Vous êtes sur la page 1sur 9

AFDCC : GLOSSAIRE DE A à Z

AGREMENT (AGREEMENT)
Montant de découvert garanti par l’assureur crédit. Ce montant est accordé à l’entreprise
pour une durée déterminée. Cet agrément peut évoluer à l’initiative de l’assureur ou en
fonction des demandes de l’assuré.

ANALYSE CREDIT (CREDIT ANALYSIS)


Action qui consiste à définir une ligne de crédit. L’analyste crédit prend en compte les
résultats de l’analyse financière auxquels seront ajoutées les informations recueillies
sur le client.
– Informations acquises auprès d’entreprises d’informations commerciales,
banquiers, autres fournisseurs, presse…
– Informations existantes à l’intérieur de l’entreprise : services comptables,
administration des ventes, logistiques, commerciaux…
– Informations recueillies sur le terrain à la suite d’une investigation du service crédit
ou d’un mandataire spécialisé…
La synthèse de toutes ces données conduit à fixer la ligne de crédit.

ANALYSE FINANCIERE (FINANCIAL ANALYSIS)


Analyse des états financiers d’un client ou d’un fournisseur pour établir un diagnostic
sur sa santé économique et financière. L’analyse des données recueillies conduit à
dessiner les perspectives d’évolution à court et moyen terme du partenaire et à
déterminer ses points forts et ses points faibles.

ARBITRAGE DES RISQUES (RISK COMITEE)


Activité consistant, pour l’assureur crédit, à apprécier la surface financière des
Acheteurs en vue de la délivrance d’un agrément (voir Agrément).

ASSURANCE CREDIT CATASTROPHE (INSURANCE EXCESS OF LOSS)


Assurance permettant à une entreprise d’être indemnisée de la perte exceptionnelle
qu’elle subit en cas d’insolvabilité de ses clients. Cette police définit une franchise et
un plafond de décaissement. L’indemnisation se fait à partir du moment où le total
des sinistres est supérieur à la franchise et ne dépasse pas le plafond de
décaissement. L’assureur est rémunéré au prorata de ces indicateurs, en fonction de
la délégation de gestion qu’il concède à l’entreprise.

BALANCE AGEE (AGING RECEIVABLES AGING BALANCE)


Issu de la comptabilité client, ce document indique, par client, les sommes dues par
échéances successives (échues voire non échues). Elle pourra être éditée par
commercial, par région, par catégorie de clients…, afin de mesurer la performance
de l’entreprise. Elle constitue également un outil de communication efficace entre le
service de recouvrement et les commerciaux.

BILLET A ORDRE (BO) (PROMISSORY NOTE)


Le Billet à Ordre est un effet de commerce. Il représente un engagement identique à
celui de la lettre de change, mais est rédigé directement par le débiteur. Ce mode de
paiement, lorsqu’il est convenu avec le client, doit être indiqué sur la facture.
BODACC (BULLETIN OFFICIEL DES ANNONCES CIVILES ET COMMERCIALES)
Ce Bulletin reprend les informations publiées par les greffes de tribunaux de
commerce (Voir Registre du commerce RCS).
CABINETS DE RECOUVREMENT DE CREANCES (CREDIT COLLECTING
AGENCY)
Entreprises spécialisées, mandatées par le fournisseur pour recouvrer ses créances.
L’activité de ces cabinets est réglementée par le décret N° 96-1112 du 18 décembre
1996.

CAPACITÉ D’AUTO FINANCEMENT (CAF)


C’est le “free cash-flow” produit par l’activité de l’entreprise après la prise en compte
de la rémunération des actionnaires. La CAF est un critère d’évaluation de la
rentabilité de l’entreprise.

CAUTION (GUARANTEE)
Engagement pris par une personne morale ou physique (maison mère du débiteur, banque,
dirigeant à titre personnel, tiers …) en faveur d’un créancier de se substituer au débiteur au
cas où celui-ci ne paierait pas sa dette. C’est une garantie personnelle.

CESSATION D’ACTIVITÉ (DISCONTINUANCE OF BUSINESS – CLOSING


DOWN)
C’est l’action qui consiste à mettre fin à son activité. Pour les entreprises, la cessation
d’activité peut varier : – par l’arrêt volontaire de l’activité (exemple : retraite ou incapacité de
travail) – par défaillance (exemple : liquidation judiciaire) – par cession (exemple : vente de
fonds de commerce).

CESSATION DE PAIEMENT (SUSPENSION OF PAYMENTS)


L’état de cessation des paiements est prononcé lorsque le passif exigible à court terme de
l’entreprise est devenu supérieur à l’actif réalisable et disponible.

CESSION DE CRÉANCE (SALES OF RECEIVABLES)


Transfert d’une créance à un tiers. Soit elle se fait « sans recours », c’est à dire que
l’acheteur conserve pour lui le risque d’impayé. Soit elle se fait »avec recours », c’est à dire
que l’acheteur peut restituer la créance au cédant.

CHARTE CREDIT (CREDIT POLICY)


Ensemble des règles de gestion du Crédit Clients. Elles définissent les pouvoirs et les
responsabilités de chaque acteur de la relation financière clients en matière de politique de
crédit et de recouvrement. La charte établit un code de « bonne conduite » entre les parties,
et vise à assurer une bonne communication entre les équipes commerciales et les équipes
financières. La Charte de crédit est aussi appelée Procédure Crédit.

CHÈQUE DE BANQUE (BANK CHEQUE)


Chèque émis par le banquier du client. Il constitue une garantie de paiement pour son
bénéficiaire tant que le banquier est lui-même solvable. Le chèque ne pourra être émis que
si le banquier dispose de la provision correspondante sur le compte de son client. Il bénéficie
des délais normaux de présentation (un an). Le chèque certifié n’est, quant à lui, garanti par
la banque que dans un délai de 8 jours à partir de son émission. Dans les deux cas, il est
facturé par la banque.
CLAUSE DE RÉSERVE DE PROPRIÉTÉ (RETENTION OF TITLE)
Clause contractuelle entre l’acheteur et le vendeur qui doit être acceptée au plus tard à la
livraison. Cette clause stipule que les marchandises livrées, resteront la propriété du vendeur
jusqu’au paiement complet du prix.

COMPORTEMENT PAYEUR
Voir PROFIL PAYEUR

COMPTE CLIENTS (ACCOUNT RECEIVABLE)


Compte de bilan dans lequel sont enregistrés toutes les factures et avoirs par client et leurs
règlements.

CONDITIONS GENERALES D’ACHAT


Ce sont les clauses contractuelles de la transaction lorsque l’acheteur réussit à les faire
prévaloir, que ce soit par le canal d’un contrat cadre ou par un dispositif inscrit dans son
engagement conduisant à l’exclusion des conditions générales de vente de son fournisseur.

COTATION BANQUE DE FRANCE (BANQUE OF FRANCE RATING)


La cotation BDF détermine une cote de crédit qui indique son appréciation sur la surface
financière de l’entreprise et sur son comportement payeur. La cotation dirigeant indique si
une information défavorable existe vis-à-vis du dirigeant de l’entreprise. Chaque entreprise
peut obtenir sa propre cotation. Elle est revue une fois par an.

COÛT DU CRÉDIT CLIENT (COST OF RECEIVABLES)


Le coût du crédit client se calcule à partir des informations suivantes : – Coût de la
prévention – Coût de la couverture des risques – Coût de la gestion – Coût du financement
des délais et retards de paiement – Coût du contentieux – Coût des pertes sur créances.

CRÉANCE (DEBT)
Somme due par l’acheteur au vendeur dans le cadre d’une transaction contractuelle. Les
créances peuvent être échues (la date d’échéance est dépassée) ou à échoir (la date
d’échéance est à venir).

CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES (UNCOLLECTABLE DEBTS)


Créances pour lesquelles existe une certitude de non-paiement. Les créances sont
irrécouvrables dès qu’un certificat d’irrécouvrabilité a été établi ou qu’une clôture de
procédure collective pour insuffisance d’actif a été prononcée, ce qui permet alors de
procéder à la récupération de la TVA.

DECHEANCE DU TERME (LOSS OF RIGHT TO EXTENDED TERMS OF


PAYMENT)
Exigibilité immédiate des créances échues et non échues. La déchéance du terme peut être
prévue dans les conditions générales de vente. Elle peut aussi être prévue par la loi en cas
de dépôt de bilan de l’acheteur. Cette clause rend exigible, en cas d’impayé d’une échéance
contractuelle, l’intégralité des dettes de l’acheteur quelles que soient leurs dates d’échéance.

DÉFAILLANCES (BANKRUPTCY)
Etat des entreprises qui sont placées sous le régime des procédures collectives.
DU CLIENT (PAST DUE)
SYNONYME : RESTANT DU – ENCOURS ÉCHU
Il représente le total des sommes dues par le client :
– factures échues non payées (retards de paiement, incidents de paiement, créances
douteuses, litiges non solutionnés)
– effets impayés à régulariser
– moratoires de paiement.

ECHEANCE -DATE ECHEANCE (MATURITY DATE – DUE DATE)


Date contractuelle à laquelle l’acheteur doit effectuer le paiement en fonction des conditions
particulières du contrat ou, des conditions générales de vente. On dit qu’à l’échéance les
factures sont échues.

EDI (ECHANGE DE DONNEES INFORMATISEES) ELECTRONIC DATA INTERCHANGE


Procédure permettant de faciliter les transmissions de données entre les systèmes
informatiques d’une société et d’une administration ou de deux sociétés entre elles, ou
encore d’une société avec sa banque. L’EDI permet, entre autres, de s’affranchir des délais
de transmission « traditionnels », d’économiser des ressaisies multiples et d’éviter ainsi des
erreurs et des retards dans la diffusion de l’information et la mise à jour des applications
informatiques.

ENCOURS AUTORISE
Voir LIMITE DE CRÉDIT.

ENCOURS PRÉVISIONNEL (FORECAST OUTSTANDING)


Prévision d’un encours futur par client réalisée à partir des échéances futures et des
hypothèses de livraison et de prise en commande. L’encours prévisionnel est un outil
efficace qui permet d’anticiper et de résoudre les situations de blocage dues à un
dépassement de l’encours autorisé

EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION (EBE) (OPERATING PROFIT)


Il est un indicateur de rentabilité de l’exploitation. Il prend en compte tous les frais avant les
considérations financières (produits et frais financiers) et fiscales (dotations aux
amortissements et provisions). Il est significatif lorsque son évolution est analysée sur
plusieurs exercices en pourcentage du chiffre d’affaires et par rapport à des moyennes
sectorielles. Il représente le solde généré par l’activité courante de l’entreprise, sans prendre
en compte la politique d’investissement et la gestion financière.

FACTORING
Voir AFFACTURAGE.

INFORMATION COMMERCIALE (COMMERCIAL INFORMATION)


C’est l’ensemble des informations qui existent sur une entreprise : l’information commerciale
est structurée dans les bases de données, gérées par des sociétés spécialisées qui
enrichissent leurs bases avec des enquêtes terrain et par tout autre moyen approprié.

INJONCTION DE PAYER (INJUNCTION TO PAY)


Procédure simplifiée de recouvrement de créance. Le débiteur se voit notifier par huissier
l’ordonnance d’injonction de payer prononcée par le juge. En l’absence de contestation, le
débiteur se verra appliquer les voies d’exécution sans qu’un jugement contradictoire ne soit
intervenu.
INSOLVABILITÉ (INSOLVENCY)
Situation de l’acheteur lorsqu’il est dans l’incapacité de payer ses dettes. Notions voisines,
très proches dans leur signification : Insolvabilité de fait, Insolvabilité de droit.

INSOLVABILITÉ DE DROIT (INSOLVENCY IN LAW)


Insolvabilité juridiquement constatée.

INSOLVABILITÉ DE FAIT (INSOLVENCY IN FACT)


Situation de fait amenant à conclure qu’un paiement, même partiel, est improbable.
INTERETS DE RETARD -– PENALITES DE RETARD
Voir NRE
LETTRAGE (MATCHING)
Opération comptable qui consiste à rapprocher un règlement d’une ou plusieurs factures. La
qualité du lettrage est un facteur déterminant de l’efficacité du recouvrement et de la
satisfaction client.

LETTRE DE CHANGE (BILL OF EXCHANGE)


Engagement pris par un débiteur de payer à son fournisseur une somme déterminée à une
date fixée. La lettre de change est un effet de commerce qui doit satisfaire à des exigences
de forme très précises. Elle émane du créancier (tireur) qui la fait accepter ou non par le
débiteur (tiré).

LIGNE DE CRÉDIT (CREDIT LINE)


Idem ci-dessous

LIMITE DE CRÉDIT (CREDIT LIMIT)


Correspond au risque de crédit maximum que le fournisseur accepte de prendre sur un client
donné. Il existe différentes techniques de fixation de la limite de crédit : garantie de
l’assurance-crédit ou du factor, limite fixée par l’analyse financière, combinaison des deux
éléments, etc.

LITIGE (LITIGATION – DISPUTE AT LAW)


Contestation de l’acheteur concernant l’exécution du contrat, le litige peut porter sur les
conditions de vente, le prix, la quantité ou la qualité des marchandises vendues ou des
prestations fournies. Il peut être également d’ordre technique ou relatif au transport.

LIVRAISON (DELIVERY)
Mise à la disposition de l’acheteur de toute marchandise dans les conditions et au lieu
convenu dans le contrat de vente.

MARGE BRUTE D’AUTOFINANCEMENT (MBA) (GROSS CASH-FLOW)


C’est le volume financier généré par l’activité de l’entreprise. C’est un critère de mesure de la
rentabilité. La notion de “free cash-flow” est plus intéressante car elle prend en considération
la variation du BFR. Elle représente le cash-flow de l’entreprise, immédiatement disponible.

MORATOIRE (MORATORIUM PLAN OF PAYMENT)


Accord formalisé par écrit entre un débiteur et son créancier qui a pour objet de consolider la
dette échue et de fixer des délais de remboursement de celle-ci. Un moratoire prévoit le
paiement des intérêts et inclut une clause de déchéance du terme. Il peut être assorti de
garanties.

NAF
Code activité de l’entreprise attribué sur la base de la nomenclature INSEE.
PÉRIODE SUSPECTE (N/A)
Période antérieure à la date du jugement d’ouverture de procédure collective pendant
laquelle le juge peut annuler des actes douteux passés par l’entreprise. Elle existe dans 25%
des procédures collectives. Sa durée maximum est de 18 mois.

PRATIQUE DISCRIMINATOIRE (DISCRIMINATORY PRATCICES OR DEALINGS)


Infraction au droit de la concurrence qui consiste pour un distributeur à appliquer des
conditions différentes par client (prix, taux d’escompte, délai de paiement) sans que cela ne
soit justifié par des critères objectifs ou accompagné d’une contrepartie réelle.

PRECONTENTIEUX (AMICABLE ARRANGEMENT)


Démarches initiées par l’entreprise ou son mandataire en vue de recouvrer à l’amiable une
créance demeurée impayée au-delà de sa date d’échéance. Ces démarches conduisent, en
cas d’insuccès, aux procédures contentieuses (procédures judiciaires).

PROCEDURE CREDIT
Voir charte de crédit

PROTÊT (PROTEST)
Mention faite au Registre du Commerce et des Sociétés (Registre des Protêts) du non-
paiement à l’échéance d’une lettre de change ou d’un billet à ordre. L’inscription d’un protêt
n’est plus nécessaire au créancier pour agir en justice. De ce fait, cette procédure qui
requiert l’intervention d’un huissier, est de moins en moins utilisée.

PROVISION CRÉANCES DOUTEUSES (RESERVE- ACCUMULATED RESERVES)


Voir DOTATION

RE DU 15 MAI 2001 (2001-40) – (NOUVELLE RÉGULATIONS ECONOMIQUES) LAW


NRE 15 MAY 2001
Cette loi a transposé dans le droit français la directive européenne 2000/35 du 29
juin 2000 pour favoriser la lutte contre les retards de paiement dans les transactions
commerciales. Elle modifie le code de commerce et stipule notamment que :
– le délai de paiement est de 30 jours sauf disposition contraire convenue entre les
parties.
– des pénalités de retard sont exigibles sans qu’un rappel soit nécessaire dès que la
date d’échéance est dépassée.
– que le taux des pénalités ne peut être inférieur à 1.5 fois le taux de l’intérêt légal et
qu’il est fixé au taux de refinancement de la BCE majoré de 7 points, sauf
dispositions contraires. Un amendement à la loi rectificative de finance 2002 prévoit
que les pénalités de retard ne seront assujetties à l’impôt sur les sociétés que lors de
leur encaissement ou de leur paiement pour la période du 15 Mai 2001 au 31
Décembre 2004.

RECOUVREMENT (COLLECTION)
Consiste à obtenir le règlement de l’acheteur alors que l’échéance est dépassée. Le
recouvrement peut être amiable ou judiciaire. Il peut être conduit par l’entreprise, par ses
mandataires ou par les deux simultanément.

RÉFÉRÉ PROVISION (SUMMARY JURISDICTION)


Action judiciaire d’urgence permettant le recouvrement rapide (moins d’un mois) de créances
civiles ou commerciales pour lesquelles il n’existe pas de contestations sérieuses. La
procédure de Référé Provision est dite « contradictoire » : le juge statue après avoir entendu
les deux parties.
REFUS DE VENTE (REFUSAL TO SELL)
Ne constitue plus une infraction en France depuis la loi Galland du 1er juillet 1996. Il
convient toutefois de faire attention, car le client pourra toujours attaquer un fournisseur pour
refus de vente dans certains cas : abus de position dominante, absence de préavis dans la
rupture des relations ayant entraîné un préjudice pour le client, par ex.

RELANCE (DUNNING LETTER)


Action qui consiste à rappeler au client par téléphone, par écrit ou par email, ses obligations
contractuelles. La relance est préventive si elle se situe avant l’échéance. Elle est amiable
après l’échéance pour préserver la relation commerciale. Elle devient précontentieuse après
la phase amiable pour devenir contentieuse lorsque le recouvrement entrera dans sa phase
judiciaire.

RENSEIGNEMENT COMMERCIAL
Voir INFORMATION COMMERCIALE

RETRAITEMENTS (ANALYSE FINANCIERE)


Retraitements pro forma apportés au bilan et au compte de résultat, dans l’objectif de mieux
appréhender la réalité économique et financière de l’entreprise. Au bilan, les principaux
retraitements concernent les encours de crédit-bail, les effets escomptés non-échus, les
comptes courants bloqués … Au compte de résultat, on reclasse les loyers de crédit-bail, les
frais d’intérim et de sous-traitance.

REVERSE FACTORING
Le REVERSE FACTORING est un contrat d’affacturage qui met en relation 3 acteurs: le
factor, le fournisseur et le client. Le contrat d’affacturage classique est en général souscrit
par le fournisseur pour couvrir le risque et les besoins en gestion et ou en financement des
clients. Le contrat REVERSE est à l’initiative du client qui propose ce contrat pour répondre
à un besoin de financement du fournisseur. C’est comme le crédit acheteur en Allemagne.

SAISIE CONSERVATOIRE (ARRESTATION, SEQUESTER OF PROPERTY)


Constitue la mise sous autorité de justice des biens mobiliers corporels ou incorporels du
débiteur à l’exception des rémunérations. Il faut détenir un titre exécutoire ou un titre impayé,
ou une autorisation spéciale du juge de l’exécution ou du Président du Tribunal de
Commerce.

SAISIE REMUNERATION (DISTRAINT ON SALARY GARNISHEE ORDER ON SALARY)


Procédure devant le juge d’instance permettant de saisir une partie du salaire du débiteur
selon un barème légal. Nécessité de la détention d’un titre exécutoire.

SCORING (SCORING)
Méthode statistique de détection du risque. Le scoring consiste à noter une entreprise à
partir d’une fonction combinant plusieurs ratios pondérés entre eux.

SEUIL D’ENCOURS (MINIMUM CREDIT LIMIT)


Limite de crédit réduite accordée à un client sans analyse du risque (à condition qu’’aucune
information défavorable n’existe à son encontre). Lorsque l’entreprise a une multitude de
petits clients, le coût d’’obtention de l’’information et d’analyse excéderait en effet le montant
des pertes sur de petits encours.
SIREN (CODE) REGISTRATION NUMBER (FOR HEADOFFICE)
Code de neuf chiffres attribué à une entreprise lors de son immatriculation au Registre du
Commerce ou au Répertoire des Métiers. Ces codes, qui permettent d’’identifier toutes les
entreprises, sont centralisés au répertoire national des entreprises et établissements gérés
par l’Insee.
SIRET (CODE) REGISTRATION NUMBER (FOR SECUNDARY ESTABLISHMENTS)
Equivalent du code Siren pour les établissements, le code Siret est composé du code de
l’entreprise (Siren) auquel on rajoute cinq chiffres correspondants au lieu de l’établissement.
A un code Siren correspondent autant de codes Siret que l’entreprise a
d’établissements.<br>.

SOUTIEN ABUSIF
Un créancier est susceptible d’’être attaqué par des tiers pour « soutien abusif » lorsqu’’il a
consenti un crédit significativement supérieur aux capacités de remboursement prévisibles
de son client.
SUBROGATION (SUBROGATION, DELEGATION OF POWERS, RIGHTS)
Mécanisme juridique par lequel le bénéficiaire détient tous les droits pour exercer des
actions à l’encontre de son débiteur. La subrogation peut être conventionnelle, si elle est
prévue dans un contrat, ou légale, si elle résulte d’une loi spécifique, ce qui est le cas, par
exemple, de l’assurance-crédit en France.

SURETE (SAFETY – SECURITY FOR A DEBT)


Garantie accordée par l’acheteur pour assurer son paiement. Les sûretés peuvent
être:
– personnelles (bail, bond, collateral security, joint and several guaranty) : c’est un
engagement pris par un tiers de payer son créancier au lieu et place de son
acheteur défaillant (aval, caution),
– réelles (secured debt) : le créancier dispose alors de certains droits sur les biens
de son acheteur qui lui permettront, en cas de défaut de sa part, soit de les faire
vendre et de se payer sur le produit de leur revente, soit d’en prendre la jouissance
(hypothèques (mortgage), nantissement (pledge)).

SWIFT (SOCIETY FOR WORLD WIDE INTERBANK FINANCIAL TRANSACTIONS)


Réseau de télécommunication international permettant aux banques qui y adhèrent
d’effectuer des virements instantanés pour leur compte ou pour le compte de leurs clients. A
fin Novembre 2003, 4 000 banques dans 200 pays adhèrent au réseau Swift qui compte au
total 7500 membres.

TITRISATION (SECURIZATION)
Financement du poste clients par émissions de fonds communs de créances sur le marché
des capitaux.

TRANSPARENCE TARIFAIRE (PRICE TRANSPARENCY)


Ce principe entraîne des obligations pour le fournisseur, notamment : établir et communiquer
à ses clients un barème de prix et de remise, faire apparaître distinctement sur des factures
émises le prix de base et les remises accordées.

TRÉSORERIE (TRESURY)
C’est le résultat de l’opération fonds de roulement (FDR) moins besoin en fonds de
roulement (BFR). Elle peut être exprimée en jours de chiffre d’affaires. Une trésorerie
négative est un signe de dépendance, donc de fragilité, si les actifs circulants ne sont pas
assez liquides.
VALEUR AJOUTÉE (VA) (VALUE ADDED)
La valeur ajoutée mesure la capacité de l’entreprise à créer de la richesse. La valeur ajoutée
n’a de sens dans l’analyse financière que si l’on compare son évolution dans le temps et par
rapport aux moyennes du même secteur d’activité.
VENTE A PERTE (SALE AT A LOSS)
Infraction au droit de la concurrence. Consiste pour un distributeur à vendre à un prix de
vente inférieur au prix d’achat effectif ou à son coût de revient.

VENTE FERME (DEFINITE SALE)


Vente définitive ouvrant droit à paiement par opposition à la vente à l’essai ou vente
consignation.

VIREMENT COMMERCIAL MOBILISABLE (ORDER TO TRANSFER)


Egalement appelé «VCOM», il correspond à un ordre de virement à échéance émis par le
client. La banque du client propose par lettre au fournisseur, soit le paiement à échéance,
soit un paiement anticipé moyennant intérêts.

Vous aimerez peut-être aussi