Conception Des systèmes

D’information

M. BEN AISSA Ezzeddine

AU.2020-2021
Email :benaissa.ezzedine@gmail.com
1
 Plans de cours

• Chapitre 1: Introduction aux Systèmes d’Information.

• Chapitre 2 : MERISE pour l’analyse et conception des SI.

2
Chapitre 1
Introduction aux Systèmes d’Information.
Problématique(1/2)
Les entreprises doivent chercher sans cesse
à s’adapter à un monde en évolution
permanente.
Les modes de gestion traditionnels ne
conviennent plus pour répondre aux
nouveaux problèmes
Mondialisation des problèmes
économiques
Nature de la concurrence
Évolution de la technologie
Cycle de vie des produits
… 4
Problématique(2/2)
Le bon fonctionnement d’une entreprise est
conditionné par la mise en place d ’ une
communication cohérente et fluide
L’essence de cette communication est
l’information
Cette information n’est utile que si elle est
exploitée et mise à disposition de façon
optimale
Augmentation du volume d’information
Complexité croissante de la communication
dans les entreprises 5
Objectifs
Comprendre et modéliser le fonctionnement
d’une entreprise, d’un système
Proposer et développer des solutions
informatiques
Concevoir des documentations :
Dossier d’analyse
Dossier de maintenance
Dossier de programmation
Manuel d’utilisation
… 6
Notion de Système

Plan : Système
Système d’information
Exemple
7
Notion de Système

Système définition :

Un système est un ensemble d'éléments

(matériels ou non) transformant des éléments
d'entrées en éléments de sorties que l'on
considère comme des flux d'entrées et de
sorties.

Eléments Eléments
Système
d’entrées en sorties

8
Notion de Système
Système exemple :
§ Une entreprise commercialise une liste
de produits :
En entrée. Les produits achetés,
commandes, paiements (clients)
En sortie. Les produits vendus, factures,
paiements (fournisseurs)
§Ou en terme de flux
Flux physiques : produits acheter,
produits vendus
Flux d'information : paiements
clients/fournisseurs 9
Notion de Système

Système exemple :

On peut donc conclure qu'un flux déclenche

un PROCESSUS.

Tout chose peut être considérée comme un

système

10
Notion de Système
Système découpage
Décider des actions à conduire Système de Pilotage

(direction, contrôle,
definition des objectifs.)

Collecter,
mémoriser, Système
traiter, d’INFORMATION
distribuer,
l’information.

Assurer les fonctions :

Système OPERANT
. facturer les clients,
. fabriquer les produits,
.…
11
Notion de Système

Système Opérant :

Transforme les flux d’entrées physiques

en flux de sorties physiques.
But : Transformation des flux physiques
Entrées Sorties
Système Opérant
Flux physique

12
Notion de Système

Système de pilotage :

• Pilote le système opérant

But : élaborer des règles de gestions et

produire des décision

Objectifs Système de pilotage

Système opérant
13
Notion de Système

Système d’information

• Le système d’information (S.I.) d’une

organisation c’est l’ensemble des
éléments chargés de stocker et de traiter
les informations (ordinateurs, postes de
travail, règles et méthodes)
14
Notion de Système

Système Opérant :

• Exemple

Système Opérant

15
 Exemple1:

Syst. de pilotage ?
Syst. Opérant ?
Syst. d'Information ?
16
Exemple 2 :

• Considérons une Bibliothèque universitaire

et essayons de déterminer les différents flux
en jeux ?

17
Exemple 3 :

• Considérons une campagnie de chemin de

fer et essayons de déterminer les différents
flux en jeux ?

18
1 Définition et Méthodes d’Analyse et Conception des SI

Définition 1
« Le SI est défini comme l’ensemble des ressources
matérielles, humaines et informatiques contribuant à la collecte,
la mémorisation, la recherche, la communication et l’utilisation
des données nécessaires et suffisantes pour un pilotage des
opérations au sein du système de l’entreprise »

Définition 2
« Un modèle est une abstraction qui permet de réduire la
complexité en se focalisant sur certains aspects, en fonction de
certains buts, un modèle devrait permettre plus : manipuler les
objets et interpréter les résultats de la manipulation ».

19
2 Définition et Méthodes d’Analyse et Conception des SI

La troisième génération est représentée par les méthodes

d’analyse et de conception orientée objets. Celles-ci s’appuient
1990 sur les apports des méthodes inspirées de la systémique et
… améliorent la cohérence des objets entre statique et dynamique.
ex: OMT (Object Modeling Technique), UML (Unified Modelling
Language), etc.

La deuxième génération est constituée des méthodes d’analyse

et de représentation systémique qui se caractérisent par une
double approche : modélisation des données et modélisation des
1970
traitements, ex: Entité /Association (Chen), Merise (Tardieu),
1980
R.d.P etc.

La première génération concerne les méthodes d’analyse et de

décomposition hiérarchique Elle s’appuie sur l’analyse
fonctionnelle centrée traitement qui consiste à décomposer les
1960 problèmes successivement et en les hiérarchisant en unités de
1970 plus en plus simples à appréhender pour en maîtriser la
complexité, ex: méthode SADT…
20
3 Architecture & conception d’un système d’information

Aspect Statique du SI

Base
d’information

Fait et Evénements
Processus d’information

Etat de la Base d’information

Aspect dynamique du SI
vLa base d’information dans laquelle seront mémorisés la description des
objets, des règles et des contraintes du système opérant.

vLe processus d’information produit des changements dans la base

d’information à la réception d’un message.
21
4 Cycle de vie d’un Système d’information

Démarche d’informatisation : succession de phases

contrôlables par l’organisation (planning, échéances,
moyens humains …).

22
Schémas Directeur :

• Définir de manière globale la politique d’organisation et

d’automatisation du SI.
o Recenser les application informatique existante à modifier et à
développer .
o Rendre contrôlable et modulable ce développement.

23
Etude préalable par projet
• Présentation général du futur système de gestion(modèle des
données et des traitements). En identifiant les principales
nouveautés par rapport au systèmes actuel, les moyens
nécessaires à mettre en œuvre, les bilan coût-avantage.
• Cette étude est réalisé en quatre phases :
o Phase de recueil.
o Phase de conception
o Phase d’organisation
o Phase d’appréciation.

24
Etude détaillé par projet

• Spécification complète du futur SI du point

de vue de l’utilisateur (extérieur)

25
Etude Technique :

• Spécification complète du futur SI du point

de vue du réalisateur (interne)(base de
données, programme.

26
Production logicielle

• Obtention de programmes fonctionnant

sur un enjeu de données d’essai approuvé
par les utilisateurs.

27
Mise en Service :

• Installation de l’application et mise en

place de la nouvelle organisation

28
Maintenance

• Evoluer les applications en fonction des

besoins des utilisateurs, de l’environnement
et des progrès technologiques.

29
Remise en Cause

• Cette étape est essentiellement un constat

d’évolutions trop importantes pour relever
d’une simple maintenance.

30
Chapitre 2
MERISE pour l’analyse et conception des
SI
1. Historique de la méthode MERISE
Méthodes de conception de systèmes
La conception de systèmes informatiques se base sur des
méthodes permettant de garantir une démarche structurée

Pourquoi une méthode ?

La mise en œuvre d'un système d'information complexe
nécessite une démarche intellectuelle rigoureuse pour:
Øcomprendre les problèmes
(analyse/analysis)
Øles résoudre (conception/design)
Une démarche méthodologique
Une méthode
Ø Propose une démarche conforme à un ensemble de principes
théoriques
ØS’appuye sur une somme d’expériences et de réflexions
ØRecourt à un ensemble de modèles pour décrire les éléments
pertinents de la réalité
Méthode = principes + démarche + modèles + outils 32
1. Historique de la méthode MERISE
§La méthode MERISE (Méthode d’Etude et
de Réalisation Informatique pour les
Systèmes d’Entreprise) .
§Développée à l ’ initiative du Ministère de
l ’ Industrie, par une SSII, le centre d ’ études
techniques de l’équipement et des universitaires
(1977). Plusieurs versions (Merise, Merise 2, Merise
Objet…).
§Libre de droits.
§Vise les SI construits autour de BD relationnelles.
§Encore utilisée aujourd’hui en France même si
concurrencée par UML.
§Souvent utilisé en partie (données uniquement).
§Pas exportée en dehors des pays francophones.
Autres méthodes similaires ailleurs (SSADM –
‘Structured System Analysis and Design Method’ - en GB).
33
2. Cycle d'abstraction de conception des
S.I.
• Merise adopte plusieurs points de vue
Une démarche intellectuelle à 3 niveaux :
.

Conceptuel

QUOI ? Logique ou
AVEC QUELLES DONNEES ? organisationnel

QUI, OU, QUAND ?

Physique

COMMENT ?
34
§ Objectifs
– Procéder de manière progressive.
– Distinguer le quoi (plutôt stable) du comment organisationnel
et technique (plutôt instable).
– Ne prendre en compte qu'une classe de problèmes à chaque
niveau.
§ Exemples
1. Conceptuel
« Le client demande à la compagnie d’assurance d’assurer son
véhicule. La compagnie d’assurance propose un devis. »
2. Organisationnel
« A réception de la demande, si le client est fiable (consultation d’un
fichier central inter assurances), un commercial prend contact par
téléphone pour une visite à domicile (après 17 heures) afin d’examiner
plus précisément ses besoins et établir un devis. »
3. Physique
« Le fichier central inter assurances est accessible par internet. »
§ Structuration
Les trois niveaux d'abstraction s’appliquent aux données et aux
traitements => 6 modèles !

35
NIVEAUX DONNEES TRAITEMENTS

CONCEPTUEL MCD : sémantique des MCT quoi ?

données (modèle (fonctions du SI)
entité/association)
ORGANISATIONNEL MLD : organisation MOT qui fait quoi,
(ou LOGIQUE) des données (ex: ou, quand ?
modèle relationnel) (organisation du SI)
PHYSIQUE MPD implantation des MPT comment on
données (ex: SGBD fait ?
Oracle, MySQL) (implantation du SI)

MCD : Modèle conceptuel des données

MLD : Modèle logique (organisationnel) des données
MPD : Modèle physique des données
MCT : Modèle conceptuel des traitements
MOT : Modèle organisationnel des traitements
MPT : Modèle physique des traitements
36
Les questions abordées à chaque niveau
Niveaux Questions
Exemples
CONCEPTUEL GESTION, données traitées, règles de
« METIER » gestion, enchaînements des
traitements…

ORGANISATIONNEL ORGANISATION partage homme/machine,

LOGIQUE interactif/différé, organisation
des données et traitements,
distribution…
PHYSIQUE TECHNIQUE programmes, écrans, états,
organisation physique des
données, matériel, réseau…

37
« Courbe
du soleil »
concevoir

faire abstraction des

détails

détailler la réalisation

observer 38
3. Le cycle de décision

Cycle de vie Cycle de décision

Schéma Décision de la direction de l ’ entreprise sur les grandes
directeur orientations.
Etude Décision de la direction du domaine sur le choix de la
préalable solution, le budget, les délais…
Etude Accord des utilisateurs sur les spécifications fonctionnelles
détaillée
Accord du chef de projet et/ou architecte sur les
Etude
spécifications techniques.
technique
Accord des équipes de développement sur les documents
Production d’analyse et de conception.
Recette Accord provisoire des utilisateurs sur la solution/besoins sur
l’environnement de recette
Mise en Accord définitif des utilisateurs sur la solution/besoins sur
service l’environnement de production
Maintenance Décision de la direction de faire corriger ou non un problème
remonté par les utilisateurs.
Décision de la production de mettre ou non un correctif en
production. 39
 Synthèse
On sait dans quelle logique on doit travailler
Cycle d’abstraction à 3 niveaux

On sait dans quel ordre on fait les choses

Cycle de vie

On sait ce qu’on doit décider à chaque étape

Cycle de décision

40
4. Modèle conceptuel de communication
4.1 Définition de l'organisation
La première étape de ce modèle est d'arriver à isoler le système en le
délimitant. Il s'agit donc de définir le système et les éléments externes avec
lesquels il échange des flux d'information. Ces éléments extérieurs sont
appelés acteurs externes (ou partenaires).

Acteurs externes

Organisation

41
4. Modèle conceptuel de communication

La seconde étape consiste à découper l'organisation en entités appelées acteurs

internes (ou domaines). Lorsque les domaines d'une organisation sont trop
importants, ils peuvent être décomposés eux-mêmes en sous-domaines.

Acteurs Internes

Organisation

La dernière étape est l'analyse des flux d'information, c'est-à-dire la définition

des processus.
42
4. Modèle conceptuel de communication
4.2) Diagramme de contexte

Le diagramme de contexte a pour but de représenter les flux d'informations entre

l'organisation et les acteurs externes selon une représentation standard dans laquelle
chaque objet port un nom:
vl'organisation est représentée par un rectangle
vles acteurs externes sont représentés par des ellipses en pointillés
vles flux d'information sont représentés par des flèches dont l'orientation désigne le
sens du flux d'information

Acteur 1
Info 1

Info 2 Organisation
Acteur 2

Info 3
Acteur 3

43
4. Modèle conceptuel de communication
4.3) Diagramme conceptuel de flux
Ce diagramme (appelé aussi modèle conceptuel de la communication) permet
de compléter le diagramme de contexte en décomposant l'organisation en une
série d'acteurs internes. Dans ce diagramme la représentation standard est la
suivante:
vLes acteurs internes sont représentés par des ellipses,
vLes messages internes sont représentés par des flèches
MSG1
Acteur 1
Acteur 4 MSG4

Acteur 2 Acteur 5
MSG2
Acteur 3 MSG3 MSG5
Acteur 6

44
Exemple 1 : gestion des sinistres dans une société d’assurance

• A l’arrivé d’une déclaration de sinistre, on l’examine si la déclaration

est recevable, on demande l’avis d’un expert, sinon on notifie le refus
a l’assuré. Au retour de l’expertise et après la réception de la facture
du garage, on calcule le montant de remboursement et on envoie le
chèque au client.

• Travail à faire
• Établir le schéma des flux

45
 Exemple2 :Gestion de commande

• Orientation et organisation :
• Les commandes des clients sont saisies au niveau des comptoirs d'accueils régionaux et
sont transmises chaque soir au siège central de la société.
• Tous les matins, le service magasin du siège traite les commandes reçues la veille : il
édite pour chaque commande des bons de réquisition.
• Ces bons sont transmis aux magasiniers qui sortent les articles des stocks, pointent
manuellement les bons, puis apportent les articles au service emballage, afin qu'ils
soient conditionnés le jour même.
• Dès le lendemain, le service emballage expédie les colis aux clients.
• En fin de semaine, le centre de traitement informatique du siège édite les factures qui
correspondent aux commandes de la semaine.
• Travail à faire
• Établir le schéma des flux

46
Exemple 3 : Gestion de cartes bleues

• Toute personne désirant obtenir une carte bleue doit en faire la demande auprès de sa
banque. Cette demande ne peut être faite auprès d'une autre banque. De plus, un client de
la banque peut se voir refuser la demande si sa situation financière pose quelques
problèmes.
• Chaque jour la banque transmet les demandes de ses clients au centre de gestion des cartes
bleues qui procède à la fabrication des cartes. Dès que celles-ci sont fabriquées, le centre de
gestion transmet les cartes à la banque qui en a fait la demande.
• Dès que la banque a reçu les cartes bleues en provenance du centre de gestion, elle procède
à une vérification des cartes par rapport aux demandes.
• Toute anomalie détectée entraîne le renvoi systématique de la carte concernée au centre de
gestion qui procède au remplacement de la carte erronée ou qui ne concerne pas un de ses
clients.
• La banque avise ensuite ses clients leur précisant que leur carte bleue est disponible et les
invite à la retirer avant deux mois. Au-delà de ce délai, les cartes non retirées sont détruites
par la banque. Un avis de prélèvement de la cotisation annuelle est également adressé en
même temps au client.
• Chaque année, à la date anniversaire de la carte, la banque adresse à ses clients un avis de
prélèvement de la cotisation annuelle.
• Travail à faire
• Établir le schéma des flux
47
5. Description statique du système d’information

Le modèle conceptuel des données est une représentation statique du système

d information de l entreprise qui met en évidence sa sémantique. Il a pour but
d'écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système
d'information. Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement
compréhensible. Cet aspect recouvre les mots qui décrivent le système ainsi que
les liens existants entre ces mots. Le formalisme adopté par
la méthode Merise pour réaliser cette description est basé sur les concepts
«entité-association».

48
 Le modèle de données entité-association (E.A.)

En anglais: Entity-Relationship (ER)

Origines: C.Bachman (1969), P.Chen (1976).
Modèle de données : décrire la réalité perçue à travers
les données mises en jeu (indépendamment des
opérations que l’on effectuera ultérieurement dessus).
But: fournir des outils et un cadre rigoureux pour
l’analyse des données et de leurs liaisons.
Concepts de base: entité, association, attribut et valeur
(et type de valeur).

49
ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE

MCD: Le modèle Entité – Association

2 concepts sont structurées

Entité Association
Individu Relation
Objet

le 3éme concept est descriptif

Propriété
Attribut

Cardinalités Identifiant Contraintes d intégrité 50

 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE
Entité : un objet (concret ou abstrait) ayant une existence propre
et présentant un intérêt pour l organisation.
singulier
Personne Nom d entité
générique

Une réalisation particulière d'une entité

OCCURRENCE
INSTANCE

51
 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE

Entité Personne

Occurrence

Isabelle Thomat Julien

Personne Isabelle
…
… …
Thomat
… … …
… Julien
… … …
…
…
52
 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE

Association : Lien entre deux ou plusieurs entités.

POSSEDE Nom d association

Verbe ou Substantif
Posséder Possession

Personne Possède Véhicule

Une association est dite binaire si elle lie 2 entités

Une association est dite n-aire si elle lie n entités

53
ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE

Propriété : Donnée élémentaire permettant de décrire une

Personne entité ou une association.
Nom Gérard
Prénom thomat
0235254450
Téléphone
…
…

Une entité possède au moins une propriété

Personne Possède Véhicule

Nombre

Une association peut ne pas avoir de propriété

54
 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE
Identifiant : Attribut (ou groupe d attributs ) permettant de repérer de manière
unique une occurrence parmi toutes les occurrences d une
entité (ou d une association)
Présentation
Personne L'identifiant est inscrit en tête de
NP la liste des propriétés et souligné.
Nom
Prénom
Téléphone
…
Personne 31
Niel 23
Nop Eric Scavarda12
Nom 0235254450
thomat Gérard
Prénom … 0235254450
Thomat
Téléphone … 0235254450
… …

Chaque valeur de l identifiant (Nop)est différente

55
 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE

Identifiant d association : Une association n a pas d Identifiant explicite

Son identifiant se déduit par calcul du produit
cartésien des identifiants des entités associées.
Client Passer Commande
N Client N Commande
Nom Client Date de Cde
Adresse Client

Son identifiant

N Client et N Commande

56
 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE
Les cardinalités : représentent comment les entités
sont mises en relation
Personne x,y x’ , y’ Commande
Passer
… …
… …
… …
… …

Nombre minimum de fois où chaque occurrence d'une entité participe à la relation.

Nombre maximum Entité
x,y Association

Cardinalité minimale Cardinalité maximale

(0 ou 1) (1 ou n) 57
 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE

CONFIGURATIONS POSSIBLES

O,1 Une occurrence participe au moins 0 fois et au plus 1 fois à l'association

1,1 Une occurrence participe exactement 1 fois à l'association

0,n Une occurrence peut ne pas participer ou participer plusieurs fois

1,n Une occurrence participe au moins 1 fois, voire plusieurs

0-1 aucune ou une seule

1-1 une et une seule
0-n aucune ou plusieurs
1-n une ou plusieurs
58
 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE
1 à plusieurs livres (1-n)

Un auteur peut écrire combien de livres ?

Auteur x,y Ecrire x,y livre

… …
… …
… …
… …

Un livre est écrit par combien d auteurs ?

1 à plusieurs auteurs (1-n)

59
 ENTITE-ASSOCIATION NOTIONS DE BASE

REGLES DE VERIFICATION / NORMALISATION

Règle 1 Existence d un identifiant pour chaque entité

Règle 2 Pour chaque occurrence d une entité chaque propriété ne peut prendre
qu une valeur
Règle 3 Toutes les propriétés doivent êtres élémentaires (ie: non décomposables)
Règle 4 Toutes les propriétés autres que l identifiant doivent dépendre pleinement
et directement de l identifiant
Règle 5 A chaque occurrence d une relation correspond une et une seule
occurrence de chaque entité qui participe à la relation
Règle 6 Pour chaque occurrence de la relation il ne peut exister qu une et une seule
valeur pour chaque propriété de la relation
Règle 7 Toutes les propriétés d une relation doivent dépendre pleinement de
l identifiant de la relation.

60
 Exemple 1 :
Une première analyse du système de production de l'entreprise Alpha a permis de
déterminer les propriétés suivantes :
• référence produit
• désignation
• numéro ligne
• désignation
• date commande
• quantité en stock ( par client & par magasin)
• numéro client
• nom client
• numéro magasin
• nom magasin
un produit peut être :
• fabriqué par plusieurs lignes
• Commandé par plusieurs clients
• Stocké dans plusieurs magasins (pour chaque client).

Définir les différentes Entités du système et proposer des relations entre ces
entités. 61
 Exemple 2 :
Un site internet vend des produits à des clients. Un
produit à un nom, un type et un prix. Le client a un
nom, une adresse, une adresse mail et un mot de
passe. Une adresse mail correspond à un client et un
seul. Les clients peuvent changer d’adresse mail. Les
clients font des achats.
Pour cela, ils remplissent un panier avec leurs
produits. Leur achat donnent lieu à une facture
avec un numéro de facture, le détail des achats, le
total des achats et le nombre de produits achetés.
Définir les différentes Entités du système et proposer des relations entre
ces entités.
62
 ENTITE-ASSOCIATION Étendu
Héritage(1)
Héritage
Contraintes Intra-relations (CIF) R gles d une bonne modélisation 60Construction
du MCD

S’impose dans 2 cas :

Héritage
•Spécialisation: permet de modéliser dans l'ensemble des
occurrences
• S im d'une entité, des sous-ensembles (appelées
e dan ca
• Spécialisation : permet de modéliser dans l'ensemble des occurrences d'une
entités sous-types) présentant des spécificités.
entité, des sous-ensembles (appelées entités sous-types) présentant des
spécificités.
• Généralisation : ayant identifié 2 entités fortement
• Généralisation : ayant identifié 2 entités fortement similaires on crée une
similaires on crée une
entité qui factorise/réifie entitécommunes.
les propriétés qui factorise/réifie les
propriétés communes.
relation is-a
Ou est-un

63
ENTITE-ASSOCIATION Étendu
Héritage(2)
• Spécialisation :

64
ENTITE-ASSOCIATION Étendu

Héritage (3)
Construction
• Généralisation
Héritage Contraintes Intra-relations (CIF) R gles d une bonne modélisation
du MCD

o Les Héritage (3) préexistent

entités sous-types
o Leur identification est indépendante de celle de l'entité sur-type
• Généralisation
o Généralisation=
• Les entités sous-typesmise en facteurs communs de propriétés
préexistent
• Leur identification est indépendante de celle de l'entité sur-type
o Processus de perception
• Généralisation= qui va
mise en facteurs communs du particulier au général
de propriétés
• Processus de perception qui va du particulier au général
TIERS
n° tiers
raison sociale
adresse administrative

CLIENT
FOURNISSEUR

n° client n° fournisseur
Adresse de livraison délai de livraison

62

65
Exemple3 :Centre de formation
• Après entretien avec le responsable d'un organisme de formation, les
informations suivantes ont été recueillies.
• Chaque stagiaire, dès son inscription, reçoit un numéro. Sont
enregistrées les données suivantes :
• Nom du stagiaire
Prénom
Date de naissance
Nom de l'entreprise qui emploie le stagiaire
• Un stagiaire s'inscrit pour une session de stage. Il peut s'inscrire pour
plusieurs sessions. La date d'inscription à une session est enregistrée.
• Un catalogue de stages est produit chaque année, où figurent
l'intitulé de chaque stage, son numéro, un libellé succinct et le
minimum requis pour suivre avec intérêt le stage.
66
 Suite
• Pour chaque stage sont organisées différentes sessions dans l'année. Le nombre de
sessions retenu est fonction du succès enregistré l'année précédente. Une session
est repérée par un numéro, une date de début et une date de fin. Une session
appartient à un stage et à un seul.
• Les stages sont découpés en modules, c'est-à-dire des parties d'enseignement qui
sont susceptibles d'être incorporées dans un ou plusieurs stages. Les modules sont
assurés par des professeurs (titulaires ou vacataires). Selon les stages (nombre
d'inscrits), les modules ne sont pas toujours enseignés à toutes les sessions.
• Le système devra donc être en mesure de préciser les professeurs et les modules
qu'ils peuvent enseigner ainsi que les sessions pour lesquelles ils enseignent
réellement. Cette notion est très importante pour les professeurs vacataires qui ne
sont rémunérés que pour les enseignements effectués.

67
suite

• Chaque stage et chaque module est suivi par un responsable pédagogique,

c'est-à-dire par un professeur titulaire uniquement.
Travail à faire

• Établir les modèles conceptuel des données.

68