane « La profession bancaire au Maroc », Edition la
porte
• Dov Ogien « Pratiques des marchés financiers », 2eme Edition
• Luc BERNET-ROLLANDE « Principes de technique bancaire » 25 Edition

Webographie :

• Bank Al Maghrib www.bkam.ma/

• Association professionnelle des sociétés de financement

www.apsf.pro/

• Wikipédia www.wikipedia.org/

• Wiki mémoire www.wikimemoires.com/

• Ministre de l’Economie et des finances www.finances.gov.ma/

• Banque populaire www.gbp.ma/

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Tableau de matières
Remerciement ............................................................................................................. 2

Sommaire… ................................................................................................................. 3

INTRODUCTION Générale ............................................................................. 4

Chapitre1 : Structure du marché de crédit au Maroc ...................................... 6

Section 1 : présentation du système bancaire marocaine ................................... 7

A- Bank Al-Maghreb .................................................................................................. 7


1) Définition ............................................................................................................... 7
2) Missions fondements de Bank Al-Maghrib… .................................................. 8
B- présentation des établissements bancaires .................................................8
1) Définition de banque .......................................................................................... 8
2) Catégories des établissements de crédit ...................................................... 9
a. Les établissements bancaires à caractère public ou semi public ..... 10
b. Les banques privées ....................................................................... 11
c. Les Banque offshore ....................................................................... 12

C- Les opérations bancaires.................................................................................. 13

1) -la réception des fonds du public ..................................................................... 13


2) -les opérations de crédit .................................................................................... 14
3) -la mise à disposition des moyens de paiement ............................................ 15
4) -les activités connexes aux opérations de banques................................. 16

Section 2 : les sociétés de financement ................................................................ 16

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1 -Les catégories et les activités des sociétés de financement .........................................................17

A -sociétés de crédit à la consommation ............................................................ 18

1 – définition ................................................................................................................18

2 Les activités .............................................................................................................19


B) Sociétés de crédit-bail (leasing) ............................................................. 20

1- présentation .......................................................................................... 20

2- fonctionnement ..................................................................................... 21

C) Sociétés de financement d’achat à crédit ..................................................... 22

D) Société de cautionnement ....................................................................... 23

1- Présentation :......................................................................................... 23

2- Intérêt des sociétés de cautionnement ................................................... 24

3-Fonctionnement : ................................................................................... 24

E) Société d’affacturage ........................................................................................ 25

1- Présentation :........................................................................................ 25

2- Fonctionnement : ...................................................................................25

3- Conclusion......................................................................................................... 27

Chapitre 2 : l’importance des établissements de crédit ............................... 29

Section 1 : contribution du système bancaire sur le marché du crédit…29

Page 58
1- le crédit bancaire et ses différents éléments.......................................... 29

A. Les types de crédit....................................................................................... 29


a. Le crédit à court terme ....................................................................... 30

b. Le crédit à moyen terme .................................................................... 32


c. Le crédit à long terme ........................................................................ 33
B. L’évaluation du risque de crédit : .................................................... 33
a. CAS DU PARTICULIER :.................................................................. 34
b. CAS DE L'ENTREPRISE : ................................................................ 35

2- Evolution du système bancaire… ................................................................. 38

a- Evolution de l’endettement bancaire des ménages… ................................... 38

b- Evolution de l’endettement bancaire des entreprises non financières… ... 39

c- Evolution des créances en souffrance .............................................................. 40

3- Résultat des systèmes bancaires ................................................................ 41

Section 2 : Rôle des sociétés de financement sur le marché du crédit .......... 44

Conclusion ...................................................................................................47

Chapitre 3 : Analyse et interprétation du questionnaire destiné aux


Responsables de banque enquêtées .........................................................49
I- Identification du responsable ......................................................................... 49
II- Identification du système de gestion de la banque : ............................ 49

III- niveau des attentes............................................................................................. 50

CONCLUSION GENERALE ....................................................................................53


BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................... 56

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