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Résumé
Le bois est un matériau végétal la plus exploité dans la construction. Le bois a une
conductivité thermique faible tels que λ=0,03 à 0,04 qui fait de lui un bon isolant thermique
et acoustique avec une résistance thermique élevé.
Le bois dispos de capillaire vide remplit d'air en son sein qui lui confère la capacité d'isolant
acoustique. Toutefois, pour que le bois puisse bien contribuer à l'amélioration thermique et
acoustique, il va falloir prendre des précautions, depuis son exploitation jusqu'à l'usine (taux
d'humidité 18%);à bien respecter dispositions technique et constructive dans chaque
domaine d'application.
Abstract
Wood is the most used plant material in construction. Wood has a low thermal conductivity
such as λ = 0.03 to 0.04 which makes it a good thermal and acoustic insulator with high
thermal resistance. The wood has empty capillary filled with air within it which gives it the
capacity of sound insulation. However, for the wood to be able to contribute to thermal and
acoustic improvement, it will be necessary to take precautions, from its operation to the
factory (humidity level 18%); to respect the technical and constructive provisions in each
area of application.
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INTRODUCTION
Le secteur du bâtiment est au cœur des enjeux du développement durable. Construire ou
rénover des bâtiments de manière écoresponsable nécessite de considérer l’ouvrage dans son
ensemble, depuis la production des matériaux qui le composent jusqu’à sa déconstruction.
L’isolation thermo-acoustique concerne de nombreux secteurs de marché, comme l’industrie
du transport, les aménagements urbains – barrières antibruit par exemple – ou le bâtiment.
Ce dernier secteur, particulièrement concerné par l’isolation thermique, car il représente la
principale source de consommation énergétique dans le monde, s’intéresse de plus en plus
aux nuisances sonores, notamment dans l’habitat collectif. Les performances isolantes
intrinsèques des matériaux étant intimement liées à leur microstructure, c’est à travers leur
morphologie que l’on peut comprendre des propriétés comme la conductivité thermique ou
l’absorption acoustique, et les optimiser par un choix adéquat des constituants et des
procédés d’élaboration. En revanche, les performances effectives dépendent fortement des
modes de mise en œuvre (liaisons entre différents éléments pour créer des systèmes dans
lesquels peuvent apparaître des ponts thermiques ou des chemins privilégiant la transmission
acoustique).
Un isolant naturel peut également porter le nom d’isolant « bio sourcé ». En d’autres
termes, ils sont en provenance du monde animal ou du monde végétal. En voici une liste :
Liège : le liège est composé d’un très grand nombre de cellules, chacune étant remplie
d’air. Cette composition particulière en fait un excellent isolant thermique.
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Chanvre : le chanvre convient à toute la maison, des combles aux cloisons, en
passant par la toiture. Cette matière naturelle ne pourrit pas, lui assurant une longue
durée de vie. Il offre par ailleurs une bonne résistance aux nuisibles, insectes et
rongeurs.
Fibres de lin : imputrescible, il est traité avec du sel de bore pour améliorer sa
résistance au feu, aux nuisibles et aux moisissures.
Fibres de coco : sans nécessiter le moindre traitement, cette matière naturelle résiste
aux champignons, aux insectes, à l’humidité, et ne pourrit pas.
Laine de coton : pour s’assurer d’obtenir un isolant pleinement écologique, il est
préférable d’opter pour une laine de coton issue du recyclage des vêtements (la
culture classique faisant intervenir des pesticides dans son cycle de production). L’une
des particularités de la laine de coton est de bien résister à l’humidité et aux vapeurs
d’eau.
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Paille : si la paille est un isolant thermique correct, elle n’est pas la matière la plus
performante à ce titre. Elle offre toutefois une durée de vie intéressante. Déclinaison
de la paille (alors mélangée avec de l’eau et de la terre ou de l’argile), le torchis est un
enduit isolant pouvant être utilisé de manière complémentaire.
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B.PROPRIETES PHYSIQUES DU BOIS
Les propriétés physiques du bois sont les caractéristiques quantitatives du bois et son
comportement à des influences extérieures autres que des forces appliquées. Les propriétés
physiques du bois dépendent largement de sa structure, c’est à dire de la disposition et de la
nature des éléments qui le composent. On distingue plusieurs propriétés intrinsèques au bois
à savoir :
L’anisotropie,
Hygroscopicité
Rétractabilité/Gonflement
Densité
Durabilité
Conductivité
Combustibilité
Texture
Homogénéité/Hétérogénéité
Couleur
La connaissance des propriétés physiques est importante car celles-ci peuvent influencer
significativement la performance et la force du bois lors de son utilisation.
1. Anisotropie
Le bois est un matériau anisotrope, c’est-à-dire que sa structure et ses propriétés varient dans
les différentes directions du plan ligneux (longitudinale, radiale, tangentielle). Bien que la
plupart des propriétés du bois diffèrent dans ces trois directions, les différences de propriétés
entre l’axe radial et tangentiel sont en général mineures, les différences principales étant
observées pour l’axe longitudinal.
2. Hygroscopicité
C’est l’aptitude que possède le bois à absorber ou résorber l’humidité. C’est une
caractéristique majeure qui vise ce matériau. Lorsqu’il varie, le contenu en eau du bois
provoque des changements dimensionnels du matériau (retrait et gonflement, voire ci-
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dessous). L’humidité est également responsable de la pourriture du bois quand elle est en
présence de certaines autres conditions environnantes. Pour le bois on parle généralement de
taux d'humidité, dite humidité sur sec (par rapport au bois anhydre, c’est-à-dire le bois à 0%
d’humidité). Son calcul est le suivant :
Le taux d'humidité peut varier de 25 à 250 % pour le bois saturé (bois vert), de 10 à 20 %
pour le bois séché à l'air et 10 % et moins pour le bois séché artificiellement (par air chaud
climatisé, pompe à chaleur ou vide principalement) (séchage entre 1 à 3 semaines). Dans la
plupart des espèces, le taux d’humidité est plus important dans l’aubier que dans le bois de
cœur. Au-dessous du point de saturation des fibres (H < 30%), on commence à voir des
déformations, et même des ruptures, en particulier si le processus de séchage est mal
conduit. L’évacuation de cette eau ne modifie pas les dimensions et les propriétés du bois,
sauf la densité (la densité diminue lorsque H diminue).
3. Rétractabilité/Gonflement
La rétractabilité et le gonflement traduisent la capacité des dimensions du bois à changer en
lien avec son taux d’humidité. Les dimensions du bois sont stables lorsque son taux
d’humidité est au-dessus du point de saturation des fibres, mais varient lorsque le taux
d’humidité change en dessous du point de saturation des fibres : le bois se rétracte lorsque
les parois cellulaires perdent de l’eau, il gonfle lorsque les parois cellulaires gagnent de
l’eau. Ces retraits et gonflements peuvent entraîner la déformation, le fendage ou
l'éclatement (collapse irréversible ?) des morceaux de bois, problèmes qui nuisent à l'utilité
des produits du bois. Afin de diminuer les variations dimensionnelles du bois en utilisation,
on procède généralement au séchage préalable du bois de façon à l’amener à un taux
d’humidité proche de l’équilibre dans les conditions de son utilisation.
4. Densité
La densité est le rapport de la masse volumique du bois à celle de l’eau. Le bois est un
matériau hygroscopique qui peut changer de poids et de volume en fonction des pertes et des
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gains d'humidité. Il est donc important de préciser la teneur en humidité de l’échantillon au
moment de la mesure de la masse et du volume. La densité de référence est calculée avec un
pourcentage de 12% d’humidité.
La densité du bois varie largement à l’intérieur et entre les espèces. La densité de la plupart
des espèces se trouve entre 320 et 720 kg/m3. Cependant, la densité peut descendre jusqu’à
160 kg/m3 pour balsa à plus de 1040 kg/m3 pour certains bois exotiques. Les fibres sont donc
en faible proportion et ont en plus une paroi fine (1,5 µm, comparé à plus de 10 µm chez
l’azobé), ce qui explique la densité très faible de ce bois.
5. Durabilité
La durabilité d’un bois caractérise sa résistance aux agressions externes qui peuvent avoir
plusieurs origines : les organismes biologiques destructeurs (bactéries, champignons
lignivores, insectes à larves xylophages, termites et organismes xylophages marins). En
effet, ces différents agents sont susceptibles d’altérer la composition et la structure du bois et
donc ces propriétés. En général, les bois les plus durables sont : ceux qui contiennent des
quantités importantes de résines (Pins, Mélèze...), d'oléorésines (Teck, Eucalyptus...), de
tannins (Chêne, Châtaignier...) ; sont denses ; sont exempts de matière fermentescible. Ainsi,
le bois de cœur est plus durable que l’aubier, qui contient de l'amidon et des glucoses,
éléments nutritifs qui favorisent le développement des organismes vivants. Parmi les espèces
les plus durables, on classe le cèdre, le sequoia, le robinier, le mélèze, le chêne, le
châtaignier... et parmi les moins durables : le sapin, l'épicéa, le hêtre, le peuplier, le tilleul…
Les risques d'attaque par les champignons ou par les insectes sont directement liés à
l'humidité contenue dans le bois et à la température ambiante. Le bois maintenu
constamment sec est protégée de la dégradation (par exemple les tombeaux égyptiens qui
ont plusieurs millénaires). Cependant, la plupart des bois sont durables par nature ou se
prêtent bien au traitement préventif contre l’attaque des insectes.
6. Conductivité
La conductivité désigne l’aptitude du bois à transmettre la chaleur, le son et l’électricité ; on
parle alors de conductivité thermique, phonique et électrique. Ces conductivités dépendent
de la structure cellulaire du bois. Puisque celui-ci contient une grande quantité de cavités
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remplies d’air, le bois a une conductivité faible pour la température, le son et l’électricité ;
c’est un excellent isolant (la résistance du bois est grande). Par exemple, la conductivité
thermique du bois est largement inférieure à celle d’autres matériaux utilisés en construction
(comme l’acier et le béton). C’est pourquoi il faut fournir moins d'énergie pour chauffer des
habitations en bois. La conductivité dépend également de la densité du bois et du taux
d’humidité. Plus un bois est dense et plus il est humide, plus il est conducteur. La
conductivité augmente également avec la température et lorsque la présence d’extractible
augmente. Enfin, la conductivité dépend de l’orientation des cellules dans le bois : elle est
supérieure dans le sens du fil.
7. Combustibilité
La combustibilité désigne l’aptitude du bois à brûler. Elle dépend fortement de la teneur en
eau et de la densité. Le pouvoir calorifique du bois augmente avec la densité. Le bois
s’enflamme vers 270°C. La combustion du bois génère à la surface du bois une couche de
carbone isolant le bois non brûlé de la chaleur dégagée par les flammes. Ce phénomène
réduit de beaucoup la vitesse de carbonisation. Cette dernière est relativement constante au
cours d’un feu et se situe à environ 0,6 mm par minute. Après près de 45 minutes de
combustion, une pièce de bois aura brûlé jusqu’à une profondeur approximative de 27 mm.
L’intérieur d’une pièce de bois est alors peu touché thermiquement lorsque les faces
externes se consument. La partie non brûlée ne perd que de 10 % à 15 % de sa résistance
totale sous l’effet des très hautes températures dues au feu.
8. Texture
La texture est le rapport de la largeur de la zone de bois finale sur la largeur totale du cerne
de croissance. Elle est exprimée en pourcentage. Les bois ayant une forte proportion de bois
final ont une texture forte, les bois ayant une faible proportion de bois final ont une texture
faible.
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9. Homogénéité/Hétérogénéité
Un bois homogène est un bois dans lequel le bois de printemps est peu différent par sa
structure, son aspect et ses propriétés du bois d’été, si bien que le bois initial et le bois final à
l’intérieur d’un cerne, de même que les cernes de croissance entre eux, sont peu distincts.
Au contraire, un bois hétérogène est un bois dans lequel le bois initial contraste fortement
par sa structure, son aspect et ses propriétés, avec le bois final, ce qui rend très apparentes
les deux zones à l’intérieur d’un cerne ainsi que les limites entre les différents cernes.
10. Couleur
C’est l’impression visuelle due aux pigments propres à chaque arbre. Dans la plupart des
espèces, le bois d’aubier est de couleur claire, tandis que les extractibles donnent au
duramen une couleur plus foncée. Cependant, chez certaines espèces (pruche, épicéa, sapin,
tilleul, peuplier, hêtre) il y a peu ou pas de différence de couleur entre l'aubier et bois de
cœur. La couleur est également plus variable dans un bois hétérogène : les différences
marquées de couleur entre le bois initial clair et le bois final plus foncé de chaque cerne
crées des motifs dans le bois.
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Organigramme des différents niveaux d’utilisation du bois
Ils protègent aussi très bien contre la chaleur estivale grâce à leur très bon déphasage
thermique. Les panneaux fibres de bois sont plus rigides et denses que les panneaux laine de
bois. Les panneaux rigides de moyenne densité peuvent être utilisé pour le remplissage entre
ossature bois, mais également pour couche d'isolation thermique et/ou phonique contre les
bruits d'impact sous chapes et planchers. Les panneaux de plus haute densité sont quant à
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eux utilisé comme support d'enduit, de chapes ou de toitures. Ces panneaux sont souvent
composites avec une couche externe pare pluie pour l'utilisation en isolation extérieure. Le
coefficient de conductivité thermique (ou lambda) des isolants en fibre de bois varie en
fonction :
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Typologie
Les panneaux à fibres de bois peuvent être classés comme suit :
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Sa conductivité thermique est très faible, avec un coefficient compris entre 0,037 et
0,050 m².K/W, ce qui en fait un très bon isolant thermique ;
Son temps de déphasage est élevé, entre 10h et 15h ;
Ses performances acoustiques sont excellentes ;
Elle résiste aux insectes, aux rongeurs, aux moisissures et aux champignons ;
Sa fabrication est écologique ;
Elle est entièrement recyclable.
Un panneau de particules, appelé aussi aggloméré, est un matériau en plaque fabriqué sous
pression et chaleur à partir de particules de bois avec addition d'un liant1,2. Il fait partie des
panneaux modernes à base de bois. L'épaisseur d'un panneau de particules de bois varie
entre 3 et 50 mm3. Des épaisseurs supérieures allant jusqu'à 70 mm sont généralement
réservées à la réalisation de cloisons.
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D. CONTRIBUTON DU BOIS POUR L’AMELIORATION THERMIQUE DANS LA
CONSTRUCTION
Cas particulier de la construction d’une maison d’habitation
1. Parois verticales
Dans une maison d’habitation le bois peut contribuer à améliorer l’isolation
thermique des parois verticales
Par utilisation des bardages extérieurs collés aux murs ; cette disposition permet au bois de
réduire la convection de l’air ambiant chaud et la transmission des rayonnements solaire
S’assurer que la teneur en eau du bois soit inférieure ou égale à 18% car au-delà vous
risquer d’avoir un bois vert qui n’aura pas assez séché et qui se déformera
Réduire au maximum les joints entre les panneaux de bois
Rendre étanche les parois exposés aux intempéries afin d’éviter la dilatation de celle-
ci
Travail à faire :
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o Réaliser une bonne ossature et poser le pare-pluie : il faut réaliser l’ossature en
bois, ensuite bien poser le pare-pluie (sous couche) entre deux couches de
tasseaux de bois que vous utilisez pour ossature. La seconde couche doit être
clouée sur la première qui à été recouverte de pare-pluie. Idéalement, utilisez un
cloueur électrique pour faciliter le travail
o Fixer la baguette de départ : pour un bardage en bois vertical réussi, tout réside
dans la fixation de la baguette de départ. Celle –ci doit être parfaitement
perpendiculaire à l’ossature. Pour être sûr de ne pas vous tromper, ne tapez pas
les clous (au bout ; de cette manière vous pouvez vérifier si la baguette est bien
verticale, il faudra ajuster jusqu’à ce que ce soit le cas)
o Poser la première lame de bardage car elle est la plus importante de toutes.
Vous devez mesurer sa longueur et l’indiquer sur une autre lame. Dès que vous
avez la bonne longueur, commencé à couper à l’aide d’une scie adapté au bois,
limez ensuite la partie coupée, enfilez la lame dans le profilé de départ,
maintenez-la, et clouez
o Poser les lames suivantes
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o Cloué les baguettes de finition en mesurant les angles et couper en fonction de
la longueur, ensuite clouez directement sur l’ossature
Dans un bâtiment la toiture est la partie la plus transmissible. Pour un bon confort au sein du
bâtiment, il va falloir prendre des dispositions pour garantir une bonne isolation thermique.
Sur ceux le bois peut être utilisé pour faire une bonne isolation par le moyen des contre
plaqués, des fibres en bois.
o La caisse est fixée au plafond en bois à l’aide de vis d’une longueur supérieur à 40mm
o La caisse finie ressemble à des barres disposées en rangée parallèle au plafond
o Marquer sur la surface
o Sur le dos du contreplaqué, mettez de la colle époxy, saupoudrée de sable pour assurer
la fiabilité de la fixation
o Après séchage, le mélange est appliqué au mastic
o Feuille de contreplaqué fixée à la surface
Le bois aussi est utilisez pour une isolation thermique du sol à l’aide des parquets ; nous
allons voir comment procéder pour la pose afin de garantir cette isolation avant la pose du
parquet massif :
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o La pose du parquet massif doit être le dernier travail à exécuter sur un chantier. Le
support doit être parfaitement sec, les vitrages doivent être posés,
Tous les travaux de gros œuvre et de finition (enduits, carrelages, peintures, papiers peints,
etc.…) doivent être terminés et secs. La pièce sera parfaitement sèche, fermée, à une
température ambiante comprise entre 18 et 20°C, l'humidité de l'air sera maintenue
constante entre 45 et 65 %.
o Stockage du parquet massif sur chantier Le parquet massif sera stocké à plat dans le
local à parqueter (dans les conditions définies ci-dessus), dans son emballage
d'origine, au minimum 48 heures avant de débuter la pose. Les paquets ne seront
ouverts qu'au moment de la pose.
o Ouverture des paquets de parquet massif Le bois n'est pas un matériau uniforme,
chaque lame est unique. Afin de répartir harmonieusement les variations de couleurs,
les différences de structures et nœuds, nous vous conseillons d'ouvrir au moment de la
pose 2 ou 3 paquets et de « panacher » les lames afin d'obtenir le rendu au meilleur de
votre souhait.
o Les règles générales préalables à la pose s'appliquent à la pose clouée d’un parquet
massif. Le parquet doit avoir une épaisseur minimum de 20 mm. L’entraxe entre les
solives ou lambourdes doit être au maximum de 40 cm d’axe en axe. Au-delà, vous
devez ajouter entre chaque axe une lambourde ou une solive. La pose clouée doit être
réalisée selon DTU 51-1 (entraxe de 30 cm pour les sols sportifs).
DEUX PROCÉDÉS DE POSE :
Pose traditionnelle clouée sur lambourdes scellées. Elle est réalisée directement sur
la dalle ciment, et nécessite de caler les lambourdes afin d’obtenir la planéité de
l’ensemble de la sous structure. Ensuite, clouer les lames de parquet sur les
lambourdes.
Pose clouée sur lambourdes flottantes. Nous préconisons cette pose car elle offre
des résultats phoniques, thermiques plus confortables et bien supérieures à la pose
clouée traditionnelle.
Démarche d’exécution :
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- Couler une chape pour obtenir un support plan, (noyer les fils et tuyaux dans le béton).
- Puis, poser dessus un panneau de fibre de 5,5 ou 9,5 mm (Les panneaux doivent être posés
en diagonal avec un espace de 1 cm).
- Ensuite, poser les lambourdes (sans les fixer) sur le panneau de fibre espacées de 40 cm.
- Enfin, clouer le parquet sur les lambourdes afin d’obtenir un parquet souple. (Cette
technique est utilisée dans les salles de sport.
Bruits aériens extérieurs : trafic routier, ferroviaire ou aérien, voix dans la rue…
Bruits aériens intérieurs : conversations, hi-fi, télévision…
Bruits de chocs : déplacements de personnes ou de meubles, chutes d’objets …
Bruits d’équipement : ascenseur, robinetterie, ventilation mécanique…
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1. Le bois en tant qu’isolant acoustique
2. Mise en œuvre
Isolation acoustique des murs
Pour les murs des structures en bois à ossature légère, l’isolation acoustique peut
généralement être réalisée de deux manières : en utilisant des cloisons de masse élevée ou en
utilisant des cloisons de masse faible séparées par des espaces vides.
Les cloisons lourdes vont absorber les vibrations transmises dans la charpente de bois, tandis
que les espaces vides vont simplement empêcher les vibrations de se propager, ainsi l’isolant
est intégré entre les montants de la structure, ceci permet un gain d’épaisseur du mur fini.
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Il est aussi possible d’ajouter des panneaux d’isolant acoustique pour réduire la propagation
du bruit à travers les murs. De plus en plus de fabricants de panneaux muraux préfabriqués
en bois offrent même d’intégrer ce genre d’isolant dans leurs produits sur mesure.
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Pour une bonne efficacité de l'isolation acoustique, il est indispensable de coupler le
changement des fenêtres elles-mêmes à celui de leur vitrage. Efficace sur les bruits aériens
venant de l'extérieur, l'isolation phonique par les fenêtres permet également de réduire les
bruits sortants
Pour les planchers et les plafonds, le contrôle du bruit peut être amélioré en augmentant leur
masse grâce à une combinaison de béton léger, de panneaux d’isolation phonique, de sous-
plancher, de système de solives et de couches de plaques de plâtre Le bois flottant peut
atténuer encore plus la transmission du son.
Pour être efficace et de qualité, l’isolation acoustique doit allier différents matériaux entre
eux, grâce à des panneaux placés dans les cloisons et sous le plancher. En effet, il est
conseillé d'appliquer une structure isolante multicouche, combinant matériaux fibreux et
matériaux plus massifs. Il convient également de désolidariser la cloison phonique de la
structure principale à l’aide de supports anti vibratiles
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Isolation acoustique des toitures
Les bruits aériens
Plus un matériau est dense, plus il sera capable de transporter le son. Si on compare le bois à
d’autres matériaux utilisés pour créer la charpente de bâtiments comme l’acier et le béton, le
bois est celui qui a la plus faible densité. C’est pourquoi le bois est en mesure de bien
absorber les vibrations et les sons.
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3. Précaution à prendre au moment de mise en œuvre
Les propriétés acoustiques du bois font en sorte qu’il faut prendre certaines précautions lors
de la construction de bâtiments à charpente de bois si on veut éviter que le son s’y propage
facilement de pièce en pièce.
Grâce à une conception adéquate, les propriétaires peuvent bénéficier de la même intimité et
des mêmes performances acoustiques dans les structures en bois que celles qu’ils attendent
des bâtiments à structure en acier et en béton. Il faut simplement connaître les propriétés
Acoustiques du bois d’œuvre utilisé et en tenir compte afin de minimiser le son provenant de
sources aériennes et du mouvement des occupants à l’intérieur du bâtiment.
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4. Le confort acoustique passe par la réduction de la transmission des sons et des
vibrations
En effet, tous les types de bâtiments sont soumis à deux types de sons pouvant être atténués
grâce à une utilisation adéquate du bois :
Dans les deux cas, ces bruits qui traversent d’une pièce à l’autre peuvent importuner les
occupants de la pièce et la rendre inconfortable.
Deux unités de mesure servent d’ailleurs à quantifier le confort acoustique d’un bâtiment et
évaluer son insonorisation : l’indice de transmission du son (STC) pour les bruits aériens et
l’indice d’isolation aux bruits d’impact (IIC) pour les bruits d’impact.
Conclusion
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Références bibliographiques
1- NF EN 309, Panneaux de particules - Définitions et classification, Juillet 2005 [archive]
2- ISO 17064:2016(Fr) Panneaux à base de bois — Panneaux de fibres, panneaux de
particules et panneaux de lamelles minces, longues et orientées (OSB) —
Vocabulaire [archive]
3- Aidan Walker, L'encyclopédie du bois, Hachette pratique, 2005
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