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FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES-

UNIVERSITE CADI AYYAD


CENTRE UNIVERSITAIRE KALAA DES SRAGHNAS

SEMESTRE 4

Informatique de Gestion
Sara GOTTI
s.gotti@uca.ma

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2020/2021


2
Plan

 Introduction;
 Chapitre 1: Introduction au système d’Information;
 Chapitre 2: Introduction à l’analyse Merise;
 Chapitre 3: Modèle Conceptuel de Données (MCD);
 Chapitre 4: Modèle Logique de Données (MLD);
 Chapitre 5: Passage du MCD au MLD.
3
Introduction

 L’informatique de gestion est l'ensemble des Gestion


connaissances, des technologies, et des outils d'entreprise
en rapport avec la gestion de données, c'est-
à-dire la collecte, la vérification, le traitement
et la diffusion de grandes quantités Informatique
d'informations. de Gestion

Ingénierie des
systèmes
d’information
4
Introduction

 L’informatique de gestion a pour objectif d’entretenir et de faire évoluer les


logiciels destinés à la gestion de l’entreprise:
❑ Gestion de Clients, Gestion de Fournisseurs, Gestion de Produits, Gestion des
Salaires, Gestion de Paiement,
 Elle est utile en plusieurs Services :
❑ Finance, Ressources Humaines, Logistique, Comptabilité, ….
5
Introduction

 En informatique de gestion, les informations sont souvent placées dans des


Bases de Données et traitées par l'intermédiaire de logiciels spécialisés que
sont les Systèmes d‘Information.
 Une base de données est un « conteneur » stockant des données telles que
des chiffres, des dates ou des mots, pouvant être retraités par des moyens
informatiques (Systèmes d‘Information) pour produire une information.
6

INTRODUCTION
Chapitre 1 AU SYSTÈME
D’INFORMATION
7
Définitions

 Un système est :
❑ Un ensemble organisé d’éléments matériels ou immatériels (personnel,
méthodes, recettes, règles, etc...) unis par des relations qui transforme, par un
processus, des éléments (les entrées) en d’autres éléments (les sorties).
❑ Une application de l'informatique à l'organisation de l'entreprise.
 Il a comme objectif la distribution des informations à des personnes qui
opèrent à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise au moment où
l'information est nécessaire.
8
Définitions

 Le système correspondant à l’activité de l’entreprise (transformation de flux) est


appelé Système Opérant (SO).
 L’entreprise a aussi besoin d’un système de prise de décision lui permettant de
réaliser les objectifs fixés. Ce système est appelé Système de Pilotage (SP).
 Le SP procède à la régulation et au contrôle du SO en décidant du comportement
de celui-ci.
SP

Décision sur le SO Informations sur l’état du SO

Flux entrant SO Flux sortant


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Définitions

 Avec l’augmentation en quantité et en complexité des informations échangées


entre ces deux systèmes, on a besoin d’avoir un autre système qui stocke et traite
de façon plus efficace ces informations. Ce système est appelé système
d’information (SI).
SYSTEME DE PILOTAGE
Les Membres de Direction

SYSTEME D’INFORMATION
• COLLECTE et MEMORISE les données
ENVIRONNEMENT manipulées
EXTERIEUR • TRAITE les données stockées
• TRANSMET les données vers l’extérieur
et l’intérieur du système

SYSTEME OPERANT
L’ensemble du Personnel exécutant
10
Définitions

 Exemple : SYSTEME D’INFORMATION d’une Entreprise Commerciale

SYSTEME DE PILOTAGE = Direction


Commande de
Fournisseur Statistiques sur les Ventes Décision : Nouveaux Produits à commercialiser
Règlement de
fournisseur SYSTEME D ’INFORMATION
Employés du Service Commercial
Fournisseur Employés du Service comptable
Secrétaires
Ordinateurs + imprimantes
Bon de livraison
Marchandise
Bon de Commande Client Marchandise + Bon de livraison + Facture Client
Facture
Fournisseur
SYSTEME OPERANT
Représentants commerciaux
Client
11
Définitions

 Le système d’information (SI) est composé d’éléments divers (employés,


ordinateurs, règles et méthodes, etc...) chargés de stocker et de traiter les
informations relatives au système opérant (SO) afin de les mettre à la disposition du
système de pilotage (SP).
12
Définitions

 Dans un SI, on retrouve


❑ des décisions
❑ des actions programmées : partie automatisable du SI.
 Un système d’information automatique (SAI) est un sous-système d’un SI
dans lequel toutes les transformations significatives d’information sont
effectuées par des ordinateurs.
 Un SAI permet une conservation et un traitement automatique des
informations.
13
Définitions

 Un SAI doit être:


❑ Intégré: une même information n’est saisie qu’une fois en un point du
système et est récupérée dans tous les fichiers concernés.
❑ Durable et Adaptable : les logiciels de traitement des données
(programmes) sont indépendant des données.
14
Aspects

 Le SI possède deux aspects :


❑ Aspect statique (ou aspect données) :
o base d’information
o modèle (ou structure) de données
❑ Aspect dynamique (ou aspect traitement) :
o circulation de l’information entre les différents acteurs (employé, secteur, …)
o évolution chronologique et causale des opérations provoquées par des
évènements
15
Compositions

 Le système d’information d’une organisation est structuré autour de trois composantes :

Composante
humaine

Système
d’information

Composante Composante
technologique organisationnelle
16
Compositions

 La composante organisationnelle permet de définir la stratégie qui doit


donner à chacun des acteurs les informations dont il a besoin pour effectuer
de façon optimale les tâches qui lui incombent dans le cadre des objectifs
que s’est fixée l’organisation.
 Cette composante organisationnelle correspond aux règles, procédures et
modes de travail adoptés pour permettre le fonctionnement du Système
d’information.
17
Compositions

 La composante humaine caractérisée par les acteurs internes ou externes à


l’organisation qui animent le système d’information en formulant les besoins
d’informations et les choix répondant à ces besoins ;
 La composante humaine est composée de l'ensemble des personnes qui
reçoivent, manipulent et émettent de l'information au sein du Système
d’Information.
18
Compositions

 La composante technologique comprend l’ensemble des techniques et


technologies d’information et de communication (TIC) permettant le recueil, la
mémorisation, le traitement et la diffusion de l’information de façon à rendre le
système d’information plus performant et plus efficace.

 La composante technologique regroupent l’ensemble des ressources


permettant de faire fonctionner le Système d’Information. On peut citer :
❑ ressources matérielles
❑ ressources logicielles
19
Compositions

❑ Les ressources matérielles englobent tous les dispositifs physiques et toutes les
machines qui servent au traitement de l'information tel que les ordinateurs.
❑ Ces ressources comprennent également :
o les supports de stockage (tels que le papier et les disques magnétiques ou
optiques)
o les réseaux de télécommunications (tels que le téléphone et l'internet)
20
Compositions

❑ Les ressources logicielles constituent l'ensemble des instructions de traitement


de l'information. Elles comprennent :
o Les logiciels de base : les programmes qui gèrent et commandent le matériel
informatique tels que les systèmes d'exploitation.
o Les logiciels d'application :
➢ Un ERP (Enterprise Resource Planning) (PGI pour progiciel de gestion intégré),
qui intègre tous les systèmes informatisés permettant de soutenir le
fonctionnement de l'entreprise;
➢ Des systèmes appelés «spécifiques» (non standards), où l’on rencontrera
davantage d'applications dans les domaines du calcul de coûts, de la
facturation, de l'aide à la production, ou de fonctions annexes.
21
Essentiel

 Le système d’information doit mettre l’information au service de


l’organisation. Sa matière première est l’information (un ensemble de
données valorisées par des représentations concrètes définies par un sens).
 Il est perpétuellement en interaction avec le système de décision ou de
pilotage et le système opérant ou opérationnel (production des objectifs
fixés).
 Enfin, le SI est structuré autour de ses composantes organisationnelles,
humaines et technologiques de façon à assurer les fonctions permettant de
recueillir, de stocker, de traiter et de diffuser l’information entre l’ensemble
des acteurs et ainsi de pérenniser l’action de l’organisation.
22

INTRODUCTION À
Chapitre 2 L’ANALYSE MERISE
23
Introduction

 L’automatisation en informatique de gestion est toujours


précédée d’un ensemble de réflexions:
❑ L’Informatisation est elle nécessaire?
❑ Quoi informatiser? (quels secteurs?, quels services?...)
❑ Quels matériels utilisés?
❑ Faut il développer les logiciels, les sous-traiter ou acheter des standards?
❑ Quels secteurs informatiser en premier?
❑ Coût et durée de l’automatisation?
24
Conception

 La conception de systèmes d’information est une tâche complexe et de


haut niveau qui nécessite un bon pouvoir d’abstraction et la prise en
compte
❑ d’un grand nombre de contraintes (de coût, d’existant, ...)
❑ d’un grand nombre de personnes (direction, service informatique, services,
utilisateurs).
25
Conception

 La conception d’un SI consiste:


❑ Une modélisation de l’entreprise (pour une vision globale),
❑ Une modélisation de ses aspects statiques (données : entités et
association inter entités);
❑ Une modélisation de ses aspects dynamiques (traitements : opérations
déclenchées par des événements).
 Cette conception nécessite une approche progressive.
❑ Plusieurs méthodes: Merise , RUP, …
26
Merise

 la méthode MERISE est la Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique


pour les Systèmes d’Entreprise, développée dans les années 80.
 Elle se base sur un ensemble de signes graphiques pour représenter un
modèle.
 C’est une méthode formalisée, complète et détaillée:
❑ formalisée : utilisation d’outils logiques : graphes (ou modèles), règles, ...
❑ complète : tout le cycle, de la décision d’informatisation à la mise en œuvre
effective,
❑ détaillée : toutes les étapes sont étudiées de la conception à la technique.
27
Merise

 La méthode MERISE s'appuie sur 3 niveaux :

Monde reel

Niveau •Réponse à la question Quoi?


conceptuel •(Ce que fait l’entreprise)

Niveau logique •Réponse à la question Qui? Quand? Où?


ou •(les différents postes de ce qui le font)
organisationnel

Niveau •Réponse à la question Comment?


physique ou •(quels sont les moyens de le faire)
opérationnel
28
Merise
Cycle d'abstraction de conception des SI

 Cycle d'abstraction de conception des SI

Système Système
Expression Modèle Modèle Modèle
d’information d’information
des besoins conceptuel logique physique
manuel automatisé
29
Merise
Cycle d'abstraction de conception des SI

 Les Modèles de Merise


Niveau Communication Données Traitement

Conceptuel MCC MCD MCT


Modèle Modèle Modèle Quoi
Conceptuel de Conceptuel de Conceptuel de
Communication Données Traitement
Logique ou MOC MOD MOT
Organisationnel Modèle Modèle Modèle Ou
Organisationnel Organisationnel Organisationnel Qui
de de Données de Traitement Quand
Communication
Opérationnel ou MPC MPD MPT
Physique Modèle Physique Modèle Physique Modèle Physique Comment
de de Données de Traitement
Communication
30
Merise
Cycle d'abstraction de conception des SI

Exemple:
 Un bibliothécaire vous demande, puisque vous êtes des informaticiens, de lui automatiser la gestion
de sa bibliothèque
 Il a un ordinateur que lui seul l’utilise, et il veut une simple application
Conceptuel
Organisationnel Physique
Bibliothécaire: Il a
Bibliothécaire: Il
un ordinateur que
vous demande de
lui seul l’utilise
lui automatiser la
gestion de sa
Information: Vous
bibliothèque
allez lui créer une
application
information: Vous
destinée à un seul
allez lui demander
utilisateur sur un
des informations.
seul ordinateur.
31
Les Phases de réalisation d’un SI

 La structure de travail comporte des informaticiens, des représentants de


la direction, des chefs de service, des utilisateurs finaux.
 Le processus de développement est découpé en 4 étapes :
1. Etude préalable : elle aboutit sur une prise de décision d’informatisation. En cas
de décision positive, elle est suivie par
2. Etude détaillée : elle aboutit sur un cahier des charges de réalisation
3. Réalisation : écriture des programmes et implantation des bases
4. Mise en œuvre
5. Maintenance.
32
Les Phases de réalisation d’un SI

1. Etude préalable
 Analyse de l’existant : grâce à des interviews, une analyse de documents
 Évaluation : bilan quantitatif et économique.
33
Les Phases de réalisation d’un SI

2. Etude détaillée
 Conception générale :
❑ Élaboration des MCD, MCT, MLD et MOT.
❑ Étude préliminaire de la mise en œuvre.
❑ Étude des solutions dégradées.
 Conception détaillée :
❑ Optimisation et validation des modèles.
❑ Évaluation des coûts logiciels, matériels, de formation pour la mise en œuvre
de la solution.
34
Les Phases de réalisation d’un SI

3. Réalisation :
 description du MPD, du MPT, et de l’environnement technique
 écriture du logiciel ; tests unitaires et d’intégration
4. Mise en œuvre :
 mise en place des moyens humains, techniques et matériels, de la
documentation.
 essais, intégration, tests système.
35
Les Phases de réalisation d’un SI

5. Maintenance :
Elle est de deux types:
 La maintenance corrective qui a pour but la correction d'une anomalie :
❑ erreur de conception
❑ erreur de réalisation.
 La maintenance évolutive: modifications impliquées par une évolution de
l'organisation.
36

MODÈLE
Chapitre 3 CONCEPTUEL DE
DONNÉES (MCD)
37
Modèle conceptuel de données MCD

 Le formalisme des données est le point majeur de la méthode


Merise
 Au niveau conceptuel on se pose les questions
▪ quoi faire (Traitements)?
▪ et avec quelles informations(Données)?
 Le modèle conceptuel de données permet de
▪ faire l’inventaire de ces informations
▪ décrire quelle en est la structure
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Modèle conceptuel de données MCD

 La démarche de construction d’un MCD est basée sur :


1. Dictionnaire de Données (DD)
2. Graphe des dépendances fonctionnelles (GDF)
3. Règles de Gestion (RG)

DF /
DD RG MCD
GDF
39
MCD : Dictionnaire de Données

 Le dictionnaire de données est un document qui permet de recenser, de


classer et de trier toutes les données collectées lors des entretiens et/ou de
l’étude des documents.
 Une donnee ???
type d’information qui ≪ interesse ≫ le SI de l’organisation ( = qui est
necessaire a la realisation de l’objectif du systeme); Ex: la reference d’un
produit
Les informations qui circulent dans l’organisation ne sont pas toutes des
donnees ! Ex: le resultat du dernier match de l’equipe de foot de l’entreprise
40
MCD : Dictionnaire de Données

Nom de la Signification Longueur Type Nature Observation


donnée

 Nom: doit être court et explicite


 Signification: la désignation de la donnée
 Longueur: la taille maximale des caractères de la valeur que va prendre la donnée
 Type de la donnée : Numérique, Alphabétique, AlphaNumérique, Booléen, Date
▪ Numérique : entier, décimal
▪ (alphabétique : tout caractère autre qu’un chiffre)
▪ AlphaNumérique : tous caractères
▪ Booléen : valeur {VRAI, FAUX}
▪ Date : jj/mm/aa
41
MCD : Dictionnaire de Données

Nom de la Signification Longueur Type Nature Observation


donnée

 Nature: élémentaire, calculée, paramètre.


▪ Données élémentaires: Elles ne sont pas obtenues par calcul à partir d'autres
données.
Exemple : On donne la quantité, le prix de l'article, le coût total..
La quantité et le prix sont des données élémentaires
▪ Données calculées: Elles résultent d'un calcul effectué à partir d'autres
données.
Le coût total est une donnée calculée (= qte * prix unitaire ).
42
MCD : Dictionnaire de Données

Nom de la Signification Longueur Type Nature Observation


donnée

 Nature: élémentaire, calculée, paramètre.


▪ Données paramètres: C'est une donnée qui ne prend qu'une unique valeur.
Exemple : L'entreprise s'appelle PVF. La donnée nom de l'entreprise est une
donnée qui ne prend qu'une seule valeur : PVF. Il s'agit donc d'une donnée
paramétrable.
 Observation: des remarques complémentaires
Exemple : donnée>0
43
MCD : Dictionnaire de Données

 Identification des données:


➢ Chaque donnée doit être identifiée par:
❑ Son nom/libellé
❑ Une description/signification
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MCD : Dictionnaire de Données

 Identification des données:


➢ Les difficultés:
❑ La synonymie: la même donnée intervient sous des libellés différents selon
les documents
Exemple: sur le bon de la commande Votre Référence : FG/9756
sur la fiche de suivi de commande Identification client : FG/9756
=> on garde une seule appellation
❑ La polysémie: une même appellation représente des données différentes
selon les documents
Exemple: exemple : sur la commande Quantité : 25 (la quantité commandée)
sur la fiche de suivi de stock Quantité : 145 ( la quantité en stock)
45
MCD : Dictionnaire de Données

 Exemple: Bon de commande:


❑ Un bon de commande est identifié par son numéro, il contient les informations
sur le client et les pièces qu'il a commandé avec les quantités correspondantes.

TVA: 20%
46
MCD : Dictionnaire de Données

 exemple: Bon de commande:

Dans le dictionnaire
des données, on ne
recense que les
données
élémentaires !
Les composés non

TVA Taux de TVA N 10 P


47
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Exemple
Nom Sexe Etab Adresse Ville
El Alami H ETA Bd Almouahidine Rabat
El Mansouri F ETB Rue Boufaress Rabat
El Mourabit F ETB Rue Boufaress Rabat
Hakmaoui H ETC Bd Almouahidine Casablanca
El Assri H ETD Rue de la Fes
fontaine
El Youssefi F ETA Bd Almouahidine Rabat

Il y a redondance d’information
48
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 supprimer la redondance sans perte d’information

Nom Sexe Etab Etab Adresse Ville


El Alami H ETA ETA Bd Almouahidine Rabat
El Mansouri F ETB ETB Rue Boufaress Rabat
El Mourabit F ETA ETC Bd Almouahidine Casablanca
Hakmaoui H ETC ETD Rue de la Fes
El Assri H ETD fontaine

El Youssefi F ETA

Il n’y a plus redondance, mais


pourquoi y avait-il redondance ?
49
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 il y avait redondance car


à un établissement correspond une adresse
On dira :
il y a une dépendance fonctionnelle entre les données Etab et Adresse
On notera:
Etab -> Adresse
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MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Une dépendance fonctionnelle existe entre deux données D1 et D2 si à chaque


valeur de D1 correspond au plus une valeur de D2

 Exemple:
NumClient → NomClient
NumClient → AdressClient
RefProduit → LibProduit

 Les DFs dépendent des règles de gestion


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MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Exemple: à la Bibliothèque universitaire !


un document peut être emprunté par au plus un lecteur
❑ DF1 : RéfDoc -> NomLecteur (nom de l’empteur)
❑ DF2 : NuméroLecteur -> NomLecteur
❑ DF3 : RéfDoc -> NuméroLecteur (n° de l’empteur)
❑ DF1 résulte de DF3 et DF2
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MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Dépendance fonctionnelle directe (DFD)


❑ D2 dépend directement de D1 s’il n’existe aucune dépendance
fonctionnelle transitive entre D1 et D2 (elle ne peut se déduire d’autres
DF)

 Exemple:
❑ Numcommande→ MontTVA : n’est pas directe. En effet,
Numcommande→ MontHT et MontHT→ MontTVA
❑ N°commande→ Nom client n’est pas directe.
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MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Dépendance fonctionnelle transitive (indirecte)

 D3 dépend de D1 par une dépendance fonctionnelle transitive


 Exemple:
❑ NumFacture → NumReprésentant et NumReprésentant → NomReprésentant
❑ ces deux dépendance donnent lieu à une DFT :
NumFacture → NomReprésentant
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MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Dépendance fonctionnelle composée (DFC)


Jour H Salle Classe Disc Nom
Prof
Lu 08-09 R05 TS1 Math Mme Jalil
Ma 10-11 B11 TS2 Phy M Elouali
Ma possible09-10
Analyste : ≪ Est-il qu’une matière
B12 TS1 Math Mme Jalil
puisse-t-etre enseignée par deux profs
Jemême classe
différents dans la 15-16? ≫ R12 TS1 Math Mme Jalil
Gestionnaire : Je≪ C’est impossible
13-15 ! ≫R01 TS1 Phy Mme Azouzi Il y a donc
redondance
Me 09-11 B11 STTL2 Chim M Elalami d’information !
Lu 14-15 R01 STTL1 Phy M Elalami
Ve 10-12 B05 TS1 Phy Mme Azouzi
Ve 10-12 B04 TS2 Phy M Elouali
55
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Dépendance fonctionnelle composée (DFC)


il est possible de supprimer la
Jour H Salle Classe Disc
redondance
Lu 08-09 R05 TS1 Math sans perte d’information !
Ma 10-11 B11 TS2 Phy
Ma 09-10 B12 TS1 Math Classe Disc Nom Prof
Je 15-16 R12 TS1 Math
TS1 Math Mme Jalil
Je 13-15 R01 TS1 Phy
TS2 Phy M Elouali
Me 09-11 B11 STTL2 Chim TS1 Phy Mme Azouzi
Lu 14-15 R01 STTL1 Phy STTL2 Chim M Elalami
Ve 10-12 B05 TS1 Phy STTL1 Phy M Elalami

Ve 10-12 B04 TS2 Phy


56
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Dépendance fonctionnelle composée (DFC)


❑ A tout couple (Classe, Discipline) correspond un seul professeur
❑ On dira : il existe une dépendance fonctionnelle entre les données Classe,
Discipline et la donnée NomProf
❑ On notera
Classe, Discipline -> NomProf
✓ c’est une DF a source Composée (DFC)

définition : pour un SI, il existe une DFC entre les données nomS1, nomS2, …,
nomSn et la donnée nomB si, à tout suite (valnomS1, valnomS2, … valnomSn),
correspond au plus une valeur de la donnée nomB ;
on écrira: nomS1, nomS2, …, nomSn -> nomB
57
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Dépendance fonctionnelle élémentaire


❑ Deux propriétés D1 et D2 sont reliées par une dépendance
fonctionnelle élémentaire si on a les deux conditions suivantes:
 D2 n’est pas inclus dans D1;
 Il n’existe pas X’ inclus dans D1 tel que X’->D2.

 Une DF dont la source est composée de plusieurs donnée est


élémentaire si aucun sous ensemble des données de la source
n’est en dépendance avec la cible
D3->D5 D4->D5
58
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Dépendance fonctionnelle élémentaire


❑ Exemple:
• RefProduit → LibProduit est élémentaire
• (NumFacture, RefProduit) → QtéFacturée est élémentaire (ni la référence
produit seule, ni le numéro de facture seul permettent de déterminer la
quantité)
• (NumFacture, RefProduit) → LibProduit n’est pas élémentaire puisque la
référence du produit suffit à déterminer le libellé.
59
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Inventaire des dépendances fonctionnelles:


1. à partir du « discours » informel:
– «Quant au réapprovisionnement, nous avons choisi un fournisseur
(codeFour) exclusif pour chaque article (réfArt) en stock »
refArt -> codeFour
– « Dans notre centre de formation, les stages que nous organisons, sont
constitués d’un certain nombre d’unités (nomUnité) ; un formateur
(codeForm) ne peut pas, lors d’un stage (numStage) intervenir dans plus
d’une unité »
numStage, codeForm -> nomUnité
60
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Inventaire des dependances fonctionnelles:


2. à partir des documents structurés:
– fiche Réf Client : ____________
Nom : ____________
Adresse : ___________________
Client suivi par : ___ (n° représentant)
réfClient ->Nom
réfClient ->Adresse
réfClient ->n°Représentant
61
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Inventaire des dependances fonctionnelles:


2. à partir des documents structurés:
– Tableau
Appartmt RdC1 RdC2 RdC3 1E1 1E2 …
Proptaire Martin Durand C Durand P /// Martin

Appartement ->Propriétaire
62
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Nécessité d’un formalisme pour représenter un ensemble de DF


Voici une liste de DF (SI d’un café)
a/ codeServeur -> nomServeur g/ codeCat -> catégorie
b/ n°Cmde -> date h/ n°Conso -> prix
c/ n°Cmde -> heure i/ n°Conso -> codeCat
d/ n°Table, date -> codeServeur j/ n°Conso -> libellé
Ils ne sont pas
e/ n°Cmde, n°Conso -> quantité k/ n°Conso -> catégorie bien visibles!
f/ n°Table, date -> nomServeur l/ n°Cmde -> n°Table
63
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Graphe des DFs :


 Règle 1:

 Règle 2: Un nom de donnée ne doit figurer qu’une seul fois dans le


graphe
64
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Exemple de graphe des DF


n°Conso
n°Cmde

n°Table date libelle prix


heure
codaeCat
quantite
codeServeur

categorie

nomServeur
65
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

i et g ≡ k
 Exemple de graphe des DF
la DF k n’est pas
n°Conso directe
n°Cmde

i
n°Table date libelle prix
heure
k codaeCat
quantite
codeServeur g
categorie

nomServeur
66
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Exemple de graphe des DF


n°Conso
n°Cmde

n°Table date libelle


prix
heure
codaeCat
d quantite
codeServeur
f d et a ≡ f
categorie
a la DF f n’est pas
nomServeur directe
67
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Exemple de graphe des DF


n°Conso
n°Cmde

n°Table date libelle


prix
heure
codaeCat
quantite
codeServeur
on ne représente
categorie
que les DF
nomServeur directes !
68
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Exemple 2 : liste des DFD et DFC associé au document Bon de


commande:
NCDE -> DATEC
NCDE -> NCLI
NPIECE -> LIBPIECE
NPIECE -> PUNIT
NCLI -> NOMCLI
NCLI -> RCLI
NCLI -> VCLI
NCDE, NPIECE -> QTEC
69
MCD : DÉPENDANCE FONCTIONNELLE

 Exemple 2: Graphe des DF associé au document Bon de


commande:
70
MCD : RÈGLES DE GESTION

 Les règles de gestion sont l’ensembles des informations qui vont nous
aider à modéliser et à concevoir notre SI. On les déduit d’après:
❑ Les interviews avec les différents acteurs du projet
❑ Analyse de l’existant
❑ L’étude de tous les documents(les factures, les commandes, les bons
de livraison, notes, …
71
MCD : CONCEPTS DE BASE

 Le modèle conceptuel de données est un modèle qui nous permet de


concevoir le schéma de données utilisables dans notre SI
 Il décrit les données utilisées par le SI de façon formelle et facile à
comprendre,
 sans tenir compte
– ni des conditions de mémorisation
– ni des aspects logiciels ou techniques
– ni de la façon dont les données seront utilisées par les traitement
(MERISE : séparation données / traitements)
72
MCD : CONCEPTS DE BASE

Insuffisance des DF
 l’inventaire des DF est une 1ère étape dans la structuration des
données, MAIS:
« Un micro peut utiliser une ou plusieurs imprimantes »
« Une imprimante est utilisable par un ou plusieurs micros »
 deux données peuvent être « reliées » sans l’être par une DF !
n°Micro -> n°Imprimante
n°Imprimante -> n°Micro
73
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme: Exemple MCD

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

Fournir
74
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

l’entité « ARTICLE »
75
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

les propriétés
de l’entité « ARTICLE »
76
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

l’identifiant
de l’entité « ARTICLE »
77
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme Fournir

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

la relation binaire
« Fournir »
78
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

les propriétés de la
relation « Fournir »
79
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification « discours »

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

❖ Un article est identifié par une référence et décrit par un libellé»


80
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification « discours »

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

❖ Un fournisseur est identifié par un code et décrit par un nom et une


adresse »
81
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification « discours »

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

❖ Un article est fourni par certains fournisseurs à un certain prix avec un


certain délai de livraison»
82
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification « discours »

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

ou
❖ « Un fournisseur fournit certains articles à un certain prix avec un
certain délai de livraison »
83
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme de DF

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

réfArticle -> libelléArt


codeFournisseur -> nomFournisseur
codeFournisseur -> adrFournisseur
84
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme de DF

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

réfArticle, codeFournisseur -> prix


réfArticle, codeFournisseur -> délai
85
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

A002
vis de 5 mm quelques occurrences
B011
vis de 7 mm de l’entité « ARTICLE »
B016
clou de 9 mm
86
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

A002 une valeur de réfArticle


vis de 5 mm B016 ->
B011
vis de 7 mm vis de 10 mm une occurrence
B016
clou de 9 mm
de l’entité « ARTICLE »
87
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur

006
quelques occurrences Ahmed
de l’entité 015
5 r Diouri
Morad
« FOURNISSEUR »
3 r Fassi Fihri
88
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
qq occurrences délai adrFournisseur
de la relation
« Fournir »
0,05
A002 2 006
vis de 5 mm 0,07 Ahmed
B011 3
015
5 r Diouri
vis de 7 mm B016 0,05 Morad
clou de 9 mm 2 3 r Fassi Fihri
89
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
au plus une occurrence de la relation délai adrFournisseur
entre une occurrence d’« ARTICLE » et
une occurrence de « FOURNISSEUR » !
0,05
A002 2 006
vis de 5 mm 0,07 Ahmed
B011 3
015
5 r Diouri
vis de 7 mm B016 0,05 Morad
clou de 9 mm 2 3 r Fassi Fihri
0,06
2
90
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences

ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt codeFournisseur
libelléArt Prix nomFournisseur
délai adrFournisseur
une occurrence de la relation « Fournir » est
identifiée par un couple (réfArticle, codeFournisseur)
0,05
A002 2 006
vis de 5 mm 0,07 Ahmed
B011 3
015
5 r Diouri
vis de 7 mm B016 0,05 Morad
clou de 9 mm 2 3 r Fassi Fihri
91
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt Prix codeFournisseur
libelléArt délai nomFournisseur
adrFournisseur

codeFourn nomFourni adrFournis


refArt libelléArt refArt codeFour Prix délai isseur sseur seur
nisseur
A002 vis de 5 mm 006 Ahmed 5 r Diouri
A002 006 0,05 2
B011 vis de 7 mm 015 Morad 3 r Fassi
B016 006 0,07 3 Fihri
B016 clou de 9
B016 015 0,05 2
mm
92
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


ARTICLE FOURNISSEUR
Fournir
refArt Prix codeFournisseur
libelléArt délai nomFournisseur
adrFournisseur

refArt codeFour Prix délai


codeFourn nomFourni adrFournis
nisseur
refArt libelléArt isseur sseur seur
A002 006 0,05 2 006 Ahmed 5 r Diouri
A002 vis de 5 mm
B016 006 0,07 3 015 Morad
B011 vis de 7 mm 3 r Fassi
B016 015 0,05 2 Fihri
B016 clou de 9
mm B016 015 0,15 3
93
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme: Exemple 2

FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité
94
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme: Exemple 2

FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

les entités
« FORMATEUR » et « STAGE »
95
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme: Exemple 2

FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

la relation « Encadrer »
non-porteuse de propriété
(= « creuse » ou « vide »)
96
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification « discours »
FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

 « Un formateur est identifié par un code de formateur et décrit par son


nom, son prénom et sa spécialité »
 « Un stage est identifié par un n° de stage et décrit par son intitulé et
son effectif »
97
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification « discours »
FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

 « Un formateur encadre certains stages » ou


 « Un stage est encadré par certains formateurs »
98
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme de DF
FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

codeFormateur -> nom n°Stage -> intitulé


codeFormateur -> prénom n°Stage -> effectif
codeFormateur -> spécialité
99
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme de DF

FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

une relation « vide »


codeFormateur, n°Stage -> ??? n’exprime pas de DF
100
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

AA
Alaoui
FM
Ahmed quelques occurrences
Mouden
Commerce
Farid de l’entité « FORMATEUR »
Informatique
101
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

quelques occurrences 15
Initiation 1
de l’entité « STAGE » 38
17
Perfect 2
18
102
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom qq occurrences de la effectif
spécialité relation « Encadrer »

AA 15
Alaoui Initiation 1
Ahmed 17
FM
Commerce
Mouden 38
Farid Perfect 2
Informatique 18
103
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom une occurrence de la relation « Encadrer » est effectif
spécialité identifiée par un couple (codeFormateur, n°Stage)

AA 15
Alaoui Initiation 1
Ahmed 17
FM
Commerce
Mouden 38
Farid Perfect 2
Informatique 18
104
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom au plus une occurrence de la relation intitulé
prénom effectif
« Encadrer » entre une occurrence de
spécialité
« FORMATEUR » et une de « STAGE »
AA 15
Alaoui Initiation 1
Ahmed 17
FM
Commerce
Mouden 38
Farid Perfect 2
Informatique 18
105
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences


FORMATEUR STAGE
Encadrer
codeFormateur n°Stage
nom intitulé
prénom effectif
spécialité

n°Stage intitulé effectif


codeForm nom prénom spécialité codeFormateur n°Stage
15 Initiation 17
ateur AA 15 1
AA Alaoui Ahmed Commerce FM 15 38 Perfect 2 18
FM Mouden Farid Informatiqu FM 38
e
106
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme: Exemple 3 ENTREPRISE

CHANTIER Réaliser
nomEntr
montant n°TéléEntr
n°Chantier dateDéb adresseEntr
nomChantier dateFin
lieuChantier

TRANCHE

n°Tranche
3 entités libelléTranche
107
MCD : CONCEPTS DE BASE

Le formalisme: Exemple 3 ENTREPRISE

CHANTIER Réaliser
nomEntr
montant n°TéléEntr
n°Chantier dateDéb adresseEntr
nomChantier dateFin
lieuChantier

TRANCHE

n°Tranche
la relation ternaire libelléTranche
« Participer »
108
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification « discours »: Exemple 3 ENTREPRISE


Réaliser
CHANTIER
montant nomEntr
dateDéb n°TéléEntr
n°Chantier dateFin
nomChantier adresseEntr
lieuChantier
TRANCHE

 « Une entreprise participe à certaines tranches de certains n°Tranche


libelléTranche
chantiers pour un certain montant entre une date de début et
une date de fin »
109
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification « discours »: Exemple 3 ENTREPRISE


Réaliser
CHANTIER
montant nomEntr
dateDéb n°TéléEntr
n°Chantier dateFin
nomChantier adresseEntr
lieuChantier
TRANCHE

 « Sur un chantier, certaines entreprises participent à certaines n°Tranche


libelléTranche
tranches pour certains montants et à certaines dates de début
et de fin »
110
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme de DF : Exemple 3 ENTREPRISE


Réaliser
CHANTIER
montant nomEntr
dateDéb n°TéléEntr
n°Chantier dateFin
nomChantier adresseEntr
lieuChantier
TRANCHE
 n°Chantier -> nomChantier
n°Tranche
 n°Chantier -> lieuChantier libelléTranche
 nomEntr -> n°TéléEntr
 nomEntr -> adresseEntr
 n°Tranche -> libelléTranche
111
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme de DF : Exemple 3 ENTREPRISE


Réaliser
CHANTIER
montant nomEntr
dateDéb n°TéléEntr
n°Chantier dateFin
nomChantier adresseEntr
lieuChantier
TRANCHE

n°Tranche
 n°Chantier, n°Tranche, nomEntr -> montant libelléTranche
 n°Chantier, n°Tranche, nomEntr -> dateDéb
 n°Chantier, n°Tranche, nomEntr -> dateFin
112
MCD : CONCEPTS DE BASE

signification en terme d’occurrences : Exemple 3 ENTREPRISE


Réaliser
une occurrence de la relation CHANTIER
montant nomEntr
« Participer » dateDéb n°TéléEntr
est identifiée par un triplet n°Chantier dateFin
nomChantier adresseEntr
(n°Chantier, n°Tranche, nomEntr)
lieuChantier
n°Chantier n°Tranche nomEntr montant dateDéb dateFin TRANCHE

0023 2 Lemur 25000 01/02/20 31/02/20 n°Tranche


10/03/20
libelléTranche
0023 2 Lapelle 12000 01/03/20
0023 1 Lemur 40000 20/12/19 28/12/19
0025 3 Lapelle 30000 15/03/19 25/03/19
0026 3 Lapelle 30000 01/04/20 11/04/20
0023 1 Lemur 10000 29/12/19 30/12/19
113
MCD : CONCEPTS DE BASE

Propriété:
 une propriété est la modélisation d’une donnée élémentaire (ni
donnée paramètre, ni donnée calculée , cf dictionnaire des
données)
 une propriété est attachée à une entité-type ou une relation-
type (une propriété ne peut figurer qu’une seule fois dans un
MCD)
 Elle prend des valeurs appelées occurrences de la propriété.
 une propriété est définie par un nom (cf dictionnaire des
données)
114
MCD : CONCEPTS DE BASE

Propriété:
 ATTENTION : Une propriété d’une entité ne peut être
multivaluée !

0145R ASSURE
Alaoui
5 r Fontaine
0078P RéfAssuré
567 TR 69
Mouden NomAsssuré
3 r Fassi Fihri AdresseAssuré
1256 RF 69, n°Véhicule
6789 UF 69
4089 TG 69
115
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entité :
 Élément abstrait ou concret du monde permettant de modéliser un
ensemble d'objets concrets ou abstraits ou occurrences de même
nature.
 décrite par des propriétés. Client
 Est représentée par un rectangle. Nom
Ce rectangle est séparé en deux champs : Prénom
Age
❑ le champ du haut contient le libellé. Adresse
Ville
❑ Le champ du bas contient la liste des propriétés de la classe d'entité
116
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entité : Identifiant
 Dans une entité, une propriété joue un rôle particulier, il s'agit
de l'identifiant (encore appelée la clef).
 L’identifiant est une propriété qui permet de connaître de
façon unique, individuelle et sûre les occurrences d’une entité
Client
donnée
une valeur de l’identifiant une occurrence Numéro
Nom
❑ Deux occurrences distinctes de l'entité ne peuvent avoir même Prénom
valeur pour la propriété identifiant. Age
 Elle est généralement soulignée (parfois précédé d’un #). Adresse
Ville
117
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entité : Identifiant
 différents types d’identifiant
– une propriété « naturelle » de l’entité
nomPays pour l’entité PAYS
– une propriété « artificielle » ajoutée à l’entité
n°Adhérent, codeFormateur, …
– un groupe de propriétés ( = identifiant composé)
nomElèv+prénomElèv+dateNaissanceElèv
118
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entité : Identifiant

identifiant simple identifiant composé

NOM_ENTITE NOM_ENTITE

propriété 1 propriété 1
propriété 2 propriété 2
propriété 3 propriété 3
… …
propriété n propriété n
119
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entité : Identifiant
 un identifiant doit être
– discriminant (une valeur une occurrence)
– stable : tant qu’une occurrence d’entité est présente dans la
mémoire du SI, la valeur de son identifiant ne peut être
modifiée !
– minimal (s’il est composé) :
si prop1+prop2+prop3 est un identifiant d’une entité, alors
prop1+prop2 ne doit pas en être un, prop1+prop2 doit être non
discriminant.
120
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entité : Identifiant
 entité et DF : les propriétés d’une entité sont en
dépendance fonctionnelle directe de l’identifiant
– identifiant simple

NOM_ENTITE
propriété_1 -> propriété_2
propriété_1 -> propriété_3
propriété 1
propriété 2 …
propriété 3
propriété_1 -> propriété_n

propriété n
121
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entité : Identifiant
 entité et DF : les propriétés d’une entité sont en
dépendance fonctionnelle directe de l’identifiant
– identifiant composé

NOM_ENTITE
propriété_1, propriété_2 -> propriété_3

propriété 1
propriété 2 propriété_1, propriété_2 -> propriété_n
propriété 3

propriété n
122
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entité :
 Entités particulières
une entité peut ne posséder qu’une seule propriété : son identifiant

EXEMPLAIRE

n°Série
123
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 Lien sémantique reliant des occurrences d’un ensemble d'entités
 Ce lien est nommé très souvent par un verbe à l'infinitif;
 Exemple 1 : Un client peut commander des produits.
❑ Les entités de notre SI sont : Client et Produit.
❑ La relation est Commander. Client
Produit
Commander Numéro
relation non-porteuse de Numéro Nom
Désignation Prénom
propriété
Prix d’achat Age
« creuse » ou « vide » Prix de Vente Adresse
Ville
124
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 Exemple 2 : une machine fabrique des pièces avec une quantité par jour
 Les entités de notre SI sont : Pièce et Machine.
❑ Les relations sont : Fabriquer. Machine
N° machine
Nom machine
Pièce Fabriquer Durée de vie
N° pièce Qté fabrique /jr
Nom pièce
Prix Unitaire relation porteuse de propriétés
125
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 une occurrence de la relation Relation_R est identifiée par un n-uplet
(Identifiant_1, Identifiant_2, …, Identifiant_n)
 la relation porteuse de propriété(s) exprime des DF :
Identifiant_1, Identifiant_2,…, Identifiant_n -> propriété_a
Identifiant_1, Identifiant_2,…, Identifiant_n -> propriété_b
...
126
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 vocabulaire
– le nombre d’entités participant à la relation s’appelle la dimension
de la relation.
– une relation de dimension 2 (resp. 3, n) est dite binaire (resp.
ternaire, n-aire)
– la liste (non ordonnée) des entités participant à la relation s’appelle
la collection de la relation
127
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 vocabulaire
Relation dim collection
Fournir 2 [ ARTICLE, FOURNISSEUR ]
Encadrer 2 [ FORMATEUR, STAGE ]
Participer 3 [ CHANTIER, TRANCHE, ENTREPRISE ]
128
MCD : CONCEPTS DE BASE
Relation :
 REMARQUE
une entité peut bien sûr participer à plusieurs relations !
 Exemple : Un bon de commande contient un ensemble de quantités de Machine
 pièces fabriquées par des machines spécifiques avec une quantité de N° machine
fabrication par jour. Nom machine
Pièce Fabriquer Durée de vie
N° pièce Qté fabrique /jr
Nom pièce Commande
Prix Unitaire
N° commande
Contenir Date commande
Qté commandée Montant HT
Montant TVA
129
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation : dimension = 2
 relations particulières collection = [PERSONNE, APPARTEMENT]

deux relations différentes peuvent avoir même dimension et même


collection
Posséder

PERSONNE APPARTEMENT

réfPersonne n°Appartement
nom adresse
prénom Louer nbPièces
adresse datedébut surface
duréeBail
130
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 relations particulières
une même entité peut participer plusieurs fois à une même relation
 Ex: « Une société " mère " peut détenir x% du capital d’une société " filiale " »
(mère)
SOCIETE la relation « Détenir »
est réflexive
n°RegistreCom Détenir
raisonSociale %Capital
capital

(filiale)
131
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 relations particulières
une même entité peut participer plusieurs fois à une même relation
 Ex: « Une société " mère " peut détenir x% du capital d’une société " filiale " »
(mère)
SOCIETE l’entité « SOCIETE »
participe à la relation
n°RegistreCom Détenir
avec le rôle « mère »
raisonSociale %Capital
ou « filiale »
capital

(filiale)
132
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 relations particulières
Ex: « Une société " mère " peut détenir x% du capital d’une société " filiale " »
(mère) n°RegistreCom
SOCIETE
(mère) (filiale)
n°RegistreCom Détenir
raisonSociale %Capital
capital %Capital

(filiale)

n°RegistreCom, n°RegistreCom -> %Capital


133
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 relations particulières
Ex: « Une société " mère " peut détenir x% du capital d’une société " filiale " »
(mère) n°Regtre raisonSale capital
SOCIETE A0012 Vend Tout 2300

n°RegistreCom Détenir C0102 Achète tout 1200

raisonSociale %Capital C0133 Solde Tout 2500


capital B0012 Loue Tout 2000

n°Regtre(mère) n°Regtre (filiale) %Capital


(filiale) A0012 C0102 15,5
« la société (mère) A0012
C0102 C0133 12
détient 15,5% du capital de
la société (filiale) C0102 » C0133 B0012 2,5
134
MCD : CONCEPTS DE BASE

Relation :
 Exemple : On considère un article qui porte une référence, un libellé et un prix
unitaire.
 Cet article lui même est composé d'autres articles.
❑ L’entité de notre SI est : Article.
❑ La relation est : Composer.

Composé de
Article
Composer
Référence
libellé
Prix unitaire
Composant de
135
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
Commande Article
Comporter Référence
réfCommande
Qte libellé
date
Prix unitaire
%Remise

 RG1 : une commande comporte au moins un article et peut en comporter plusieurs


 RG2 : un article peut figurer sur aucune ou plusieurs commandes
136
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité : RG1 : une commande comporte au moins un article


Commande Article
Comporter Référence
réfCommande
Qte libellé
date
Prix unitaire
%Remise

réfCom date %Rem réfCom réfArt qté réfArt libelléArt prixUnit

001 02/11/97 0 001 B011 1000 A002 vis de 5 0,15

002 02/12/97 10 001 A002 2000 B011 vis de 7 0,20


003 B011 1500 B016 clou de 0,10
003 12/12/97 5
9
137
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :

Commande Article
0,n
1,n Comporter Référence
réfCommande
Qte libellé
date
Prix unitaire
%Remise

 RG1 : une commande comporte au moins


un article et peut en comporter plusieurs on complète le formalisme :
les cardinalités
 RG2 : un article peut figurer sur aucune ou
plusieurs commandes
138
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
 Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité
et la relation à laquelle elle est reliée.
 La cardinalité définie le nombre de fois que chaque occurrence de l'entité
participe aux occurrences de la relation.
 La cardinalité d'une relation est composée d'un couple comportant une
cardinalité maximale et une cardinalité minimale, intervalle dans lequel la
cardinalité d'une entité peut prendre sa valeur.
139
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
 La notion de cardinalité minimum/maximum est liée aux type de liaison inter-
entités.
❑ La cardinalité minimale (0, 1 ou x) exprime le nombre de fois minimum
qu’une occurrence d’une entité participe aux occurrences d’une
relation
❑ La cardinalité maximale (x ou n) exprime le nombre de fois maximal
qu’une occurrence d’une entité participe aux occurrences de la relation
140
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :

Commande Article
0,n
1,n Comporter Référence
réfCommande
Qte libellé
date
Prix unitaire
%Remise

 une commande comporte au moins un article


 une occurrence de l’entité « COMMANDE » participe au moins une fois à la relation
«Comporter»
 du côté de l’entité « COMMANDE », la cardinalité minimale de la relation « Comporter
» est égale à 1.
141
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :

Commande Article
0,n
1,n Comporter Référence
réfCommande
Qte libellé
date
Prix unitaire
%Remise

 une commande peut comporter plusieurs articles


 une occurrence de l’entité « COMMANDE » peut participer n fois à la relation «
Comporter »
 du côté de l’entité « COMMANDE », la cardinalité maximale de la relation «
Comporter » est égale à n.
142
MCD : CONCEPTS DE BASE
Cardinalité :

Commande Article
0,n
1,n Comporter Référence
réfCommande
Qte libellé
date
Prix unitaire
%Remise

 un article peut ne figurer sur aucune commande


 une occurrence de l’entité « ARTICLE » peut participer zéro fois à la relation
« Comporter »
 du côté de l’entité « ARTICLE », la cardinalité minimale de la relation « Comporter » est
égale à 0.
143
MCD : CONCEPTS DE BASE
Cardinalité :

Commande Article
0,n
1,n Comporter Référence
réfCommande
Qte libellé
date
Prix unitaire
%Remise

 un article peut figurer sur plusieurs commandes


 une occurrence de l’entité « ARTICLE » peut participer n fois à la relation
« Comporter »
 du côté de l’entité « ARTICLE », la cardinalité maximale de la relation « Comporter »
est égale à n.
144
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :

Commande Article
0,n
1,n Comporter Référence
réfCommande
Qte libellé
date
Prix unitaire
%Remise

Pour la liste des occurrences de la relation,


 une cardinalité mini = 1 exprime une contrainte
 une cardinalité mini = 0 ou maxi = n exprime une absence de contrainte
145
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
 La cardinalité minimale
Valeur Définition
0 Certaines occurrences de l’entité type ne participent pas à la relation

1 Toute occurrences de l’entité type participe au moins une fois aux occurrences de la
relation
 La cardinalité maximale
Valeur Définition
1 Quand une occurrence de l’entité type participe à la relation, elle n’y participe au plus
qu’une fois
N Quand une occurrence de la relation participe à la relation, elle peut y participer plusieurs
fois
146
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
 Combinaisons possibles

0,1 Une occurrence participe au moins 0 fois et au plus 1 fois à l'association


1,1 Une occurrence participe exactement 1 fois à l'association

0,N Une occurrence peut ne pas participer ou participer plusieurs fois

1,N Une occurrence participe au moins 1 fois, voire plusieurs


147
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
 Remarques:
❑ Pour les cardinalités, il n’y a pas de règles exactes à suivre, tout est
question d’interprétation, au sein d’une équipe de développement, il
peut y avoir des divergences de point de vue
❑ Pour les cardinalités, il faut être le plus logique possible, se référer aux
règles de gestion édictées par le commanditaire de l’application.
148
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité : Exemple
Projet Salarié
codeProjet Intervenir n°Matricule
libelléProjet durée nomSalarié
budgetProjet qualification
dateProjet

 RG1 : dans un projet intervient au moins un salarié et peuvent intervenir


plusieurs salariés
 RG2 : un salarié peut intervenir dans aucun projet ou dans au plus 2 projets.
149
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité : Exemple

Projet Salarié
codeProjet 1,n Intervenir n°Matricule
libelléProjet durée nomSalarié
budgetProjet qualification
dateProjet

 du côté de l’entité « PROJET », la relation « Intervenir » est de cardinalité « 1, n


»
 une occurrence de l’entité « PROJET » participe au moins 1 fois à la relation «
Intervenir »
150
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité : Exemple

Projet Salarié
codeProjet 1,n Intervenir 0,2 n°Matricule
libelléProjet durée nomSalarié
budgetProjet qualification
dateProjet

 du côté de l’entité « SALARIE », la relation « Intervenir » est de


cardinalité « 0, 2 »
 une occurrence de l’entité « SALARIE » participe zéro ou au plus 2 fois
à la relation « Intervenir »
151
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité : Exemple
cardinalité mini = 1 Projet Salarié
=> contrainte 02/99 1,n Intervenir 0,2
codeProjet n°Matricule
libelléProjet durée nomSalarié
budgetProjet qualification
dateProjet

codeP libelléP budgetP dateP


n°S nomS qualif
aa1 applicati 200 01/99
on A1 codeP n°S durée 01 Dupond Ing
aa2 mainten 250 02/99 aa1 01 45 02 Durand Ana
ance A2 aa1 04 150 03 Dupond Prg
bc2 dév 120 02/99 bc2 01 20 04 Martin Prg
BDD
152
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité : Exemple
cardinalité maxi = 2 Projet Salarié
=> contrainte 1,n Intervenir 0,2
codeProjet n°Matricule
libelléProjet durée nomSalarié
budgetProjet qualification
dateProjet

codeP libelléP budgetP dateP


codeP n°S durée n°S nomS qualif
aa1 applicati 200 01/99
on A1 aa1 01 45 01 Dupond Ing
aa2 mainten 250 02/99 aa1 04 150 02 Durand Ana
ance A2 bc2 01 20 03 Dupond Prg
bc2 dév 120 02/99 04 Martin Prg
BDD aa2 01 100
153
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entreprise
Cardinalité : Exemple Réaliser
montant 1,n nomEntr
Chantier dateDéb n°TéléEntr
dateFin adresseEntr
n°Chantier
nomChantier
lieuChantier Tranche

n°Tranche
libelléTranche
 RG1 : une entreprise participe à la réalisation
d’au moins une tranche d’un chantier et peut
participer à la réalisation de plusieurs !
154
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entreprise
Cardinalité : Exemple Réaliser
montant 1,n nomEntr
Chantier dateDéb n°TéléEntr
dateFin adresseEntr
n°Chantier
nomChantier
lieuChantier 0,n Tranche

n°Tranche
libelléTranche
 RG2 : une tranche (terrassement, peinture, …)
peut n’être à réaliser dans aucun chantier et
peut l’être dans plusieurs.
155
MCD : CONCEPTS DE BASE

Entreprise
Cardinalité : Exemple Réaliser
montant 1,n nomEntr
Chantier 0,n dateDéb n°TéléEntr
dateFin adresseEntr
n°Chantier
nomChantier
lieuChantier 0,n Tranche

n°Tranche
libelléTranche

 RG3 : un chantier est connu du système avant le


choix des entreprises.
156
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
 Exemple :
❑ Un bon de commande contient au moins une pièce fabriquée au moins par une machine.
❑ Chaque machine fabrique au moins une pièce. Machine
❑ Une pièce peut ne pas être commandée. 1,n N° machine
Nom machine
Pièce Fabriquer Durée de vie
1,n
N° pièce Qté fabrique /jr
Nom pièce Commande
Prix Unitaire 1,n
N° commande
0,n Contenir Date commande
Qté commandée Montant HT
Montant TVA
157
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
 Exemple :
❑ Un article peut ne pas contenir un autre.
❑ Un article peut ne pas être dans un autre article.

Composé de
Article
0,n
Composer
Référence
libellé
Prix unitaire 0,n
Composant de
158
MCD : CONCEPTS DE BASE

Cardinalité :
 Exemple : Une usine contient des machines qui peuvent fabriquer au moins un type
de pièce. Chaque pièce peut être fabriquée par une ou plusieurs machines.
Chaque type de machine est construit par un ou plusieurs fournisseurs. Le fournisseur
peut construire une ou plusieurs marques de machines.
Pièce
Machine Fabriquer
1,n 1,n N° pièce
N° machine Qté fabrique /jr Nom pièce
Nom machine Prix Unitaire
Durée de vie

1,n Fournisseur
Construire 1,n N° fournisseur
Qté construite /jr Nom fournisseur
Adresse
159
Règles de construction d’un MCD

 Les différentes étapes de création d’un MCD sont:


1. Établissement de la liste des propriétés;
2. Définition du dictionnaire de données;
3. Établissement des dépendances fonctionnelles élémentaires
directes;
4. Etablissement du graphe de couverture minimale;
5. Élaboration du MCD.
160
Règles de construction d’un MCD

1. Établissement de la liste des propriétés


❑ Supprimer les synonymes: Supprimer les propriétés de noms différents
provenant d'un ou plusieurs documents ayant la même signification.
o Exemple : N° pièce et Code pièce sont des synonymes. Il faut supprimer
l'une de ces propriétés et n'utiliser par la suite qu'une seule.
❑ Régler les polysèmes: Un polysème est une propriété qui a plusieurs
significations dans un ou plusieurs documents.
o Exemple 1 : N° dans un document ‘Pièce’ signifie N° pièce et N° dans un
autre document ‘Machine’ signifie N° machine.
o Exemple 2 : Prix peut signifier prix d'achat et prix de vente dans deux
documents différents.
161
Règles de construction d’un MCD

1. Établissement de la liste des propriétés


❑ Codifications des entités: On ajoute des codes identifiant les
entités s'ils n'existent pas sur le document.
o Exemple : Pièce (Nom pièce, Prix unitaire)

Pièce (N° pièce, Nom pièce, Prix unitaire).


162
Règles de construction d’un MCD

Exemple:
 Un bon de commande est identifié par son numéro, il contient les
informations sur le client et les pièces qu'il a commandé avec les quantités
correspondantes.
163
Règles de construction d’un MCD

2. Définition du dictionnaire de données;


 Exemple de Bon de
commande
164
Règles de construction d’un MCD

3. Établissement des dépendances; fonctionnelles élémentaires directes:


 Exemple de Bon de commande
165
Règles de construction d’un MCD

4. Etablissement du graphe de couverture minimale;


 Exemple de Bon de commande
166
Règles de construction d’un MCD

5. Élaboration du MCD:
 Exemple de Bon de commande
Client
Commande NCLI
1,1 concerner 1,n NOMCLI
NCDE
RCLI
DATEC
VCLI

1,n Piece
Contenir 0,n NPIECE
QTEC LIBPIECE
PUNIT
167
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Lors de la conception, plusieurs possibilités de modélisation existent;


 La qualité d’un modèle dépend de plusieurs facteurs
❑ quantité d'information à stocker
❑ facilité d'expression des requêtes
❑ prévention d'erreur de mise à jour et d'incohérences
 Un bon MCD doit répondre à plusieurs règles de normalisation, que le
concepteur doit connaître par cœur, dont:
❑ 1ère, 2ème, 3ème sont largement suffisantes
168
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Exemple: Une entreprise de vente de bateaux qui souhaite constituer un système


d’information relatif à ses activités
❑ Achats(IdClient, NomClient, PrénomClient, AdresseClient, ImmatriculationBateau,
ModèleBateau, LongueurBateau, DateAchat, MontantAchat)
 Problèmes potentiels:
❑ redondance de données :
o une personne qui achète plusieurs bateaux
❑ incohérence suite à une Mise à jour :
o une personne qui change d’adresse
❑ anomalies lors d’insertion/suppression :
o un client potentiel ne peut être enregistré dans la BD s’il n’a pas encore acheté de bateau
o lorsqu’un client vend son bateau, il est supprimé du système d’information
169
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Première forme normale


 Pour toute occurrence d’une entité, chaque propriété ne peut prendre
qu’une seule valeur;
 Toute entité possède une clé identifiant de manière unique et stable chaque
occurrence;
 Aucune propriété n’est décomposable en plusieurs propriétés significatives
 Le MCD est dit en première forme normale si toutes ses entités et relations sont
en première forme normale
170
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD
 Première forme normale:
Livre
 Exemple1: passage en première forme normale d’une entité non normalisée:
NLivre
Titre
Auteurs
Editeur
 La normalisation de l’entité donne: Élimination des propriétés multivaluées. Nombre de pages
Année
❑ Faire sortir la propriété multivaluée.
❑ Transformer la propriété multivaluée en entité.
Livre
NLivre
Auteur Titre
1,n Ecrire 1,n
NAuteur Editeur
Nom Nombre de pages
Année
171
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Première forme normale:


Piece
 Exemple2: passage en première forme normale d’une entité non normalisée:
NPIECE
LIBPIECE
PUNIT
QTITEC

 La normalisation de l’entité donne:


Piece
Commande 1,n 0,n NPIECE
contenir
NCommande LIBPIECE
QTITEC
PUNIT
172
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD
 Première forme normale:
 Exemple3: passage en première forme normale d’une relation non normalisée :

Commande Client
1,n concerner 1,n
NCDE NCLI
DATEC QTITEC NOMCLI
 La normalisation de la relation donne le MCD suivant:

Commande concerner Client


1,n 1,n
NCDE NCLI
DATEC NOMCLI

1,n Contenir 0,n Piece


QTITEC NPIECE
173
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD
 Première forme normale:
Etudiant
 Exemple4 passage en première forme normale d’une entité non normalisée:
Nom
Prénom
Age
adresse

 La normalisation de l’entité donne: Etudiant


NEtudiant
Nom
Prénom
Age
adresse
174
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Deuxième forme normale


 Première Forme Normale
 et toute propriété non clé est totalement dépendant de toute la clé.
❑ il n’existe pas de DF avec une partie de l’identifiant.
 Un MCD est dit en 2FN si toutes ses entités et relations sont en 2FN.
175
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Deuxième forme normale


 Exemple1: passage en 2FN d’une entité en 1FN.
Commande
 Considérons l’entité suivante. Elle est en 1FN et n’est pas en 2FN:
NCDE, NPRODUIT
DATEC
QTITEC

 Le MCD en 2FN est :

Commande
1,n 0,n Produit
NCDE Concerner
DATEC NORODUIT
QTITEC
176
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Deuxième forme normale


 Exemple2: Passage en 2FN d’une relation en 1FN.
 Considérons l’entité suivante. Elle est en 1FN et n’est pas en 2FN:
Machine Fabriquer
Produit
N° machine 1,n Qté fabrique /jr 1,n
N° produit
Nom machine Prix unitaire Produit
Libelle produit
Prix unitaire Machine
 Le MCD en 2FN est :

Machine Produit
1,n Fabriquer 1,n
N° machine N° produit
Nom machine Qté fabrique /jr Libelle produit
Prix unitaire Machine Prix unitaire Produit
177
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD
 Deuxième forme normale
 Exemple3: Passage en 2FN.

Commande Produit
NCDE 1,n Concerner 0,n NPRODUIT
QTITEC DATEC LIBPRODUIT
PUNIT

 L'attribut "DateC" ne dépend pas du produit et l'attribut "QtéC" peut prendre plusieurs valeurs.
 Le MCD en 2FN est :
Commande Produit
NCDE 1,n Concerner 0,n NORODUIT
DATEC QTITEC LIBPRODUIT
PUNIT
178
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Deuxième forme normale


 Exemple4: passage en 2FN.
Etudiant
 Considérons l’entité suivante. Elle est en 1FN et n’est pas en 2FN:
Code-Option, N-Etudiant
Nom
Prénom
Nom Option

 Le MCD en 2FN est :

Etudiant
1,1 0,n Option
N-Etudiant Suivre
Nom Code-Option
Prénom Nom Option
179
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Troisième forme normale


 Une entité ou une relation est en 3FN si:
❑ Elle est en 2FN;
❑ Et toute propriété doit dépendre directement de la clé identifiant, c'est-à-
dire qu’aucune propriété ne doit dépendre de la clé identifiant par
transitivité.
Autrement dit, aucune propriété ne doit dépendre d’un autre attribut non
clé.
180
Règles de vérification et de
normalisation d’un MCD

 Troisième forme normale


 Exemple1: passage en 3FN d’une entité en 2FN..
Produit
 Chaque produit a un code de TVA. Chaque code peut identifier le taux de TVA NORODUIT
correspondant. LIBPRODUIT
Code TVA
Taux TVA
 Le MCD en 3FN est :

Produit
1,1 1,n TVA
NORODUIT Avoir
Code TVA
LIBPRODUIT
Taux TVA
181
Modèle logique de données MLD

 Le Modèle Logique des Données (MLD) est la suite normale du processus


Merise
 Modèle Conceptuel de Données (MCD) :
 permet de modéliser la sémantique des informations d'une façon compréhensible
par l'utilisateur de la future base de données
 utilise le formalisme (graphique) Entité-Relation
 ne permet pas d'implémentation informatique de la base de données dans un
SGBD donné
182
Modèle logique de données MLD

 Modèle Logique de Données (MLD) :


 Son but est de nous rapprocher au plus près du modèle physique.
 permet de modéliser la structure selon laquelle les données seront stockées dans la
future base de données, sans faire référence à un langage de programmation. Il s'agit
donc de préciser le type de données utilisées lors des traitements.
 Le MLD est lui aussi indépendant du matériel et du logiciel, il ne fait que prendre en
compte l'organisation des données. C'est d'ailleurs le point primordial de la modélisation
 utilise le formalisme graphique Merise
 permet d'implémenter la base de données dans un SGBD donné
 est adapté à une famille de SGBD, si l'organisation des données est relationnelle (si elles
sont "liées" entre elles), alors le MLD est Relationnel et devient le MLDR, ou Modèle
Logique de Donnée Relationnel.
183
Modèle logique de données MLD

(Relationnel)

SGBD relationnel

 Une fois le MCD établi, nous sommes en mesure de le traduire en système logique :
MLD
184
Modèle logique de données MLD

MLDR
 Ce modèle permet de constituer une base de données au sens logique au moyen
de tables désignées aussi sous le terme de relations
 Une relation peut simplement être représentée sous forme de table.
 Une relation a donc un nom et se compose d’un ensemble de colonnes
désignées par un nom d’attribut; les colonnes décrivent les champs en commun
 Dans chaque colonne on trouve des valeurs d’un certain domaine (chaînes de
caractères, nombres,…).
 Chaque ligne (ou tuple) correspond à un enregistrement.
185
MLD : CONCEPTS DE BASE

Les concepts de base du modèle logique de données sont :


❑ Domaines : Un domaine de valeurs est un ensemble d’instances d’un type
élémentaire (Exemple les entiers, les réels, les chaînes de caractères,…)
 Exemple: Représentation d’un schéma de relation:
Film(titre: string, année: number, genre : string)

Titre Année Genre


Alien 1979 Science-Fiction
Vertigo 1958 Suspense
Volte-Face 1997 Thriller
Domaine
PulpFiction 1995 Policier
186
MLD : CONCEPTS DE BASE

Les concepts de base du modèle logique de données sont :


❑ Attributs : C’est le plus petit élément d’information enregistré dans une base de
données. Il possède un nom et prend des valeurs dans un domaine de valeurs
bien déterminé
 Exemple de schéma de relation: Film(titre: string, année: number, genre : string)
Attribut

Titre Année Genre


Alien 1979 Science-Fiction
Vertigo 1958 Suspense
Volte-Face 1997 Thriller
PulpFiction 1995 Policier
187
MLD : CONCEPTS DE BASE

Les concepts de base du modèle logique de données sont :


❑ Schéma de relation : Un schéma de relation est simplement un nom suivi de
la liste des attributs, chaque attribut étant associé à son domaine
R (A1:D1, A2:D2, …, A3:D3)
 Exemple de schéma de relation: Film(titre: string, année: number, genre : string)

Titre Année Genre


Alien 1979 Science-Fiction
Vertigo 1958 Suspense
Volte-Face 1997 Thriller
PulpFiction 1995 Policier
188
MLD : CONCEPTS DE BASE

Les concepts de base du modèle logique de données sont :


❑ Tuples : Un tuple est une liste de n valeurs (V1, …,Vn) où chaque valeur est la
valeur Vi d’un attribut Ai de domaine Di.
 Exemple de schéma de relation: Film(titre: string, année: number, genre : string)

Titre Année Genre


Alien 1979 Science-Fiction
Vertigo 1958 Suspense Tuple
Volte-Face 1997 Thriller
PulpFiction 1995 Policier
189
MLD : CONCEPTS DE BASE

 Le degré d’une table est le nombre de ses attributs.


Exemple : La table Produit (code produit, libellé du produit, prix unitaire, quantité
en stock).
 Le degré de la table « Produit » est égale à 4.
 Les domaines sont :
❑ Dom(code produit) : un sous‐ensemble des chaînes de caractères désignant le
code d’un produit.
❑ Dom(libellé) : l’ensemble des noms de tous les produits (des chaînes de caractères).
❑ Dom(prix unitaire) : un sous‐ensemble des nombres réels positifs.
❑ Dom(quantité en stock) : un sous ensemble des nombres entiers positifs.
190
MLD : CONCEPTS DE BASE

 Le nombre total des tuples présents dans une table est appelé la cardinalité de
la table.
 Remarques :
❑ Le degré d’une table est fixe (ne change pas).
❑ La cardinalité d’une table est dynamique : elle peut changer au cours du temps
(par effet d’ajout ou de suppression de tuples de la table).
191
MLD : CONCEPTS DE BASE

 La notion de clé est un concept fondamental du modèle relationnel parce


qu’elle fournit le mécanisme de base pour récupérer des tuples dans une table
de la BD.
 Les lignes d’une table sont uniques ⇒ il existe au moins une colonne qui sert à
identifier les lignes : il s’agit de la clé primaire de la table.
 Une clé primaire est une colonne ou une combinaison de colonnes identifiant
de manière unique un enregistrement. Une seule clé candidate peut être la clé
primaire.
 Une clé candidate peut être une colonne ou une combinaison de colonnes
pouvant être qualifiée d’une clé unique dans la base de données. Il peut y
avoir plusieurs clés candidates dans une table. Chaque clé candidate peut
être qualifiée de clé primaire.
192
MLD : CONCEPTS DE BASE

 Exemple: Employé{ ID, Nom, Prénom, Salaire, Age, Adresse }


❑ Nous allons d’abord chercher les clés candidates. On a trouvé deux clés
candidates (ID) et (Nom, Prénom) car elles identifient de manière unique chaque
employé dans la relation Employé.
❑ Maintenant, ici, on choisira ID comme clé primaire, car parfois il peut arriver que
deux employés aient le même prénom et le même nom, il sera donc facile de
retrouver un employé avec son identifiant.
193
MLD : CONCEPTS DE BASE

 Un MLD n’autorise qu’une clé primaire par table.


 L’attribut sous la clé primaire ne peut jamais contenir de valeur NULL car la
fonction principale de la clé primaire est d’identifier de manière unique un
enregistrement en relation.
 La clé primaire peut être composée ou non.
 Les attributs de la clé primaire sont soulignés pour les distinguer des autres
attributs ne faisant pas partie de la clé.
 Exemple : le schéma relationnel de la table se présente ainsi :
 Vol {Numéro, Départ, Arrivée, H_départ, H_arriv} ou bien :
 Vol {Numéro, Départ, Arrivée, H_départ, H_arriv}.
194
MLD : Règles pour une relation

 Une table formée de colonnes et de lignes, a un nom unique.


 Chaque colonne a un nom unique.
 L’ordre des colonnes est sans aucune importance.
 Toutes les lignes ont le même format et le même nombre d’entrée.
 Les valeurs de chaque colonne appartiennent au même domaine.
 L’ordre des lignes est sans importance du fait qu’elles sont identifiées par leur
contenu et non pas par leur position.
 Il n’y a pas deux lignes identiques dans toutes leurs entrées.
195
MLD : LES RÈGLES D'INTÉGRITÉ

 Les règles à observer pour assurer la cohérence des


données dans une base sont:
❑ INTÉGRITÉ DE DOMAINE
❑ INTÉGRITÉ DE RELATION
❑ INTÉGRITÉ DE RÉFÉRENCE
196
MLD : LES RÈGLES D'INTÉGRITÉ

INTÉGRITÉ DE DOMAINE
 Contrôle des valeurs des attributs par rapport à leur domaine :
 Exemple:
❑ Si l’attribut ‘ N_Client ’ est défini sur un domaine de valeurs numériques , il ne peut
pas contenir de lettres .
❑ 4.000 ≤ salaire ≤ 20.000
❑ liste de couleurs possibles [bleu, rouge, vert, jaune]
 Contrôle entre valeurs des attributs:
 Exemple:
❑ QTE-STOCK ≥ QTE-COMMANDE
197
MLD : LES RÈGLES D'INTÉGRITÉ

INTÉGRITÉ DE RELATION
 Unicité de la clé primaire;
 la valeur de la clé primaire d’une ligne ne devrait pas changer au cours du
temps;
 Aucun des attributs de la clé primaire ne doit être NULL (du fait que la clé
primaire identifie de manière unique les tuples d’une relation).
198
MLD : LES RÈGLES D'INTÉGRITÉ

INTÉGRITÉ REFERENTIELLE
 Le concept de clé étrangère permet au SGBDR de maintenir la cohérence
des lignes de deux relations ou des lignes de la même relation.
 Une clé étrangère est un attribut d’une table qui fait référence à une clé
primaire d’une autre table.
 Exemple : Considérons les deux relations :
❑ Etablissement (Code_Etablissement, Nom, Directeur)
❑ Employé (Numéro_Employé, Nom, Prénom, #Code_Etablissement).

 L’attribut « Code_Etablissement» dans la table «Etablissement» est la clé


primaire. C’est une clé étrangère dans la table « Employé».
199
MLD : LES RÈGLES D'INTÉGRITÉ

INTÉGRITÉ REFERENTIELLE
 une même table peut avoir plusieurs clés étrangères mais une seule clé primaire
(éventuellement composée de plusieurs colonnes)
 une clé étrangère peut aussi être primaire (dans la même table)
 une clé étrangère peut être composée (c’est le cas si la clé primaire référencée
est composée)
o Une commande doit provenir d’un client.
o Un cours est assuré par un professeur.
 Ces contraintes sont appelées « contraintes d’intégrité référentielle » .
200
Passage du MCD au MLD

 Le MLD est construit à partir du MCD en appliquant des règles


de transformation simples aux entités et aux associations
❑ Les entités donnent toujours lieu à des relations dans le MLDR
o Propriétés attribut
o Identifiant clé primaire
o occurrences n‐uplets
❑ Les associations/relations du MCD , selon leur cardinalités , peuvent ou
non donner lieu à des relations.
201
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations binaires


 Relation ...,1 ...,N :
 La conversion se traduit par la création d’une clé étrangère dans la relation
correspondante à l’entité côté « 1 ».
 Cette clé étrangère référence la clé primaire de la relation correspondant à l’autre entité.
 La migration des attributs de l’association en tant que colonne de l’entité côté « 1 ».

Entité A A(Id A, Propriété A)


1,n 1,1 Entité B
Id A Association
Propriété R Id B B(Id B, Propriété B, #Id A, Propriété R)
Propriété A
Propriété B

MCD MLD equivalent


202
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations binaires


 Relation ...,1 ...,N :
 Exemple:
Elève
1,1 1,n Ecole
Num_eleve Avoir pour école MCD
Num_ecole
Nom
Nom
Prénom
Adresse
Adresse
ville

Elève(Num_eleve, Nom, Prénom, Adresse, #Num_ecole)


MLD equivalent
Ecole(Num_ecole, Nom, Adresse, ville)
203
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations binaires


 Relation ...,N ...,N :
 L’association donne lieu à la création d’une table dont la clé primaire est composée
des clés étrangères référençant les relations correspondant aux entités liées par
l’association.
 Les éventuelles propriétés de l’association deviennent des attributs de la relation.

A(Id A, Propriété A)
Entité A
0,n 1,n Entité B B(Id B, Propriété B)
Id A Association
Propriété R Id B
Propriété A
Propriété B C(#Id A, #Id B, Propriété R)

MCD MLD equivalent


204
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations binaires


 Relation ...,N ...,N :
 Exemple:
Propriétaire Véhicule
Posséder
CIN 0,n 0,n MCD
Date_debut Matricule
Nom
Date_fin Marque
Prénom
Couleur

Propriétaire(CIN, Nom, Prénom),


MLD equivalent
Véhicule(Matricule, Marque, Couleur),

Posséder( #CIN, #Matricule, Date_debut, Date_fin)


205
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations binaires


 Relation ...,1 ...,1 :
 La migration de clé peut se faire dans un sens ou l’autre selon les besoins du système
d’information.

Entité A A(Id A, Propriété A)


0,1 1,1 Entité B
Id A Association
Propriété R Id B
Propriété A B(Id B, Propriété B, #Id A, Propriété R)
Propriété B

MCD MLD equivalent


206
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations binaires


 Relation ...,1 ...,1 :
 Exemple: Homme Femme
Numhomme 0,1 0,1 Numfemme MCD
Avoir pour époux
Nom Nom
Prénom Prénom
Age Age

homme ( Numhomme, Nom, Prénom, Age, #Numfemme)


femme (Numfemme, Nom, Prénom, Age) MLD equivalent
Ou
homme ( Numhomme, Nom, Prénom, Age)
femme (Numfemme, Nom, Prénom, Age, #Numhomme)
207
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations binaires


 Relation réflexive multivaluée …,N …,N
 Les règles définies avant s’appliquent aux associations réflexives.
 Exemple : 0,n
Piece Composé
Code_piece Composer MCD
libellé
Prix unitaire 0,n
Composant

Piece (Code_piece , libellé, Prix unitaire)


MLD equivalent
Composer (#Code_piece_Composé, #Code_piece_Composant)
208
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations binaires


 Relation réflexive …,1 …,N
 Les règles définies avant s’appliquent aux associations réflexives.
 Exemple :
0,n
Salarié Chef
Matricule Encadrer MCD
Nom
Fonction 0,1
A pour chef

SALARIE ( Matricule, Nom, Fonction , #Matricule_Chef ) MLD equivalent


209
Passage du MCD au MLD

Conversion des associations N_aires


 création d’une nouvelle table avec comme colonnes, les clés
 Exemple :

Classe
Professeur (NumProf, Nom)
NumCl
1,n Classe (NumCl)
Professeur
Matière Matière (NumMat, Libelle)
NumProf 1,n Enseigner 1,n
NumMat
Nom Enseigner (#NumProf, #NumCl, #NumMat)
Libelle

MCD MLD equivalent


210
Passage du MCD au MLD

Application : Schéma relationnel d’un service clientèle dans un café


211
Passage du MCD au MLD

Application : Schéma relationnel d’un service clientèle dans un café MLD équivalent
SERVEUR (N°de serveur, Nom de serveur)

CALENDRIER (Date de commande)

AFFECTER (#N°de serveur, #Date de commande , #N°de table)

TABLE (N°de table)

COMMANDE (N° commande, Heure commande, Montant total, #N°de serveur, #N°de table,
#Date de commande )

FIGURER (N° commande , N°de consommation, Quantité, Montant)

CONSOMMATION (N°de consommation, Libellé consommation, Prix unitaire consommation)

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