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TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION
ET DE MANAGEMENT DE NABEUL
‘IT Business School’
Matière : Management
Technologique
NOTES DE COURS
Chargés de cours et de TD :
Mr Béchir MOKLINE
Semestre 1
1
Fiche Module : Management
Technologique
Niveau : 2ème année Mastère
Chargé de Cours et de TD :
M. Bechir MOKLINE Parcours : Finance +
bechir.mokline@itbs.tn
Management de Projet,
Sécurité et Qualité
Année Universitaire : 2022 – 2023
Semestre I
Objectif général du cours :
Le cours de management technologique permet d’appréhender les connaissances
générales des systèmes d’information. Il permet également de développer les
connaissances des problèmes de contrôle des SI et l’habileté à utiliser,
manager, évaluer un système d’information.
Pré-requis : Connaissances générales en gestion et informatique de
gestion.
Objectifs spécifiques du A l’issue de ce cours, l’étudiant serait capable de :
cours : Comprendre ce qu’est un système d’information (SI)
d‘un point de vue technique et managérial et
appréhender ses différents éléments constitutifs.
Connaître l'importance de l'utilisation accrue des
systèmes d’information dans les entreprises en
général (les entreprises tunisiennes sont concernées
également). Voire même prendre conscience que
les SI sont devenues un OUTIL indispensable pour les
entreprises.
Découvrir les options fournies par les Systèmes
d’Information (S.I.) pour soutenir les gestionnaires
(opérationnels ou décideurs) dans leurs fonctions.
Mettre en relation les Technologies de l'Information
avec chacune des fonctions organisationnelles
(typologie des SI). Mais aussi découvrir les SI pour la
gestion financière et la gestion de la qualité.
Décortiquer l’infrastructure informatique (yc
progiciels de gestion intégrés) pouvant être utilisée
au sein des entreprises, pour mieux les gérer.
Etudier l’influence des SI sur le mangement de
l’entreprise et les changements engendrés par ceux-
ci. Notamment les projets de mise en place des SI.
Déterminer les principaux défis managériaux liés á
l‘élaboration et à l‘utilisation des SI dans les
organisations.
Déterminer les aspects de la mise en œuvre d’audit
de SI.
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Références bibliographiques
• Kenneth C. Laudon, Jane Laudon, Essentials of Management Information Systems,
Pearson, 2009, 653 p. (ISBN 978-0-13-609368-8).
• Kenneth Laudon et Jane Laudon, Management information systems, Pearson,
2009.
• Marc Bidan, Cécile Godé (coordonné par), Management des Systèmes
d'Information, Paris, Vuibert, coll. "DSCG", sept. 2017, 469 p.
• Marie-Hélène Delmond, Yves Petit, Jean-Michel Gautier, Management des
systèmes d’information, Dunod, 2008.
• Pascal Vidal et Philippe Planeix, Systèmes d’information organisationnels, Paris,
Pearson, 2005, 453 p. (ISBN 2-7440-7119-6).
• Pierre Pezziardi, Une Politique pour le Système d'Information - Descartes,
Wittgenstein, "XML", OCTO, 2006 (ISBN 978-2-9525895-0-5).
• Raymond McLeod, Management Information Systems, Pearson, 2006.
• Robert Reix, Michel Kalika, Bernard Fallery et Frantz Rowe, Systèmes
d'information et management des organisations, Paris, Vuibert, 2011.
• Robert Reix, Système d’information et management des organisations», Vuibert,
4e édition, Paris, 2002.
• Rolande Marciniak et Frantz Rowe, Systèmes d'information et dynamique des
organisations, Paris, Economica, 2009.
• Suzanne Rivard et Jean Talbot, Le développement de systèmes d'information :
une méthode intégrée à la transformation des processus, Montréal, Presses de
l'Université du Québec, 2001, 718 p. (ISBN 2-7605-1137-5).
Mode d’évaluation :
Contrôle continu : 30 % :
La participation à la classe
Un projet individuel
La performance individuelle du contrôle final : 70 % :
Questions de réflexion + QCM
Plan de cours
PARTIE I: LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DES SYSTÈMES D’INFORMATION
Chapitre I : Organisation et SI
Chapitre II: Les différents types de systèmes d’information
PARTIE II : INFRASTRUCTURE TECHNOLOGIQUE
Chapitre I: Les principales composantes du Système d'Information
Chapitre II : Les systèmes intégrés
Partie III : Management de projet SI et gouvernance des systèmes d’information
Chapitre I : Management de Projet SI
Chapitre II: Gouvernance des SI
Chapitre III : L’audit des systèmes d’information
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Partie I: Les principes fondamentaux des systèmes d’information
Chapitre I : Organisation et SI
1. Système d'information : présentation
1.1. Qu’est qu’un système
Le terme système vient du latin ‘systema’ qui signifie ensemble.
Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d’un
but.
1.2. Qu’est que l’information
Le terme informer vient de latin ‘Informare’ qui signifie donner une forme, une structure, une
signification.
Une information est un renseignement qui accroît la connaissance concernant une personne,
un objet ou un événement déterminé.
Elle est constituée de données qui peuvent être manipulées par les technologies de
l’information et de sens qui est attribué par les individus.
Les données sont des valeurs à l’état brut représentant des évènements.
Une donnée ne devient une information que quand elle trouve son sens par rapport à un
référentiel (un contexte, un système de valeurs, un problème à résoudre).
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* Un Système Informatique est un ensemble des ressources technologiques (matériels,
logiciels,… dit TI ou TIC pour Technologies de l’Information et de la Communication)
nécessaires au fonctionnement du SI.
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5. Les raisons de l‘importance des SI
5.1. L‘évolution de l‘environnement de l‘entreprise
Cinq facteurs ont poussé les entreprises à investir en SI :
Le développement d‘internet et la convergence technologique;
La transformation de l‘entreprise (adaptation avec le changement de l’environnement);
Le développement d‘une économie mondialisée;
Le développement des économies axées sur le savoir et l‘information
L‘émergence de l‘entreprise informatisée.
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a. Assister et aider les gestionnaires dans leurs tâches quotidiennes : les SI soutiennent les
gestionnaires dans les opérations quotidiennes permanentes qu’ils exercent à travers
l’automatisation de processus (définition des flux d’information + compréhension collective
des processus + communication + coordination).
b. Soutenir la prise de décision : Tout gestionnaire aurait à intervenir dans les décisions,
quelles soient opérationnelles, quotidiennes, stratégiques ou ponctuelles. Il convient alors
d’élaborer un SI qui va pouvoir supporter et assister les managers dans leurs processus de
prise de décision (SIAD). Par exemple, un SI qui sert à analyser les données des caisses d‘un
supermarché peut permettre aux managers d‘augmenter la rentabilité de l‘entreprise en les
aidant à prendre de meilleures décisions concernant les produits à garder en stock et la
publicité à faire dans les points de vente.
c. Diminuer l’incertitude et anticiper : La technologie de l’information, et surtout les SI qui
traitent les affaires des entreprises, aident grandement à améliorer la visibilité et diminuer
l’incertitude. Entres autres dans la perception des changements qui interviennent dans leurs
environnements et à exercer une influence sur eux.
Les SI ont pour rôle d’aider les gestionnaires à collecter des informations (quelque soit sa
typologie) afin de pouvoir analyser de futurs changements. Autrement dit, les SI doivent être
un outil pour anticiper l’environnement (Faire de la veille stratégique).
d. Gagner la fidélité des clients : Grâce aux CRM, Datamining, les solutions informatiques
disponibles actuellement les SI soutiennent la fidélité des clients en recueillant des données
clients au sein d'une seule et même application. Les informations recueillies sur les clients
permettent de personnaliser la relation avec lui ce qui facilite sa fidélisation et augmente la
rentabilité de l’entreprise.
e. Innover : Les SI développés permettent aux employés de faciliter leur processus de
créativité à travers la quantité et la qualité des informations fournies et les logiciels
d’application disponibles. Cela stimule l’invention de nouveaux produits ce qui permet
d’atteindre un avantage concurrentiel. Exemple : Benetton, Tefal, apple
f. Etre à la hauteur de la concurrence : Dans certains cas, les entreprises investissent dans
des SI pour s’aligner avec leurs concurrents. Par exemple, certaines institutions bancaires sont
obligées d‘investir dans les réseaux de guichets automatiques ou d‘offrir des services
bancaires complexes nécessitant d‘importants investissements technologiques, uniquement
parce que les principaux concurrents le font pour leurs clients.
Cas pratique : France Telecom réduit de moitié ses délais de clôture en convergeant
vers un système comptable unique
En 2009, avec plus de 182 millions de clients, le groupe France Telecom est l'un des
principaux opérateurs de télécommunications dans le monde. II emploie 186000 personnes et
a réalisé un chiffre d'affaires de 53,5 milliards d'euros. Marque phare du groupe pour Internet,
la télévision et le mobile, Orange totalise à elle seule 123 millions de clients. La stratégie du
groupe est fondée sur la convergence (entre le mobile et le fixe) et l'innovation.
Le groupe, à travers la mise en place de I'ERP d'Oracle, a souhaité :
• consolider et homogénéiser ses systèmes comptables hétérogènes ;
• permettre aux comptables et contrôleurs de gestion en France de travailler sur un
référentiel unifié avec le référentiel de gestion groupe;
• optimiser la disponibilité de l'information financière en raccourcissant les délais de
clôture de comptes, en harmonisant les process entre ses différentes entités afin de
faciliter les analyses qualitatives.
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La mise en place d'Oracle E-Business Financials R12 a favorisé la convergence de toutes les
applications comptables (client, fournisseur, générale, fiscale, analytique, notes de frais ...) du
périmètre de la France sous un seul système de gestion financier.
Ces différentes applications concernent prés de 80 interfaces différentes, soit 20 millions de
mouvements comptables par mois; 1,3 million de factures fournisseurs par an; 2,6 millions
d'immobilisations actives; 800 utilisateurs.
La solution a été déployée en moins de 12 mois. Elle s'est déroulée par une externalisation
globale.
Les services comptables ont réalisé les gains suivants :
• gain de cinq jours sur les délais de clôture achats/fournisseurs;
• optimisation plus simple des process comptables ;
• prise en compte des achats non stockés dans la solution Oracle R12;
nette réduction des coûts de maintenance informatique.
« Nous disposons d'un système financier moderne et stable
qui permet d'ouvrir de nouvelles pistes d'améliorations en termes de souplesse, de
simplification des process et de production et d'analyse des chiffres.
Avec un gain significatif sur nos délais de clôture, déclare Djamel Benallal, directeur du
système d'information financier.
La rapidité de mise en œuvre nous a permis de limiter les contingences sur les évolutions
environnantes au projet, mais surtout de garder l'ensemble des acteurs mobilisés et concentrés
sur les priorités. »
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Chapitre II: Les différents types de systèmes d’information
1. Typologie des SI
On distingue 2 types de SI :
1. Les systèmes d’information de gestion : ils sont rattachés aux niveaux hiérarchiques, la
stratégie, la gestion, la connaissance et les opérations.
2. Les systèmes d’information fonctionnels : ils sont liés aux différentes fonctions existantes
tels que : vente et marketing, finance, comptabilité, production, ressources humaines…
Output
Ces systèmes produisent plusieurs documents (à usage interne et externe), pas nécessairement
des éléments de prise de décision, Nous en citons quelques uns ci-après: bons de sortie,
paiement des fournisseurs, chèques de paie, payements clients, bons de commande, avis de
réception, ordres de fabrication (OF), bons de sortie (BS), Avis de débit/avis de crédit,
bordereaux de vente, avis d’expédition, factures des clients et des fournisseurs, bons d’entrée
(BE), etc.
A noter cependant que les transactions frontales (de front-office) ont des répercussions sur
une ou plusieurs activités opérationnelles (de back-office). Ainsi, par exemple, une vente aura
pour effet de diminuer le stock des produits finis et, éventuellement, de déclenc her une
opération de production ou d’approvisionnement auprès des fournisseurs de matières
premières.
Chaque domaine fonctionnel peut avoir son STT.
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Figure : Le système de traitement transactionnel (STT)
L’output
Les informations restituées par les SPR sont destinées aux gestionnaires et comprennent des
rapports et des affichages qui sont accessibles (1) à la demande, (2) périodiquement selon un
calendrier pré-établi, ou (3) lors de circonstances exceptionnelles.
Par exemple, le responsable des ventes pourrait recevoir:
a) Des affichages sur écran sur les ventes d’un produit donné
b) Des rapports hebdomadaires d’analyse des ventes ventilées par article, par représentant,
par secteur, etc.
c) Des rapports produits automatiquement pendant une certaine période.
Les types de formats prédéfinis
Outre les formats textuels et tabulaires classiques, il existe plusieurs autres formats de
présentation des données. Ces formats incluent les courbes, les tableaux, les camemberts (ou
pie charts), les histogrammes, etc.
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Figure : Les types de formats d’output de SPR
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1.1.3. Les systèmes interactifs d’aide à la décision (SIAD)
Les systèmes interactifs d’aide à la décision (SIAD) constituent le prolongement logique des
STT et des SPR. Ce sont des systèmes qui font appel à des modèles décisionnels et aux bases
de données pertinentes en vue d’assister les gestionnaires dans leur prise de décision.
Le SIAD ou encore DSS (Decision Support System), est un système qui aide le décideur dans
le processus de prise de décision sans pour autant le remplacer, en permettant au décideur
d’avoir accès aux données et de tester différents choix possibles pour la résolution d’un
problème dont la décision est semi-structurée ou non structurée.
Les caractéristiques de SIAD :
a) Sont particulièrement utiles lors de la prise de décisions semi-structurées ou non
structurées ;
b) Permettent une grande flexibilité quant à la présentation des résultats (outputs) ;
c) Sont conviviaux et faciles à utiliser pour les gestionnaires qui ne sont pas experts
en matière d’informatique ;
d) Sont rapides dans leurs traitements ;
e) Laissent à l’utilisateur une maîtrise élevée du processus de la prise de décision ;
f) Permettent une interaction soutenue entre l’utilisateur (humain) et la machine (ordinateur)
Les SIAD diffèrent donc des STT dont le but est d’enregistrer et de traiter les données sur les
transactions commerciales et le fonctionnement de l’entreprise ;
Ils diffèrent des SPR qui consistent à fournir aux gestionnaires des rapports pour les aider à
prendre des décisions structurées.
L’output
Les SIAD permettent surtout de faire, sur le champ et d’une façon interactive, des analyses et
des simulations du type what-if (que se passerait-il si...?) ainsi que des analyses de sensibilité
(que doit faire en cas où).
Les décisions et les structures de décision
Certaines décisions sont difficiles à prendre. Certaines décisions reposent sur une séquence
d’actions claire et prédéfinie avec des précisions sur ce qu’il faut faire en premier, ce qu’il
faut faire ensuite et ce qu’il faut faire à la fin. C’est ce qu’on appelle les décisions structurées.
Certaines décisions sont si structurées qu’elles en deviennent mécaniques, voire
programmées. Dans les entreprises, on parle de décisions programmées ou automatisées (dans
tous les sens du terme).
Quelques exemples de décisions structurées incluent:
La détermination du prix d’un article (selon une structure des prix connue à l’avance)
La détermination du salaire d’un ouvrier (selon une grille des salaires bien arrêtée)
La détermination du salaire résiduel d’un employé qui a été porté absent un certain
nombre de jours, …
Par ailleurs, il existe des décisions qui ne sont jamais prises deux fois de la même manière
parce que le problème qu’elles aident à résoudre ne se présente jamais deux fois de la même
manière. C’est ce qu’on appelle les décisions non structurées.
Une décision est dite non structurée si elle revêt des caractéristiques de nouveauté et d’inédit.
Il n’y a généralement pas de réponse prédéfinie aux décisions non structurées simplement
parce qu’elles n’ont jamais été traitées auparavant. Et c’est pourquoi une décision non
structurée requiert un traitement unique à chacune de ses occurrences.
Un exemple de décision non structurée serait la décision d’une entreprise tunisienne de
s’établir dans un pays lointain et peu connu comme la Tchétchénie.
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Entre les décisions structurées et les décisions non structurées, il existe une variété de décisions
qui sont à la fois structurées et non structurées. C’est ce qu’on appelle les décisions semi-structurées.
C’est sont des décisions qui se répètent mais d’une manière occasionnelle. Toutefois, il ne faut les traiter
d’une manière unique au vu de changement de circonstances.
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Figure : Les principes de fonctionnement d’un SIAD – Le modèle de Simon
Tel que proposé par Simon, le modèle de prise de décision comprend les étapes essentielles
suivantes:
a) L’étape de renseignement: c’est l’étape de collecte d’informations et d’identification du
problème,
b) L’étape de conception: c’est l’étape de définition et d’évaluation des différentes options
indépendamment des contraintes existantes,
c) L’étape de choix: c’est l’étape de sélection des choix en tenant compte de la réalité et des
contraintes,
d) L’étape de mise en application : c’est l’étape d’application des décisions retenues,
e) L’étape d’évaluation est en fait une étape de rétroaction et de feedback servant à mesurer la
qualité de la décision qu’on a prise.
Le SIAD adopte cette démarche décisionnelle qui n’est pas nécessairement séquentielle avec
la possibilité de retour en arrière en cas d’insatisfaction de l’utilisateur. Seule l’étape de la
mise en application peut en fait lui échapper.
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Figure : Comparaison entre les SPR et les SIAD
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1.1.4. Les systèmes d’information pour dirigeants (SID)
Les systèmes d’information pour dirigeants (SID), ou tableaux de bord informatisés, sont
conçus pour fournir de l’information aux membres de la direction pour leur faciliter la prise
de décision ainsi que le pilotage et la gestion de l’entreprise.
Ces systèmes permettent d’analyser les causes des situations anormales et des écarts
inattendus entre les objectifs et les réalisations.
Étant destinés aux membres de la direction, ces systèmes sont explicites et faciles à utiliser.
C’est pourquoi ils utilisent abondamment des graphiques et des couleurs permettant un accès
rapide à des bases et des banques de données internes et externes.
Il est entendu qu’une base de données est un ensemble de données de l’entreprise, mémorisées
dans un ordinateur qui est utilisé par de nombreuses personnes. Par contre, une banque de
données est l’ensemble des informations mémorisées dans un ordinateur concernant un
domaine scientifique, économique ou culturel donné et cela d’une façon aussi exhaustive que
possible.
Si une base de données est développée et/ou gérée par une entreprise, une banque de données
est commercialisée par des organismes qui se spécialisent dans la vente de l’information.
L’output
Les SID fournissent des rapports aux cadres supérieurs qui facilitent les réflexions, les
analyses et les décisions stratégiques de l’organisation.
Ils sont conçus pour incorporer des données sur des évènements externes, mais ils trouvent
également de l’information résumée à partir des STT et SIAD.
Ils utilisent des logiciels de graphisme sophistiqués et peuvent présenter des graphiques et des
données provenant de plusieurs sources.
Les facteurs clés de succès des dirigeants
Les dirigeants n’ont pas besoin de tout savoir sur tout. Les facteurs clés de succès les
concernant sont en fait suffisants pour qu’ils aient une idée de la performance de leur
entreprise.
Ces facteurs clés de succès dépendent en fait de (i) l’entreprise elle-même, (ii) l’industrie dans
laquelle elle se trouve et (iii) l’environnement dans lequel elle opère.
Un FCS est le domaine ou l’activité organisationnels qui a une influence directe et
déterminante sur le succès de l’entreprise (ou de l’unité). Pour Rockart (1979), un FCS est «le
nombre limité d’activités dans lesquelles les résultats, s’ils sont satisfaisants, assureront la
performance compétitive de l’entreprise». Il ajoute que les FCS sont les quelques activités où
les choses doivent aller.
Un SID fonctionne donc comme un tableau de bord renseignant le dirigeant sur les
performances de son entreprise sur quelques activités (les facteurs clés de succès).
En guise d’exemple, on peut citer les facteurs liés à:
La rentabilité: des mesures de rentabilité pour chaque département, produit, région,
etc. ainsi que des comparaisons entre ces départements, produits et régions avec la
concurrence, etc.
b) Les finances: les ratios financiers, les analyses de bilans, la gestion de la trésorerie,
les retours sur investissements, etc.
c) Le Marketing: les parts de marché, les analyses publicitaires, les prix des produits,
les analyses hebdomadaires (quotidiennes) des ventes, etc.
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d) Les ressources humaines: les taux de rotation du personnel, la satisfaction au
travail, l’absentéisme, etc.
e) La planification: partenariats, la croissance des ventes/marché, etc.
f) Les tendances du marché: les taux de rétention de la clientèle, les consommation
selon les données démographiques, etc.
Comment fonctionne un SID?
Le SID est basé sur l’affichage d’indicateurs.
Il diffuse les informations qu’il a sélectionnées des bases de données internes et externes
grâce au logiciel qu’il incorpore et qui fonctionne en parallèle avec un logiciel de gestion de
bases de données et un logiciel de télécommunications.
Le poste de travail du dirigeant étant relié à un serveur de réseau local permettant ainsi l’accès
rapide et facile aux informations stockées.
Le SID doit avoir des fonctions qui assurent la manipulation des données et le dialogue avec
les utilisateurs.
Parmi ces fonctions on cite la fonction explication pour évaluer les différentes options et la
fonction recherche approfondie qui fournit des informations plus détaillées.
Alors que le SPR fournit des rapports grâce à des informations préétablies, et que le STT a
accès à des données transactionnelles, le SID doit non seulement prévoir les besoins en
informations mais en plus les présenter selon le besoin des dirigeants.
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Figure : Le système d’information pour dirigeants (SID)
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Figure : Le système expert (SE)
Sommaire
Ces systèmes sont reliés entre eux et n’existent pas forcément de manière isolée.
L’intégration de ces systèmes est relative, elle dépend de l’organisation et de ses besoins en
matière d’intégration.
Ainsi, les STT sont des fournisseurs d’informations à certains systèmes, lesquels à leur tour
vont alimenter d’autres systèmes en informations. Et un SID doit non seulement traiter des
informations mais aussi présenter des rapports (SPR).
Par ailleurs, certains systèmes peuvent empiéter sur d’autres. Ainsi, « un STT peut être
développé de sorte qu’il incorpore des fonctionnalités de reporting et se confondre quelque
peu avec un SPR. Un SPR peut incorporer des fonctionnalités d’interrogation interactives qui
s’apparentent à celles auxquelles on s’attendrait dans un SIAD. Un SE peut avoir une base
de connaissances si globale qu’il pourrait aisément être qualifié de SIAD, etc. ».
D’une façon générale et approximative, l’intégration entre les systèmes d’information
informatisés vus dans ce chapitre et le modèle d’Anthony vu préalablement peut être
schématisée de la manière suivante:
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1.2. Les systèmes d’information fonctionnels
Comme leur nom l’indique, les systèmes d’information fonctionnels, dont un exemple
d’architecture est donné ci-après, sont destinés à soutenir les principales fonctions de
l’entreprise.
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1.2.1. Les systèmes d’information de la production
- Possibilité de traitement d’une grande quantité d’information pour la préparation et la
réalisation de la production.
-Une meilleure gestion de la production qui permet la réalisation d’une production en quantité
en qualité et dans les délais demandés.
- L’accès à l’information en temps réel concernant les stocks, les demandes de vente permettent
au gestionnaire de bien prévoir les évènements à venir et à surveiller facilement le
déroulement le travail.
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1.2.2. Les systèmes d’information de gestion comptable et financière
- Consiste à :
gérer la planification et le contrôle financiers.
gérer les systèmes de comptabilité, de trésorerie et de fiscalité.
intégrer les données provenant d’autres systèmes d’information fonctionnels et à produire
les états financiers-comptables périodiques.
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1.2.3. Les systèmes d’information de gestion commerciale et marketing
Consiste à :
fournir de l’information qui permet la planification et le contrôle des principales
activités commerciales et marketing (Part du marché, couverture et rendement de la
force de vente, service à la clientèle, rendement de la distribution, analyse des ventes
et des tendances).
assurer le développement de la communication et les transactions avec les clients
(analyse de la publicité et de la promotion, plans de promotion et de publicité, plans
des réseaux de distribution, plans des comptes majeurs, planification des produits,
fixation des prix, prévisions de vente, planification des études de marché).
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1.2.4. Les systèmes d’information de gestion des ressources humaines
- L’embauche (candidature de recrutement en ligne ; créer une base de données
candidats. Exemple HR access).
- La formation et l’évolution du personnel (acquisition de compétences).
- Dans ce cas le SIRH aide l’entreprise à établir les programmes de formation. A ce
niveau, les programmes de formation assistés par ordinateur et à distance peuvent faire
économiser le temps et le coût de transport pour l’entreprise.
- Mise à jour des dossiers du personnel, de répertoire des compétences et besoin en
main d’œuvre.
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1.2.5. Les systèmes d’information du Management de la qualité
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Exemple de SI : son rôle et ses fonctionnalités
SI pour la gestion de livraison de marchandises aux entrepôts.
Il utilise :
Des ordinateurs ;
Des lignes de transmission ;
Des personnes, etc.
Devrait :
Enregistrer des ordres de préparation ;
Conserver en permanence les informations relatives au stock de chaque produit ;
Communiquer aux acheteurs la liste des produits à réapprovisionner, etc.
Pour réaliser ces fonctions précises de traitement de l’information :
Des logiciels ont été écrits,
Des matériels ont été choisis,
Des personnes ont été formées,
Des procédures ont été élaborées.
Les procédures et les logiciels sont des modes opératoires qui définissent la façon dont
chaque élément assure son rôle et qu’ils constituent l’élément central de l’organisation du
système.
La procédure est comme suit:
1 . précise comment enregistrer les commandes sur la station de travail.
2 . indique comment obtenir des bordereaux de préparation indispensables au magasinier
pour rassembler les produits commandés.
C’est dans la procédure qu’est réalisée la coordination des différents éléments du système.
Sommaire
Les SI fonctionnels répondent à une double préoccupation :
• Ils supportent le traitement des transactions et opérations
• Ils apportent les informations utiles pour la gestion
La majorité des SI fonctionnels sont organisés selon deux types dominants pour répondre aux
besoins des gestionnaires :
• Un ensemble hiérarchisé de rapports de gestion (reporting system) comportant des
informations jugées essentielles
• L’exploitation de bases de données alimentées par les transactions
CONCLUSION
L’évolution de l’informatique dans les entreprises a suivi un une évolution qui a abouti à une
conception de l’entreprise qui est cloisonnée et fragmentée, composée d’autant de systèmes
d’information que de sous-systèmes.
Or si la décomposition des entreprises en fonctions et en paliers de décision lui a servi à
mieux gérer leur environnement, le cloisonnement des systèmes d’information n’a généré que
redondance des données et multitude d’applications.
La redondance des données en particulier n’a pas été sans défavoriser l’intégrité de
l’information. En effet, si plusieurs unités gèrent la même information, il est inévitable
qu’avec le temps, ces informations ne soient plus synchronisées et deviennent, de ce fait,
différentes.
C’est ainsi que l’étape de l’intégration de différentes informations devient essentielle.
Nous reviendrons sur ces notions et sur celles des systèmes intégrés, des ERP et des logiciels
d’entreprise dans le chapitre 1 de partie 3 de notre cours.
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PARTIE II : INFRASTRUCTURE TECHNOLOGIQUE
Chapitre I : Les principales composantes du Système d'Information
Problématique
Quelque soit la taille de l’entreprise et quelque soit le secteur d’activité, le SI est devenu
indispensable, c’est un outil de travail stratégique. En effet, toute entreprise est contrainte de
développer une infrastructure technologique fiable pour être en mesurer d'opérer.
Tout futur gestionnaire utilisateur doit étudier les principales technologies de l'information qui
servent à bâtir l'infrastructure technologique d'une entreprise. Mais aussi de comprendre les
fonctionnalités des différentes technologies de l'information qui composent l’infrastructure
technologique d'une entreprise
Pour chaque technologie, l'accent sera mis sur les principales décisions que les entreprises
doivent prendre (ex. ordinateur de grande puissance vs ensemble de serveurs de petite
puissance, Windows vs Linux, etc.). Pour ce faire, il s’agit :
D'identifier les différents produits sur le marché ;
De comparer les produits entre eux ;
De choisir la meilleure technologie pour répondre à un besoin précis ;
De mettre en pratique les principales méthodologies pour réussir le fonctionnement pour réussir le
fonctionnement de technologies mises en place.
Section I : L’ordinateur
1. Définition
Un ordinateur est un système de traitement de l'information programmable et qui fonctionne
par la lecture séquentielle d'un ensemble d'instructions, organisées en programmes, qui lui
font exécuter des opérations logiques et arithmétiques.
2. La structure générale de l’ordinateur
a. Unité centrale (UC)
L’unité centrale reçoit les données brutes et les convertit en un format plus utile. C’est elle qui
contrôle les autres parties de l’ordinateur.
L’unité centrale comprend :
- Une unité arithmétique et logique
- Une unité de commande
- Une unité de mémoire
b. Mémoire vive ou centrale RAM (Random Access Memory) : conserve les données et les
instructions des programmes pendant le traitement. Elle contient également les programmes
du système d’exploitation qui dirige des opérations de l’ordinateur. Ainsi, elle garde les
données qui sont utilisées par les programmes en cours d’exécution. C’une mémoire
volatile (qui perd ses données lorsqu'on coupe son alimentation électrique)
c. Mémoire centrale ROM : La mémoire centrale est composée aussi d’une mémoire
morte ou la ROM (Read Only Memory). Il s’agit d’une mémoire non volatile (c’est-à-dire
une mémoire qui ne s’efface pas lorsque l’appareil qui la contient n’est plus alimenté en
électricité) et dont le contenu est fixé lors de sa programmation, qui pouvait être lue plusieurs
fois par l'utilisateur, mais ne pouvait plus être modifiée (elle contient des fichiers système
indispensable pour le démarrage et le fonctionnement de l’ordinateur).
d. Mémoire auxiliaire : Elle stocke les données et les programmes inutilisés durant le
traitement et pouvant être utiles dans le futur. Elle se trouve à l’extérieur de l’ordinateur, et
elle peut stocker une quantité d’informations dépassant la capacité de mémoire des
ordinateurs d’aujourd’hui.
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Elle peut être de différentes sortes : disques magnétiques (disquettes + disque dur) ou
optiques, bandes magnétiques. Les disques durs des ordinateurs personnels sont
habituellement de 8 à 10 gigaoctets, mais il est possible de dépasser les 70 gigaoctets.
e. Périphériques d’entrée : on trouve le clavier, la souris, l’écran tactile qui ont pour rôle de
convertir les données et les instructions en impulsions électroniques, et les envoient à
l’ordinateur.
f. Périphériques de sortie : comme les imprimantes ou les écrans de visualisation,
convertissent les données électroniques de l’ordinateur et les affichent sous une forme que les
utilisateurs peuvent comprendre.
g. Dispositifs de communication : établissent le lien entre l’ordinateur et les réseaux de
communication.
h. Les bus : Sont des circuits permettant de distribuer les informations et les signaux aux
diverses parties de l’ordinateur.
Figure : Schéma de principe d’un Ordinateur
30
4. Le logiciel
L’ensemble des programmes qu’un ordinateur peut utiliser constitue son logiciel ; sans
logiciel, un matériel informatique est inutilisable.
L’utilité de celui-ci dépend largement des logiciels offerts et de l’habilité des gestionnaires à
évaluer, surveiller et contrôler l’utilisation des logiciels dans l’organisation.
Les logiciels sont considérés comme ressource organisationnelle pouvant transformer le
matériel informatique en SI performant et utile.
4.1. Définition de logiciel
Est une succession d’ordres, effectués en séquence par un ordinateur en vue de réaliser une tâche
bien spécifique.
Est constitué d’instructions détaillées qui commandent l’exploitation d’un système informatique
(l’ordinateur).
Sans le logiciel, le matériel informatique ne pourrait s’acquitter des tâches qu’il est supposé
accomplir.
Est composé de plusieurs programmes.
« Un programme est une liste d’énoncés, ou d’instructions, pour l’ordinateur. Le processus
d’écriture, ou de codage, des programmes est appelé programmation. Les personnes qui
effectuent cette tâche sont appelées programmeurs » (Laudon et Laudon, 2001, p 259).
Le logiciel a pour fonctions de :
1. gérer les ressources de l’ordinateur ;
2. fournir des outils aux utilisateurs afin qu’ils puissent tirer profit de ces ressources et ;
3. servir d’intermédiaire entre les organisations et l’information en mémoire.
4.2. Les principaux types de logiciels
a. Logiciel d’exploitation :
Le logiciel d’exploitation est un ensemble de programmes généralisés qui gèrent les
ressources de l’ordinateur, comme l’unité centrale, les liens de communications et les
périphériques (d’entrée et de sortie). Les programmeurs qui écrivent le logiciel d’exploitation
sont appelés programmeurs de systèmes.
Le logiciel d’exploitation coordonne les diverses parties de l’ordinateur et sert d’intermédiaire
entre le logiciel d’application et le matériel. Le logiciel qui gère et commande les activités de
l’ordinateur est appelé Système d’exploitation. Exemple de logiciel d’exploitation : Windows
98 ou Windows 95, Windows NT (Windows 2000), UNIX, Linux, Dos, Mac Os.
b. Logiciel d’application
Comprend les programmes qui sont écrits pour ou par les utilisateurs afin de consacrer
l’ordinateur à l’exécution d’une tâche précise. Le logiciel qui sert à traiter une commande ou
à produire une donnée précise est un logiciel d’application. Exemple de logiciel d’application :
Ciel, sage, etc.
4.3. Choix de logiciel
La sélection des logiciels est une décision de gestion clé. Elle doit se baser sur les critères suivants :
La souplesse : Le logiciel d’application doit être facile à entretenir et à modifier, et
suffisamment souple pour pouvoir s’adapter avec le changement de l’organisation. Ces
considérations organisationnelles ont des conséquences à long terme sur les coûts.
L’efficacité : Certains logiciels sont plus efficaces que d’autres sur le plan de la
consommation du temps machine, et ces considérations pourraient se répercuter sur la
rentabilité de l’entreprise.
31
La compatibilité : Le logiciel d’application doit pouvoir s’exécuter sur la plate-forme
matérielle et sur le système d’exploitation de l’entreprise. De même, le logiciel d’exploitation
doit être compatible avec le logiciel requis pour ses principales applications d’affaires.
Le soutien : Pour être efficace, un logiciel doit être capable d’offrir un soutien continu aux
utilisateurs. Il est également important d’acheter un logiciel répandu dans d’autres
organisations et pris en charge par de multiples entreprises et services de conseil technique.
Figure : Notion de logiciel
32
- Centraliser les données,
- Les gérer efficacement
- Permettre l’accès au moyen de programmes d’application.
Un SGBD sert d’interface entre les programmes d’application et les fichiers de données
physiques.
Lorsqu’on veut obtenir une donnée telle que la paie brute, le SGBD la trouve dans la base de
données et la présente au programme d’application.
33
d. Les canaux de communication : liens permettant la transmission des données ou de la
voix entre unités émettrice ou réceptrice d’un réseau. Les canaux de communication
requièrent divers supports de transmission tels que les lignes téléphoniques, les câbles
à fibre optique et les supports de transmission sans fil (wifi).
e. Les processeurs de transmission : tels que les modems, les multiplexeurs, les
connecteurs et les processeurs frontaux, qui viennent soutenir la transmission et la
réception des données entre les terminaux et les ordinateurs.
Les modems sont les processeurs de transmission les plus répandus «
convertissent les signaux numériques émis par un ordinateur ou un terminal de
transmission en fréquences analogiques qui peuvent être transmises par des lignes
téléphoniques ordinaires » (O’Brien, 1997, p 219).
Les multiplexeurs permettent à un seul canal de communication de transmettre
successivement de nombreux messages issus de plusieurs terminaux, ce qui fera
que plusieurs terminaux seront en mesure de partager une même ligne de
communication.
f. Le logiciel de transmission : qui commande les entrées et les sorties, et qui gère les
autres fonctions du réseau de transmission.
34
Section IV : les réseaux : Internet, Intranet, Extranet
1. Internet : l’application la plus connue et la plus importante de la mise en réseau. Il relie
des centaines de milliers de réseaux.
Quiconque, disposant d’un ordinateur et d’un modem, qui accepte de payer des frais
mensuels d’utilisation Internet, peut y accéder par l’intermédiaire d’un fournisseur d’accès.
Un fournisseur d’accès Internet est une entreprise commerciale reliée en permanence à Internet, qui
vend des connexions temporaires à ses abonnées (Planet, Topnet, etc.).
Afin de se connecter sur Internet, chaque personne devrait respecter certaines normes basées
sur le modèle de référence TCP/IP (protocole de contrôle de transmission/Protocole Internet,
il s’agit du modèle de référence pour relier différents types d’ordinateurs et de réseaux :
Internet).
L'association des deux protocoles permet d'apporter des garanties de fiabilité dans le transfert
des données. Ils que les informations envoyées arriveront bel et bien au bon destinataire.
Internet a ouvert la voie à de nombreuses possibilités intéressantes pour l’organisation et son
exploitation, qui peuvent transformer la vie d’une entreprise et les applications des SI dans le
quotidien.
Il offre aux organisations une vaste gamme de possibilités qu’elles peuvent utiliser pour
échanger des informations en interne ou pour communiquer avec d’autres organisations
Il crée une plate-forme universelle pour l’achat et la vente de produits et pour l’élaboration
d’importants processus d’affaires au sein d’une entreprise.
Ce géant réseau de réseaux est devenu un important catalyseur du commerce électronique ( e-
commerce) et des affaires électroniques (e-business).
Les principales fonctions d’Internet (ou outil de communication Internet) utiles pour le
monde des affaires comprennent :
- le courrier électronique,
- les groupes de discussion,
- les serveurs de liste de diffusion (courrier électronique interne),
- la conversation en temps réel,
- le FTP (Transfert de fichier d’un ordinateur à un autre),
- les logiciels de recherche,
- le Web, etc.
35
Enchères Vente aux enchères de produits et services au prix précisé par eBay
inversées l’acheteur Priceline.com
Livraison de Vente et livraison de logiciels, de multimédia et d’autres PhotoDisc
produits numériques produits numériques sur Internet Sonic Net
Prestation de services et aide aux utilisateurs de matériels et
Fournisseur de
de logiciels Cyber Media
Services en ligne
2. Intranet : Alors que le Web est ouvert au grand public, les intranets sont des réseaux
privés et protégés par des pare-feu.
Les pare-feu sont des systèmes de sécurité, dotés de logiciels spécialisés, qui empêchent des
personnes de l’extérieur de l’entreprise d’entrer dans son réseau privé.
Il est programmé de façon à intercepter chaque paquet de messages qui passe entre les deux
réseaux ; il analyse ses caractéristiques et rejette les messages ou les tentatives d’accès non
autorisés.
Afin de construire Intranet, il faut utiliser l’infrastructure existante, les normes de connectivité
d’Internet et un logiciel mis au point pour le Web. Les Intranets peuvent donner naissance à
des applications interconnectées qui peuvent s’exécuter sur plusieurs types d’ordinateurs à
travers l’organisation.
Les avantages des Intranets pour les organisations :
- Connectivité : accès depuis presque toutes les plates formes de traitement
- Possibilité de connexion aux systèmes existants et aux bases de données sur les
principales transactions
- Création d’applications interactives avec du texte, du son et des images vidéo
- Evolution de la taille des plates-formes de traitement à mesure que changent les
exigences
- Interface de Web conviviale et universelle
- Cadre informationnel plus riche et plus souple
- Diminution des coûts de diffusion de l’information
-
https://www.youtube.com/watch?v=_dlr8Kax2ps
https://www.youtube.com/watch?v=02OgBOXZSfQ
https://www.youtube.com/watch?v=ORMxnhkSBAA
36
Exemple sur la mise en place d’Extranet
Exemple Wal-Mart
Wal-Mart est le premier hypermarché aux Etats Unis. Elle est également connue par ses
rayons bien garnis grâce à son célèbre système de réapprovisionnement. En effet, Wal-Mart
est devenu le premier distributeur aux Etats-Unis.
Le système de réapprovisionnement en continu de Wal-Mart est capable d'envoyer les
commandes de nouveaux articles directement aux fournisseurs dès que les clients ont réglé
leurs articles.
Les terminaux des points de vente enregistrent le code- barres de chaque article passé en
caisse et transmettent directement l'opération d'achat à l'ordinateur central du siège social
de Wal-Mart.
L'ordinateur centralise les commandes de l'ensemble des magasins et, après récapitulation
et contrôles appropriés, les transmet informatiquement aux fournisseurs.
Grâce aux technologies Web et plus précisément les Extranets, ces derniers peuvent à leur
tour accéder aux données relatives aux ventes et à l'état des inventaires de Wal-Mart.
Ce système d’information qui se charge du réapprovisionnement automatisé permet à Wal-
Mart :
De se dispenser des dépenses élevées que représente la gestion des stocks dans ses
propres entrepôts
D’ajuster ses achats d'articles afin qu'ils correspondent à la demande des Clients.
Chez les concurrents, Sears par exemple, les frais généraux représentent 24,9 % des ventes.
Wal-Mart, en revanche, grâce à son système, peut maintenir les frais d'exploitation au
plus bas.
C'est ainsi que les frais généraux n'y représentent que 16,6 % du chiffre des ventes : Les frais
d'exploitation représentent en moyenne 20,7 % des ventes dans le secteur de la distribution.
4. Les avantages des technologies Internet, Intranet et extranet pour les organisations
Internet, intranets et extranets deviennent des plates formes principales pour le commerce
électronique et des affaires électroniques
La possibilité de se connecter à Internet partout dans le monde, la convivialité du réseau
Internet, son faible coût et ses fonctions multimédia servent à créer des applications, des
services et des produits interactifs.
- Une connectivité et portée globale (capacité à relier un grand nombre de personnes dispersées
dans le monde, avec des frais dérisoires)
- Une diminution du coût de communication
- Une diminution du coût de transaction
- Une diminution du coût d’agence (coût lié à la gestion des employés et à la coordination de
leur travail)
- Interactivité, souplesse et personnalisation
- Accélération de la diffusion des connaissances
37
NB : En plus de choix de type de connexion, il ne faut pas oublier de choisir un VPN .
VPN est l’abréviation de « virtual private network » (réseau privé virtuel) et désigne
un service qui protège votre connexion Internet et votre confidentialité en ligne. Il
crée un tunnel chiffré pour vos données, protège votre identité en ligne en masquant
votre adresse IP et vous permet d’accéder à votre réseau interne de n’importe quel
espace dans le monde (très utile pour le travail à distance).
4. Fiabilité du service et disponibilité du service client : niveau de réactivité de service client.
5. Frais : il faut opter pour l’offre la moins élevée mais qui doit satisfaire vos besoins.
- Informatique à la demande :
Tarification à l’usage (paie que ce qu’on consomme)
Ajuster les coûts en fonction de l’activité.
- Pas d’installation nécessaire
Un navigateur web suffit
- Accéder à ses données depuis n’importe quel ordinateur
- Données préservées en cas de vol ou de virus
- Application accessibles en mobilité
- Fonctionnalités collaboratives
https://www.youtube.com/watch?v=UoauktJ-6RE
38
Chapitre II : Les systèmes intégrés
Les organisations sont amenées de plus en plus souvent à implanter un système de gestion
intégré, c'est-à-dire un ensemble de programmes conçu pour intégrer et gérer un ensemble de
processus administratifs et de données liant diverses fonctions, comme la gestion financière
et comptable, les ventes, la distribution et l'approvisionnement.
Les systèmes intégrés englobent les ERP (Enterprise Resources Planning), le SCM (Supply
Chain Management) et CRM (Customer Relationship Management).
1. ERP
1.1. ERP : Définition
L’ERP (Enterprise Resources Planning) ou PGI (Progiciel de Gestion Intégré) est un
logiciel qui comporte plusieurs modules paramétrables (modifiable partiellement pour
répondre aux besoins de l’entreprise) et intégrés (inter-reliés et interdépendants). Il englobe
un ensemble de modules fonctionnels, financiers, ressources humaines, production et
logistique, marketing et vente, intégrés autour d’une base de données unique. De ce fait, il
constitue la colonne vertébrale du système d’information interne puisqu’il gère des
mécanismes internes avec des données et des informations provenant des fonctions propr es à
l’entreprise.
La fonction principale de l’ERP se présente comme suit : Intégration de l'ensemble des
processus d'une entreprise sous une plate-forme informatique unique susceptible de couvrir
la quasi-totalité des fonctions informatiques.
39
1.2. Les processus supportés par un ERP
Les processus qui peuvent être supportés par un logiciel d’ERP sont:
Les processus comptables et financiers tels que la trésorerie, le contrôle des comptes,
les comptes fournisseurs et les comptes clients, la gestion des investissements et les
états financiers, etc.
Les processus de la logistique globale, y compris l’approvisionnement, les achats,
Les expéditions, la facturation et les règlements, etc.
Les processus de fabrication
Les processus de traitement des commandes clients
Les processus de services clients qui peuvent ou sont destinés à être intégrés avec les
systèmes d’entreprise des fournisseurs grâce notamment à des solutions EDI ou B2B
Les processus de gestion de la force de vente,
La gestion des ressources humaines
La maintenance des usines, des équipements et des parcs automobiles
La gestion des projets et de la construction,
etc.
Dans le secteur industriel par exemple, le logiciel peut prendre en charge le circuit allant de la
réception de la commande jusqu’à la livraison en passant par la production, la fabrication, la
facturation et l’écriture comptable, ce faisant, reliant toutes ces fonctions et évitant les doubles
saisies et les redondances d’informations.
41
- Lourdeur et rigidité de mise en œuvre : une durée d’implémentation variant : de 3 à 6 mois
pour les petites structures, de 8 à 24 mois pour les grosses entreprises.
- Résistance et les difficultés d’apprentissage par le personnel.
- Nécessité parfois d’adapter certains processus de l’organisation ou de l’entreprise au
progiciel.
- Nécessité d’une maintenance continue.
https://www.youtube.com/watch?v=jniLNzLwEqg
2. Supply Chain Management ou SCM (la gestion de la logistique globale)
2.1. Définition de Supply Chain (la logistique)
La logistique est la gestion du stockage et de la circulation des biens et des informations qui
leur sont reliées. Une bonne logistique a pour but de réduire les coûts, accélérer le flux des
matières et des marchandises, améliorer la qualité du service à la clientèle et augmenter les
profits.
La logistique concerne également la coordination de cette circulation à travers non
seulement l’entreprise mais entre l’entreprise et ses clients, ses fournisseurs et ses autres
partenaires.
44
45
4. Les systèmes d’ERP de deuxième génération
Depuis quelques années, la notion de l’ERP semble avoir changé. Les CRM et les SCM
semblent s’intégrer dans de nouvelles moutures d’ERP, les ERP dits de deuxième génération,
appelés X-ERP (ou ERP II). Cette intégration semble prendre la forme d’une base de données
unique, partagée à la fois par l’ERP qui la crée et le SCM et/ou le CRM.
Le champ d’application des X-ERP ne se limite pas uniquement aux fonctions SCM et CRM.
Il s’étend désormais à la Business Intelligence (le décisionnel), au commerce électronique.
Les X-ERP visent par conséquent une couverture plus large de l’entreprise et dépassent le
simple champ transactionnel (en débordant sur le décisionnel) et ils dépassent les frontière de
l’entreprise (par le biais du CRM, du SCM et du commerce électronique).
L’intégration des fonctions de l’entreprise s’élargit donc à l’intégration pure et simple de toute
l’entreprise.
5.1. Workflow
Le workflow ou « flux de travaux » ou encore « flux opérationnel » en français, est la
représentation d'une suite de tâches ou opérations effectuées par une personne, un groupe de
personnes, un organisme, etc. Le terme flow (flux) renvoie au passage du produit, du
document, de l'information, etc., d'une étape à l'autre.
C’est la représentation d’un ensemble de tâches nécessaires à la réalisation d’un processus
opérationnel. Pas seulement des tâches, d’ailleurs, mais aussi des acteurs impliqués dans leur
exécution, qu’ils soient humains (vos collaborateurs et vous-même) ou non (logiciels,
applications, services, API, processus tiers…). Ainsi que les différentes interactions qui
permettent à ces acteurs de mener à bien ladite suite de tâches.
46
5.2. EDI (échange de données informatisé)
L'échange de données informatisé (EDI), ou en anglais Electronic Data Interchange, est le
terme générique définissant un échange d'informations automatique entre deux entités à l'aide
de messages standardisés, de machine à machine. L'EDI a été conçu à l'or igine dans l'optique
du « zéro papier » et afin d'automatiser le traitement de l'information : disposer rapidement
d'une information exhaustive, sécurisée et fiable.
Par exemple, une entreprise peut émettre ses commandes, ses avis d'expédition, ses factures
par EDI, c'est-à-dire qu'elle va émettre des messages électroniques normalisés qui seront
télétransmis vers les ordinateurs de ses partenaires commerciaux (fournisseurs, clients,
banques) qui seront capables d'interpréter et d'intégrer automatiquement les données
correspondantes dans leurs systèmes d'information respectifs sans papier ni intervention
humaine. Ce processus permet la suppression des documents papier acheminés par la poste ou
par fax et des saisies manuelles par des opérateurs.
https://www.youtube.com/watch?v=ho3Lh1h8e4E
Le traitement des big data par l'Intelligence artificielle permet de nouvelles possibilités d'exploration de
l'information et des données, celles-ci proviennent de nombreuses sources numériques : les réseaux sociaux, les
médias, l'OpenData, le Web, des bases de données privées, publiques à caractère commercial ou scientifique. Cela
permet des recoupements et des analyses prédictives dans de nombreux domaines : scientifique, santé,
économique, commercial…
https://www.youtube.com/watch?v=xO7M2yfDNoc
48
Partie III : Management de projet SI et gouvernance des systèmes
d’information
Chapitre 1 : Management de Projet SI
1. Pourquoi le management de SI?
- Le système d'information d’une entreprise doit être organisé, finalisé, construit, animé et
contrôlé, ce qui constitue un moyen d'optimisation de la performance de l'entreprise.
- Le MSI est une discipline du management regroupant l'ensemble des connaissances, des
techniques et des outils assurant la gestion de données et plus généralement l'organisation du
système d'information.
- Les directions des systèmes d’information (DSI) sont contraintes de gérer des technologies de
plus en plus sophistiquées et à redéfinir en permanence leurs métiers, responsabilités,
pouvoirs et moyens en particulier, au niveau de leur management.
3. Le projet SI
Un projet peut être défini comme « un ensemble d'actions à réaliser pour satisfaire un objectif
défini, dans le cadre d'une mission précise, et pour la réalisation desquelles on a identifié non
seulement un début, mais aussi une fin » (AFITEP, Dictionnaire de management de projet,
1996).
La gestion de projet doit permettre de réaliser les différentes activités dans des délais
prédéfinis et dans la limite du budget initialement alloué.
Un projet SI peut contribuer à l'amélioration des processus ou à créer de nouveaux processus,
améliorer la prise de décision ou encore aider l'entreprise à obtenir un avantage compétitif ou
une meilleure position stratégique.
Le lancement d'un projet lié aux SI d'une entreprise peut avoir deux objectifs très différents.
Le premier objectif est la nécessité de remplacer les outils et applications existants, en fin de
vie ou devenus obsolètes. Le second objectif est la naissance d'un nouveau besoin
(changement de processus, modernisation, alignement avec une nouvelle stratégie, etc.).
49
b. La nature de contribution
Projet stratégique : s’il influence fortement l’avenir de l’entreprise (refonte totale du SI,
fusion d’entreprises).
Projet de productivité : si son ambition est d’améliorer les résultats des activités de
l’entreprise.
Projet obligatoire : S’il répond à une contrainte externe de type généralement légal.
Cette classification est utile pour déterminer le mode de pilotage du projet.
Un projet obligatoire sera piloté par les coûts,
Un projet de productivité par la rentabilité,
Un projet stratégique pourra s'appuyer sur l'une ou l'autre approche.
50
Chapitre 2 : Notion de gouvernance des SI
1. Gouvernance des systèmes d'information : Définition
Consiste à fédérer un ensemble de réflexions et de bonnes pratiques sur le thème du pilotage
à long, moyen et court terme des systèmes d'information.
La gouvernance recouvre l'ensemble des éléments qui concourent à un pilotage efficace des
systèmes d'information, en mettant l'accent sur la nécessaire transparence et visibilité de ce
pilotage pour l’ensemble des acteurs de l’organisation.
Elle s'inscrit ainsi dans le cadre général des relations entre DSI, direction générale et
directions métiers.
51
* Des systèmes d’information articulés éventuellement entre eux (infrastructure) et
exécutant des processus d’acquisition, stockage, traitement, communication
d’informations. Ces SI sont définis, réalisés, implantés et animés grâce à des
ressources (spécialistes, outils, etc.)
Toutefois, pour assurer une mise en place d’un SI et un fonctionnement efficaces, il faudrait
au préalable étudier les FCS
En résumé
Les facteurs organisationnels dont il faut tenir compte dans la planification et l’implantation
des SI sont :
- Participation et implication de l’employé ;
- Conception de l’utilisation de SI (formation obligatoires des utilisateurs) ;
- Surveillance des normes et des performances ;
- Ergonomie (notamment du matériel, des interfaces-utilisateurs et du cadre de travail) ;
- Procédures de résolutions des difficultés et de réclamations des employés ;
- Santé et sécurité ;
- Conformité aux règlements gouvernementaux.
52
Chapitre 3 : L’audit des systèmes d’information
53
Ci-dessous une présentation succincte des différents types d’audits informatiques les plus
fréquents :
a) Audit de la fonction informatique
Le but de l'audit de la fonction informatique est de répondre aux préoccupations de la
direction générale ou de la direction informatique concernant l'organisation de la fonction
informatique, son pilotage, son positionnement dans la structure, ses relations avec les
utilisateurs, ses méthodes de travail.
b) Audit de l'exploitation
L'audit de l'exploitation a pour but de s'assurer que les différents centres de production
informatiques fonctionnent de manière efficace et qu'ils sont correctement gérés.
Il est pour cela nécessaire de mettre en œuvre des outils de suivi de la production comme «
Openview d'HP, de Tivoli d'IBM,… » ; Il existe aussi un système Open Source de gestion de
la production comme « Nagios ».
c) Audit des projets informatiques
C’est un audit dont le but est de s'assurer que le projet informatique se déroule normalement
et que l'enchaînement des opérations se fait de manière logique et efficace de façon qu'on ait
de fortes chances d'arriver à la fin de la phase de développement à une application qui sera
performante et opérationnelle.
d) Audit des applications opérationnelles
Le but de l'audit d'une application opérationnelle est de donner au management une assurance
raisonnable sur son fonctionnement.
Ces contrôles sont, par exemple, réalisés par le Commissaire aux Comptes dans le cadre de sa
mission légale d'évaluation des comptes d'une entreprise : est-ce que le logiciel utilisé est sûr,
efficace et adapté ?
Ce peut être l'audit de l'application comptable, de la paie, de la facturation,…
Mais, de plus en plus souvent, on s'intéresse à l'audit d'un processus global de l'entreprise
comme les ventes, la production, les achats, la logistique.
Il est conseillé d'auditer une application de gestion tous les deux ou trois ans de façon à
s'assurer qu'elle fonctionne correctement et, le cas échéant pouvoir apporter les améliorations
souhaitables à cette application ou à ce processus
e) Audit de la sécurité informatique
L'audit de la sécurité informatique a pour but de donner au management une assurance
raisonnable du niveau de risque de l'entreprise lié à des défauts de sécurité informatique. En
effet, l'observation montre que l'informatique représente souvent un niveau élevé de risque
pour l'entreprise.
On constate actuellement une augmentation de ces risques liée au développement d'Internet.
Ils sont liés à la conjonction de quatre notions fondamentales :
1. En permanence il existe des menaces significatives concernant la sécurité
informatique de l'entreprise et notamment ses biens immatériels ;
2. Le facteur de risque est une cause de vulnérabilité due à une faiblesse de
l'organisation, des méthodes, des techniques ou du système de contrôle ;
3. La manifestation du risque : Tôt ou tard le risque se manifeste. Il peut être physique
(incendie, inondation) mais la plupart du temps il est invisible et se traduit notamment
par la destruction des données, l'indisponibilité du service, et le détournement de trafic
;
4. La maîtrise du risque. Il s'agit de mettre en place des mesures permettant de diminuer
le niveau des risques notamment en renforçant le contrôle d'accès, et l'authentification
des utilisateurs.
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Veuillez regarder la vidéo suivante pour avoir plus d’information sur l’audit des SI
https://www.youtube.com/watch?v=WqfTzRzFrpc
Veuillez regarder la vidéo suivante pour avoir plus d’information sur le référentiel COBIT :
https://www.youtube.com/watch?v=FL3gixG5vUc
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