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Organisation et SI
1. Système d'information : présentation
1.1. Qu’est qu’un système
Le terme système vient du latin ‘systema’ qui signifie ensemble.
Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d’un but.
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logiciels,… dit TI ou TIC pour Technologies de l’Information et de la Communication) nécessaires au
fonctionnement du SI.
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Les Ressources logicielles : les SI requièrent des logiciels. Il existe deux types de logiciels: Les
logiciels de base (des logiciels utilitaires standards permettant de soutenir les tâches administratives)
et les logiciels d’application (des logiciels spécifiques conçus pour traiter un problème particulier.
Les Ressources en données: prennent plusieurs formes (textes, images, sons, etc.). C’est la matière
première de l’information.
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5. Les raisons de l‘importance des SI
5.1. L‘évolution de l‘environnement de l‘entreprise
Cinq facteurs ont poussé les entreprises à investir en SI :
Le développement d‘internet et la convergence technologique;
La transformation de l‘entreprise (adaptation avec le changement de l’environnement);
Le développement d‘une économie mondialisée;
Le développement des économies axées sur le savoir et l‘information
L‘émergence de l‘entreprise informatisée.
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a. Assister et aider les gestionnaires dans leurs tâches quotidiennes : les SI soutiennent les
gestionnaires dans les opérations quotidiennes permanentes qu’ils exercent à travers
l’automatisation de processus (définition des flux d’information + compréhension collective
des processus + communication + coordination).
b. Soutenir la prise de décision : Tout gestionnaire aurait à intervenir dans les décisions,
quelles soient opérationnelles, quotidiennes, stratégiques ou ponctuelles. Il convient alors
d’élaborer un SI qui va pouvoir supporter et assister les managers dans leurs processus de
prise de décision (SIAD). Par exemple, un SI qui sert à analyser les données des caisses d‘un
supermarché peut permettre aux managers d‘augmenter la rentabilité de l‘entreprise en les
aidant à prendre de meilleures décisions concernant les produits à garder en stock et la
publicité à faire dans les points de vente.
c. Diminuer l’incertitude et anticiper : La technologie de l’information, et surtout les SI qui
traitent les affaires des entreprises, aident grandement à améliorer la visibilité et diminuer
l’incertitude. Entres autres dans la perception des changements qui intervie nnent dans leurs
environnements et à exercer une influence sur eux.
Les SI ont pour rôle d’aider les gestionnaires à collecter des informations (quelque soit sa typologie)
afin de pouvoir analyser de futurs changements. Autrement dit, les SI doivent être un outil pour
anticiper l’environnement (Faire de la veille stratégique).
d. Gagner la fidélité des clients : Grâce aux CRM, Datamining, les solutions informatiques
disponibles actuellement les SI soutiennent la fidélité des clients en recueillant des données
clients au sein d'une seule et même application. Les informations recueillies sur les clients
permettent de personnaliser la relation avec lui ce qui facilite sa fidélisation et augmente la
rentabilité de l’entreprise.
e. Innover : Les SI développés permettent aux employés de faciliter leur processus de créativité
à travers la quantité et la qualité des informations fournies et les logiciels d’application
disponibles. Cela stimule l’invention de nouveaux produits ce qui permet d’atteindre un
avantage concurrentiel. Exemple : Benetton, Tefal, apple
f. Etre à la hauteur de la concurrence : Dans certains cas, les entreprises investissent dans
des SI pour s’aligner avec leurs concurrents. Par exemple, certaines institutions bancaires sont
obligées d‘investir dans les réseaux de guichets automatiques ou d‘offrir des services
bancaires complexes nécessitant d‘importants investissements technologiques, uniquement
parce que les principaux concurrents le font pour leurs clients.
Cas pratique : France Telecom réduit de moitié ses délais de clôture en convergeant vers un
système comptable unique
En 2009, avec plus de 182 millions de clients, le groupe France Telecom est l'un des principaux
opérateurs de télécommunications dans le monde. II emploie 186000 personnes et a réalisé un chiffre
d'affaires de 53,5 milliards d'euros. Marque phare du groupe pour Internet, la télévision et le mobile,
Orange totalise à elle seule 123 millions de clients. La stratégie du groupe est fondée sur la
convergence (entre le mobile et le fixe) et l'innovation.
Le groupe, à travers la mise en place de I'ERP d'Oracle, a souhaité :
• consolider et homogénéiser ses systèmes comptables hétérogènes ;
• permettre aux comptables et contrôleurs de gestion en France de travailler sur un
référentiel unifié avec le référentiel de gestion groupe;
• optimiser la disponibilité de l'information financière en raccourcissant les délais de
clôture de comptes, en harmonisant les process entre ses différentes entités afin de
faciliter les analyses qualitatives.
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La mise en place d'Oracle E-Business Financials R12 a favorisé la convergence de toutes les
applications comptables (client, fournisseur, générale, fiscale, analyt ique, notes de frais ...) du
périmètre de la France sous un seul système de gestion financier.
Ces différentes applications concernent prés de 80 interfaces différentes, soit 20 millions de
mouvements comptables par mois; 1,3 million de factures fournisseurs par an; 2,6 millions
d'immobilisations actives; 800 utilisateurs.
La solution a été déployée en moins de 12 mois. Elle s'est déroulée par une externalisation globale.
Les services comptables ont réalisé les gains suivants :
• gain de cinq jours sur les délais de clôture achats/fournisseurs;
• optimisation plus simple des process comptables ;
• prise en compte des achats non stockés dans la solution Oracle R12;
nette réduction des coûts de maintenance informatique.
« Nous disposons d'un système financier moderne et stable
qui permet d'ouvrir de nouvelles pistes d'améliorations en termes de souplesse, de simplification
des process et de production et d'analyse des chiffres.
Avec un gain significatif sur nos délais de clôture, déclare Djamel Benallal, directeur du système
d'information financier.
La rapidité de mise en œuvre nous a permis de limiter les contingences sur les évolutions
environnantes au projet, mais surtout de garder l'ensemble des acteurs mobilisés et concentrés sur les
priorités. »
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Chapitre II: Les différents types de systèmes d’information
1. Typologie des SI
On distingue 2 types de SI :
1. Les systèmes d’information de gestion : ils sont rattachés aux niveaux hiérarchiques, la
stratégie, la gestion, la connaissance et les opérations.
2. Les systèmes d’information fonctionnels : ils sont liés aux différentes fonctions existantes
tels que : vente et marketing, finance, comptabilité, production, ressources humaines…
Output
Ces systèmes produisent plusieurs documents (à usage interne et externe), pas nécessairement des
éléments de prise de décision, Nous en citons quelques uns ci-après: bons de sortie, paiement des
fournisseurs, chèques de paie, payements clients, bons de commande, avis de réception, ordres de
fabrication (OF), bons de sortie (BS), Avis de débit/avis de crédit, bordereaux de vente, avis
d’expédition, factures des clients et des fournisseurs, bons d’entrée (BE), etc.
A noter cependant que les transactions frontales (de front-office) ont des répercussions sur une ou
plusieurs activités opérationnelles (de back-office). Ainsi, par exemple, une vente aura pour effet de
diminuer le stock des produits finis et, éventuellement, de déclencher une opération de productio n ou
d’approvisionnement auprès des fournisseurs de matières premières.
Chaque domaine fonctionnel peut avoir son STT.
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Figure : Le système de traitement transactionnel (STT)
L’output
Les informations restituées par les SPR sont destinées aux gestionnaires et comprennent des rapports
et des affichages qui sont accessibles (1) à la demande, (2) périodiquement selon un calendrier pré -
établi, ou (3) lors de circonstances exceptionnelles.
Par exemple, le responsable des ventes pourrait recevoir:
a) Des affichages sur écran sur les ventes d’un produit donné
b) Des rapports hebdomadaires d’analyse des ventes ventilées par article, par représentant,
par secteur, etc.
c) Des rapports produits automatiquement pendant une certaine période.
Les types de formats prédéfinis
Outre les formats textuels et tabulaires classiques, il existe plusieurs autres formats de présentation des
données. Ces formats incluent les courbes, les tableaux, les camemberts (ou pie charts), les
histogrammes, etc.
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Figure : Les types de formats d’output de SPR
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1.1.3. Les systèmes interactifs d’aide à la décision (SIAD)
Les systèmes interactifs d’aide à la décision (SIAD) constituent le prolongement logique des STT et
des SPR. Ce sont des systèmes qui font appel à des modèles décisionnels et aux bases de données
pertinentes en vue d’assister les gestionnaires dans leur prise de décision.
Le SIAD ou encore DSS (Decision Support System), est un système qui aide le décideur dans le
processus de prise de décision sans pour autant le remplacer, en permettant au décideur d’avoir accès
aux données et de tester différents choix possibles pour la résolution d’un problème dont la décision
est semi-structurée ou non structurée.
Les caractéristiques de SIAD :
a) Sont particulièrement utiles lors de la prise de décisions semi-structurées ou non
structurées ;
b) Permettent une grande flexibilité quant à la présentation des résultats (outputs) ;
c) Sont conviviaux et faciles à utiliser pour les gestionnaires qui ne sont pas experts
en matière d’informatique ;
d) Sont rapides dans leurs traitements ;
e) Laissent à l’utilisateur une maîtrise élevée du processus de la prise de décision ;
f) Permettent une interaction soutenue entre l’utilisateur (humain) et la machine (ordinateur)
Les SIAD diffèrent donc des STT dont le but est d’enregistrer et de traiter les données sur les
transactions commerciales et le fonctionnement de l’entreprise ;
Ils diffèrent des SPR qui consistent à fournir aux gestionnaires des rapports pour les aider à prendre
des décisions structurées.
L’output
Les SIAD permettent surtout de faire, sur le champ et d’une façon interactive, des analyses et des
simulations du type what-if (que se passerait-il si...?) ainsi que des analyses de sensibilité (que doit
faire en cas où).
Les décisions et les structures de décision
Certaines décisions sont difficiles à prendre. Certaines décisions reposent sur une séquence d’actions
claire et prédéfinie avec des précisions sur ce qu’il faut faire en premier, ce qu’il faut faire ensuite et
ce qu’il faut faire à la fin. C’est ce qu’on appelle les décisions structurées. Certaines décisions sont si
structurées qu’elles en deviennent mécaniques, voire programmées. Dans les entreprises, on parle de
décisions programmées ou automatisées (dans tous les sens du terme).
Quelques exemples de décisions structurées incluent:
La détermination du prix d’un article (selon une structure des prix connue à l’avance)
La détermination du salaire d’un ouvrier (selon une grille des salaires bien arrêtée)
La détermination du salaire résiduel d’un employé qui a été porté absent un certain
nombre de jours, …
Par ailleurs, il existe des décisions qui ne sont jamais prises deux fois de la même manière parce que
le problème qu’elles aident à résoudre ne se présente jamais deux fois de la même manière. C’est ce
qu’on appelle les décisions non structurées.
Une décision est dite non structurée si elle revêt des caractéristiques de nouveauté et d’inédit. Il n’y a
généralement pas de réponse prédéfinie aux décisions non structurées simplement parce qu’elles n’ont
jamais été traitées auparavant. Et c’est pourquoi une décision non structurée requiert un traitement
unique à chacune de ses occurrences.
Un exemple de décision non structurée serait la décision d’une entreprise tunisienne de s’établir dans
un pays lointain et peu connu comme la Tchétchénie.
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Entre les décisions structurées et les décisions non structurées, il existe une variété de décisions
qui sont à la fois structurées et non structurées. C’est ce qu’on appelle les décisions semi-structurées.
C’est sont des décisions qui se répètent mais d’une manière occasionnelle. Toutefois, il ne faut les traiter
d’une manière unique au vu de changement de circonstances.
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Figure : Les principes de fonctionnement d’un SIAD – Le modèle de Simon
Tel que proposé par Simon, le modèle de prise de décision comprend les étapes essentielles suivantes:
a) L’étape de renseignement: c’est l’étape de collecte d’informations et d’identification du
problème,
b) L’étape de conception: c’est l’étape de définition et d’évaluation des différentes options
indépendamment des contraintes existantes,
c) L’étape de choix: c’est l’étape de sélection des choix en tenant compte de la réalité et des
contraintes,
d) L’étape de mise en application : c’est l’étape d’application des décisions retenues,
e) L’étape d’évaluation est en fait une étape de rétroaction et de feedback servant à mesurer la
qualité de la décision qu’on a prise.
Le SIAD adopte cette démarche décisionnelle qui n’est pas nécessairement séquentielle avec la
possibilité de retour en arrière en cas d’insatisfaction de l’utilisateur. Seule l’étape de la mise en
application peut en fait lui échapper.
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Figure : Comparaison entre les SPR et les SIAD
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1.1.4. Les systèmes d’information pour dirigeants (SID)
Les systèmes d’information pour dirigeants (SID), ou tableaux de bord informatisés, sont conçus pour
fournir de l’information aux membres de la direction pour leur faciliter la prise de décision ainsi que
le pilotage et la gestion de l’entreprise.
Ces systèmes permettent d’analyser les causes des situations anormales et des écarts inattendus entre
les objectifs et les réalisations.
Étant destinés aux membres de la direction, ces systèmes sont explicites et faciles à utiliser. C’est
pourquoi ils utilisent abondamment des graphiques et des couleurs permettant un accès rapide à des
bases et des banques de données internes et externes.
Il est entendu qu’une base de données est un ensemble de données de l’entreprise, mémorisées dans un
ordinateur qui est utilisé par de nombreuses personnes. Par contre, une banque de données est
l’ensemble des informations mémorisées dans un ordinateur concernant un domaine scientifique,
économique ou culturel donné et cela d’une façon aussi exhaustive que possible.
Si une base de données est développée et/ou gérée par une entreprise, une banque de données est
commercialisée par des organismes qui se spécialisent dans la vente de l’information.
L’output
Les SID fournissent des rapports aux cadres supérieurs qui facilitent les réflexions, les analyses et les
décisions stratégiques de l’organisation.
Ils sont conçus pour incorporer des données sur des évènements externes, mais ils trouvent également
de l’information résumée à partir des STT et SIAD.
Ils utilisent des logiciels de graphisme sophistiqués et peuvent présenter des graphiques et des données
provenant de plusieurs sources.
Les facteurs clés de succès des dirigeants
Les dirigeants n’ont pas besoin de tout savoir sur tout. Les facteurs clés de succès les concernant sont
en fait suffisants pour qu’ils aient une idée de la performance de leur entreprise.
Ces facteurs clés de succès dépendent en fait de (i) l’entreprise elle-même, (ii) l’industrie dans laquelle
elle se trouve et (iii) l’environnement dans lequel elle opère.
Un FCS est le domaine ou l’activité organisationnels qui a une influence directe et déterminante sur le
succès de l’entreprise (ou de l’unité). Pour Rockart (1979), un FCS est «le nombre limité d’activités
dans lesquelles les résultats, s’ils sont satisfaisants, assureront la performance compétitive de
l’entreprise». Il ajoute que les FCS sont les quelques activités où les choses doivent aller.
Un SID fonctionne donc comme un tableau de bord renseignant le dirigeant sur les performances de
son entreprise sur quelques activités (les facteurs clés de succès).
En guise d’exemple, on peut citer les facteurs liés à:
La rentabilité: des mesures de rentabilité pour chaque département, produit, région,
etc. ainsi que des comparaisons entre ces départements, produits et régions avec la
concurrence, etc.
b) Les finances: les ratios financiers, les analyses de bilans, la gestion de la trésorerie,
les retours sur investissements, etc.
c) Le Marketing: les parts de marché, les analyses publicitaires, les prix des produits,
les analyses hebdomadaires (quotidiennes) des ventes, etc.
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d) Les ressources humaines: les taux de rotation du personnel, la satisfaction au
travail, l’absentéisme, etc.
e) La planification: partenariats, la croissance des ventes/marché, etc.
f) Les tendances du marché: les taux de rétention de la clientèle, les consommation
selon les données démographiques, etc.
Comment fonctionne un SID?
Le SID est basé sur l’affichage d’indicateurs.
Il diffuse les informations qu’il a sélectionnées des bases de données internes et externes grâce au
logiciel qu’il incorpore et qui fonctionne en parallèle avec un logiciel de gestion de bases de données
et un logiciel de télécommunications.
Le poste de travail du dirigeant étant relié à un serveur de réseau local permettant ainsi l’accès rapide
et facile aux informations stockées.
Le SID doit avoir des fonctions qui assurent la manipulation des données et le dialogue avec les
utilisateurs.
Parmi ces fonctions on cite la fonction explication pour évaluer les différentes options et la fonction
recherche approfondie qui fournit des informations plus détaillées.
Alors que le SPR fournit des rapports grâce à des informations préétablies, et que le STT a accès à des
données transactionnelles, le SID doit non seulement prévoir les besoins en informations mais en plus
les présenter selon le besoin des dirigeants.
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Figure : Le système d’information pour dirigeants (SID)
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Les principes de fonctionnement d’un SE
Les systèmes experts reposent sur quatre hypothèses relatives à la façon dont les individus raisonnent,
à savoir:
a) L’être humain est motivé par des objectifs qui peuvent être d’ordre personnel ou
professionnel,
b) L’être humain fait un choix de réponse pertinente de façon à éliminer des cheminements de
raisonnement qui ne sont pas pertinents à l’atteinte de l’objectif,
c) Les individus font appel à des heuristiques (recherche et découverte) pour faire face à la
complexité de certaines décisions,
d) La compréhension du langage naturel (logique naturelle de choses).
Ces quatre hypothèses sont exploitées dans le cycle de résolution des systèmes experts.
Les limites et inconvénients d’un SE
Parmi les limites et inconvénients d’un SE, on compte:
a) Le coût du développement qui est souvent énorme,
b) L’extraction de la connaissance d’un expert qui est un processus difficile et coûteux.
Domaines d’application et exemples
Les SE se sont révélés particulièrement utiles dans des domaines tels que la médecine,
l’ingénierie, les sciences physiques et les affaires (assurances, crédits, etc.).
Plus spécifiquement, ils sont utiles dans les applications et domaines suivants:
a) La comptabilité et la finances
(1) Les conseils fiscaux
(2) Les autorisations de marge de crédit à la clientèle
(3) Les conseils pour l’investissement financier b)
Le marketing
(1) La détermination des objectifs de ventes
(2) La réponse automatique aux appels de la clientèle
(3) Le calcul des politiques de rabais et d’escompte c)
La production
(1) La planification des calendriers de production
(2) Le choix des modes de transport et des itinéraires
(3) Les programmes d’entretien des machines d)
Les ressources humaines
(1) L’évaluation des candidatures
(2) L’aide aux employés au sujet des programmes d’avantages sociaux
(3) L’évaluation des potentiels des employés en fonction des tâches
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(4) La sélection du personnel
Sommaire
Ces systèmes sont reliés entre eux et n’existent pas forcément de manière isolée. L’intégration de ces
systèmes est relative, elle dépend de l’organisation et de ses besoins en matière d’intégration.
Ainsi, les STT sont des fournisseurs d’informations à certains systèmes, lesquels à leur tour vont
alimenter d’autres systèmes en informations. Et un SID doit non seulement traiter des informations
mais aussi présenter des rapports (SPR).
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Par ailleurs, certains systèmes peuvent empiéter sur d’autres. Ainsi, « un STT peut être développé de
sorte qu’il incorpore des fonctionnalités de reporting et se confondre quelque peu avec un SPR. Un
SPR peut incorporer des fonctionnalités d’interrogation interactives qui s’apparentent à celles
auxquelles on s’attendrait dans un SIAD. Un SE peut avoir une base de connaissances si globale qu’il
pourrait aisément être qualifié de SIAD, etc. ».
D’une façon générale et approximative, l’intégration entre les systèmes d’information informatisés
vus dans ce chapitre et le modèle d’Anthony vu préalablement peut être schématisée de la manière
suivante:
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1.2.1. Les systèmes d’information de la production
- Possibilité de traitement d’une grande quantité d’information pour la préparation et la
réalisation de la production.
-Une meilleure gestion de la production qui permet la réalisation d’une production en quantité en
qualité et dans les délais demandés.
- L’accès à l’information en temps réel concernant les stocks, les demandes de vente permettent
au gestionnaire de bien prévoir les évènements à venir et à surveiller facilement le
déroulement le travail.
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1.2.2. Les systèmes d’information de gestion comptable et financière
- Consiste à :
gérer la planification et le contrôle financiers.
gérer les systèmes de comptabilité, de trésorerie et de fiscalité.
intégrer les données provenant d’autres systèmes d’information fonctionnels et à produire
les états financiers-comptables périodiques.
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1.2.3. Les systèmes d’information de gestion commerciale et marketing
Consiste à :
fournir de l’information qui permet la planification et le contrôle des principales
activités commerciales et marketing (Part du marché, couverture et rendement de la
force de vente, service à la clientèle, rendement de la distribution, analyse des ventes
et des tendances).
assurer le développement de la communication et les transactions avec les clients
(analyse de la publicité et de la promotion, plans de promotion et de publicité, plans
des réseaux de distribution, plans des comptes majeurs, planification des produits,
fixation des prix, prévisions de vente, planification des études de marché).
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1.2.4. Les systèmes d’information de gestion des ressources humaines
- L’embauche (candidature de recrutement en ligne ; créer une base de données candidats.
Exemple HR access).
- La formation et l’évolution du personnel (acquisition de compétences).
- Dans ce cas le SIRH aide l’entreprise à établir les programmes de formation. A ce niveau,
les programmes de formation assistés par ordinateur et à distance peuvent faire
économiser le temps et le coût de transport pour l’entreprise.
- Mise à jour des dossiers du personnel, de répertoire des compétences et besoin en main
d’œuvre.
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1.2.5. Les systèmes d’information du Management de la qualité
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Sommaire
Les SI fonctionnels répondent à une double préoccupation :
• Ils supportent le traitement des transactions et opérations
• Ils apportent les informations utiles pour la gestion
La majorité des SI fonctionnels sont organisés selon deux types dominants
pour répondre aux besoins des gestionnaires :
• Un ensemble hiérarchisé de rapports de gestion (reporting
system) comportant des informations jugées essentielles
• L’exploitation de bases de données alimentées par les transactions
CONCLUSION
L’évolution de l’informatique dans les entreprises a suivi un une évolution qui a
abouti à une conception de l’entreprise qui est cloisonnée et fragmentée,
composée d’autant de systèmes d’information que de sous-systèmes.
Or si la décomposition des entreprises en fonctions et en paliers de décision lui a
servi à mieux gérer leur environnement, le cloisonnement des systèmes
d’information n’a généré que redondance des données et multitude
d’applications.
La redondance des données en particulier n’a pas été sans défavoriser l’intégrité
de l’information. En effet, si plusieurs unités gèrent la même information, il est
inévitable qu’avec le temps, ces informations ne soient plus synchronisées et
deviennent, de ce fait, différentes.
C’est ainsi que l’étape de l’intégration de différentes informations devient essentielle.
Nous reviendrons sur ces notions et sur celles des systèmes intégrés, des ERP et
des logiciels d’entreprise dans le chapitre 1 de partie 3 de notre cours.
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