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DCG session 2012 UE6 Finance d’entreprise Corrigé indicatif
Acquisitions d’immobilisations :
Immobilisation incorporelles : 33 077
Immobilisations corporelles
Brut au 31-12-2010 35 252 + 227 907 263 159
Acquisitions de l’exercice X X = 205 881
Diminutions de l’exercice -12 197
Brut au 31-12-2011 80 148 + 376 695 456 843
Immobilisations financières
Brut au 31-12-2010 1 955 + 12 600 14 555
Acquisitions de l’exercice X X = 25 000
Diminutions de l’exercice -5 000
Brut au 31-12-2011 1 955 + 32 600 34 555
Trésorerie :
Exercice Exercice
EMPLOIS 2011 RESSOURCES 2011
Total des emplois 386 204 Total des ressources 289 270
Variation du fonds de roulement Variation du fonds de roulement
net global (ressource nette) net global (emploi net) 96 934
2011
ACTIVITE
Chiffre d'affaires hors taxes et autres produits d'exploitation 10 253 338
(10 244 740 + 7 769 + 829)
Variation "clients" et autres créances d'exploitation -574 384
4. Expliquer et monter l’intérêt de la notion de flux interne utilisée dans le tableau des flux de la
centrale des bilans de la Banque de France.
- Met en évidence le flux de trésorerie dégagé par l'activité au cours de l’exercice : produits réellement encaissés –
charges réellement décaissées, compte tenu des délais de paiement clients et fournisseurs et hors variations de
stocks et production immobilisée.
- Ce flux interne doit normalement être positif pour toute activité industrielle ou commerciale sur plusieurs
exercices, couvrir les flux d’investissement, au moins de renouvellement. A défaut il faudra recourir à des
ressources externes pour financer le développement de l’entreprise.
©Comptazine – Reproduction Interdite 3/7
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5. Présenter un diagnostic structuré, d’environ une page, de la société THERMOCLIM en
utilisant les résultats des questions précédentes. Ce diagnostic mettra en évidence les points
suivants :
- évolution de la profitabilité ;
- évolution de l’équilibre financier ;
- évolution de la trésorerie.
Profitabilité : On constate :
- Nette dégradation du taux de VA qui passe de 27,3 % du CAHT en 2009 à 22,5 % du CAHT en 2011, soit
une perte de presque 5 points de marge. Cela s’explique sans doute par l’intensification de la concurrence
qui a obligé l’entreprise à diminuer ses prix et donc ses marges. C’est aussi probablement ce qui a permis la
forte hausse de chiffre d’affaires.
- L’EBE ne représente plus que 1,8 % du CAHT en 2011 contre 6,9 % en 2009 et 5,2 % en 2010.
L’écroulement de l’EBE en 2011 s’explique par la baisse de la VA conjuguée à l’augmentation des charges
de personnel plus forte que l’augmentation du CA.
Équilibre financier :
Trésorerie
La trésorerie a connu une très nette dégradation au cours de l’exercice 2011, car :
- L’activité consomme de la trésorerie : le flux de trésorerie d’exploitation est négatif ce qui peut remettre
en cause la pérennité de l’entreprise, si l’on ne remédie pas aux causes de cette situation. Cette évolution
s’est traduite par une forte augmentation des concours bancaires courants.
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DOSSIER 2 – PROJET D’INVESTISSEMENT
1. Calculer le seuil de rentabilité, l’indice de sécurité (ou taux de marge de sécurité) et le levier
d’exploitation.
• Indice de sécurité = marge de sécurité / CAHT = 250 000 / 1 500 000 = 16,66 %
Autre méthode : si le CA= 1 650 000 € (+10 %) => RE = 48 % CAHT – 600 000 = 192 000 € Soit une
augmentation de (192 000 – 120 000) /120 000 = 60 % Levier d’exploitation = 60 % / 10 % = 6
Seuil de rentabilité = CA minimum à atteindre pour que la marge sur coût variable couvre les charges fixes.
Ici, la société SUPIBEN fera des pertes si son chiffre d’affaires reste inférieur à 1 250 000 €.
Indice de sécurité : il suffit que la CA réalisé soit inférieur de 16,66 % par rapport aux prévisions pour que
l’entreprise réalise des pertes.
Levier d’exploitation : Sensibilité du résultat aux variations de chiffre d’affaires ; si le CA diminue de x %,
le résultat d’exploitation diminue de 6x %.
Le risque d’exploitation de ce projet semble donc élevé. L’entreprise a de fortes chances de réaliser des pertes
si elle n’atteint pas le chiffre d’affaires prévu. Reste à savoir si les prévisions de chiffre d’affaires sont
optimistes ou au contraire prudentes.
3. Calculer la valeur actuelle nette en justifiant le choix du taux d’actualisation, puis le taux interne
de rentabilité du projet.
Le taux d’actualisation que l'on peut retenir est le coût du capital. On l’obtient en faisant la moyenne
pondérée du coût des capitaux propres et du coût de la dette.
Van (10%) = - 1 350 000 + 320 000 (1+10%)-1 + 320 000 (1+10%)-2 + 320 000 (1+10%)-3 + 320 000
(1+10%)-4 + 670 000 (1+10%)-5 = 80 374 €
Le TIR est le taux pour lequel la VAN est nulle, soit 12,06%
Ici la VAN est positive et le TIR est supérieur au coût du capital. Le projet est donc acceptable.
Postes Montants
Avances et acomptes versés +12 500
Dettes fournisseurs - 956 780
Créances clients +123 000
(2 points) - 821 280
Les passifs sont supérieurs aux actifs, la position est donc courte.
Montant encaissé avec contrat ferme 150 000 x 1/0,840 178571,43 -426,18
177787,99 -1209,62
2. Déterminer le cours à partir duquel il devient intéressant pour l’entreprise de lever l’option.
Le cours demandé correspond au seuil d’équivalence entre le montant encaissé en tenant compte de la
prime et le montant encaissé au comptant.
Soit X : le cours recherché
X = 1/0,842 – 1/0,835 x 0,2% = 0,8437 GBP