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TRANSFERTS
THERMIQUES
STPI2, semestre 4, filière Physique
Dr Jérôme Yon (jerome.yon@insa-rouen.fr)
2
Ch. 1 : Introduction, généralités, objectifs
Φ = # 𝑑Φ
!
Flux élémentaires, quantité
𝜑 = 𝜑𝑛 traversant la surface dS
𝑑𝑆
𝑆 𝑑Φ = 𝜑 & 𝑛 𝑑𝑆
Surface élémentaire
S1
S3
S2 S4
Φ = # 𝜑 & 𝑛 𝑑𝑆
La densité de flux est donc un vecteur. !
Dans le cas isotrope (indépendant de l’orientation) la densité de flux est
elle-même portée par 𝑛.
𝜑
Φ=# 𝜑𝑛 & 𝑛 𝑑𝑆 = # 𝜑𝑑𝑆 = 𝜑𝑆 𝑛
! !
Si 𝝋 est uniforme
(ne varie pas spatialement)
Dans le cas contraire, on utilise une approche
« tensorielle » pour le calculer : 𝜑
𝜑= 𝜑𝑛
𝑛
Matrice dont les
composantes varient
spatialement.
5
Ch. 1 : Introduction, généralités, objectifs
La température est élevée dans les milieux qui ont emmagasiné une
grande quantité d’énergie, stockée dans la matière sous forme
d’agitation « thermique ».
La conduction
Après généralisation en 3 dimensions :
𝜑!"#$ = −𝑘%& 𝑔𝑟𝑎𝑑(𝑇)
𝜑'( 𝜑'(
Le rayonnement
L’émission de photons (source d’ondes électromagnétiques) peut se
produire dans le vide (exemple du rayonnement solaire dans l’espace).
C’est donc le seul moyen de transmettre de l’énergie dans le vide.
Par exemple, un objet incandescent placé dans le vide va mettre énormément
de temps à se refroidir car il sera privé des autres vois d’échanges.
𝜑&,$ = 𝜖𝜎𝑇 - 𝑛
Constante de Stefan-Boltzmann
Emissivité du matériaux − , ≤ 1 (5.67 10!" 𝑊. 𝑚!# . 𝐾 !$ )
Chapitre 2 :
Bilan thermique et Equation de la chaleur
14
Ch. 2 : Bilan thermique et Equation de la chaleur
𝜑!"#) = ℎ (𝑇* − 𝑇+ )𝑛
Profil de la source
Φ789: = Φé<=
𝑥 𝑈.
thermique (effet Joule)
p(x) (W/m3)
⃗ D 𝐸 𝑑𝑉
Φ/&"$ = @ 𝐽A
𝑉 0
1
𝑥 𝑈.
Rmq. Le terme de « production » est inapproprié car on ne produit pas l’énergie
thermique, on la convertit. On l’utilisera néanmoins.
16
Ch. 2 : Bilan thermique et Equation de la chaleur
Il vient :
Φ/&"$ = Φ*%!
𝑉 𝑆 𝑑𝑇
⃗ D 𝐸 𝑑𝑉 = 𝑅𝑖 5 = @ 𝜌𝐶
@ 𝐽A 𝑑𝑉
𝑛 𝑑𝑡
0
0
𝑇↗ 1(3)
𝑑𝑉
17
Ch. 2 : Bilan thermique et Equation de la chaleur
𝑛 𝑖 = K 𝐽⃗ D 𝑛 𝑑𝑆 = K 𝜎6 𝐸 D 𝑛 𝑑𝑆 = 𝜎6 𝐸𝑆 car 𝐽⃗ = 𝜎6 𝐸
𝑑𝑥 7 7
9 9
𝑉8 − 𝑉9 = L 𝐸 D 𝑑𝑂𝑀 = L 𝐸𝑑𝑥 = 𝐸 D 𝐴𝐵
8 8
Résistance
𝐴𝐵
𝑉8 − 𝑉9 = R i 𝑅=
électrique 𝜎6 𝑆
𝐴
𝐴𝐵 5
Φ/&"$ = 𝑖
𝜎6 𝑆
18
Ch. 2 : Bilan thermique et Equation de la chaleur
Equation de la chaleur
On a donc
𝜕𝑇
@ 𝑝𝑑𝑉 = @ 𝜌𝐶 𝑑𝑉 + K 𝜑 D 𝑛 𝑑𝑆
0 𝜕𝑡 7
0
Equation de la chaleur
Il en résulte l’équation différentielle suivante:
𝜕𝑇
𝜌𝐶 = 𝑝 − 𝑑𝑖𝑣 𝜑
𝜕𝑡
Equation de la chaleur
Coefficient de diffusion thermique ou diffusivité.
Il vient alors:
𝑘%&
𝐷= (m5 𝑠 <= )
𝜌𝐶
𝜕𝑇 𝑝
= + 𝐷∆𝑇
𝜕𝑡 𝜌𝐶
En cartésien:
𝜕𝑇 𝑝 𝜕5𝑇 𝜕5𝑇 𝜕5𝑇
= +𝐷 + +
𝜕𝑡 𝜌𝐶 𝜕𝑥 5 𝜕𝑦 5 𝜕𝑧 5
Chapitre 3 :
Notions de conditions limites et d’analyse
dimensionnelle
5,88E+07
22
Ch. 3 : Notions de conditions limites et d’analyse dimensionnelle
Cette équation est valable au sein d’un même matériau caractérisé par
un coefficient de diffusion thermique uniforme.
𝑇 − 𝑇+ 𝑥 𝑡 𝑝
𝑇b = ̃
, 𝑥c = , 𝑡 = , 𝑝c =
𝑇+ 𝐿 𝑡J 𝑝!
5,88E+07
26
Ch. 3 : Notions de conditions limites et d’analyse dimensionnelle
𝒉𝑳
Lorsque 𝑩𝒊 = ≪ 𝟏, les effets conductifs dominent la dissipation
𝒌
convective à l’interface. Les échanges avec l’air étant lents, la
température s’uniformise dans le matériau. On parle de milieux
thermiquement minces (Simplification du problèmeà T=Cst
spatialement).
;G
Lorsque 𝐵B = Y ≫ 1, la dissipation thermique est élevée et le champ de
température ne peut pas être considéré uniforme (milieux thermiquement
épais).
29
Chapitre 4 :
Méthodes de résolution de l’équation de la
chaleur
5,88E+07
30
Ch. 4 : Méthodes de résolution de l’équation de la chaleur
Système : Béton.
𝑇d 𝑇B#% Inconnue : 𝑻𝒃 (𝒙)
Equation régissant le problème :
𝒅𝑻𝒃 𝑻𝟐 − 𝑻𝟏
𝑇= 𝑇5 = 𝑒𝑞. 1
) 𝒅𝒙 𝒆𝒃
(𝒙
𝑻𝒃 𝑆 Condition limite temporelle : inutile car
problème stationnaire (pas de dépendance
𝑇6.%
au temps).
𝑒F 𝑒1
Conditions limites spatiales:
0 𝑈.
Système : Polystyrène.
𝑇d 𝑇B#% Inconnue : 𝑻𝒑 (𝒙)
𝒙)
𝒑(
𝒅𝑻𝒑 𝑻𝟑 − 𝑻𝟐
𝑇= 𝑇5 = 𝑒𝑞. 4
𝒅𝒙 𝒆𝒑
Condition limite temporelle : inutile car
problème stationnaire (pas de dépendance
𝑇6.%
au temps).
𝑒F 𝑒1
Conditions limites spatiales:
0 𝑈.
𝒅𝑻𝒑
𝑷𝒕𝒉 = −𝒌𝒑 𝑺 = −𝒉𝒊𝒏𝒕 𝑻𝒊𝒏𝒕 − 𝑻𝟑 𝑺 − 𝝈 𝑻𝟒𝒊𝒏𝒕 − 𝑻𝟒𝟑 𝑺 𝑒𝑞. 5
𝒅𝒙 𝒆𝒏 𝒆𝒃P𝒆𝒑
𝒅𝑻𝒃 𝒅𝑻𝒑
𝑷𝒕𝒉 = −𝒌𝒃 𝑺 = −𝒌𝒑 𝑺 𝑒𝑞. 6 = 𝑒𝑞. 3
𝒅𝒙 𝒆𝒏 𝒙b𝒆𝒃 𝒅𝒙 𝒆𝒏 𝒙b𝒆𝒃
5,88E+07
32
Ch. 4 : Méthodes de résolution de l’équation de la chaleur
=
Rmq. Si on ne considère pas le rayonnement : 𝑅!"#) =
7;
33
Ch. 4 : Méthodes de résolution de l’équation de la chaleur
!"#$
Prenons 𝑆 = 1𝑚# ,
ℎ = 9.1 𝑊. 𝑚!# . 𝐾 !* ,
𝑘+ = 1.28 𝑊. 𝑚!* . 𝐾 !* ,
, 𝑘, = 0.033 𝑊. 𝑚!* . 𝐾 !* ,
!%&$ 𝑒+ = 22𝑐𝑚, 𝑒, = 1𝑐𝑚,
𝑇-./ = 7°𝐶, 𝑇01/ = 20°𝐶,
)* )+ 𝜎 = 5.67×10!" 𝑆𝐼.
0 '&
𝟏 𝟐𝟐×𝟏𝟎!𝟐 𝟏𝟎!𝟐 𝟏
𝑹𝒆𝒒 = + + +
𝟏 𝟗. 𝟏 + 𝟓. 𝟔𝟕 𝟏𝟎!𝟖 ×𝟒×𝟐𝟖𝟎𝟑 𝟏×𝟏. 𝟐𝟖 𝟏×𝟎. 𝟎𝟑𝟑 𝟏 𝟗. 𝟏 + 𝟓. 𝟔𝟕 𝟏𝟎!𝟖 ×𝟒×𝟐𝟗𝟑𝟑
x
Exemple d’un mur semi infini sur
lequel est imposée une température
à partir de t=0s.
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Ch. 4 : Méthodes de résolution de l’équation de la chaleur
Résolution numérique
Pour les problèmes complexes on recourt souvent à la résolution
numérique. Il existe plusieurs méthodes numériques permettant de
résoudre les équations différentielles dépendantes du temps et de
l’espace. Elles seront abordées en département.
𝑡B 𝑡BP=
Plus le pas spatial ou temporel est pris petit, plus le calcul sera
précis mais plus il faudra d’itérations et d’espace mémoire pour
résoudre un problème. Il y a donc un compromis à trouver.
36
Ch. 4 : Méthodes de résolution de l’équation de la chaleur
Résolution numérique
Pour résoudre un problème 1D (exemple : profil thermique dans une
paroi), on remplace les termes de l’équation de la chaleur:
𝜕𝑇 𝑝 𝜕5𝑇
= +𝐷 5
𝜕𝑡 𝜌𝐶 𝜕𝑥
𝛥𝑡 𝐷𝛥𝑡
𝑓 𝑥B , 𝑡iP= = 𝑓 𝑥B , 𝑡i + 𝑝(𝑥B , 𝑡i ) + 𝑓 𝑥B<= , 𝑡i − 2𝑓 𝑥, 𝑡i + 𝑓 𝑥B<= , 𝑡i
𝜌𝐶 𝛥𝑥 5
Rmq. Il y a des critères concernant 𝚫𝒕 et 𝚫𝒙 à respecter afin d’assurer la stabilité
numérique de la résolution. Ce sera discuté en cours d’analyse numérique.
37
Ch. 4 : Méthodes de résolution de l’équation de la chaleur
Résolution numérique
Si le profil 1D de température à un instant donné 𝒕𝒋 se représente à
l’aide d’un vecteur contenant autant d’éléments que de points 𝑇(1, 𝑗)
discrétisés :
𝑇(2, 𝑗)
.
𝑇i =
.
Alors la résolution pourra s’écrire sous la forme .
d’un calcul matriciel: 𝑇(𝑁B , 𝑗)
𝛥𝑡 𝐷𝛥𝑡
𝑇iP= = 𝑇i + 𝑃+ 𝑀 𝑇i
𝜌𝐶 𝛥𝑥 5
0 −2 1
0 1 −2 1
1 −2 1
.
𝑃= 𝑀 = 1 −2 1
𝑝(𝑥B , 𝑡i ) Lieu de la
1 …
source de
. chaleur
… 1
1 −2 1
0 (W/m3) 1 −2
𝑻𝒋P𝟏 𝟐 − 𝑻𝒋P𝟏 𝟏
−𝒌𝒕𝒓 = −𝒉 𝑻𝒋P𝟏 𝟏 − 𝑻+ − 𝝈 𝑻𝒋P𝟏 𝟏 − 𝑻+ 𝟒𝑻𝟑+
∆𝒙
𝒉∆𝒙 𝝈𝟒𝑻𝟑+ ∆𝒙
𝑻𝒋P𝟏 𝟐 + + 𝑻+
𝒌𝒕𝒓 𝒌𝒕𝒓
𝑻𝒋P𝟏 𝟏 =
𝒉∆𝒙 𝝈𝟒𝑻𝟑+ ∆𝒙
𝟏+ +
𝒌𝒕𝒓 𝒌𝒕𝒓
Voyez vous naturellement apparaître un nombre sans dimension ?
40
Chapitre 5 :
Traitement Analytique d’un problème et
notions de confort thermique
Ch. 5 : Traitement Analytique d’un problème
41
et notions de confort thermique
Nombres adimensionnels:
𝑒 𝐷F ×𝑡F 117×10%H×3600
𝑅" 𝐹E = = = 530466 ≫ 1
𝑅FG 0.9×10%' G
𝑛 Sur une étude couvrant une durée d’une
heure, le système peut être considéré
comme stationnaire.
𝑆"
ℎ×𝑅F 10×0.9×10%'
𝐵I = = = 0.00002
𝑘F 400
Calcul pour un fil électrique de 2.5 mm2 parcouru par un courant de 20A (limite
autorisée par la norme). La température maximale de fusion (85°C) n’est pas
atteinte mais la température extérieure de la gaine atteint 40.24°C.
𝐼5 1 𝜕 𝜕𝑇! KL%
+ 𝐷! 𝑟 =0 =0
K& &bH
𝜌𝐶𝜎6 𝑆!5 𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟
𝜕𝑇!
Φ/&"$ = −2π𝑅! 𝑘! ×𝐿
𝜕𝑟 &bf%
KL1
L’isolant. Φ/&"$ = −2π𝑅! 𝑘B ×𝐿
K& &bf%
1 𝜕 𝜕𝑇B +,J
𝐷B 𝑟 =0 Φ()%' = −2π 𝑅" + 𝑒 𝑘* ×𝐿
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 +) )-.K /0
Φ/&"$ = 2π 𝑅! + 𝑒 ℎ + 𝜎4𝑇+d 𝑇B 𝑅! + 𝑒 − 𝑇+ ×𝐿
5,88E+07 Ch. 5 : Traitement Analytique d’un problème
46
et notions de confort thermique
Φ/&"$ = 2π 𝑅! + 𝑒 ℎ + 𝜎4𝑇+d 𝑇B 𝑅! + 𝑒 − 𝑇+ 𝐿
𝑇B = 𝐹𝑙𝑛 𝑟 + 𝐺
𝑅FG𝑘F 𝐴
𝑅FG𝑘F 𝐴 = 2 𝑅F + 𝑒 ℎ + '
𝜎4𝑇L − 𝑙𝑛 𝑅F + 𝑒 + 𝐺 − 𝑇L
Par continuité de T°: 2𝑘I
𝑇! (𝑅! ) = To (R J )
𝐴 M23N2O M23N2O
− 𝑅!5 + E = 𝐹𝑙𝑛 𝑅! + 𝐺 𝐺 = 𝑇L + G M + 𝑙𝑛 𝑅F + 𝑒
4 5
2P# QPRST4 GN6
𝐴𝑅!5 1 𝑘! 𝑘! 𝑒
E = 𝑇+ + + + 𝑙𝑛 1 +
2 2 𝑅! + 𝑒 ℎ + 𝜎4𝑇+d 𝑘B 𝑅!
5,88E+07 Ch. 5 : Traitement Analytique d’un problème
48
et notions de confort thermique
𝐴𝑅!5 1 𝑟 5 𝑘! 𝑘! 𝑒
𝑇! = 𝑇+ + 1− + + 𝑙𝑛 1 +
2 2 𝑅! 𝑅! + 𝑒 ℎ + 𝜎4𝑇+d 𝑘B 𝑅!
𝐴𝑅!5 𝑘! 𝑘! 𝑅! + 𝑒
𝑇B = 𝑇+ + + 𝑙𝑛
2 𝑅! + 𝑒 ℎ + 𝜎4𝑇+d 𝑘B 𝑟
𝐴𝑅!5 𝑘! 𝑘! 𝑒
𝑇BA,. = 𝑇+ + + 𝑙𝑛 1 + < 𝑇>
2 𝑅! + 𝑒 ℎ + 𝜎4𝑇+d 𝑘B 𝑅!
𝑇= 𝑒
𝑅"
𝑇!A,. 𝑛 1
𝑇5 − 𝑇+ = Φ/&"$
2π𝐿 𝑅! + 𝑒 ℎ + 𝜎4𝑇+d
= = 6
𝑇1 − 𝑇2 = Φ/&"$ 3 + D%; 5rGY 𝑙𝑛 1 + f
5qG f% P6 ;Pn-L" 1 %
Φ/&"$ 1 1 𝑒
𝑇!A,. − 𝑇+ = + Φ/&"$ + Φ/&"$ 𝑙𝑛 1 +
4π𝐿𝑘! 2𝜋𝐿 𝑅! + 𝑒 ℎ + 𝜎4𝑇+d 2π𝐿𝑘B 𝑅!
5,88E+07 Ch. 5 : Traitement Analytique d’un problème
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et notions de confort thermique
Φ/&"$ 𝑒
𝑙𝑛 1 +
𝑅!
2π𝐿𝑘B
5,88E+07 Ch. 5 : Traitement Analytique d’un problème
52
et notions de confort thermique
Notion d’effusivité
𝑇= 𝑇=
𝑇!
𝑇5 𝑇5
Notion d’éffusivité
𝑇= − 𝑇! 𝑇! − 𝑇5
𝜑.bH = 𝑏= 𝑈. 𝜑.bH = 𝑏5 𝑈.
𝜋𝑡 𝜋𝑡
𝑏= 𝑇= − 𝑇! = 𝑏5 𝑇! − 𝑇5 𝑇=
𝑇!
𝑏= 𝑇= + 𝑏5 𝑇5 𝑇5
𝑇! =
𝑏= + 𝑏5
5,88E+07 Ch. 5 : Traitement Analytique d’un problème
54
et notions de confort thermique
Notion d’effusivité
Le milieu de plus forte effusivité impose sa température au niveau du contact.
Exemple : si la chair humaine à une effusivité négligeable devant celle du
marbre (𝑏= ≪ 𝑏5 ) ∶
𝑇=
𝑇!
𝑏= 𝑇= + 𝑏5 𝑇5 𝑇5
𝑇! =
𝑏= + 𝑏5
5,88E+07 Ch. 5 : Traitement Analytique d’un problème
55
et notions de confort thermique
Température ressentie
L’exemple précédent montre que le ressenti humain peut être trompeur.
En l’occurrence, la capacité du matériau à produire un flux thermique (le
marbre) conduit à puiser de l’énergie dans celui qui s’y expose (le doigt).
Cette « fuite » d’énergie est perçue comme une sensation de « froid ».
Chapitre 6 :
Rayonnement
5,88E+07
57
Ch. 6 : Rayonnement
𝜃
𝑛
𝑑𝑆
𝑑d 𝛷s = 𝑀s 𝑟⃗ 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑑5 𝑆𝑑𝜆
5,88E+07
58
Ch. 6 : Rayonnement
Le corps noir est un objet idéal qui permet d’évaluer le flux thermique maximum
que peut rayonner un corps, en fonction de sa température.
Le rayonnement du corps noir peut être obtenu à
partir d’une cavité aux parois opaques et
isothermes dont on peut admettre qu’elle absorbe
tout rayonnement perçu.
L L %&
W 𝐶& 𝐶G
𝑀 =X 𝑀X,W 𝑑𝜆 = X 𝜋 Y 𝑒𝑥𝑝 −1 𝑑𝜆 = 𝜎𝑇 S
W W 𝜆 𝜆𝑇
Constante de Stefan
5.67 10<t 𝑊. 𝑚<5 . 𝐾 <-
5,88E+07
61
Ch. 6 : Rayonnement
La puissance radiative maximale par unité de surface pouvant être émise par une
surface à température T dans tout le plan hémisphérique supérieur est l’émittance du
corps noir:
𝑀LH = 𝜎𝑇 -
On dit d’un corps qu’il est « noir » s’il a cette capacité maximale d’émission.
Dans le cas contraire, on lui attribue une émissivité 𝝐 (facteur sans dimension
compris entre 0 et 1) de façon à ce que l’on puisse déduire son émittance de
celle du corps noir :
𝑀, = 𝜖𝜎𝑇 <
http://accessengineeringlibrary.com/graph
5,88E+07
62
Ch. 6 : Rayonnement
𝑀L = 𝜖𝜎𝑇 -
http://accessengineeringlibrary.com/graph
5,88E+07
63
Ch. 6 : Rayonnement
Intensité, flux, luminance et exitance ont été établis pour permettre le calcul de la
puissance radiative émise par une surface élémentaire.
𝑑 '𝛷X = 𝑬𝝀 𝒓 𝑑 G𝑆𝑑𝜆
𝑑G𝛷 = 𝑬 𝒓 𝑑G𝑆
5,88E+07
64
Ch. 6 : Rayonnement
Chapitre 7 :
Effet de Serre et réchauffement climatique
66
Ch. 7 Effet de Serre et réchauffement climatique
Eclairement
spectrique du Soleil
(considéré noir à
5778K)
𝑬𝑺,𝝀 𝑾. 𝒎!𝟐 . 𝒏𝒎!𝟏
La figure ci-contre
https://doi.org/10.5194/essd-12-2013-2020
répartie le stockage de
l’énergie thermique
sur la Terre.
73
Ch. 7 Effet de Serre et réchauffement climatique
Les gaz à effet de serre jouent un rôle mais pas uniquement. Les aérosols
ont également un effet qui peut etre négatif ou positif selon leur nature.
74
Ch. 7 Effet de Serre et réchauffement climatique
Le Monde, le 26/01/21
77
Le gradient : 𝑓 → 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
De façon générale :
𝛻𝑓
Propriétés géométriques :
- Le gradient est orthogonal aux iso-surfaces
- Il est dirigé dans le sens croissant de la fonction
f=30
f=20
f=10
79
Le gradient : 𝑓 → 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
+= +=` +=
La divergence: 𝐴⃗ → 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ = _ + + a Dans la base cartésienne
+5 +> +?
𝜕
𝜕𝑥 𝐴
. Ce produit scalaire entre le vecteur nabla (qui
𝜕
𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ = 𝛻 D 𝐴⃗ = D á𝐴g
𝜕𝑦 indique la direction de la croissance de 𝐴⃗ ) et le
𝐴•
𝜕 vecteur 𝐴⃗ est maximum (ou minimum) lorsque 𝐴⃗
𝜕𝑧 est colinéaire à son propre gradient :
𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ ≠ 0 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ = 0
+= +=` +=
La divergence: 𝐴⃗ → 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ = _ + + a Dans la base cartésienne
+5 +> +?
K K86 K87
−
K. 𝐴. Kg K•
K K8) K86
Le rotationnel : 𝐴⃗ → 𝑟𝑜𝑡 𝐴⃗ = 𝛻⋀𝐴⃗ = Kg
⋀ á𝐴g = −
K• K.
K 𝐴• K87 K8)
−
K• K. Kg
Dans la base cartésienne
K&>
Pour une fonction 1D, le laplacien ∆𝑓 = est
K. &
associé à la courbure locale. ∆𝑓 = 0 représente le
point d’inflexion.
K&>
Pour une fonction 2D, le laplacien ∆𝑓 = K. &
+
K&>
est toujours associé à la courbure locale ∆𝑓 =
Kg &
0 est un point celle, compensation des courbures
positives et négatives dans deux directions
différentes :
84
K 𝐴⃗ 𝑁 D 𝑑5 𝑆 = @ 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ 𝑀 𝑑d 𝑉
7 0
Théorème de Stokes :
Soit un champ vectoriel défini continu et dérivable en tout point d’une surface elle-
même délimitée par une courbe fermée.
L 𝐴⃗ 𝑙 D 𝑑𝜆 = K 𝑟𝑜𝑡 𝐴⃗ 𝑁 D 𝑑5 𝑆
€ 7
La circulation sur le contour de la courbe fermée équivaut au flux
de rotationnel sur la surface.