Dr. El Haddioui Ismail Université Hassan II - Casablanca Maroc

Université Hassan II – Casablanca
Ecole Supérieure de Technologie de Casablanca
Dr. EL HADDIOUI Ismail

Université Hassan II – Casablanca Maroc
Ismail.elhaddioui@gmail.com
Système d’information de l’entreprise
Le système d’information est l’ensemble des ressources (matériels,
logiciels, données, procédures, humains, …) structurées pour
acquérir, traiter, mémoriser, transmettre et rendre disponible
l’information (sous forme de données, textes, sons, images, …)
dans et entre les organisations.
Robert Reix. Systèmes d'information et management des organisations
Éditions Vuibert, 1995.
Chaque entreprise a un système d’information, qui est manuel,

automatisé ou semi-automatisé.
2
Système d’information de l’entreprise
L’entreprise moderne s’intéresse à l’ACSI (Analyse et Conception
des Systèmes d'Information) :
Analyse : processus d'examen de l'existant.
Conception : processus de définition de la future application
informatique.
Systèmes d'Information : ensemble des moyens (humains, matériels
et logiciels) et des méthodes se rapportant au traitement de
l'information d'une organisation.
Les données du système d’information sont stockées dans la base de

données de l’entreprise.
3
Les bases de données
La base de données est gérée par un SGBD (Système de gestion de
base de données).
Système : ensemble d'éléments en interaction dynamique, dont les
éléments sont organisés et coordonnés en vue d'atteindre un
objectif, qui évolue dans un environnement.
Bases de Données : L’ensemble des données (de l'organisation)
structurées et liées entre elles :
stockées sur support à accès direct.
gérées par un SGBD (Système de Gestion de Bases de Données).
accessibles par un ensemble d'applications.
4
Les SGBD
Les SGBD utilisent le langage SQL. Le SQL (Structured Query
Language, en français langage de requête structurée) est un langage
informatique normalisé servant à exploiter des bases de données.
Quelques SGBD
Microsoft Access : 1992, Microsoft (propriétaire)
Microsoft SQL Server : 1989, Microsoft (propriétaire)
MySQL : 1995, MySQL AB (Oracle Corporation depuis 2009) (libre)
OpenOffice Base : 2002, Oracle Corporation (libre)
Oracle Database : 1979, Oracle Corporation (propriétaire)
PostgreSQL : 1985, Michael Stonebraker (libre)
SQLite : 2000, D. Richard Hipp (libre)
dBase : 1978, Ashton-Tate (propriétaire)
Le système d'information de l'entreprise - Dr. Ismail EL HADDIOUI - ismail.elhaddioui@gmail.com 5
Analogie avec le système biologique
Le SI peut être comparé à une sorte de système nerveux primaire de
l'organisation
Circulation rapide d’une information de qualité entre les différents
"organes"
Délivrer la bonne information, au bon interlocuteur, au bon moment
Prise de décisions appropriées
Action de l’entreprise adaptée à la situation
Le SI contribue donc de manière évidente aux performances de

l’organisation
Analyse Systémique de l’Entreprise
Comme tout système, l’entreprise est un système :
Ouvert sur l’environnement
Il est finalisé (but = profit…)
Il est en constante évolution
Pour parvenir à son but, le système tient compte de son

environnement et régule son fonctionnement en s’adaptant aux
changements

Le système d’information
Les éléments du système sont eux-mêmes des systèmes (ou sous-
systèmes)
L’entreprise peut se décomposer en 3 sous-systèmes :
Le système de décision (de pilotage)
Le système d’information Système de décision
Le système opérant
Communication
Environnement
Système d’information
Traitement & Mémorisation
Communication
Système opérant
Le système d’information
Système de décision (de pilotage) : Guide l'organisation vers
ses objectifs (planification et contrôle) : il gère, coordonne,
imagine, finalise, élabore objectifs…
Système d’information : Intermédiaire entre le système de
décision et le système opérant : mémorise l’information, traite
l’information, fait circuler l’information…
Système opérant : Effectue l’opération : GRH, gestion
commerciale, gestion de stock…
Enjeux de l’informatisation
pour l'organisation
Augmenter la productivité en améliorant l’efficacité des
utilisateurs
Améliorer les conditions de travail : enrichissement des tâches
Rendre un meilleur service (de qualité, rapide, etc.) aux
partenaires de l'organisation

Fonctions du SI
Le SI représente l'ensemble des ressources (humaines, matérielles,
logicielles) organisées pour :
Collecter l’information : Enregistrer une information (support papier,
numérique…) avant son traitement
Mémoriser l’information (stockage) : Conserver, archiver (utilisation
ultérieure ou obligation légale)
Traiter l’information : effectuer des opérations (calcul, tri, classement,
résumé, …)
Diffuser : transmettre l'information à la bonne personne (éditer,
imprimer, afficher, …)
Exemples de parties d’un SI
Classique
Comptabilité, paie, facturation
Gestion commerciale
CRM : Customer Relationship Management (GRC : Gestion de la
Relation Client)
SIM : Système d’information Marketing : Collecter et traiter données
pour piloter le marketing…
Gestion des Ressources Humaines (GRH)
Suivre les carrières, compétences, formations, salaires, congés, … des
personnels
Logistique
SCM : Supply Chain Management (Gestion de la chaîne logistique) :
Suivi des relations avec les fournisseurs, clients…
Gestion de la production, logistique et fournisseurs.
Gestion de produit
PDM : Product Data Management (Gestion des données du produit) :
Gérer la définition, production et maintenance d’un produit.
PLM : Product Lifecycle Management : gestion de cycle de vie du

produit.
Gestion géographique
SIG : Système d’information géographique : Permet de produire des plans, des
cartes, de localiser géographiquement des sites, communes…
Production (Gestion de la Production Assistée par Ordinateur : GPAO)
Gestion d'inventaire (Inventory Management System : IMS)
Gestion des relations fournisseurs (Supplier Relationship Management : SRM)
e-procurement (Gestion électronique des approvisionnements)
e-sourcing (Actions de sélection de fournisseurs)
Gestion des processus industriels (Manufacturing Execution System : MES)
Gestion des laboratoires (Lab Information Management System : LIMS)
Maintenance (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur : GMAO)
Site web
Terminologie des SI
Front office ou « boutique »
Relation directe avec le client
Partie frontale de l'entreprise, visible par la clientèle et en contact direct avec
elle : marketing, support…
Back office ou « arrière-boutique »
Gestion propre de l’entreprise
Tous les processus internes à l'entreprise auxquels le client n'a pas accès
Production, logistique, stocks, comptabilité, GRH, ...
Back-end (site web)
Accès réservé aux administrateurs : Configuration, gestion des pages, ...
Front-end (site web)
Pages accessibles par les visiteurs du site, les clients…
ERP
ERP : Entreprise Resource Planning (en français PGI : Progiciel de
Gestion Intégré)
Solution logicielle qui regroupe en son sein les principales
composantes fonctionnelles de l’entreprise
gestion production, gestion commerciale, logistique, GRH,
comptabilité, paie, vente, distribution, approvisionnement, stock, e-
commerce, …
gestion du processus de planification/ordonnancement, …
suivi de fabrication et de la traçabilité, …
gestion sous-traitance, maintenance, qualité, …
ERP : Avantages et inconvénients
Points Forts
Un système unifié permet de faire travailler dans un environnement applicatif
identique
1 seule base de données : cohérence et homogénéité des données
Intégrité et non-redondance
Globalisation de la formation (même logique et ergonomie)
Points Faibles
Coût élevé
Couvre rarement tous les besoins
Couverture fonctionnelle plus large que les besoins
Nécessite une bonne connaissance des processus de l’entreprise
L’entreprise doit parfois adapter ses processus à l’ERP
ERP : les solutions commerciales

ERP : les logiciels libres
Les principaux acteurs :
Odoo (anciennement OpenERP, 2004)
Compiere (2000)
OpenBravo (2005)
ERP5 (2003)
Apache OFBiz (2001)
Dolibarr (2002)
WebERP (2004)
Adempiere (2006)
Synthèse informatisation des SI

Évolution des SI
Mobilité : Smartphone, Tablette …
Connectivité : 3G/4G/5G, Wifi…
Objets connectés (Internet of Things IoT)
Cloud Computing (Info-nuagique)
Informatique dématérialisée, depuis le début des années 2000
Ensemble de processus qui consiste à utiliser de serveurs informatiques
distants à travers l'Internet, Ces serveurs sont loués à la demande.
Trois catégories de services en Cloud Computing :
IaaS : Infrastructure as a Service
PaaS : Platform as a Service
SaaS : Software as a service
Cloud Computing
Etude comparative des solutions de Cloud Computing en 2014 (prix, espace de
stockage, services, accès mobile, aide et support…)
1. iCloud : Apple, USA (propose également iCloud Drive équivalent à Dropbox)
2. Egnyte : Egnyte, USA (1.1 million d'utilisateurs en 40 000 entreprises)
3. Google Apps : Google, USA (inclut : Gmail, Google Agenda, Google Drive,
Google Documents, Hangouts et Google+)
4. OpenDrive : OpenDrive, USA (1 million d'utilisateurs en 20 000 entreprises)
5. Dropbox : Dropbox, USA (200 million d'utilisateurs, 3D Photo Sharing App,
Droptalk...)
6. Amazon Cloud Drive : Amazon, USA (meilleur rapport prix/espace)
Autres : SugarSync, ZumoDrive, TeamDrive, Ubuntu One, IDrive, Syncplicity,
SpiderOak, SkyDrive...
Cloud Computing

Cloud Computing

Avantages du Cloud Computing
Informatique « à la demande »
Tarification à l’usage (paie que ce qu’on consomme)
Ajuster les coûts en fonction de l’activité
Pas d’installation nécessaire : un navigateur web suffit

Accéder à ses données depuis n’importe quel ordinateur
Données préservées en cas de vol ou de virus
Applications accessibles en mobilité

Limitations et risques du Cloud
Perte de contrôle
Logiciels et données sont retirés des mains des utilisateurs
Où vos données sont-elles entreposées ? Quel pays ?
Dépendance vis-à-vis du prestataire
Lire attentivement les conditions d’utilisation
Lire la politique de confidentialité des données
Que font ces services avec vos données ?
Que deviennent les données après avoir quitté le service dans lequel
celles-ci sont stockées ?
Textes législatifs différents pour chaque pays !
Les SI, Processus métier et Workflow
Un processus est un enchaînement finalisé d'activités réalisées par des
acteurs jouant un rôle prédéfini
Caractéristiques d'un processus :
Un début et une fin
La valeur ajoutée
Entrées et sorties mesurables
Capacité à être reproduit
Exemples :
Processus de haut niveau : Gestion commerciale
Processus intermédiaire : Vente de produits
Processus élémentaire : Vente de produits en magasin
La normalisation des SI aboutit au découpage des tâches en tâches
élémentaires appelées : processus métier (ou processus opérationnel)
Les processus, une fois modélisés, pourront être pris en charge par un
moteur de workflow qui permettra d'automatiser certaines tâches en
fonction d'évènements prédéterminés.
Un workflow (flux de travaux) est l'automatisation de tout ou d'une partie

d'un processus métier conformément à des règles préétablies.
Le workflow concerne les aspects opérationnels d'un processus : séquence

des tâches et qui les réalisent, le flot de données qui supporte ces tâches,
les mécanismes qui permettent de mesurer, suivre et contrôler ces tâches.
Exemples de Workflow : Demande de congés, demande d’investissement, suivi
des réclamations client, gestion de vente en ligne :

Workflow Management (Gestion des
flux de travail)
La gestion des processus ou la gestion des workflow est une
technique de BPM (Business Process Management) qui vise à
analyser les processus au fur et à mesure de leur exécution, à
comprendre leur fonctionnement et, à partir de là, à détecter des
retards, des pertes et d’autres motifs d’amélioration pour ensuite
concevoir un nouveau processus plus efficace.

L’automatisation des processus
La gestion des workflow doit également conduire à l’automatisation des
processus, ce qui signifie non seulement remplacer les tâches effectuées
manuellement par des tâches automatisées, mais également fournir la
collecte et le stockage des informations de performance et permettre leur
analyse en temps réel.
L’amélioration continue des processus
Grâce aux informations mises à disposition par le système de workflow,
on peut suivre les performances du processus et vérifier si les
modifications apportées engendrent les effets souhaités. Si c’est
nécessaire, on peut également créer un nouveau modèle, pour améliorer le
processus de façon continue.

Le système de workflow
Un système de workflow est un outil numérique capable d’aider à
l’analyse, à la conception et à la modélisation de nouveaux
processus. Son objectif est de fournir un flux et un stockage adéquat
d’informations entre les agents de processus (généralement à l’aide
de formulaires), entraînant plus d’efficacité et d’efficience dans
leurs livraisons aux clients, qu’ils soient internes ou externes. Grâce
à cela, les données de performance nécessaires au suivi et à
l’amélioration continue de ce processus sont mises à la disposition
de tous.

Le système de workflow
Le système de workflow a trois fonctions principales :
Rendre les processus plus efficaces dans les opérations

quotidiennes
Promouvoir l’amélioration continue des processus
Fournir des informations pour la prise de décision stratégique,

tactique et opérationnelle

Avantages de l’utilisation d’un système
de workflow :
Diminution des pertes et réduction des coûts d’exploitation
Augmentation de la rentabilité de l’entreprise
Détection des activités qui ajoutent plus de valeur aux processus de

l’entreprise
Augmentation de l’efficience et de l’efficacité des processus
Livraison de produits, services et autres demandes qui répondent aux

besoins des clients internes et externes
Hausse de la satisfaction et de la fidélité des clients
Accès à des données et informations fiables en temps réel

Avantages de l’utilisation d’un système
de workflow :
Plus de transparence dans l’utilisation des informations
Définition claire des responsables des tâches
Collaboration et travail d’équipe accrus
Réduction des failles humaines
Aide à la prise de décision et à la planification stratégique de

l’entreprise
Promotion de l’amélioration continue des processus

Les fonctionnalités nécessaires au
logiciel d’automatisation de workflow
1- Utiliser une notation standard internationale
Il ne fait aucun doute que les logiciels d’automatisation du workflow
doivent utiliser la notation BPMN. Cette notation reste la plus connue et
la plus largement utilisée sur le marché.
Grâce à l’utilisation de la notation BPMN, toutes les personnes
impliquées seront en mesure de communiquer facilement même dans le
cas de nouveaux membres ou encore lors de présentations et
d’explications aux clients. Les références à utiliser dans les diagrammes
de processus seront comprises de tous.
Cela permettra au client d’obtenir facilement une meilleure perception de
la valeur du produit ou du service fourni par l'organisation.
2- Créer facilement des règles et des intégrations
Le temps des plates-formes complexes et qui exigeaient la maîtrise des

codes et de la programmation avancée par les utilisateurs est dépassé.
Le logiciel d’automatisation de workflow utilise ce qu’on appelle

aujourd’hui le Low Code BPM. Ses interfaces intuitives permettent de
glisser et déposer les fichiers afin de configurer des règles et formulaires.
En outre, les logiciels de workflow doivent permettre des intégrations via

des services web et des applications connectées telles que Zapier.

Quelques exemples d’applications intégrées à l’aide de Zapier:

Quelques exemples d’applications intégrées à l’aide de Zapier:

3 – Accès à distance et partage en temps réel
La transformation numérique est une réalité qui a changé les habitudes de travail
et la façon dont les entreprises gèrent leurs activités.
Aujourd’hui, le collaborateur soit en déplacement ou travaille à domicile, il est
très courant de lui donner accès à des données et des outils de travail présents sur
le cloud.
Les logiciels d’automatisation des workflows doivent par conséquent disposer de
fonctionnalités mobiles permettant collaboration et contribution afin de
pleinement tirer parti de cette transformation numérique.
De plus, une solution d’automatisation de processus présente sur le cloud facilite
la collaboration entre les équipes. Elle permet de contrôler les processus en temps
réel et de déclencher rapidement, le cas échéant, des actions et des corrections.
4 – Echéances et alertes
Le logiciel d’automatisation des processus doit permettre de définir des délais
dans le workflow. Il doit permettre la création de « déclencheurs » qui alertent le
personnel et les gestionnaires de l’avancement de l’échéance afin de faciliter la
collaboration et la priorisation. Prenons l’exemple ci-dessous :
Pour une demande de déplacement, la réservation doit être faite dans un délai
maximum de 4 heures.
Si pour cette même demande on atteint 50% de ce délai de 4 heures sans
qu’aucune réservation ne soient réalisée, un courriel sera envoyé au
coordonnateur responsable.
À l’épuisement de 70% du délai sans réservation, c’est l’escalade, la demande est
automatiquement et directement réalisée auprès du coordinateur responsable.

4 – Echéances et alertes
Le logiciel d’automatisation de workflow aide donc les équipes au

quotidien sur la problématique du respect des délais. Il offre
également la possibilité d’enregistrer les délais respectés et non
respectés, vous servant ainsi de la base de données pour le calcul
des compensations financières ou encore, en interne, pour
l’évaluation des équipes.

5- Travailler sur l'ordinateur de bureau, smartphone ou tablette
Peu importe l’appareil. Le logiciel d’automatisation doit fournir une

interface à n’importe quelle taille d’écran. Cette fonctionnalité est
appelée « capacité de réponse ».
De cette façon, l’équipe et les gestionnaires seront plus agiles. Ils

seront en mesure d’effectuer leurs tâches en tout lieu et à tout
moment.

6- Infrastructure Cloud
Le logiciel de workflow dans le cloud libère l’utilisateur de diverses tâches de

maintenance informatique et d’infrastructure telles que la maintenance du serveur,
l’acquisition et la maintenance de liens Internet coûteux, la sauvegarde de bases de
données et de fichiers ou des coûts de personnel pour la gestion de l’environnement .
En effet, le coût d’acquisition traditionnel d’un logiciel de workflow n’est que la
pointe de l’iceberg. La maintenance et le support représentent des coûts très élevés qui
sont souvent négligés lors de l’acquisition.
Le cloud computing est venu changer ce scénario. Dorénavant les systèmes sont
maintenus dans des centres de données atteignant des niveaux élevés en terme de
disponibilité, de sécurité et de coût compétitif. Dans le cloud, les coûts de maintenance
sont répartis entre tous les clients et la valeur finale est une fraction du coût du modèle
traditionnel.

7- Automatisation et gestion de l'entreprise
En plus de permettre un meilleur contrôle des activités du processus,

l’automatisation du workflow facilitera la gestion, en éliminant en
grande partie le flux d’e-mails et l’utilisation de feuilles de calcul.
Enfin, il sera possible d’analyser les indicateurs clés de performance

(KPI) en temps réel permettant une prise de décisions plus agile et
efficace grâce à l’utilisation de panneaux de contrôle.

Business Process Model and Notation (BPMN)
Business Process Model and Notation (BPMN) : « modèle de
procédé d'affaire et notation », est une méthode de modélisation de
processus d'affaires pour décrire les chaînes de valeur et les
activités métier d'une organisation sous forme d'une représentation
graphique. Elle constitue la norme internationale ISO/CEI 19510
Le Business Process Model and Notation (BPMN) est la norme

standard pour la modélisation de processus métier. Il est assuré par
l'Object Management Group (OMG), soutenu par de nombreux
vendeurs et utilisé au sein de nombreuses organisations.

Business Process Model and Notation (BPMN)
BPMN repose sur trois types de modèles :
modèle de processus pour représenter le déroulement des processus

internes d'une organisation ainsi que les processus publics (c'est-à-
dire s'interfaçant avec des activités de tiers externes) ;
modèles de collaboration pour représenter les processus de

plusieurs entités et les échanges permettant de relier ces processus ;
modèles de chorégraphie pour représenter les comportements

attendus des acteurs dans un processus.

Model and Notation (BPMN)
1. Piscines et couloirs
Piscine et couloirs : Comment dois-je définir les responsabilités et
les limites organisationnelles dans mon paysage de processus ?
Les piscines et les couloirs définissent les responsabilités au sein
d'un processus métier. Ici, une piscine est un élément avec des
limites organisationnelles définies à son environnement, comme
une entreprise ou une organisation. Les couloirs sont toujours
rattachés à une piscine ou à un autre couloir et communiquent entre
eux sans aucune limitation. Ils représentent les différents rôles
qu'exécutent un processus - les participants du processus.

1. Piscines et couloirs
Par exemple, une entreprise (la piscine) peut avoir trois services (les
couloirs) qui collaborent sur un processus métier. Dans un service,
un ensemble de tâches pourrait toujours être exécuté par la même
personne qui est représentée par son propre couloir. Cependant, il
est plus probable que les tâches puissent être réalisées par toutes les
personnes qui ont un rôle spécifique. Ci-dessous, vous voyez 3
couloirs : une organisation (service de recherche), un rôle
(ingénieur spatial) et une personne spécifique (Mr. Doe).


2. Les activités
Comment atteint-on nos objectifs ? En agissant ! Les activités sont

les éléments du BPMN qui représentent les actions.
Les tâches : quelles sont les étapes de mon processus métier ?
Les tâches sont des actions qu'un participant de processus complète

les unes après les autres afin d'atteindre l'objectif définit du
processus métier. Ainsi, une tâche est toujours assignée à un couloir.

2. Les activités
Si vous comparez la sémantique d'une tâche avec le langage naturel, le
participant du processus sera le sujet du processus - quelqu'un qui fait
quelque chose. L'activité sera le verbe, et le label de l'activité contient
généralement un objet : quand le participant d'un processus exécute son
action sur quelque chose, par exemple un document.
Quand les tâches sont labellisées, vous devez suivre la structure
prédéfinie, plus généralement un verbe + un objet comme dans
"construire une fusée".
Pour une exécution séquentielle, les tâches sont reliées par une flèche ou
des flux de séquence. Dans l'exemple ci-dessus, l'ingénieur spatial pense
d'abord et ensuite construit la fusée.
2. Les activités

3. Les événements
Les événements sont des signaux qui indiquent que quelque chose
se passe - Cela inclut le début et la fin d'un processus, ainsi que
toute interaction avec l'environnement du processus.
Événements de début - Qu'est-ce qui déclenche mes processus ?

3. Les événements
L'événement de début lance un processus et déclenche la première
activité ou le premier branchement via une connexion de flux de
séquence. Par exemple, chez un magasin en ligne, le processus
"commande à livrer" est déclenché par la réception de l'événement
de début : commande reçue. Sans événement de début, un processus
n'est jamais exécuté.
Événements de fin - Quel est l'objectif de mon business ?

3. Les événements
En complément d'un événement de début, un processus devrait
toujours avoir un événement de fin, qui définit l'objectif commercial
de votre processus. Il se produit après que les participants aient
complétés une des séquences d'activité possible. Dans l'exemple ci-
dessous, l'objectif commercial est d'envoyer la commande.
Les événements de fin peuvent aussi marquer un échec possible
pour atteindre l'objectif commercial. Dans notre modèle, on échoue
à atteindre l'objectif commercial si les produits commandés ne sont
pas disponibles.
3. Les événements

4. Événements intermédiaires
Comment mes processus métier interagissent-ils avec leur environnement ?
Les événements intermédiaires déclenchent des changements qui affectent

l'exécution des processus ainsi que l'interaction du processus avec son
environnement. Regardons le processus de candidature à un poste : le
candidat écrit sa lettre de motivation et ensuite il l'envoie par e-mail. Dans
le langage BPMN, cela se traduit par l'envoi d'un message d'événement
intermédiaire qui indique qu'un message a été envoyé.

4. Événements
intermédiaires
Maintenant, l'entreprise
doit attendre la
candidature. L'arrivée est
décrite par un événement
de capture de message
intermédiaire qui
implique qu'un message
est reçu. Une fois cet
événement déclenché,
l'exécution du processus
peut continuer.

5. Les connecteurs
Les flux de séquence - Comment les activités, les événements et
les connecteurs sont associés ensemble ?
Les flux de séquence connectent les activités entre elles, ainsi qu'avec
les événements et les branchements afin d'exprimer avec précision
l'ordre d'exécution.

5. Les connecteurs
Notez que les flux de séquence peuvent seulement relier les éléments qui sont dans
la même piscine. Pour communiquer à travers les limites des piscines, utilisez plutôt
un flux de message.
Les flux de message - Comment mon processus métier communique-t-il à travers
les frontières organisationnelles ?
Pour la communication qui traverse les frontières de votre piscine de processus,
vous devez utiliser des flux de message. Pour tenir compte de la complexité
supplémentaire, la communication avec les flux de message a besoin d'être définie
plus explicitement que les séquences de flux se tenant au sein d'une seule et même
piscine. Ainsi, le BPMN utilise les événements. Chaque message entrant est reçu par
un événement de capture - l'organisation attend le message entrant correspondant.
Voici un exemple :


5. Les connecteurs
L'adresse de livraison du paquet est fournie par le site où la commande a
été passée. Après, vous confirmez l'arrivée du paquet en envoyant un
message au site.
Les interactions ne sont pas limitées aux activités, elles se produisent
aussi entre les piscines. Les flux de message sont représentés par des
petites bulles le long de la flèche - c'est là que vous les connectez aux
activités (ou événements) pour signaler un message sortant.
Étant donné que les différents couloirs font partie de votre contexte
organisationnel, aucun flux de message ne s'y produit - utilisez plutôt des
flux de séquence.

6. Les associations
Quelles associations sont impliquées dans mon processus métier ?
Les associations connectent les annotations de texte, des data stores et les
objets de données, des participants et des systèmes informatiques
supplémentaires à votre flux de processus.
Les associations peuvent être directionnelles (en ayant une pointe) pour
indiquer la lecture ou l'écriture d'un accès.
Quand les associations n'expriment pas d'accès de lecture/d'écriture, on
utilise des associations non-directionnelles - sans les flèches

7. Les branchements
Les branchements permettent de contrôler, d’associer et de séparer un
flux de processus.
Les branchements exclusifs (XOR) – Quelles décisions doivent
être prises au sein de mon processus métier ? (soit/ou)
Dans les processus métier, vous devez faire des choix – des décisions
opérationnelles. Les décisions typiques permettent de choisir soit/ou.
Les branchements exclusifs limitent le résultat possible d'une décision
à un seul chemin, et les circonstances choisissent lequel il faut suivre.
Exemple :

7. Les branchements (XOR)

7. Les branchements (XOR)
Vous pouvez aussi utiliser les branchements exclusifs pour modeler des décisions
avec plus de deux résultats possibles :

7. Les branchements (AND)
Les branchements parallèles (AND) - Comment les activités parallèles
sont-elles gérées dans mon processus métier ?
Dans de nombreux cas, vous voulez séparer le flux au sein de votre processus
métier. Par exemple les services des finances et des RH pourraient étudier le
contrat d'un nouvel employé au même moment. Cela permet de réduire le
temps du cycle total du cas.
Pour exprimer un flux parallèle dans le BPMN, vous utilisez le branchement
parallèle. La séparation d'un branchement parallèle multiplie l'arrivée d'un
flux de séquence en plusieurs flux de séquence qui tournent en même temps.
La réunion d'un branchement parallèle attend que toutes les séquences
d'arrivée soient terminées avant de toutes les associer en un flux de sortie.

7. Les branchements (AND)

7. Les branchements (OR)
Les branchements inclusifs (OR) - Quelles décisions doivent être
prises dans mon processus métier ? (et/ou)
Pour permettre l'exécution parallèle et les exclusions basées sur la
décision des flux de séquence suivants vous pouvez utiliser les
branchements inclusifs. À titre d'exemple : pour évaluer une
candidature, un recruteur pourrait regarder les CV des candidats, leurs
lettres de motivation, leurs références et leurs profils LinkedIn.
Cependant, en fonction des autres informations que le recruteur
possède, vérifier tous les documents n'est pas nécessaire pour prendre
une décision.

7. Les branchements (OR)

8. Les artefacts
Les objets de données - À quelles données ai-je accès, je crée ou je manipule ?
Un processus métier nécessite et crée des données. Lorsqu'un manager crée un
business plan, par exemple, ce document est mis à disposition des autres
participants du processus pour lecture ou amélioration.
Les objets de données rendent les informations dans votre processus métier
explicites. Elles ne fournissent pas une vue globale des données qui sont
accessibles et créées mais informent plutôt le lecteur des documents et des data
stores qui sont les plus utiles.
Comme règle générale, vous devez utiliser les objets de données pour mettre en
lumière les documents (ou les autres objets de données) sur lesquels les
participants d'un processus peuvent s'appuyer pour résoudre une tâche.

8. Les artefacts

9. Extensions optionnelles de Signavio
Les systèmes IT :
Quels systèmes IT sont impliqués dans mon processus métier ?
L'élément de systèmes IT est une extension du BPMN spécifique. De
nombreux clients les utilisent pour définir explicitement les systèmes
IT qui soutiennent le travail manuel.

Les participants supplémentaires :
Mis à part le responsable, qui d'autre est impliqué dans l'exécution
d'une tâche ?
Jusqu'ici il y avait toujours un participant du processus qui exécutait
une activité - mais que se passe-t-il s'il n'y a pas seulement qu'un
acteur d'impliqué ?
Pour modéliser la réalité, on utilise l'extension BPMN : participant
supplémentaire. En connectant un participant supplémentaire (via une
association à une activité) cela signifie que l'activité nécessite la
participation de cet acteur pour une exécution réussie.

Les systèmes IT et les participants supplémentaires sont des exceptions. Nous
utilisons des associations non-directionnelles pour les connecter avec les activités au
lieu d'utiliser les associations directionnelles utilisées pour les autres artefacts.

Exercice :
Modéliser un processus métier d'achat dans une entreprise selon les
règles de gestion suivantes :
L'achat se passe entre le service demandeur, le service achat et le
service comptabilité.
Après la demande d'achat, on approuve l'achat : soit on rejette ou on
passe la commande. Par la suite, le demandeur réceptionne la
livraison, on enregistre la facture, on comptabilise le paiement et on
clore la commande.

Correction de l'exercice :

Le SI et les partenaires
B2A (Business to Administration) : Transactions entre l'entreprise et
l'administration
B2B (Business to Business) : Transactions entre les entreprises
B2C (Business to Consumer) : Transactions entre l'entreprise et le

particulier
A2C (Administration to Consumer) : Transactions entre

l'administration et le particulier

Digitalisation des SI
E-marketing : (ou marketing digital) l'ensemble des méthodes et des
pratiques Marketing sur Internet : communication en ligne et réseaux
sociaux, optimisation du commerce électronique, création de trafic vers le
site de l'entreprise, publicité web…
E-commerce : est l'échange ou la vente de biens, de services et
d'informations par Internet : jumia.ma, hmizate.ma…
E-Learning : l'ensemble des solutions et moyens permettant
l'apprentissage par des moyens électroniques. L'e-learning inclut les sites
web éducatifs, les Moocs (massive open online course) comme
www.edx.org, les plateformes des cours vidéo comme
www.khanacademy.org, les jeux sérieux et les simulations.
Digitalisation des SI
E-gouvernement : (ou l’administration en ligne) désigne l'utilisation des
technologies de l'information et de la communication (TIC) par les administrations
publiques visant à rendre les services publics plus accessibles à leurs usagers et à
améliorer leur fonctionnement interne.
Exemples des services e-gouvernement au Maroc :
Agence Nationale de l'Assurance Maladie (anam.ma) : Guide des médicaments
remboursables
Centre Régional d'Investissement (casainvest.ma) : RDV en ligne
Registre de commerce Express (erc.ma) : Informations et suivi des dossiers
CNOPS / CNSS (cnss.ma cnops.org.ma) : Consultation et suivi en ligne
Portail de la Trésorerie Générale du Royaume (tgr.gov.ma) : Services en ligne pour
les fonctionnaires, paiement en ligne des taxes et d'amendes.
L’Agence Nationale de la Conservation Foncière (ancfcc.gov.ma) : Suivi des titres et
demandes des certificats
L'Internet des Objets
Définition
L’Internet des objets désigne les objets physiques dotés de capacité de
traitement de l’information et d’une connectivité réseau permettant de
communiquer avec d’autres entités (objets, réseaux, services ou humains)
Motivation
Révolution industrielle : un objet n’est plus un "produit" mais un "service"
Pour l’industrie, l'IoT permettra de :
Diminuer les coûts d’opération
Augmenter la productivité
Ouvrir des nouveaux marchés ou développer des nouvelles offres et produits

Domaines des objets connectés
Objets de consommation de masse (Consumer IoT Devices)
Smart home, smart clothing, smart car, wearable technology…
eSanté (Smart Health Devices)
Service de santé, Hôpitaux, télé-santé
Objets industriels (Industrial IoT Devices)
Logistique, Agriculture, Énergie, Minier, Gazière et pétrolière, Transport,
Distribution électrique (Smart Grid), Militaire…
Villes intelligentes (Smart Cities)
Infrastructure (Smart City Infrastructure and Services)
Transport (Smart Transportation)
Eau
Sécurité publique
Relations avec le citoyen
Services financiers
Assurances
Exemple d’objet connecté
Smart bracelet : Fitness Tracker, bracelet intelligent ou Moniteur d'activité
physique
Il permet de mesurer l'intensité et la quantité d'activité physique effectuée
par un individu tels que la distance marchée ou courue, la consommation
et la dépense de calories, et dans certains cas, le rythme cardiaque et la
qualité du sommeil.
Les bracelets de FitBit :
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Marché des smart bracelets
86
Marché des smart bracelets
87
88
89
Sécurité de l’IoT
90

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Ecole Supérieure de Technologie de Casablanca

Dr. EL HADDIOUI Ismail

Chaque entreprise a un système d’information, qui est manuel,

Les données du système d’information sont stockées dans la base de

Le SI contribue donc de manière évidente aux performances de

Il est finalisé (but = profit…)

Il est en constante évolution

Pour parvenir à son but, le système tient compte de son

Le système d'information de l'entreprise - Dr. Ismail EL HADDIOUI - ismail.elhaddioui@gmail.com 7

Le système d'information de l'entreprise - Dr. Ismail EL HADDIOUI - ismail.elhaddioui@gmail.com 10

Gestion de la production, logistique et fournisseurs.

PLM : Product Lifecycle Management : gestion de cycle de vie du

Le système d'information de l'entreprise - Dr. Ismail EL HADDIOUI - ismail.elhaddioui@gmail.com 18

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Ajuster les coûts en fonction de l’activité

Pas d’installation nécessaire : un navigateur web suffit

Le système d'information de l'entreprise - Dr. Ismail EL HADDIOUI - ismail.elhaddioui@gmail.com 25

Un workflow (flux de travaux) est l'automatisation de tout ou d'une partie

Le workflow concerne les aspects opérationnels d'un processus : séquence

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Rendre les processus plus efficaces dans les opérations

Promouvoir l’amélioration continue des processus

Fournir des informations pour la prise de décision stratégique,

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Augmentation de la rentabilité de l’entreprise

Détection des activités qui ajoutent plus de valeur aux processus de

Augmentation de l’efficience et de l’efficacité des processus

Livraison de produits, services et autres demandes qui répondent aux

Hausse de la satisfaction et de la fidélité des clients

Accès à des données et informations fiables en temps réel

Définition claire des responsables des tâches

Collaboration et travail d’équipe accrus

Réduction des failles humaines

Aide à la prise de décision et à la planification stratégique de

Promotion de l’amélioration continue des processus

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Le temps des plates-formes complexes et qui exigeaient la maîtrise des

Le logiciel d’automatisation de workflow utilise ce qu’on appelle

En outre, les logiciels de workflow doivent permettre des intégrations via

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Le logiciel d’automatisation de workflow aide donc les équipes au

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Peu importe l’appareil. Le logiciel d’automatisation doit fournir une

De cette façon, l’équipe et les gestionnaires seront plus agiles. Ils

Le système d'information de l'entreprise - Dr. Ismail EL HADDIOUI - ismail.elhaddioui@gmail.com 43

Le logiciel de workflow dans le cloud libère l’utilisateur de diverses tâches de

Le système d'information de l'entreprise - Dr. Ismail EL HADDIOUI - ismail.elhaddioui@gmail.com 44

En plus de permettre un meilleur contrôle des activités du processus,

Enfin, il sera possible d’analyser les indicateurs clés de performance

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Le Business Process Model and Notation (BPMN) est la norme

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modèle de processus pour représenter le déroulement des processus

modèles de collaboration pour représenter les processus de