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COURS
D’ORGANISATION SCIENTIFIQUE
DU TRAVAIL (OST)
1
Sommaire
Introduction 1
Chapitre I les principes généreux d’organisation 2
11 Notion d’entreprise 2
12 La direction de l’entreprise 7
13 La structure de l’entreprise 21
14 L’organisation de la production ou d’un projet 26
15L’organisation scientifique du travail et son évolution 37
Chapitre II : L’organisation interne de l’entreprise 41
21 Notion de fonction et de service 41
22 La gestion de la production 41
23 Le contrôle de qualité 60
24 La connaissance des coûts 70
Chapitre III : La sécurité au travail 78
31 Les différents risques liés au travail 78
32 L’organisation de la sécurité 80
2
INTRODUCTION
d) La finalité
Le système a un objectif, un but ; c’est la raison d’être du système.
e) La régulation
Le système s’adapte en permanence pour atteindre l’objectif fixé. Il y a
échanges entre les éléments ce qui contribue à la régulation du système.
Les objectifs sont des buts concrets, quantifiables et datés. Ils sont des
missions précises assignées à une organisation.
Exemple : augmentation de la vente des produits cosmétiques de 45% cette
année.
113225- L’entreprise, un système dynamique
L’entreprise peut en effet connaître de nombreuses étapes. Elle ne constitue
pas un ensemble statique, mais évolue en permanence, notamment sous
l’influence de son environnement.
Pour les auteurs de cette école, Taylor et Fayol, l’entreprise est avant tout
une organisation productive. Selon cette école, le processus de production et
d’administration de l’entreprise pouvait être organisé et rationalisé afin d’obtenir
une meilleure efficacité. Frederik Taylor s’est penché sur l’organisation des
ateliers de production et préconise l’Organisation Scientifique du Travail (OST)
pour une gestion scientifique du travail. Henri Fayol complète l’approche de
Taylor en analysant le travail des dirigeants. Pour lui diriger c’est prévoir,
organiser, commander, coordonner et contrôler ; il propose 14 principes
d’administration des entreprises.
Parmi lesquels on retrouve :
- la division du travail,
- l’unité de commandement (chaque salarié ne doit recevoir d’ordre que d’un
seul supérieur)
- l’autorité a le droit de donner des ordres et de pouvoir les faire exécuter,
- la rémunération proportionnelle aux efforts.
11332- L’école des relations humaines ou école du comportement ou
Mouvement behavioriste
Les travaux des auteurs de cette école ont porté sur :
- l’attitude des hommes au travail,
- la psychologie des travailleurs,
- le comportement des groupes de travail, d’où l’apparition d’un mouvement
important appelé le mouvement behavioriste.
Elton MAYO a quant à lui mis en évidence l’importance de la prise en
compte des facteurs humains pour améliorer la productivité. Les résultats des
expériences qu’il a menés ont montré que les conditions matérielles de travail ne
pouvaient être considérées comme seul facteur explicatif de la productivité ; une
autre source de productivité provient des conditions psychiques du travail ; la
rémunération n’apparaît plus comme la seule source de motivation ; la
participation, la coopération au sein du groupe de travail ont une incidence
déterminante sur le comportement de l’individu.
Abraham MASLOW a incité les dirigeants de l’entreprise à prendre en
compte les besoins humains hiérarchisés en cinq niveaux.
- les besoins physiologiques ; ce sont les besoins vitaux tels que boire,
manger, se vêtir
- les besoins de sécurité qu’ils soient physiques ou moraux ;
- Les besoins de reconnaissance et d’appartenance ;
- les besoins d’estime : la valorisation à l’égard des autres ;
- les besoins d’accomplissement : il s’agit de l’épanouissement de l’individu
de son développement personnel.
La prise en compte de ces besoins doit permettre de définir de meilleures
relations sociales dans l’entreprise.
Douglas MC GREGOR lui analyse deux conceptions de l’homme au travail
(les théories X et Y) ; il privilégie les modes de gestion participatif, fondés sur la
motivation de l’homme au travail :
- la théorie X affirme que l’homme est naturellement paresseux et qu’il a
besoin d’être contraint au travail ;
- la théorie Y affirme au contraire que l’homme n’a pas une aversion
naturelle pour le travail et qu’il ne s’implique que s’il se voit confier des
responsabilités et s’il prend des initiatives qui seront valorisées par ses
supérieurs.
1261- La prévision
La prévision est le processus par lequel le dirigeant considère l’avenir et
découvre les différentes possibilités qui s’offrent à lui.
1262- Le contrôle
La fonction contrôle est étroitement liée à la fonction de prévision. Beaucoup
de progrès réalisés dans la gestion des entreprises proviennent essentiellement
des améliorations apportées aux techniques de contrôle.
Le contrôle est le processus qui permet de mesurer les performances
actuelles et de les orienter vers un objectif prédéterminé.
L’essence du contrôle réside dans la comparaison des activités présentées
avec des résultats considérés comme souhaitables et définis au cours du
processus de prévision.
4- Adaptation à l’organisation
Les moyens de contrôle doivent être conçus pour s’intégrer à l’organisation.
Le réseau des informations relatives aux opérations en cours doit être compatible
avec la structure organique existante. Si un supérieur veut être en mesure de
contrôler l’activité d’ensemble, il faut qu’il dispose d’un système qui lui assure le
contrôle de chacun des éléments et s’adapter à chacun d’eux. Des techniques
telles que budgets, quotas, ratios et autres permettront un contrôle centralisé de
services de nature pourtant différente.
5- Auto-contrôle
Certains services peuvent être conçus pour se contrôler eux-mêmes. Si un
service peut avoir ses propres objectifs et son propre système de contrôle, une
grande partie du contrôle de détail peut s’effectuer à l’intérieur du service lui-
même. De tels « sous-systèmes » pourront être liés entre eux par un système de
contrôle central.
6- Contrôle direct
Tout système de contrôle doit pouvoir permettre un contact direct entre
contrôleur et le contrôlé. Même si plusieurs états-majors de spécialistes ont été
prévus pour assurer ce contrôle, le responsable au niveau ultime, le chef
d’équipe par exemple, conserve son importance, car c’est lui qui a la
connaissance la plus directe et la plus continue des performances réelles.
7- Facteur humain
Un système de contrôle des êtres humains est affecté par la façon dont,
psychologiquement, ils considèrent ce système. Le dispositif de contrôle le mieux
conçu peut être inopérant si les individus y réagissent de façon défavorable. En
particulier, un leader dynamique et imaginatif à tendance à s’opposer à tout
contrôle de ses actes. Contrôler des hommes de ce genre exige évidemment que
l’on accorde une attention spéciale au facteur humain.
Les éléments essentiels de tout système de contrôle et les principes de
contrôle que nous venons d’exposer fourniront au dirigeant une base de
raisonnement solide ; la prévision est une nécessité préalable à l’exercice de
cette fonction de direction importante qu’est le contrôle.
1er dictatorial
Le leadership dictatorial assied son autorité sur la crainte des sanctions. Dans
ses rapports avec ses subordonnées, il conserve une attitude négative et
hautement critique. C’est un patron qui exige de ses inférieurs un travail
satisfaisant sous peine de punition ou de renvoi. Cette approche peut dans
certains cas être efficace à échéance, mais elle ne constitue pas une base
suffisamment solide pour une action soutenue parce qu’elle ne procure pas de
satisfaction durable à ceux qui sont soumis à ce genre de commandement.
2e Autocratique – bienveillant
Le chef du type autocratique-bienveillant assume un rôle paternaliste et oblige
par-là ses subordonnés à s’en remettre entièrement à lui pour toutes les
satisfactions qu’ils peuvent attendre de leur travail. Pour que ce genre de
leadership soit valable, le chef doit être un individu exceptionnellement sage et
fort, dont la personnalité inspire le respect et l’obéissance.
Les satisfactions de ses subordonnés dépendent uniquement de sa bonne
volonté. Comme il prend lui-même les décisions sans que les autres y participent,
les subordonnés ont assez peu de chances de développer en eux des qualités de
leader. Ce type de commandement suppose une présence continuelle du chef et
le travail se détériore dès qu’il est absent.
12723- La supervision
La fonction de commandement englobe tous les processus qui permettent
de déclencher l’action. L’un des aspects de cette fonction est appelé supervision
lorsque le dirigeant est en contact physique direct avec des non-dirigeants.
La supervision a littéralement le même sens que la surveillance et implique
donc qu’il y ait un contact « face à face ». Ce genre de contact avec les
subordonnés existe en fait sous une forme ou sous une autre à tous les niveaux
de la direction. C’est surtout la tâche principale des dirigeants des échelons
inférieurs, qui ont à surveiller l’exécution du travail dans les opérations de base.
A ce niveau, on trouve des surveillants, des contremaîtres, des chefs
d’équipe etc. On les appelle tous des superviseurs. Dans les organisations
hiérarchiques les plus simples, les superviseurs doivent assurer toutes les
fonctions de direction. Même dans les organisations hautement perfectionnées
où la prévision, le contrôle, l’organisation, les communications, la gestion du
personnel et la préparation des décisions sont confiés à des spécialistes, il
contribue toujours à ces fonctions, ne serait-ce qu’à un degré faible. Il est
l’homme-clé qui, sur place, peut prendre immédiatement des mesures correctives
nécessaires.
Le superviseur est le lien principal entre la direction et la réalité des
opérations. Son contact quotidien avec les ouvriers et l’interprétation qu’il doit
faire des politiques de l’entreprise le placent dans une position stratégique.
réalisation
de soi
estime et
respect de soi
reconnaissance
et activité soc
sécurité
besoin phys.
de base
Hiérarchie des besoins humains
12822- La participation
De nombreuses études ont conclu que la participation des employés aux
décisions, dans une atmosphère démocratique créée par un bon commandement,
suscite l’auto-motivation, améliore le morale des employés et relève leur niveau
de production. La participation a été définie comme le processus mental et
émotionnel par lequel une personne placée dans une situation de groupe se
trouve encouragée à contribuer aux objectifs du groupe et à en partager les
responsabilités. La participation favorise la répartition des responsabilités dans la
recherche des objectifs communs que chacun des membres a contribué à définir.
Elle favorise le travail d’équipe et en fait la façon la plus efficace et la plus rapide
pour mener à bien une tâche pour laquelle chacun se sent responsable.
12823- La motivation
La motivation, dans le cadre d’une organisation est l’ensemble des facteurs
psychologiques et sociologiques dont use un dirigeant capable pour amener ses
subordonnés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour atteindre l’objectif fixé (par
exemple la productivité. Rensis Likert définit l’attitude et le comportement d’un
dirigeant capable comme étant amical et secourable. Il fait preuve de confiance
dans l’intégrité, les qualités et les motivations de ses subordonnés. Il a grand
espoir dans leurs possibilités ; il veille à ce que chacun d’eux soit bien formé et
bien préparé aux responsabilités du niveau immédiatement supérieur. Il prête
conseil et assistance aux employés dont les performances sont inférieures à la
norme.
Direction Générale
Administration Approvision-
Force de vente des ventes Paye Formation nement Usine
Chef d’ouvrier
paye
Spécialiste
Ouvrier B
Ouvrier A
méthode
Spécialiste
NB : Pour éviter les conflits d’autorité, Taylor propose que sa structure ne soit
pas étendue à toute l’entreprise. Pour lui, elle doit être adoptée au niveau
d’exécution dans l’entreprise ou plus précisément dans l’atelier.
Usine A Usine B
Chef marketing Chef marketing
Lomé Intérieur
Relation hiérarchique
Relation de Conseil
1322- Les structures Modernes
Les structures traditionnelles sont qualifiées de structures centralisées car
une seule personne (le chef) détient le pouvoir et l’autorité. Elle seule peut
décider. Pour répondre aux nouvelles organisations des entreprises, des
structures dites modernes ont été mises au point. Elles reposent sur la
déconcentration du pouvoir de décision : la délégation du pouvoir et la
décentralisation.
13221- La délégation de pouvoir
La délégation de pouvoir est un transfert de l’exercice du pouvoir à un ou
plusieurs subordonnées pour une mission précise avec des moyens pour la
réaliser. Le décideur reste le détenteur du pouvoir. On la retrouve généralement
dans les projets : on confie le projet à un chef de projet.
La structure par projet
Il s’agit des regroupements dans l’entreprise non plus par fonction mais par
projet. On constitue des équipes de spécialistes d’origines diverses qui sont
ensemble chargés de la réalisation complète d’un projet. (Ex : lancement d’un
nouveau produit, création d’une nouvelle unité de production).
Avantages : nécessaires souplesses, amalgame des fonctionnels et des
opérationnels, la collégialité croissante dans la prise de décision.
Inconvénients : la structure disparaît une fois le projet réalisé et le
licenciement du personnel du projet.
13222 La décentralisation
c) La cogestion
Elle consiste à associer les salariés à la gestion de l’entreprise à travers des
organes de représentation comme le conseil d’établissement, le conseil
économique, le conseil de surveillance.
d) L’autogestion
Elle consiste à confier la gestion de l’entreprise à l’ensemble du personnel soit
directement soit par l’intermédiaire de représentation élue. Elle accroît l’efficacité
et la productivité des entreprises concernées.
Les inconvénients
- la décision prise à un niveau inférieur peut ne pas s’inscrire dans la ligne
de conduite générale de l’entreprise
- risque de perte d’une partie du contrôle de l’entreprise par la direction.
C’est pourquoi elle demande un système de coordination et de contrôle
des décisions.
13223- La structure Matricielle
Direction Direction
production commerciale
Responsable de Responsable
Direction
production Commercial
Produit A
Produit A Produit A
Responsable de Responsable
Direction
production Commercial
Produit B
Produit B Produit B
Direction __ __
Produit C
Electroménager Journaux
Grande séries
Automobile Articles de mode
Schéma 2.2
P. 20
Une production en discontinu est retenue lorsque l’on traite des quantités
relativement faibles de nombreux produits variés.
L’implantation des installations se fait par ateliers fonctionnels qui regroupent les
machines en fonction de la tâche qu’elles exécutent ( Ex : tournage, fraiseuse,
rectifieuse, étau limeur, etc …). Le flux de produits est fonction de l’enchaînement
des tâches à réaliser ; on parle alors d’un atelier à tâche ou (job shop). Les
machines ou les installations sont capables de réaliser un grand nombre de
travaux et ne sont pas spécifiques à un produit, ce qui donne une grande
flexibilité mais il est difficile d’équilibrer les tâches dans une production en
discontinu, ce qui génère des niveaux de stocks et d’en cours de produits élevés.
Les exemples de ce type de production se retrouvent dans les industries
mécaniques et les entreprises de confection.
Schéma 2.3
P.21
1471.2.3 – Production par projet
Dans le cas de production par projet, le produit est unique. Par exemple,
l’organisation des jeux olympiques ou la construction d’un barrage, les fusées,
projet d’aide aux pays en développement, le processus de production est unique.
P.24
Le client achète des produits existants dans le stock créé par l’entreprise. On
retient ce type de production pour deux raisons principales : lorsque le délai de
fabrication est supérieur au délai de livraison réclamé ou accepté par le client
(poste radio, vêtement de confection….), il faut produire à l’avance pour satisfaire
le client en s’appuyant sur des prévisions ; Produire en grande quantité pour
diminuer les coûts (tirage d’un livre en 5 000 exemplaires).
Ce type de production se situe entre les deux premières. On fabrique sur stocks
des sous-ensembles standards. Ces sous-ensembles sont assemblés en fonction
des commandes client. Cette organisation permet de réduire de façon importante
le délai entre la commande et la livraison d’un produit.
Il est évident qu’une entreprise a tout intérêt à ne produire que ce qui est acheté.
Pour cela, il faut que son délai de production soit inférieur au délai acceptable par
le client (Ex : boîtes de petits pois, délai 0 ; cuisine équipée, délai 6 semaines ;
automobile, délai 6 semaines).
C’est l’implantation que l’on rencontre le plus dans le cas des processus
discontinus. Elle résulte de l’organisation taylorienne qui a prévalu dans les
sociétés industrialisées pendant plusieurs décennies. On regroupe les machines
ayant la même technique ou les mêmes fonctions ou sur des critères de qualité
(précision) ou de capacité.
Avantages :
Inconvénients :
- Flux complexes : les flux sont complexes avec de nombreux points de
rebroussement et d’accumulation ;
- En cours importants : c’est la conséquence logique de la complexité des
flux.
Schéma 2.7
P. 27
Schéma 2.8
P.28
P.29
- Tout déplacement d’une pièce qui n’amène pas de valeur ajoutée est un
gaspillage et doit être supprimé dans la mesure du possible.
- Une pièce ne devrait jamais être déplacée deux fois sans apporter de
valeur ajoutée entre les déplacements.
- Une bonne implantation est une implantation dans laquelle le cheminement
des pièces est évident.
Les pièces passent par le secteur des tours puis par le secteur des fraiseuses,
des perceuses, ainsi de suite. La pièce contourne toute la machine même celles
qui ne la concernent pas avant d’atteindre celle qui doit la traiter. Le trajet étant
long on cherche à optimiser la fabrication par lot.
Schéma 2.10
P.31
Il faut donc fluidifier le trafic des pièces dans l’atelier, cela consiste à :
Tout ceci pour faciliter le suivi de production. Pour cela, voici les grandes
orientation que l’on doit prendre :
Ce graphique consiste à représenter sur un plan les différents flux par différentes
couleurs.
Schéma 2.15
Les documents types d’entrée fournis par le Marketing est le cahier des charges
qui explicite les fonctions, les caractéristiques techniques, les conditions d’emploi
et les quantités du produit à concevoir.
Les documents en sortie
- le plan ou dessin d’ensemble définit le produit dessiné tel qu’il se
présentera devant le client avec une nomenclature des constituants de
base
Documents en entrée
Pour effectuer sa tâche, la fonction Méthode utilise les documents produits par la
fonction Etude (plan, nomenclature, articles), les données technologiques
existantes notamment en matière de moyens de production (personnel qualifié,
machine, procédés).
Documents en sortie
En dehors des documents de planning (ordonnancement), le bureau des
méthodes gère de nombreux documents support de production :
- Fiche de poste décrivant les opérations à réaliser
- Gestion de la maintenance préventive
- Gestion des données de sécurité etc…
- Instructions de poste décrivant la procédure d’utilisation d’un moyen
c) Le service de lancement
Il élabore les documents utilisés dans les ateliers. Ce sont les bons de travail
(temps prévus et quantités à fabriquer), les bons de matières (sortie des matières
premières et outillage) les fiches suiveuses (qui accompagnent les pièces dans
toutes les étapes).
d) La fabrication
C’est la création proprement dite des produits à partir de la combinaison des
moyens disponibles.
1 43 02 92 110 109 33
2
Dans cette catégorie de codification, chaque champ a pour but de décrire une
caractéristique de l’objet (matière première, sous ensemble….de l’article acheté
ou fabriqué).
Le code décrit l’article selon les critères choisis
Il peut être attribué d’une manière séquentielle, les articles étant enregistrés les
uns derrière les autres.
Les codes comprennent une partie non significative et une partie composée d’un
ou plusieurs champs significatifs. C’est en général le type de codification utilisé
par les entreprises pour identifier les articles.
2221334 – Nomenclature
Une nomenclature est une liste hiérarchisée et quantifiée des articles entrant
dans la composition d’un article – parent. L’article-parent est le composé, les
autres étant les composants. On appelle lien de nomenclature, l’ensemble
composé-composant chaque lien et caractérisé par un coefficient indiquant la
quantité de composant dans le composé. Une nomenclature est donc un
ensemble de lien.
A composé
X 2 coefficient
composant
B
Lien de nomenclature
2231- Définition
L’approvisionnement est une fonction de l’entreprise qui met en œuvre la
fonction achats et la gestion des stocks.
La fonction achats regroupe l’ensemble des activités qui concourent à
l’acquisition des biens et services nécessaires au fonctionnement de l’entreprise.
Objectifs
Approvisionnemen Contenu
t
- Mise en concurrence des fournisseurs potentiels ;
Prix / coût - Minimisation des coûts (acquisition et possession du
stock)
- Intervention du client dans la conception et la
Qualité fabrication des produits ;
- Choix des méthodes de contrôle.
- Régularité des livraisons ;
Délais
- Recherche d’une diminution des délais
- Continuité des livraisons
Sécurité
- Sécurité des entrepôts.
Continuité - L’analyse de la Santé financière des fournisseurs
Flexibilité - Relation de partenariat avec les fournisseurs
Le rôle des stocks dans une entreprise apparaît souvent ambigu mais il est
indéniable qu’ils ont un rôle positif de régulation du processus de production. Ils
permettent de désynchroniser la demande d’un produit de la production.
Les stocks sont de natures différentes. Certaines sont des stocks « subis c’est –
à dire involontaires, alors que d’autres sont voulus.
Quelle est l’origine des stocks subis ?
- Ils se forment en raison d’erreurs dans les prévisions
- Ils apparaissent parce que l’on produit plus que nécessaire
- Ou du fait de la production par lot
- Ou encore en raison de la différence de rythme des moyens de production
Si l’on considère l’investissement non productif que représentent les stocks, il est
fondamental pour l’entreprise de chercher à les réduire le plus possible.
Cependant, on ne diminue pas les stocks, les stocks se réduisent suite aux
actions menées sur le processus de production telles que :
- La prévention des pannes de machines (maintenance) et l’apparition de
produits défectueux (non-qualité)
- La réduction des temps de mises en route
- L’amélioration de la gestion de production dans l’entreprise par la mise en
œuvre des méthodes spécifiques
2234221 – Le magasinage
Les stocks d’une entreprise sont placés dans une ou plusieurs magasins. Cette
gestion suppose deux types d’organisation.
22342211 - Gestion mono – magasin / gestion multi magasin
Dans la gestion mono-magasin, tous les produits sont stockés et gérés dans un
lieu unique. L’avantage est de simplifier la gestion des stocks mais cela entraîne
de nombreuses manutentions donc des délais et des coûts élevés.
Dans la gestion multi-magasin, chaque magasin regroupe les produits par type
(produits finis, semi-finis, matières premières) ou en fonction de la proximité
géographique.
Il est effectué en général une ou deux fois par exercice comptable et concerne
tous les articles de l’entreprise.
Le stockage par étagère est le plus courant, il permet de stocker des éléments
sur les deux faces. Les allées sont de 80 cm au minimum pour le déplacement à
pied et de 1,20 à 1,40 m dans le cas de l’utilisation d’un moyen de manutention.
Graphique 5.20
P.158
Le stockage par étagères mobiles permet d’augmenter la capacité de stockage
de 80 à 90% par rapport à une installation fixe. Le déplacement des charrettes
peut être manuel, mécanique ou électrique.
Schéma 5.21
p.159
Schéma 5.22
p.160
Le stockage rotatif exploite toute la hauteur des locaux comme un rayonnage
vertical. Il est adapté pour le stockage de petits objets.
Le stockage dynamique
Schéma 5.23
p.161
Les systèmes de stockage précédents sont des stockages LIFO, « Last Input first
output » : dernier entré premier sorti. Cette méthode peut présenter de graves
inconvénients notamment en cas de risques d’obsolescences des produits. Le
stockage dynamique permet de corriger cela en permettant un stockage FIFO
(premier entré, premier sorti).
Les avantages du stockage dynamique
- Amélioration et optimisation du travail de préparation des commandes
(réduction des déplacements et de la manutention des préparateurs et des
magasiniers)
- Augmentation de la capacité de stockage de 20 à 30% par la suppression
d’allées de circulation
- Zone de prélèvement distincte de la zone d’approvisionnement
- Visualisation rapide de l’état des stocks
- Réduction des risques d’accidents par la suppression d’allées et venues
- Stockage en rotations continuelles
On peut utiliser pour stocker des cartons, des bacs et des palettes.
Les stocks constituent un mal nécessaire pour tout système de gestion
industrielle. Ils apportent de la souplesse en masquant de nombreux problèmes
mais leur coût est élevé. Gérer les stocks est donc un impératif pour maîtriser
leurs niveaux au juste nécessaire.
223422- Les problèmes d’optimisation des coûts d’approvisionnement
Tout système de gestion de stock vise à trouver l’équilibre optimal entre les
différentes charges liées au stock. Pour connaître la valeur réelle d’un article à la
sortie de magasin, le gestionnaire des stocks doit connaître le prix d’achat de
l’article, le coût d’acquisition des commandes de cet article et le coût de
possession de son stock.
2214211- Les coûts de passation de commande
La constitution ou reconstitution d’un stock engendre des frais très
importants liés à la sélection des fournisseurs, au mode de paiement, à la relance
des fournisseurs en retard et au contrôle de la qualité et de la quantité du stock. Il
s’agit principalement :
- des salaires et charges sociales du service achat
- des frais de communication
- des frais de déplacement des acheteurs
- des amortissements et loyers de locaux
- des fournitures de bureau
- des coûts de réception.
∂C ∂C N Q NL at
∂Q
=0
soit
= ∂
∂Q ∂Q Q 2(
L+ at+ Na =− + =0
Q² 2 )
N¿
2 NL P=365xQe¿ ¿
D’où Qe = √ at et Périodicité d’appro ¿
224- La production
2241- L’ordonnancement
Chacun place derrière ce terme des concepts assez différents. La définition
la plus communément admise de l’ordonnancement est : ordonnancer la
production consiste à répondre à cinq questions :
- Quels produits va-t-on fabriquer ? la réponse à cette question est fonction de
divers éléments en particulier, la demande à court terme.
- Où seront-ils fabriqués ? c’est-à-dire dans quel atelier, sur quelle machine ?
- Quand seront-ils fabriqués? (à quel moment va-t-on démarrer la fabrication de
tel ou tel produit ?)
- Combien de temps faudra-t-il pour les produire ? (en tenant compte d’élément
comme la cadence des machines, les temps de changement de série, les
pannes éventuelles, les temps de transfert, les temps d’attente).
L’ordonnancement est un ensemble de décisions que devra prendre le chef
d’atelier ou le responsable du planning concernant différentes opérations à mettre
en œuvre pour mener à bien un projet.
Il existe 2 niveaux dans l’ordonnancement d’atelier.
l’ordonnancement centralisé qui vise à établir le jalonnement des lots à
fabriquer
l’ordonnancement local, au niveau de l’opérateur, lui indiquant le lot de
file d’attente à sélectionner quand le poste se libère.
Temps
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Tâches
A
B
C
D
E
Représentation des tâches
Flottement
Pour définir les liens entre les différentes tâches d’un projet, différentes
possibilités existent :
- priorité à la fabrication du produit ayant la date de livraison la plus
rapprochée (pour respecter les délais)
- 1ère commande confirmée, première commande exécutée
- Priorité à la tâche dont la durée est la plus courte (méthode qui permet de
diminuer le nombre de changement de série).
- Priorité à la tâche ayant la plus petite marge (marge = temps restant à
courir jusqu’à la livraison – temps total d’achèvement).
- Priorité à la tâche ayant le ratio critique le plus faible
( r = temps restant à courir jusqu’ la livraison
Somme des temps des opérations restant à effectuer.
Ces deux derniers critères ont pour objet de tenir compte à la fois des délais et
des temps de fabrication.
Temps
Tâches
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
A
B
C
D
E
Représentation des tâches Réalisation des tâches
Flottement
A B C D E
15 20 12 7 1
durée
A A
C
B
B
2 tâches simultanées 2 tâches A et B convergentes
C
A A C
B D B
D
Supposons que A précède D. Dans cette hypothèse, il faut alors créer une tâche
fictive X, de durée nulle dont l’objectif est de modéliser cette condition
d’antériorité nouvelle.
Investissements de prévention
prévention
Pertes
I
Coût de la non-qualité
Niveau d’investissement
Bas Haut
Optimisation « pertes-investissements »
On distinguera :
- la certification des produits : lorsque le produit est en conformité avec une
norme.
- la certification des opérateurs lorsque le travail comporte des tâches à
hauts risques, le client peut exiger une certification garantissant la
compétence des opérateurs.
- la certification des entreprises : il s’agit d’agréer ou qualifier une entreprise
qu’elle maîtrise les processus de production pour fournir une qualité
constante.
Démarche de certification : elle peut s’appuyer sur les recommandations
suivantes :
- avoir un engagement de la direction ferme et motivé
- définir un responsable de l’opération
- choisir le modèle qui convient le mieux à son entreprise (ex : ISO 9001,
ISO/TS 16949)
- faire un état de l’existant, ce qui existe déjà dans l’entreprise mais non
formalisée.
- mobiliser le personnel par une formation adéquate
- définir un tableau de bord qualité pour mesurer les progrès obtenus de
manière à persévérer dans cette direction.
- Documenter et compléter le système qualité pour le faire converger vers le
niveau d’exigence retenu.
Les organismes certificateurs
AFAQ EUROQUALITY SYSTEME FRANCE
AFAQ ASCER International LCIE
AOQC MOODY France LRQA France SA
ASC II Qualitem SGS ICS SA
BVQI TUV Product Service
DNV Certification France UTAC
Schéma 6.2
c) L’histogramme
Il permet de représenter les données sous forme graphique et l’existence
d’un modèle applicable (loi normale, loi de défaut de forme…). Il illustre
également les relations entre les valeurs relevées et les valeurs de référence
(code nominale, mini, maxi).
Intervalle de tolérance
24
Classe
17 18
7
5
2
d) Le diagramme de Pareto
Il permet de classer les données de la plus importantes à la moins
importante et de hiérarchiser les informations, afin de se consacrer à l’essentiel.
Causes d’arrêt Durée (Heure) % du temps total
Absences opérateurs 34,9 15,5%
Défaut matière 49,5 22,0%
Réglages 7,2 03,2%
Arrêt pour maintenance préventive 7,4 03,3%
Pannes machine 36,0 16,0%
Défauts sur pièces 83,2 37,0%
Divers non identifiés 6,8 03,0%
Total 225 100,0%
Il est en effet indispensable d’ordonner ce qui a été relevé pour révéler la
signification des faits. Ainsi dans l’exemple de la figure 6.5, nous avons classé les
causes d’arrêt d’une machine de production de la plus importante à la plus faible,
en nombre d’heures d’immobilisation.
Pourcentage cumulé
100%
0% Problèmes
pièces
Divers non
Défaut sur
matière
Défaut
identifiés
Réglages
Maintenance
Absences
opérateurs
préventive
Pannes
Figure 6.5 – Analyse des causes des arrêts sur une machine
Le diagramme fait clairement apparaître que les deux éléments sur lesquels
le groupe doit travailler en priorité sont les défauts sur pièces ainsi que les
défauts matières
La construction d’un diagramme de Pareto est simple :
on ordonne les causes de la plus importante à la moins importante ;
on trace la courbe du cumul des effets.
e) Le diagramme en arête de poisson ou de causes-effets
L’analyse de Pareto a permis de connaître les problèmes les plus
importants. Il faut maintenant identifier les causes. Il se construit après un
déballage d’idées qui permet de collecter un maximum d’idées.
f) La carte de contrôle
C’est l’élément de base de la maîtrise statistique de procédés (MSP). Le
principe de base est de considérer que tout système est soumis à des variations
aléatoires. Dès que ces variations sont supérieures à la limite admissible, on
considère que le système n’est plus sous contrôle, il faut intervenir.
g) Le diagramme de corrélation
Il permet de savoir si deux variables évoluent de façon commune. Le
principe du diagramme est le suivant :
- On représente les mesures sur un diagramme dont les axes représentent
les deux variables
- Chaque mesure représente un point, le relevé de plusieurs mesures forme
un nuage de points
- La corrélation apparaîtra si le nuage est orienté suivant une droite.
2411- Un coût est l’ensemble des charges qui pour une marchandise, un bien,
une prestation de service, ne correspondent pas au stade final d’élaboration du
produit vendu. Le stade final étant celui de mise en vente ou distribution du
produit.
Coût
Charges directes
du
+ produit A
Solution
Charges directes Charges indirectes
Coût de A Coût de A
MP1 : 800 x 1000 = 800.000
120000×3000
MP2 : 420 x 200 = 84.000 =72000
M.O. : 1500 x 100 = 150 000 5000
= 1.034.000 F
Coût total de A : 1.034.000 + 72.000 = 1.106.000 F
Charges
de la
comptabilité Coût
générale Charges non du
incorporables produit A
Charges
indirectes
Charges comptabilité générale
+ charges supplétives
- charges non incorporables
= coût total
Exemple
Coût de revient
Exemple : On a vendu 3000 produits à 1.600 F l’unité. Frais de distribution
580.000 F
Résultat analytique
Ra = PV - CR
PV = prix de vente
CR = coût de revient
Ra = résultat analytique ou marge
Ra×100
Taux (%) de marge = CR
Exemple :
Ra = 1600 – 972,5
Ra = 627,5
627 , 5 x 100
% marge = 972 ,5
Taux = 64,52%
Organigramme de production
Prix d’Achat
+ Frais d’appro
COUT D’ACHAT
Coût de production
des produits vendus
(CPU x Q vendus)
+ Frais de distribution
COUT DE REVIENT
ax
CT ( ax
x
+ b)
x
O
C
CV ax
O
C
y = ax + b
y ax b
= +
x x x Coût Moyen (CM) mesure le coût par unité d’output
b
a+
= x
b
x
CVu y = b
y=
x
O
C
- La charge fixe ou coût fixe est une charge qui varie inversement
proportionnel avec le niveau de l’activité. La charge fixe unitaire varie avec
le niveau de la production.
Le point mort est le nombre d’articles qu’il faut produire pour réaliser une marge
sur coût variable unitaire qui puisse couvrir au moins les coûts ou charges fixes
(CF).
Exemple : Soit m, la marge commerciale ou marge sur coût variable unitaire et x
le nombre de produits à fabriquer pour atteindre le point mort.
CF
mx = CF ⇒ x = M
Soit P le prix de vente, le chiffre d’affaire point mort est égal à Px.
Tant que le coût marginal est inférieur au coût moyen, la production d’une unité
supplémentaire diminue le coût moyen. Dès que le coût marginal dépasse le coût
moyen, la production d’une unité supplémentaire augmente le coût moyen. Le
maximum du coût moyen a donc lieu au point où le coût moyen égale le coût
marginal.
Evolution du revenu marginal
NB : Ergonomie : ensemble des études et recherches sur l’organisation méthodique du travail
et l’aménagement de l’équipement en fonction des possibilités de l’homme.
311- Définition
Les facteurs de risques professionnels sont des éléments qui, de par leur
présence au cours du processus de production concourent à l’émergence de
risques professionnels. Ces facteurs peuvent être liés à l’individu (facteurs
humains) ou à l’environnement et à l’équipement (facteur matériels).
Ex : Un conducteur d’engin qui n’a pas une bonne perception visuelle est plus
exposé aux accidents.
Sur le plan psychosociologique, la personnalité de l’individu, sa situation familiale,
ses besoins, ses habitudes, son bagage intellectuel, ses aspirations et l’idée qu’il
fait de son travail sont autant de facteurs à prendre en compte dans l’organisation
du travail.
Par exemple, tous les travailleurs n’ont pas la même aptitude de braver les
difficultés, d’avoir de responsabilités, de diriger une équipe ou d’avoir des
contacts humains au travail.
Quant aux facteurs psychosociaux, ils sont les conséquences de l’organisation du
travail (cadence, posture, répétition du geste, horaire de travail, routine, travail de
nuit, heures supplémentaires, la nature du travail…) et du climat du travail
(attitude des supérieurs hiérarchiques, relation avec la direction et avec les autres
employés, les échanges d’information…). Ces facteurs peuvent constituer des
facteurs stressants entraînant des modifications de comportement (anxiété,
agressivité, fatigue, perte de motivation, névrose, alcoolisme etc… de tels
comportements traduisent le malaise général chez le travailleur, et sont sources
d’accident de travail, de violence en milieu de travail, d’addition de tout genre
(alcool, drogues, automédication etc.).
Elle comprend les mesures d’hygiène et de salubrité, les mesures liées aux
conditions de travail, l’éducation sanitaire, la protection des travailleurs contre les
risques professionnels, la prévention des accidents de travail, les vaccinations.
Les moyens utilisés sont :
- l’évaluation des risques,
- la suppression des risques dans l’entreprise,
- l’instauration d’une politique de prévention intégrée
- la formation et l’information des salariés
- le respect des consignes
- la signalisation des risques
- la détermination des profils d’aptitude pour chaque poste ou emploi
- les visites médicales à l’embauche et à l’exposition à des risques
- mise à jour des vaccinations.
Il s’agit ici de l’ensemble des mesures visant à éviter l’aggravation des maladies
ou des handicaps existants d’origine professionnelle ou extraprofessionnelle, à
favoriser l’insertion ou la réinsertion des personnes handicapées dans le milieu
professionnel. Les moyens utilisés sont essentiellement médicaux :
- les premiers secours et soins d’urgence
- l’aide dans les procédures de prise en charge,
- l’assistance dans les contacts avec les différents organismes en charge de
personnes handicapées.
Il existe deux domaines d’intervention des différentes mesures préventives.
322- Les domaines d’intervention des mesures préventives
Enfin, une bonne gestion de la sécurité et de la santé sur les lieux du travail doit
être une préoccupation permanente des acteurs du monde du travail. Cela
concourt au bien-être général des travailleurs, facteur indispensable à la
prospérité de l’entreprise et à l’amélioration des conditions de vie et de travail du
personnel, fondement du travail décent. La bonne gestion de la sécurité et de la
santé au travail ne peut toutefois se faire hors des normes prévues à cet effet.