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Systèmes d’Information
MERISE
Filière GI – Semestre 3
Badr EL HATIMI
badr_elhatimi@yahoo.fr
Plan du module
Les systèmes d’information
Notion de système d’information (SI) – Approche systémique – Cycle
de vie d’un SI.
La méthode MERISE
Généralités – Les cycles d’abstraction de conception d’un SI – Les flux
d’information – Les données – Les traitements - Les modèles statiques
et dynamiques.
Modélisation des flux
Définition de l’organisation – Diagramme de contexte – Diagramme de
flux.
Description statique du SI
Concepts de base – Concepts étendus – Règles de construction d’un
modèle conceptuel de données (MCD) – Modèle logique de données
(MLD) – Modèle physique de données (MPD).
Description dynamique du SI
Concepts de base : Acteur, événement, opération, règle d’émission,
synchronisation - Règles de construction d’un modèle conceptuel de
traitements (MCT) – Modèle organisationnel de traitement (MOT).
Etudes de cas et pratique d’un outil de conception graphique
2
(PowerAMC)
1
Chapitre 1
Au commencement était …
Méthode de Conception des Systèmes
d’Information d’organisation – La méthode
MERISE.
2
Un peu de vocabulaire ...
Contexte ? L’organisation :
Éléments Éléments
Système
en entrée en sortie
3
Les sous-systèmes d’une organisation
La définition du système d'information est
issue de la théorie des systèmes ou
systémique.
Ainsi, une organisation peut être modélisé
comme comportant trois sous systèmes :
le système de pilotage (ou de décision) (celui
qui réfléchit, décide, oriente),
le système opérant (celui qui produit,
transforme, agit),
and last but not least : le système
d'information.
7
4
Systèmes d’Information (SI)
Environnement:
Clients,
Fournisseurs,
Employés,
Actionnaires…
[ ZEMMARI 05]
9
10
5
Système d’information Vs Système
Informatique
On distinguera dans le SI :
• le système d'information organisationnel (SIO) la partie
visible, basée essentiellement sur des ressources
humaines, de l'activité organisée.
• le système d'information informatisé (SII) correspondant
au contenu informatisé du SI (logiciel, base de données)
11
Pièces Résultats
SI Comptable
comptables comptables
12
6
Système d’information Vs Système
Informatique : un exemple
La transformation des écritures comptables
en résultats comptables est informatisée, par
contre la transformation des pièces
comptables en écritures comptables
comporte des actions impliquant une décision
et donc une intervention de l'humain.
13
Processus d’informatisation du SI
Parmi les informations qui appartiennent au
système d’information, certaines doivent ou
peuvent faire l’objet d’un traitement
automatisé grâce aux outils informatiques.
Un projet d’informatisation du SI a pour
objectif de construire une application
informatique support d'un système
d'information informatisé, inclus dans un
système d'information organisationnel.
14
7
MERISE dans tout ceci ?
Pour assurer la cohérence du système
d’information, la méthode MERISE propose
une démarche d’informatisation ayant pour
principe de base que l'on ne peut pas
construire un SII sans comprendre au
préalable le SIO dans lequel on l'implante.
15
16
8
Pourquoi une méthode ?
17
maintenance du code.
9
Pourquoi une méthode ?
Dans le domaine de l’ingénierie du logiciel, utiliser une
méthode (Exemple MERISE) permet de :
mieux répartir les tâches et d’automatiser certaines
d’entre elles;
réduire les coûts et les délais;
assurer un bon niveau de qualité et une maintenance
efficace. En effet, une fois mise en production,
l’application va devoir être maintenue, probablement
par une autre équipe et, qui plus est, pas
nécessairement de la même société que celle ayant
créée l’application.
19
[F. TCHENAR2006]
10
Maintenant on comprend mieux
Méthode de Conception des Systèmes
d’Information d’organisation – La
méthode MERISE :
Méthode d’Étude et de Réalisation Informatique
pour les Systèmes d’Entreprise
21
Chapitre 2
La méthode MERISE
Généralités
11
MERISE : Les points forts
La méthode est apparue dans les années 70 et s’est
généralisée dans les années 80 et 90.
La méthode s'appuie sur une approche systémique :
C’est donc une approche globale.
Elle est fortement adaptée aux grands projets
d’informatisation de SI.
Les concepts sont peu nombreux et simples.
Elle est très indépendante vis à vis de la technologie.
Elle reste un standard de fait dans les pays
francophones dans les domaines de gestion.
Elle sert de référence aux enseignements sur les
méthodes de conception des SI. 23
MERISE : La critique
Les méthodes traditionnelles, dont MERISE,
composées d’étapes séquentielles depuis
l’analyse du besoin jusqu’à la recette,
présentent l’inconvénient d’être rigides et peu
réactives. Ainsi, le temps écoulé entre les
spécifications et la phase de livraison est
parfois tellement important que les besoins
ont entre-temps changé de nature.
24
12
MERISE : Les points faibles
Elle ne s'occupe pas de l'interface utilisateur.
Elle est très adaptée à un contexte de création
d'application mais pas forcément à un problème
de maintenance ou de ré-informatisation.
Elle ne permet pas une validation rapide de la
part des utilisateurs.
Il est très difficile de valider les traitements par
rapport aux données et cela au niveau
conceptuel ou organisationnel.
25
26
13
Modèles de cycle de vie
La séquence et la présence de chacune de
ces activités dans le cycle de vie dépend du
choix d’un modèle de cycle de vie entre le
client et l’équipe de développement.
Le cycle de vie permet de prendre en
compte, en plus des aspects techniques,
l’organisation et les aspects humains.
On parle de cycle de vie en cascade, en V,
en spirale, séquentiel, incrémental, itératif …
27
14
Modèle de cycle en cascade
La méthode
MERISE est basé
sur un cycle de
vie en cascade.
Ce modèle est
séquentiel. Il n’est
ni incrémental ni
itératif.
29
15
MERISE - Cycle de vie d’un système
d’information
PHASES DU CYCLE
OBJECTIFS PRINCIPAUX
DE VIE
Installation des logiciels, mise en service
progressive du système d’information:
6. Mise en service - réception définitive du système
- fonctionnement de leur conformité
Prise en compte des évolutions ultérieures au
lancement opérationnel liées:
7. Maintenance - au progrès technique
- à la modification de l'environnement
- aux utilisateurs
Constat d'évolutions trop importantes pour
relever d'une simple maintenance ayant pour
origine:
8. Remise en cause - l'ancienneté de l'application
- l'obsolescence technologique
- un changement important dans l'activité ou
dans les principes de l'organisation 31
32
16
Les 4 niveaux d’abstraction
MERISE définit 4 niveaux d’abstraction :
1. Le niveau conceptuel qui décrit la statique et la
dynamique du SI en se préoccupant uniquement du
point de vue du gestionnaire Quoi ?
2. Le niveau organisationnel décrit la nature des
ressources qui sont utilisées pour supporter la
description statique et dynamique du SI. Ces
ressources peuvent être humaines et/ou matérielles
et logicielles Qui ? Où ? Quand ?
3. Le niveau logique dans lequel on choisit les
techniques d’implantation du système d’information (
données et traitements) Comment ?
4. Le niveau physique concerne la réalisation (le
codage). 33
MCF : relations
Système d'information
MLT : fonctionnement du
Système d'information
17
Étude préalable
35
Étude détaillée
36
18
Étude détaillée : Conception
Deux phases s’enchaînent lors de la
conception :
1. La Conception Générale donnant une
description fonctionnelle complète du futur
SI Dossier de Conception Générale
2. La Conception Détaillée donnant une
description complète (et vérifiée) du futur SI
dans l’environnement cible Dossier de
Conception Détaillée
37
38
19
Niveau Conceptuel
L'objectif du niveau conceptuel est de représenter
l'activité de l'entreprise et de formaliser son SI
indépendamment de son organisation. Trois modèles :
1. Le MCC formalise les échanges d'informations entre
acteurs et domaines.
2. Le MCD est la référence de l'activité de l'entreprise, la
manière dont elle perçoit et mémorise son activité. Il
formalise toutes les informations.
3. Le MCT formalise les traitements effectués par un
système fonctionnel, comment l'entreprise réagit à une
réception d'informations, ou quand, spontanément, elle
décide d'émettre des informations.
39
40
20
Analyse de l’existant
Définition de l’Organisation
De quelle entreprise s ’agit-il ? Quels sont :
Quels sont ses objectifs ? ses activités spécifiques ?
Déterminer la structure qui ses produits ?
prend les décisions ses matières premières
(fournisseurs) ?
ses clients ?
Critique du SI existant.
Techniques : Interviews – Colleecte et Analyse des
documents – Benchmarking. 41
42
21
Chapitre 3
Modèle Conceptuel de
Communication
Plusieurs noms : Modèle Conceptuel de
Communication (MCC), Modèle Conceptuel
de Flux (MCF) ou Diagramme de Flux.
Le diagramme de flux permet de :
Modéliser le système opérant de l'entreprise,
Identifier les unités actives qui échangent des
flux d'information dans le système,
Analyser les flux entre ces unités.
Délimiter les domaines du système.
Deux concepts : Les Acteurs et les Flux.
44
22
Modèle Conceptuel de
Communication : Acteur
Un Acteur représente une unité intervenant dans le
fonctionnement du système. Il est interne ou externe
au système. Il peut modéliser :
♦ Un partenaire extérieur à l'entreprise (client,
fournisseur),
♦ Un domaine d'activité de l'entreprise (comptabilité,
gestion du personnel),
♦ Un ensemble d'activités (liquidation, contrôles),
♦ Un élément structurel de l'entreprise (service,
département).
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Modèle Conceptuel de
Communication : Flux
Un Flux représente un échange entre un
acteur émetteur et un acteur récepteur. On
peut distinguer trois types de flux:
♦ Flux physique (marchandises, matériaux),
♦ Flux financier (chèque, virement),
♦ Flux d'information ou flux logique qui peut être
verbal, documentaire ou informatique. C’est
ce dernier type de flux qui nous intéresse lors
d’une démarche d’informatisation.
46
23
Modèle Conceptuel de
Communication : Interne / Externe
Acteur externe : entité externe à
l’organisation ou au domaine étudié.
Acteur interne : appartient à l’organisation ou
au domaine étudié.
47
Modèle Conceptuel de
Communication : Interne / Externe
48
24
Formalisme graphique
49
Diagramme de contexte
Acteur 1
Info 1
ORGANISATION Info 2
Acteur 2
Info n
Acteur n
25
Modèle Conceptuel de
Communication (MCC)
Ce diagramme permet de compléter le
diagramme de contexte en décomposant
l'organisation en une série d'acteurs internes.
Acteur 3
Info 1
ORGANISATION
Acteur 1 Info 2
Acteur 4
Info 3
Acteur 2 Info 4
Acteur 5
51
Modèle Conceptuel de
Communication (MCC)
Exemple d’une agence commerciale :
AGENCE
3 Demande d’achat
6 Copie Bon de Commande
Agent Achat Agence Régional
4 Achat
1 Demande de devis
5 Bon de commande
2 Devis
Fournisseur
52
26
Exemple
53
Exemple
54
27
Matrice des Flux
55
56
28
La phase de Conception Générale
1. Analyse de l’existant
2. Modélisation des flux (Diagramme de
contexte - MCC)
3. Modélisation des données (MCD)
4. Modélisation des traitements (MCT)
5. Validation & Revue
57
Description statique du SI
29
Modèle Entité - Association
Le MCD se base sur le modèle entité –
association ( ou entité – relation) a été
formalisé par l'américain Peter CHEN, à la suite
d'une publication intitulée "The Entity-
Relationship Model" en 1976.
Ce modèle est très proche du modèle
relationnel qui est à la base des principaux
SGBD du marché (SGBDR) comme , ORACLE,
SQL Server, MySQL, PostgreSQL…
59
60
30
Modèle Entité - Association
Le modèle entité-association est constitué de
trois éléments de base :
1. Les informations ou données.
2. Les entités, qui sont des regroupements
d'informations, et possèdent des attributs
(caractéristiques).
3. Les associations qui sont les liens logiques
entre les entités (et sont quantifiées par des
cardinalités).
61
31
MCD : Modèle Entité – Association
Les Entités
Formalisme MERISE :
LIBELLE_ENTITE
63
64
TOTAL : 130000
32
MCD : Modèle Entité – Association
Les Entités
Exemple : Société InfoPower
Gestion des commandes
Occurrences
Entité Type
Compagnie Industrielle du Gharb
CLIENT 20 Avenue Med V, KENITRA
ZITOUNI Hassan
65
66
33
MCD : Modèle Entité – Association
Les Associations
Comment exprimer :
Un client passe une commande?
Une facture contient plusieurs produits?
Une facture est liée à une commande?
ASSOCIATION
67
68
34
MCD : Modèle Entité – Association
Les Associations
Formalisme MERISE :
ENTITE 1 ENTITE n
libellé de
l’association
ENTITE 2
69
70
35
MCD : Modèle Entité – Association
Propriétés
Définition :
La propriété (ou attribut ou rubrique) est
une information élémentaire, c’est-à-dire
non déductible d’autres informations, qui
présente un intérêt pour le domaine étudié.
Une propriété caractérise une entité ou une
association.
Exemple : Un CLIENT est caractérisé par
Nom Client, Adresse et Nom Représentant.
71
ENTITE 1 ENTITE n
P1 Libellé_association P1
P2 P2
… LibellePropriete
…
ENTITE 2
P1
P2
… 72
36
MCD : Modèle Entité – Association
Propriétés
com_fact
QuantCommandee QuantFacturee
73
74
37
MCD : Modèle Entité – Association
Propriétés
Remarque :
Une propriété est atomique Simple et Monovaluée
Propriété Simple non composée d’autres propriétés
Propriété Monovaluée ne peut prendre qu’une seule valeur
par occurrence (cardinalité max = 1)
CLIENT CL232
SOMID
CodeClient Casablanca
NomClient 022546712, 022546742, 022546783
AdresseClient
TelClient
75
CLIENT TELEPHONE
CodeClient telephone_client Telephone
NomClient
AdresseClient
76
38
MCD : Modèle Entité – Association
Identifiants d’une Entité
Règle de distinguabilité :
Chaque occurrence d’entité représente un
individu clairement différencié des autres
dans le S.I.
Définition :
L'identifiant est une propriété particulière
d'une entité telle qu'il n'existe pas deux
occurrences pour lesquelles cette propriété
prenne une même valeur.
Exemple : Une facture est identifiée par le
77
N°Facture.
LIBELLE_ENTITE
Libelle_Id1
Libelle_Id2
Libelle_P1
Libelle_P2
…
78
39
MCD : Modèle Entité – Association
Identifiants d’une Entité
Généralisation :
L’identifiant d’une entité est un ensemble
minimum de propriétés tel qu’il n’existe pas
deux occurrences qui ont les mêmes valeurs
pour ces attributs.
EMPLOYE
# Nom
# Prenom
DateNaissance
SituationFam
DateRecrutement
79
EMPLOYE EMPLOYE
# Nom # CodeEmploye
# Prenom Nom
DateNaissance Prenom
SituationFam DateNaissance
DateRecrutement SituationFam
DateRecrutement
40
MCD : Modèle Entité – Association
Identifiants d’une Entité
Remarques :
Une entité peut avoir plusieurs identifiants.
Identifiant primaire / secondaire
Chaque entité doit avoir au moins un identifiant.
OUVRAGE
Cote est l’identifiant
Cote
primaire et ISBN un
ISBN
Titre
identifiant secondaire.
Auteur
Editeur
81
com_fact
QuantCommandee QuantFacturee
82
41
MCD : Modèle Entité – Association
Cardinalité d’un Association
La cardinalité d'une relation est composé
d'un couple comportant une borne maximale
et une borne minimale, intervalle dans
lequel la cardinalité d'une entité peut prendre
sa valeur:
la borne minimale (0 ou 1) décrit le nombre
minimum de fois qu'une entité peut participer
à une relation.
la borne maximale (1 ou n) décrit le nombre
maximum de fois qu'une entité peut participer
à une relation.
83
84
[ CNAM - DI GALLO 01]
42
MCD : Modèle Entité – Association
Cardinalité d’un Association
CLIENT COMMANDE
85
com_fact
1,1 1,1
QuantCommandee QuantFacturee
86
43
MCD : Modèle Entité – Association
Cardinalité d’un Association
Les cardinalités n’expriment pas une vérité absolue,
mais des choix de conception. Elles doivent
correspondre aux règles de gestion du SI.
Exemple : État Civil
Mariage monogame (e.g. Europe occidentale) :
HOMME FEMME
marier
0,1 0,1
87
HOMME FEMME
marier
0,4 0,1
88
44
MCD : Modèle Entité – Association
Cardinalité d’un Association
Les cardinalités n’expriment pas une vérité absolue,
mais des choix de conception. Elles doivent
correspondre aux règles de gestion du SI.
Exemple : État Civil
Mariage polygame polyandre (e.g. Esquimaux) :
HOMME FEMME
marier
0,1 0,n
89
90
45
MCD : Modèle Entité – Association
Association Réflexive
Dans le cas des associations réflexives, il faut
indiquer les rôles pour lever d’éventuelles
ambiguïtés.
0,1 (compose)
PIECE
NPiece compose
Libelle
91
CodeAssur
0,n
police
CLIENT VEHICULE
0,n Prime 1,1
CodeClient CodeVehic
92
46
Notions étendues MERISE 2
Généralisation / Spécialisation
Exemple :
Employé : N°Employé – Nom – Prénom –
Adresse
Employé mensuel : Date d’Entrée – Salaire
Mensuel
Employé vacataire : Date début vacation –
Durée vacation – Coût horaire
93
47
Notions étendues MERISE 2
Généralisation / Spécialisation
Solution 2 :
PERSONNEL_MENS PERSONNEL_VACAT
UEL AIRE
NEmploye NEmploye
Nom Nom
Prenom Prenom
Adresse Adresse
DateEntree DateDebutVacation
SalaireMensuel DureeVacation
CoutHoraire
NEmploye
Nom
Prenom
Adresse
MENSUEL VACATAIRE
DateEntree DateDebutVacation
SalaireMensuel DureeVacation
CoutHoraire
96
48
Notions étendues MERISE 2
Généralisation / Spécialisation
Entité
Mécanisme d’héritage Générique
Héritage simple Liste des
propriétés
communes
Entité Entité
Spécialisé A Spécialisé B
Liste des Liste des
propriétés propriétés
spécifiques spécifiques
97
Entité Entité
Générique A Générique B
Entité
spécialisé
Mécanisme d’héritage
Héritage multiple
98
49
Notions étendues MERISE 2
Les contraintes ensemblistes
Dans l’exemple précédent comment
exprimer:
Un employé doit être soit vacataire ou
mensuel.
Un employé ne peut pas être vacataire et
mensuel à la fois.
99
50
Notions étendus MERISE 2
Les contraintes ensemblistes
Exemple : Contrainte de Totalité entre deux
sous-types [DI GALLO – 01]
101
102
51
Notions étendus MERISE 2
Les contraintes ensemblistes
Les contraintes ensemblistes portent
sur les entités mais aussi sur les
associations.
103
104
52
Exercice
On veut représenter le personnel d'une entreprise et son
affectation. L'entreprise est organisée en services auxquels est
affecté le personnel. Chaque service est décrit par son nom, son
chef (qui est nécessairement un cadre de l'entreprise) et la liste de
ses locaux. Le personnel est réparti en trois catégories, les
administratifs, les techniciens et les cadres. Tous possèdent un
numéro d'employé, un nom, un prénom, une adresse, une
identification bancaire (nom banque, nom agence, numéro de
compte), un salaire et sont rattachés à un service. Chaque
catégorie possède en outre des renseignements qui lui sont
propres:
pour un administratif ou un technicien, le prix de l'heure
supplémentaire;
pour un technicien, les machines dont il est responsable;
pour un administratif, le(s) cadre(s) pour le(s)quel(s) il travaille;
pour un cadre, son bureau, son numéro de poste téléphonique105et
l'(les) administratif(s) (s'il en existe) qui lui est (sont) attaché(s).
Description statique du SI
53
Étape 0 : Recueil des informations
Interviews des différents postes de travail du
S.I.
Rassembler des exemplaires de tous les
documents utilisés.
Collecter les descriptions de tous les fichiers
en usage dans le domaine.
107
108
54
Étape 0 : Recueil des documents et
interviews
Exemple : Société InfoPower
Domaine étudié : Gestion des commandes
Document 2 : Exemplaire de facture
TOTAL : 130000
109
110
55
Étape 1 : Expliciter les Règles de
Gestion
RG 1 : Un client peut passer une, plusieurs
ou aucune commande.
RG 2 : Une commande peut concerner un ou
plusieurs produits.
RG 3 : Une commande est passée à un
représentant qui est le même pour un client
donné.
RG 4 : Une facture correspond à une seule
commande.
111
112
56
Étape 2 : Constitution du dictionnaire
de données
N°Bon ………………. Date ………...…………..
Nom Client ………………………….............................…
Adresse …………………………………..............………..
………………………………………………………………..
Nom Représentant ……………………….……..…………
Réf Design. Qte PU Montant
Total
113
Information
L'information ou la donnée est un
"renseignement" ou une "connaissance"
élémentaire désignée à l'aide d'un mot ou
d'un groupe de mots et prenant des valeurs.
L’information doit être pertinente c’est-à-dire
qu’elle présente un intérêt pour le domaine
étudié.
Pour une informatisation réussie, l’information
devra être cernée et classifiée de manière
très précise dans le dictionnaire de données.
114
57
Les catégories d’informations
les informations élémentaires : on ne peut pas
déduire sa valeur. Pour pouvoir s’en servir, on doit
connaître sa valeur ( exemple : le nom d’un employé
).
les informations paramètres : un paramètre est une
rubrique dont la valeur est constante et prévisible.
On peut estimer que sa valeur est connue et la
même pour tout et pour tous ( exemple : un taux de
TVA connu et identique pour tous les articles ).
les informations calculées ou résultantes : elles
sont obtenues par un traitement arithmétique ou
logique.
les informations composées : informations
obtenues par composition d’informations
élémentaires.
115
Autres classifications
On retrouve aussi les classifications
suivantes :
interne ou externe,
quantitative ou qualitative,
permanente ou temporaire.
116
58
Le mode de représentation des
données
Il s’agit ici de déterminer de quel type seront
les données utilisées par le programme
alphabétique pur
alphanumérique
numérique
date
logique Booléen …
On détermine par la même occasion la taille
de l’information.
117
59
Étape 2 : Constitution du dictionnaire de
données
Le recensement des informations et de leurs
catégories permet de constituer le
Dictionnaire des Données (ou Lexique des
Données).
Il s’agit d’un tableau recensant l’ensemble
des informations rencontrées lors de
l’analyse préalable ou permettant de
répondre aux objectifs du système
d’information et mentionnant parfois la
classification de l’information, son mode de
représentation ainsi que sa longueur.
119
120
60
Étape 2 : Constitution du dictionnaire de
données
N°Bon ………………. Date ………...…………..
Nom Client ………………………….............................…
Adresse …………………………………..............………..
………………………………………………………………..
Nom Représentant ……………………….……..…………
Réf Design. Qte PU Montant
Total
121
Contraintes d’intégrité
Nom Signification Type* Obligatoire Nature ** / Règles de calcul /
Format
NBon N° bon de commande N Oui E
Date Date de commande D Oui E jj/mm/aa
NomClient Nom du client A Oui E
Adresse Adresse du client A Oui CO N° + Rue + Ville
NomRepr Nom du représentant A Oui E
Ref Référence du produit A Oui E 2 Lettres + 3 Chiffres
Design Libellé du produit A Oui E
Qte Quantité commandée N Oui E Entier > 0
PU Prix unitaire N Oui E 9999,99
Montant Montant ligne N Oui CA PU * Qte
Total Total commande N Oui CA Somme des montants
61
Étape 2 : Constitution du dictionnaire
de données
A la fin de cette étape nous avons obtenu un
dictionnaire de données brut, recensant
toutes les informations du SI.
Ces informations seront les futures propriétés
des entités et des associations du MCD.
123
124
62
Étape 3 : Épuration du dictionnaire de
données
Phase 2 : On supprimera les rubriques
composées comme ADRESSE qui est
composée de NUMERO, RUE, VILLE. La
suppression des informations composées se
fait par éclatement ou par concaténation.
On supprimera également les rubriques
calculées.
On ne conservera que les rubriques
élémentaires. On obtiendra ainsi un
dictionnaires des données élémentaires.
125
Contraintes d’intégrité
Nom Signification Type Obligatoire Nature / Règles de calcul /
Format
NBon N° bon de commande N Oui E
Date Date de commande D Oui E jj/mm/aa
NomClient Nom du client A Oui E
Adresse Adresse du client A Oui CO N° + Rue + Ville
NomRepr Nom du représentant A Oui E
Ref Référence du produit A Oui E 2 Lettres + 3 Chiffres
Design Libellé du produit A Oui E
Qte Quantité commandée N Oui E Entier > 0
PU Prix unitaire N Oui E 9999,99
Montant Montant ligne N Oui CA PU * Qte
Total Total commande N Oui CA Somme des montants
126
63
Contraintes d’intégrité /
Nom Signification Type Obligatoire Nature Règles de calcul /
Format
NBon N° bon de commande N Oui E
Date Date de commande D Oui E jj/mm/aa
NomClient Nom du client A Oui E
Adresse Adresse du client A Oui E Obtenue par concaténation
NomRepr Nom du représentant A Oui E
Ref Référence du produit A Oui E 2 Lettres + 3 Chiffres
Design Libellé du produit A Oui E
Qte Quantité commandée N Oui E Entier > 0
PU Prix unitaire N Oui E 9999,99
127
128
64
Étape 4 : Recherche des entités
Définition :
La propriété (ou attribut ou rubrique) est une
information élémentaire issue du dictionnaire de
données élémentaires.
Exemple : Un CLIENT est caractérisé par Nom
Client, Adresse et Nom Représentant.
Les propriétés d’une entité doivent être atomiques
Simple : non composée d’autres propriétés
Monovaluée : ne peut prendre qu’une seule valeur par
occurrence.
129
LIBELLE_ENTITE
Propriété 1
Propriété 2
…
Propriété n
130
65
Étape 4 : Recherche des entités
Société InfoPower
Domaine étudié : Gestion des commandes
Occurrences
Entité Type
Compagnie Industrielle du Gharb
CLIENT 20 Avenue Med V, KENITRA
ZITOUNI Hassan
NomClient
Adresse Grands Moulins Saïs
Representant 43 Bd. Hassan II, FES
BENNIS Amina
131
132
66
Étape 5 : Recherche des identifiants
des entités
Règle de distinguabilité :
Chaque occurrence d’une entité représente un
individu clairement différencié des autres dans le S.I.
Chaque entité doit posséder au moins un identifiant.
Définition 1 :
L'identifiant d’une entité est un ensemble de
propriétés tel qu'il n'existe pas deux occurrences
différentes de l’entité pour lesquelles cet ensemble
prenne la même valeur.
Exemple : Une facture est identifiée par le N°Facture.
133
LIBELLE_ENTITE
Libelle_Id1
Libelle_Id2
Libelle_P1
Libelle_P2
…
134
67
Étape 5 : Recherche des identifiants
des entités
Définition 2 :
L’identifiant d’une entité est un ensemble
minimum de propriétés tel qu’il n’existe pas
deux occurrences qui ont les mêmes valeurs
pour ces propriètés.
EMPLOYE
# Nom
# Prenom
DateNaissance
SituationFam
DateRecrutement
135
# Nom # CodeEmploye
# Prenom Nom
DateNaissance Prenom
SituationFam DateNaissance
DateRecrutement SituationFam
DateRecrutement
68
Étape 5 : Recherche des identifiants
des entités
Remarques :
Une entité peut avoir plusieurs identifiants
Dans ce cas il faut distinguer l’identifiant
primaire ou principal et des identifiants
secondaires.
OUVRAGE
Cote
Cote est l’identifiant
ISBN
primaire et ISBN un
Titre
Auteur
identifiant secondaire.
Editeur 137
ASSOCIATION
138
69
Étape 6 : Recherche des associations
Définition :
Une Association est un lien logique entre
plusieurs entités du même type.
Un Association Type (AT) est la
représentation d’un ensemble d’associations
ayant la même sémantique et décrites par
les mêmes caractéristiques.
Comme pour les entités, les associations sont
caractérisées par des propriétés.
139
ENTITE 1 ENTITE n
P1 Libellé_association P1
P2 P2
… LibellePropriete
…
ENTITE 2
P1
P2
… 140
70
Étape 6 : Recherche des associations
com_fact
Qte
141
71
Étape 7 : Ajout des cardinalités aux
associations
143
[ CNAM - DI GALLO 01]
72
Étape 7 : Ajout des cardinalités aux
associations
com_fact
1,1 1,1
Qte
145
HOMME FEMME
marier
0,1 0,1
146
73
Étape 7 : Ajout des cardinalités aux
associations
Les cardinalités n’expriment pas une vérité absolue,
mais des choix de conception. Elles doivent
correspondre aux règles de gestion du SI.
Exemple : État Civil
Mariage polygame polygyne (e.g. Islam) :
HOMME FEMME
marier
0,4*** 0,1
147
HOMME FEMME
marier
0,1 0,n
148
74
Étape 7 : Ajout des cardinalités aux
associations
On parle d’association un-à-un dans le cas
où toutes les cardinalités de l’association sont
de type (0,1) ou (1,1).
On parle d’association plusieurs-à-plusieurs
dans le cas où toutes les cardinalités de
l’association sont de type (0,n) ou (1,n).
Dans les autres cas on parle d’association
un-à-plusieurs.
149
150
75
Compléments : Dimension d’une
Association
Dans le cas des associations réflexives, il faut
indiquer les rôles pour lever d’éventuelles
ambiguïtés.
0,1 (compose)
PIECE
NPiece compose
Libelle
151
CodeAssur
0,n
police
CLIENT VEHICULE
0,n Prime 1,1
CodeClient CodeVehic
152
76
Compléments : Traitement des
propriétés multivaluées
Propriété est dite multivaluée si elle peut prendre
plusieurs valeurs par occurrence d’entité.
Exemple : TelClient de l’entité CLIENT.
CLIENT CL232
SOMID
CodeClient Casablanca
NomClient 022546712, 022546742, 022546783
AdresseClient
TelClient
153
CLIENT TELEPHONE
CodeClient telephone_client Id
NomClient TelClient
AdresseClient
(- , n) (- , 1)
154
77
Description statique du SI
156
78
Notions étendues MERISE 2
Généralisation / Spécialisation
Solution 1 :
PERSONNEL • Respecte le formalisme de
base
NEmploye
Nom • Propriété supplémentaire :
Prenom
Catégorie
Adresse
Categorie
• Toutes les propriétés ne sont
DateEntree
SalaireMensuel pas pertinentes pour toutes les
DateDebutVacation occurrences
DureeVacation
CoutHoraire Solution pas complètement
satisfaisante 157
79
Notions étendues MERISE 2
Généralisation / Spécialisation
Solution 3 : PERSONNEL
NEmploye
Nom
Prenom
Adresse
MENSUEL VACATAIRE
DateEntree DateDebutVacation
SalaireMensuel DureeVacation
CoutHoraire
159
Entité Entité
Spécialisé A Spécialisé B
Liste des Liste des
propriétés propriétés
spécifiques spécifiques
160
80
Notions étendues MERISE 2
Généralisation / Spécialisation
Entité Entité
Générique A Générique B
Entité
spécialisé
Mécanisme d’héritage
Héritage multiple
161
162
81
Notions étendus MERISE 2
Les contraintes ensemblistes
La contrainte d’Inclusion (notée I) entre deux
ensembles A et B impose que l’ensemble A soit inclus
dans l’ensemble B.
La contrainte de Totalité (notée T) porte sur trois
ensembles A, B et C et impose que l’union de A et de B
soit égale à C.
La contrainte d’exclusion (notée X) entre deux
ensembles A et B impose que l’intersection entre A et B
soit vide.
La contrainte d’Égalité (notée =) entre deux ensemble A
et B impose que l’ensemble A soit égal à l’ensemble B.
La contrainte du Ou exclusif (notée +) porte sur trois
ensembles et est la combinaison d’une exclusion et d’une
163
totalité.
164
82
Notions étendus MERISE 2
Les contraintes ensemblistes
Exemple : Contrainte du Ou exclusif entre
deux sous-types [DI GALLO – 01]
165
166
83
Notions étendus MERISE 2
Les contraintes ensemblistes
Exemple : Contrainte d’Exclusion entre deux
associations [DI GALLO – 01]
Règle de gestion exprimée : Un auditeur ne
peut être inscrit à un module qu’il possède
déjà.
167
168
84
Modèles de Traitements
Modèle Conceptuel de
Traitements
170
85
Modèle Conceptuel de Traitements
Exemple : Règle de Gestion « Une
commande ne sera satisfaite que si la
quantité commandée est inférieure à la
quantité en stock ».
Cette règle se traduit par les traitements :
1. Lire la quantité commandée,
2. Comparer la quantité commandée avec la
quantité en stock,
3. Si la quantité commandée est supérieure à
la quantité en stock alors rejeter la
171
commande sinon continuer.
172
86
Concepts MCT : Processus
Le processus constitue un sous-ensemble de
l’activité de l’entreprise dont les points d’entrée et
de sortie sont stables et indépendants des choix
d’organisation.
Exemple :
173
174
87
Concepts MCT : Opération
•Un processus comporte un nombre important de
traitements qu’il convient de regrouper en
ensembles plus élémentaires appelés opérations.
•Une opération représente l'ensemble des actions
que le domaine peut effectuer à partir des
informations fournies par un ou plusieurs
événements et de celles déjà connues dans la
mémoire du système d'information.
•Une opération est constituée d’actions qui sont
exécutables sans interruption.
175
Conditions Synchronisation
d’exécution
Désignation de l’Opération
Actions de l’Opération
176
Résultats
88
MCT : Exemple
Commande Ouvrage
(ext 1)
ext1
Traitement de la commande
Stock Stock
Insuffisant Suffisant
89
Concepts MCT : Opération
1. Rq 1 : La logique d’enchaînement des actions
élémentaires n’est pas toujours séquentielle et peut faire
intervenir des structures alternatives (Si .. Alors … Sinon)
ou itératives (Tant que …, Répéter …, Pour …).
2. Rq 2 : Il est possible d’associer à une opération une
durée qui représente le temps maximal qui lui est alloué
pour qu’elle s’exécute.
179
180
90
Concepts MCT : Événement
On distingue trois types d’événements :
1. Événement (déclencheur) externe : sont des
événements émis par un acteur externe (en dehors du
domaine / processus) et qui déclenche une opération.
2. Événement (ou résultat) interne : événement produit
en sortie d’une opération et déclencheur d’une autre
opération à l’intérieur du processus. Un événement
interne n’a lieu d’être que si le compte rendu de la fin
d’une opération doit être suivi d’une nouvelle réaction du
système d’information
3. Résultat externe : évènement résultat destiné à sortir du
processus et ne peut être déclencheur d’une autre
opération. 181
182
91
Processus : Ouverture compte bancaire
183
Conditions Synchronisation
d’exécution
Désignation de l’Opération
Actions de l’Opération
184
Résultats
92
Concepts MCT : Règles d’émission
MCT : Exemple
Commande Ouvrage
(ext 1)
ext1
Traitement de la commande
Stock Stock
Insuffisant Suffisant
93
Concepts MCT : Synchronisation
La synchronisation d’une opération (ou
conditions d’exécution) est composée de deux
éléments :
- d’une part la liste des événement (internes ou
externes) qui doivent être arrivés avant de
déclencher l’opération.
- et d’autre part la règle sous forme d’une
proposition logique qui précise de quelle manière
les événements participent au déclenchement de
l’opération.
187
188
94
Concepts MCT : Synchronisation
Un client non
satisfait peut
retourner un article.
On lui fait un
"avoir". Il peut alors
le présenter en
caisse pour être
remboursé de son
achat. Il peut
encore remplacer
l'article défectueux
par un autre,
auquel cas on
189
annule l'avoir.
190
95
Formalisme PowerAMC
191
96
Fonctionnement du modèle dynamique
193
97
Fonctionnement du modèle dynamique :
Erreur de modélisation
Une telle conception
entraînerait
la consommation de
l’événement « Ecriture
définitive » lors de la
première « Demande
de consultation ». Ceci
implique qu’une
écriture ne sera
consultée qu’une seule
fois.
195
196
98
Evénement consommable
Evénement consommable
197
Evénement consommable
L’utilisation d’un événement consommable
permet d’exprimer qu’un événement interne
peut être candidat au déclenchement de
plusieurs opérations.
Dans l’exemple « Proposition » est candidat
au déclenchement de « Ouvrir police » ou
« Annuler proposition » mais jamais des deux
à la fois.
Ceci est possible à la condition que les
événements « Accord client » et « Fin
validité » n’arrivent pas simultanément. 198
99
Démarche classique de
construction du MCT
On construit le MCF (Acteurs / Flux).
On identifie les processus à partir du MCF.
Les flux identifiées seront les événements
déclencheurs et résultats des traitements des
processus.
On établit le graphe d’enchaînement (par
processus).
On construit le MCT du processus.
199
200
100
Démarche classique de construction du MCT
Etape 2 : Découpage en processus
Trois processus identifiables :
Facturation
Vente
Livraison
201
Demande d’achat
Commande Proposition
101
Démarche classique de construction du MCT
Etape 5 : Construire le MCT
A partir du graphe d’enchaînement on établit
une première version du MCT.
Comment ?
1. Les flux sont transformés en événements
(déclencheurs ou résultats).
2. Les arcs sont remplacés par des opérations.
Le MCT ainsi construit est ensuite enrichi en
tenant compte des règles de gestion.
203
204
102
MCT : Résumé
205
Description statique du SI
Modèle Logique de
Données : MLD
103
Modèle Logique de Données
Le MCD a permis de représenter le plus
fidèlement possible les réalités du SI à
informatiser. Mais cette représentation ne
peut pas être directement manipulée et
acceptée par un système informatique. Il est
donc nécessaire de passer du niveau
conceptuel à second un niveau plus proche
des capacités des systèmes informatiques et
plus précisément des Systèmes de Gestion
de Bases de Données (SGBD).
207
208
104
Modèle Logique de Données
Il existe différents modèles :
1. Modèle Réseau
2. Modèle Hiérarchique
3. Modèle Relationnel (Oracle, SQL Server,
MySQL…) Standard de fait - 90% du marché des
SGBD
4. Modèle Objet Futur ?
Le modèle logique associé à la méthode MERISE
est le modèle relationnel. Aussi par abus de
langage parle t-on de Modèle Relationnel de
Données (MRD) au lieu de Modèle Logique de
Données (MLD).
209
Modèle Relationnel
Concepts de Base
Le domaine de valeurs : Ensemble
d’instances d’un type élémentaire caractérisé
par un nom : Les domaines sont les
ensembles dans lesquels les données
prennent leurs valeurs.
Les domaines de valeurs peuvent être défini
en intention (Entier, Réel, Alphanumérique
…) ou en extension (Couleur {Rouge, Blanc,
Bleu, Jaune}).
210
105
Modèle Relationnel
Concepts de Base
La Relation ou Table : Sous-ensemble fini
du produit cartésien d’une liste de domaines
caractérisé par un nom.
CODD a représenté les relations sous forme
de tables à deux dimensions.
211
Modèle Relationnel
Concepts de Base
CLIENT
212
106
Modèle Relationnel
Concepts de Base
Un attribut : Colonne d’une relation
caractérisée par un nom. Un attribut est
toujours associé à un domaine.
213
Modèle Relationnel
Concepts de Base
CLIENT
214
107
Modèle Relationnel
Concepts de Base
Schéma de la relation : Nom de la relation
suivi par la liste des noms de ses attributs
avec leur domaine associé.
CLIENT ( Code : alphanumérique,
LibelleClient : alphanumérique, Adresse :
alphanumérique)
Tupple ou Enregistrement : n-uplet
(v1,…,vn) correspondant à une ligne de la
table représentant la relation.
(‘C342’,’ELECTRA S.A’, ‘Casablanca’)
215
Modèle Relationnel
Concepts de Base
Clé ou Identifiant : Plus petit ensemble des
attributs dont la connaissance des valeurs
permet d’identifier un tuple de la relation de
manière unique.
CLIENT ( Code : alphanumérique,
LibelleClient : alphanumérique, Adresse :
alphanumérique)
216
108
Règles de passage du MCD au MRD
Modèle Conceptuel de Données (MCD) est un
modèle à deux structures : Entité –
Association
Comment passer
du MCD au MRD ?
218
109
Règles de passage du MCD au MRD
com_fact
1,1 1,1
QuantCommandee QuantFacturee
219
220
110
Règles de passage du MCD au
MRD
221
SERVICE EMPLOYE
IdService Matricule
0,N 1,1 Nom
NomService travaille
Fonction
222
111
Règles de passage du MCD au MRD
Règle pour une association un-à-
plusieurs:
Soit une association un-à-plusieurs entre A et
B ( plusieurs B pour un A, un seul A pour
chaque B).
On crée les relations RA et RB
correspondantes aux entités A et B.
L’identifiant de A est ajouté comme clé
étrangère à RB Contrainte Référentielle
223
EMPLOYE
SERVICE
Matricule
IdService
Nom
NomService
Fonction
Service
Réf : Service
112
Règles de passage du MCD au MRD
Règle pour une association un-à-un :
PROVINCE VILLE
NomProv NomVille
Superficie Pop
1,1 0,1
Pop Chef-lieu X
Statut Y
225
226
113
Règles de passage du MCD au MRD
Règle pour une association un-à-un :
PROVINCE
VILLE
CodeProv
NomProv CodeVille
Superficie NomVille
Pop Pop
Statut X
ChefLieu Y
Réf : ChefLieu
227
FOURNISSEUR
ARTICLE
NFournisseur 0,n fournit 1,n Ref
NomFournis
PrixUnitaire Design
Adresse
228
114
Règles de passage du MCD au MRD
Règle pour une association plusieurs-à-
plusieurs :
Une association Plusieurs-à-Plusieurs est
transformée en relation (dite associative)
contenant les clés étrangères référençant les
entités en association.
Les propriétés de l’association deviennent
des attributs de la nouvelle relation.
229
FOURNIT
FOURNISSEUR
Fournisseur ARTICLE
NFournisseur Article
Ref
NomFournis PrixUnitaire
Design
Adresse Réf : Fournisseur
Réf : Article
230
115
Règles de passage du MCD au MRD
231
Subordonné 0,1
232
116
Règles de passage du MCD au MRD
EMPLOYE
Matricule
Nom
Fonction
Responsable
Réf : Responsable
233
PERSONNE Epoux 0 : 1
CIN
Nom mariage
DateNaiss
Epouse 0 : 1
234
117
Règles de passage du MCD au MRD
PERSONNE
CIN
Nom
DateNaiss
Conjoint
Réf : Conjoint
235
PRODUIT
IdProd
Composé 0 : N
Libellé
PrixUnitaire se compose
PoidsUnitaire
Composant 0 : N
236
118
Règles de passage du MCD au MRD
PRODUIT COMPOSITION
IdProd Composant
Libellé Composé
PrixUnitaire
PoidsUnitaire Réf : Composant
Réf : Composé
237
com_fact
1,1 1,1
Qte
238
119
Règles de passage du MCD au MRD
CLIENT ARTICLE
FACTURE
IdClient Ref
NomClient Design NFacture
Adresse PU DateFacture
Representant
COMMANDE
Cas de l’héritage :
Solution A : Table sur-type et
disparition des sous-types. Avec un tel
principe les propriétés spécifiques à
chacun des sous-types ne seront pas
valorisées pour certaines occurrences
de la relation sur-type.
240
120
Règles de passage du MCD au MRD
Cas de l’héritage :
Solution B : Tables sous-types et
disparition du sur-type. Cette solution
entraîne une redondance importante
des données du sur-type si il n’y a pas
exclusion entre les sous-types.
241
Cas de l’héritage :
Solution C : Tables sur-type et sous-types.
Dans chacune des relations sous-types,
l’identifiant de l’entité sur-type est intégré. Il
est à la fois clé primaire de la relation et clé
étrangère par rapport à l’entité sur-type.
Remarque : Il est important de noter que
quelque soit la solution adoptée, toute la
puissance portée par le concept d’héritage
est perdue dans le modèle relationnel.
242
121
Règles de passage du MCD au MRD
Contraintes ensemblistes :
Il n’existe pas de concept dans le
modèle relationnel pour exprimer les
contraintes ensemblistes, à la place on
définira des contraintes d’intégrité que
le SGBDR devra gérer.
243
122
Normalisation du MRD
Le MRD obtenu à partir du MCD n’est en
principe pas normalisé.
Avant de passer au Modèle Physique de
Données (MCD) il convient de normaliser le
MRD.
Le degré de normalisation dépend du besoin,
mais en général la normalisation se fait au
minimum à la 3FN.
245
Description statique du SI
Modèle Physique de
Données : MPD
123
MPD : Modèles Physiques de données
Choix du SGBD (Système de Gestion de
Bases de Données) Modèle Relationnel
SGBDR (SGBD Relationnels Oracle –
SQL Server – DB2 …
Génération de la Base de Données à partir
du MRD Traduction du MLD en LDD
(Langage de Description de Données)
LDD associé aux SGBDR : SQL
247
248
124
Niveau organisationnel
Modèle Organisationnel
de Traitement (MOT)
125
Passage MCT MOT
Le passage des modèles conceptuels de traitement
(opérations effectuées par des intervenants) aux
modèles organisationnels de traitement (opérations
effectuées par une structure organisée) n'est pas
automatique. La construction de la structure des
postes de travail apporte une dimension nouvelle
qu'il faut assimiler. Les fonctions de l'entreprise sont
"projetées" sur les postes de travail.
Toute opération conceptuelle devra être exécutée de
manière organisée par un poste de travail.
251
Postes de travail
Le découpage organisationnel de l'entreprise
définit les postes de travail ou les unités
d'organisation. "QUI", poste de travail est
défini avant de déterminer QUI FAIT QUOI ?
Un poste de travail est défini par les moyens
mis à disposition (personnes, ressources
matérielles et logicielles) et le travail à
effectuer (les opérations organisées).
La définition des postes de travail reflète les
intervenants (acteurs) définis au niveau
conceptuel.
252
126
Postes de travail
Un poste de travail est une responsabilité au sein de
l'entreprise : P. D. G., directeur commercial,
secrétaire... Il est aussi "casquette" : acheteur,
vendeur...
Une même personne peut avoir plusieurs casquettes.
Tout dépend de ses capacités et de sa charge de
travail.
Les raisons de s'organiser de telle ou telle manière
sont des raisons de bon sens telles qu'un partenaire
(le client par exemple) doit toujours avoir un même
poste de travail (interlocuteur client) comme
correspondant pour le fidéliser ou des raisons de
pouvoir ou d'historique non formalisable. L'utilisateur
exerce son choix.
253
MOT : Pourquoi ?
Objectif : décrire les traitements au moyen des règles
d'organisation :
QUI fait : les RESSOURCES (manuelles et/ou automatisées)
OU ce sera fait : les POSTES de TRAVAIL
QUAND ce doit être fait : la CHRONOLOGIE
Tout en restant indépendant de :
COMMENT on pourrait bien le faire : il n'est toujours pas
question ni d'algorithmes ni de programmes.
Le MOT doit au final répondre aux questions suivantes :
1. Quel poste de travail assure le traitement ?
2. Traitement manuel ou automatisé ?
3. Contraintes de temps dues à l’organisation ?
254
127
MOT – Pourquoi ?
Exemple : règles d'organisation associées à l'enregistrement d'un
retrait sur compte bancaire.
QUI : - Tous les guichetiers (ils sont polyvalents)
- certains guichetiers (sur un poste de travail spécialisé dans
cette fonction).
- automatiquement par Guichets Automatiques Bancaires
(GAB).
- ...etc.
OU : - Dans l'Agence qui tient le compte.
- dans toutes les agences de la Banque.
- au Centre de Traitement des chèques.
- ...etc.
QUAND : - à tout moment aux heures d'ouverture de la Banque.
- en fin de journée, lors d'un traitement de mise à jour par
lots.
- n'importe quand par connexion directe sur les comptes.
-...etc.
255
256
128
MOT : Concepts clés
Poste de travail ou acteur
Il correspond à une unité d’actions élémentaires dotée
de moyens de traitements
Phase de traitement ou Opération
organisationnelle
Sous-ensemble d’une opération conceptuelle exécuté
par un même poste de travail. Une phase de
traitement peut être manuelle ou automatisée.
Tâche
Sous-ensemble d’une phase exécuté soit par l’homme
soit par la machine et regroupant une ou plusieurs
règles de gestion
257
258
129
MOT : La phase - Définition
Une phase est un ensemble de tâches dont
l’enchaînement est non interruptible compte tenu de
l’organisation mise en place. Toutes les tâches d’une
phases se déroulent :
Sur un même poste de travail (unité de lieu)
A un moment déterminé (unité de temps)
Avec des moyens homogènes – manuel ou
automatique (unité d’action)
Exemple : Chaque jour à 16 H le secrétariat exécute
la phase « saisie du dossier » sur micro; Liste des
tâches : saisie des données, mise à jour du fichier
informatique, classement du dossier papier.
259
Événement
Événement Événement Événement
déclencheur déclencheur déclencheur
N° de la phase N°
Nom de la phase
dans la procédure Phase
260
130
MOT : Phase – Type de traitement
Manuel,
Interactif,
Conversationnel (traitement unitaire
immédiat, ou temps réel),
Par lots (traitement différé d’un lot ou
traitement batch ou temps différé).
261
262
131
MOT : Périodicité
Des contraintes de temps dues à
l’organisation sont introduites.
Exemple : chaque jour à 17H00 édition des
factures.
NB : Il ne faut pas confondre ce concept avec
la notion de temps au niveau conceptuel.
Exemple : chaque année le gestionnaire
envoie à ses clients une évaluation de leur
portefeuille.
263
MOT - Exemple
Période Client Caissière Comptable Type
Article Caisse
donné mise à
jour
Règlement
donné et
Encaissement
Heures d'ouverture Contrôler le règlement
Interactif
Quelques minutes Encaisser
Etablir le ticket de caisse
Montants différents Montants identiques
Règlement
redonné
Décision de
Article vérifier la
remis Caisse
et
Fin de journée Vérification de la Caisse
Manuel
15 à 30 minutes Caisse
remise
264
132
Passage MCT MOT
Cas général :
Une opération regroupant plusieurs règles de gestion
peut être découpée en plusieurs phases de
traitement ; ainsi une phase est un sous-ensemble
d’une opération.
Cas particuliers:
1 - Une opération se transforme en une seule phase.
les règles de gestion de l’opération du MCT sont
affectées à un seul poste de travail et les traitements
correspondants sont effectués au même moment et
en un seul lieu.
2 - Ajout de phases : Celles-ci correspondent à des
traitements qui ne figurent pas au niveau conceptuel.
265
266
133
Démarche d’élaboration du MOT
1. Définir un scénario global d’organisation.
2. Définir succinctement les ressources pour
chaque poste de travail.
3. Définir les fonctions associées à chaque
poste (automatisées, manuelles,
interactives).
4. Décomposer chaque opération en phases
de traitement.
267
268
134
Fiche descriptive de procédure
269
270
135
MOT – Étude de cas : Domaine
Une entreprise de plomberie, chauffage et électricité ne prend une
affaire que si un devis a été signé par le client. Lorsqu'elle est
conclue, l'affaire est enregistrée, mise dans le planning des chantiers
et il faut rechercher les articles et fournitures à commander aux
fournisseurs.
En matière d'approvisionnements deux cas peuvent se présenter.
Les articles courants (tuyaux de cuivre, colliers, etc.) sont stockés en
magasin. Les articles spécifiques à une affaire sont commandés dès
que le devis a été fait. Dans les deux cas, les commandes ont lieu
auprès de distributeurs grossistes lors du passage de leurs
représentants. Les livraisons sont faites au siège de l'entreprise et
les articles rangés en magasin.
On prépare un chantier avant son ouverture pour s'assurer que les
articles nécessaires sont disponibles. Lorsque ce n'est pas le cas, on
fait une relance urgente auprès du fournisseur. A cette occasion on
affecte aussi un ou plusieurs ouvriers sur le chantier qui va s'ouvrir.
Nous avons au préalable identifié les postes de travail suivants :
Secrétariat – Chef d’entreprise – Chef de chantier.
271
272
136
MOT – Étude de cas : MCT
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MOT – Étude de cas : Régles
RO1 Calcul des devis pourra être automatisée. Il existe d'ailleurs des
progiciels spécialisés dans ce domaine.
RO2 Acceptation/refus de l'affaire devra rester manuelle (décision
personnelle du chef d'entreprise). Il existe cependant des logiciels d'aide à la
décision qui permettraient à partir du devis et des données analytiques de
gestion de l'entreprise de fournir une estimation du taux de marge sur
l'affaire envisagée.
RO3 Enregistrer commande sera automatisée : saisie des prestations et
fournitures demandées.
RO4 Mise à jour du planning de chantier pourra être décomposée en 2 sous
procédures :
Mise à jour du planning (date début, date fin), en manuel.
Calcul des besoins en fournitures spéciales : automatisée par différence
entre ce qui est nécessaire (RO3) et ce qui est connu en stock courant.
RO5 Affecter ouvriers au chantier restera manuelle.
RO6 Contrôler besoins pourra être automatique si les entrées en stock ont
été enregistrées au fur et à mesure des livraisons des fournisseurs.
RO7 Relance en urgent restera manuelle. L'application informatique pourra
cependant fournir la liste des fournisseurs à contacter ainsi que leur
téléphone par exemple. 275
Validation Données -
Traitements
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Validation Données - Traitements
La Validation consiste lors de l’étude du système
d’information futur, à vérifier qu’il y a cohérence
entre le MOT (vision dynamique) et le MCD (vision
statique).
Cette procédure permet de vérifier que les données
manipulées par les équipes chargées de la
modélisation des données et des traitements sont
interprétées de la même façon, que leur syntaxe est
identique et qu’elles sont toutes présentes.
Le principe de la validation : Le concepteur
vérifiera que les données permanentes nécessaires
pour chaque phase de traitement sont définies au
niveau du MCD global.
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Validation Données - Traitements
Exemple : GESTION DES
STOCKS D'UNE SOCIETE
Soit la phase d'édition
permettant la sortie à une
date déterminée de l'état des
stocks de chaque usine.
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Validation Données - Traitements
Vue externe associée à cette phase :
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Validation Données - Traitements
Au cours de cette étape de validation, tous
les attributs seront analysés, de façon à ne
garder que celles qui sont nécessaires pour
les phases automatisées.
Au terme de cette opération, on procédera à
la mise à jour du dictionnaire des données.
La validation concerne chaque attribut de
chaque entité et de chaque association.
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