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Procédure de gestion du risque client dans l’entreprise

1. Ouverture de compte.

1.1 Décrire la procédure d’ouverture de compte

Pour une ouverture de compte, plusieurs étapes sont à prendre en compte :

(La liste n’est peut-être pas exhaustive, tout dépend de l’établissement choisi)

- Il faut choisir l’établissement bancaire ou financier auxquelles on va adhérer.


- Préparer les documents nécessaires tels que : (une pièce d’identité, un permis de conduire
ou un passeport) du dirigeant.
- Projet de statuts.
- Remplir une demande d’ouverture de compte
- Procéder à un dépôt initial
- Attente de confirmation
- Validation

1.2 Comment évaluer le risque client ?

L’évaluation du risque client permet à l’entreprise de déterminer le niveau et l’ampleur du risque


pour son entreprise.

Dans un premier temps, il faut collecter des informations sur le client (historique d’achat, crédit, son
activité pro’ et financière). De plus il faut évaluer la solvabilité puis la stabilité financière du client et
enfin le risque crédit.

Il faut accepter, transférer, diminuer et éliminer le risque.

1.3 Quelles sont les modalités et conditions de paiement d’une entreprise  ?

Les modalités et conditions de paiement peuvent varier en fonction de la politique de l’entreprise et


des attentes de ses clients. Le délai de paiement est fixé, par principe, au 30e jour suivant la
réception des marchandises ou l'exécution de la prestation. Mais ce délai peut aller au-delà des 30
jours, sans dépasser 60 jours à partir de la facturation (ou 45 jours fin de mois) s'il est précisé au
contrat.

Voici différentes modalités et conditions de paiement proposer par les entreprises  :

- Paiement comptant
- Paiement non comptant ou paiement en plusieurs fois
- Paiement à la livraison
- Paiement à échéance
Les entreprises utilisent différents outils de gestion de facturation comme par exemple des logiciels,
des base de données, des services de comptabilité, des plateformes de paiement ou encore des
systèmes de facturation automatisés.

2. Conditions générales de vente


2.1 Les modalités liées aux règlement

Les modalités de règlement font références aux différents moyens de paiement pour régler une
facture ou une dette. Voici quelques modalités :

- Paiement en espèces
- Chèque
- Virement bancaire
- Carte de crédit
- Débit direct.

2.2 Les clauses de paiement  :

Une clause est une phrase ou un ensemble de phrases contenues dans le texte d'un acte
juridique (tels un contrat, un testament, un jugement, une loi ou un règlement administratif).
Lorsque le paiement d’une obligation a eu lieu, une clause de paiement peut venir constater
cette exécution.

Il existe différentes clauses :

La clause de réserve de propriété : La propriété d'un bien peut être retenue en garantie par
l'effet d'une clause de réserve de propriété qui suspend l'effet translatif d'un contrat jusqu'au
complet paiement de l'obligation qui en constitue la contrepartie. (Article 2367)

La propriété ainsi réservée est l'accessoire de la créance dont elle garantit le paiement.

La clause pénale : Elle permet de prévoir au moment de la conclusion du contrat la sanction


pécuniaire applicable en cas de retard ou de défaut de paiement. Elle offre un moyen de pression
efficace sur le débiteur, qui, s’il n’exécute pas ses obligations, devra payer des dommages et
intérêts au créancier.

La clause résolutoire : C’est prévoir que la réalisation de certains évènements (le retard de
paiement ou l’impayé) mettra immédiatement fin au contrat. Il s’agit là encore d’un moyen de
pression efficace sur le débiteur, à condition que la clause soit rédigée de manière claire et précise.

La clause compromissoire : du contrat vise à confier la résolution de conflits entre créancier et


débiteur à un tiers arbitre. Elle permet donc d’éviter une procédure judiciaire, longue et coûteuse.

La clause attributive de compétence : Choisir à l’avance quel tribunal sera compétent pour juger d’un
litige entre vos clients et vous. Pour des raisons pratiques, celui de votre siège social. Elle doit être «
spécifiée de manière très apparente » (par exemple, écrite en gros caractère et en gras) et acceptée
par le débiteur.
2.3 Pénalités en cas de retard de paiement  ?

Une indemnité forfaitaire de 40 € est due au créancier pour frais de recouvrement, à l'occasion de
tout retard de paiement. Elle est applicable uniquement aux activités soumises au code de
commerce (pas aux baux commerciaux et aux assurances par exemple).

Selon l’article L.441-6 du Code de commerce, les délais peuvent toutefois varier et être étendus à 45,
voire 60 jours, après réception de la facture. D'une manière générale, les délais de règlement sont
liés au mode de paiement sélectionné. Si le client paye :

Comptant : le règlement doit être effectué à la livraison du produit acheté ou dès la fin d’exécution
de la prestation de services.

À réception : le règlement de la facture est dû au bout d’un délai minimal d’une semaine.

Avec délai par défaut : le délai maximal de paiement est de 30 jours.

Avec délai négocié : le délai de paiement peut courir jusqu’à 60 jours, ou jusqu’à la du mois après 45
jours.

3. Procédure de recouvrement
Gestion interne/externe

Quels intervenants ?

Quelles procédures ?

La procédure de recouvrement est le processus par lequel un créancier cherche à récupérer les
sommes qui lui sont dues par un débiteur en cas de non-paiement ou de retard de paiement. Il existe
plusieurs étapes dans une procédure de recouvrement, qui peuvent varier en fonction des lois
locales et des procédures judiciaires en vigueur. Voici une description générale des principales étapes
d'une procédure de recouvrement :
Relance amiable : La première étape consiste généralement en une relance amiable du débiteur par
le créancier. Cette relance peut prendre la forme d'un simple rappel par courrier ou par téléphone,
ou d'une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception.

Mise en demeure : Si le débiteur ne répond pas à la relance amiable ou ne respecte pas les délais de
paiement convenus, le créancier peut envoyer une mise en demeure formelle, par lettre
recommandée avec accusé de réception, demandant le paiement de la dette dans un délai imparti.

Recours à un huissier : Si la mise en demeure reste sans réponse, le créancier peut faire appel à un
huissier de justice pour procéder à une saisie conservatoire sur les biens du débiteur afin d'assurer le
paiement de la dette.

Procédure judiciaire : Si les étapes précédentes n'ont pas permis d'obtenir le paiement de la dette, le
créancier peut engager une procédure judiciaire contre le débiteur. Cette procédure peut prendre la
forme d'un référé ou d'une procédure au fond, selon les cas. Dans le cadre de cette procédure, le
juge peut ordonner la saisie des biens du débiteur ou la mise en place d'un plan de remboursement.

Recours à un professionnel du recouvrement : En dernier recours, le créancier peut faire appel à un


professionnel du recouvrement pour récupérer la dette. Ce professionnel peut utiliser différentes
techniques pour récupérer la dette, telles que des relances téléphoniques ou des visites à domicile.

Il est important de noter que la procédure de recouvrement doit respecter les lois en vigueur dans le
pays concerné et les droits du débiteur. Le créancier doit agir de manière responsable et éthique
dans le cadre de la procédure de recouvrement.

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